TD n°16 Exercice 1 : En coordonnée cylindriques : 1 rAr 1 A Az divA r r r z 1 𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝜃 𝜕𝐴𝑟 𝜕𝐴𝑧 1 𝜕(𝑟𝐴𝜃 ) 𝜕𝐴𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴 = ( 𝑟𝑜𝑡 − )𝑢 ⃗𝑟 +( − )𝑢 ⃗𝜃+ ( − )𝑢 ⃗𝑧 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜃 Soit le champ E à symétrie cylindrique, défini en coordonnées cylindriques par : r r E E0 0 u r si r ≥ r0 et avec 𝐸0 > 0 E E0 u r si r ≤ r0 r r0 1- Déterminer les lignes de champ. Comment varie || E || le long d’une ligne ? 2- Calculer div E en tout point. Pour un champ radial en coordonnées cylindriques, quelle loi de dépendance avec r permet d’assurer une divergence nulle ? 3- Exprimer par deux méthodes différentes, le flux E.dS , où Σ est la surface latérale d'un cylindre d’axe Oz, de hauteur h et de rayon r. 4- Si E est un champ électrostatique, à quelle distribution de charges le problème correspond-il ? 5- Que vaut le rotationnel de ce champ ? Ce résultat était-il attendu ? Exercice 2 : En coordonnées sphériques : 1 r 2 Ar 1 A sin 1 A divA 2 r r sin r sin r Deux sphères concentriques de rayons R1 et R2 portées aux potentiels respectifs V1 et V2, sont séparées par un milieu conducteur de conductivité γ. On désire exprimer la résistance électrique équivalente. 1- Montrer que le champ électrique dans le conducteur est radial et ne dépend que de r. 2- En déduire la direction du vecteur densité de courants et les variables dont il dépend. 3- En notant I l’intensité du courant circulant entre les sphères de façon radiale, exprimer la densité de courant j (r ) . 4- En déduire l’expression du champ électrique en tout point du conducteur. 5- En déduire la densité volumique de charges en tout point du conducteur. Ce résultat était-il attendu ? 6- Calculer l’expression de la résistance R = (V1-V2)/I. 7- Si l’épaisseur e = R2-R1 est très faible devant les rayons, proposer une forme simplifiée pour cette expression. Exercice 3 : Soit une membrane cellulaire, assimilée au plan yOz, représentée sur la figure ci-dessous. Membrane Cellule Toutes les grandeurs physiques sont supposées ne dépendre que de x. Electrolyte Une micro-électrode relevant l’évolution du potentiel à la traversée de la membrane ( de x O l’extérieur vers l’intérieur de la cellule), indique une variation de potentiel électrique en général négative. On schématise le potentiel par la fonction V(x) suivante : Pour x ≤ 0, V(x) = - V0. x Pour x > 0, V(x) = - V0 exp . a Où V0 est une constante positive homogène à un potentiel et a une distance. 1- Calculer le champ électrique en tout point. 2- Appliquer le théorème de Gauss à une surface cylindrique d’axe Ox et de base S, limitée par des plans d’abscisses x et x+dx. En déduire la densité volumique de charges ρ en tout point. Retrouver cette expression par application de l’équation de Maxwell-Gauss puis par l’équation de Poisson. 3- Quel est le signe de ρ ? Comment une densité volumique de charge peut-elle exister dans un liquide (quels sont les porteurs de charge présents) ? 4- Sachant que la discontinuité du champ électrique vérifie : 𝜎 𝐸⃗ (𝑥 = 0+ ) − 𝐸⃗ (𝑥 = 0− ) = 𝑢 ⃗ 𝜀0 𝑥 déterminer la densité surfacique de charge σ présente sur la surface d’équation x = 0. 5- Calculer la charge totale contenue dans un cylindre d’axe Ox et de base S, s’étendant indéfiniment le long de l’axe Ox (de -∞ à +∞). Commenter ce résultat. Exercice 4 : Un solénoïde infini, d’axe (Oz) et de rayon a, comporte n spires jointives par unité de longueur. 1- Rappeler l’expression du champ magnétique en tout point de l’espace si le solénoïde est parcouru par un courant variable d’intensité i(t) (on se placera dans l’ARQS). 2- En déduire le champ électrique induit. 3- En déduire l'expression du vecteur de Poynting. 4- Etablir l'expression de l'énergie électromagnétique stockée dans une portion de solénoïde de longueur h. 5- Le courant i(t) est maintenant sinusoïdal de pulsation ω. Dans quel intervalle doit être la pulsation pour que l'énergie électrique soit négligeable devant l'énergie magnétique. 6- Faire un bilan d'énergie sur une portion h de solénoïde, en supposant le critère de la question précédente vérifié. Exercice 5 : On raisonne sur le circuit schématisé sur la figure q(t) ci-contre, comportant un condensateur pour lequel on retiendra un modèle plan. On note S la section i z des armatures : disque d’axe commun (Oz). En régime variable, la charge varie selon la loi : i = dq . dt 1- En supposant les variations suffisamment lentes pour que les expressions stationnaires q(t) soient réutilisables, justifier la relation 𝐸⃗ = 𝑢 ⃗ z. 0S 2- En déduire la densité de courant de déplacement. 3- Exprimer l’intensité du courant de déplacement à travers un quelconque disque de rayon R de section S et d’axe (Oz) situé sur les armatures. Que remarque-t-on ? Exercice 6 : Une sphère conductrice de centre O et de rayon R, initialement non chargée, est bombardée de toute part par des particules (noyau d’hélium de charge +2e) avec un débit N (en s-1), on suppose qu’elle les absorbe. On propose une description simplifiée en considérant un modèle continu de densité de courant 𝑗 radiale en fonction de la seule distance à O notée r. La vitesse des particules est supposée sensiblement constante 𝑣 = - 𝑣0 𝑢 ⃗ r. Les expressions des différentes grandeurs sont recherchées dans l’espace extérieur à la sphère r > R. 1- Proposer une expression pour 𝑗(M). En déduire la densité volumique de charges (M). 2- Après avoir soigneusement examiné les symétries et les invariances du problème, déterminer les champs électrique et magnétique en tout point. 3- Examiner l’équation de Maxwell-Ampère et discuter le terme de courant de déplacement. Exercice 7 : 2V 2V On donne en coordonnées cylindriques : V= 1 r V + 12 2 + 2 r r r r z 𝜕𝑓 𝜕𝑟 | 1 𝜕𝑓 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = 𝑟 | 𝜕𝜃 𝜕𝑓 𝜕𝑧 Soit un condensateur diédrique formé par deux armatures rectangulaires planes de surface S = h (R2 – R1), qui font entre elles un angle . Dans le cas où on néglige les effets U O z R1 R2 de bord, les lignes de champ sont des arcs de cercles d’axe (Oz). 1- Quelle est la forme des équipotentielles dans le condensateur ? En déduire les variables dont dépend le potentiel V. 2- La répartition des charges sur les armatures sera-t-elle uniforme ? Calculer le potentiel puis déterminer la répartition de ces charges. 𝜎 On admettra qu'au voisinage d'une armature 𝐸⃗ = 𝜀 𝑛⃗𝑒𝑥𝑡 où σ est la densité surfacique 0 de l'armature considérée et 𝑛⃗𝑒𝑥𝑡 le vecteur normal à l'armature et dirigée de l'armature vers l'intérieur du condensateur. 3- Quelle est la capacité du condensateur ? 4- Calculer l’énergie stockée par le condensateur à l’aide de la densité volumique d’énergie associée au champ et retrouver ainsi l’expression de la capacité du condensateur. Exercice 8 : On considère un cylindre infini d’axe (Oz) et de rayon R maintenu au potentiel nul et plongé dans un champ électrique extérieur uniforme 𝐸⃗ = 𝐸0 𝑢 ⃗ 𝑥 avec 𝐸0 > 0. Sous l'influence de ce champ, les charges dans le cylindre se déplacent, et il se une électrisation superficielle (apparition d'une répartition surfacique de charge sur le cylindre). Le champ créé par les charges du cylindre s’ajoute au champ extérieur. On cherche, en régime stationnaire, l’expression du potentiel et du champ électrique total, ainsi que les distributions des charges sur le cylindre. On raisonne en coordonnées cylindriques (r,,z) et on pourra reprendre les expressions des opérateurs dans l’exercice précédent. 1- Examiner les symétries et invariances. 2- Dans quelle sens vont se déplacer les charges positives portées par le cylindre ? Même question pour les charges négatives. 3- Dessiner dans le plan (xOy) la coupe du cylindre et l'allure de la répartition de charges. En déduire l'allure des lignes de champ. 4- Quelle est l’équation locale satisfaite par le potentiel V en tout point à l’extérieur du cylindre ? On se propose de chercher si une solution de la forme V = f(r)g() convient. f ' 2 f '' g '' Montrer qu’il existe alors une constante K telle que K = r +r =- . f f g 5- Chercher g sous la forme g = cos et en déduire K. Chercher alors une solution pour f de la forme f = rn . En déduire les valeurs de n possibles. Montrer que l’expression V(r,) = (Ar + B )cos convient. r 6- On s’intéresse à la solution dans l’espace extérieur au cylindre. A l’aide des conditions aux limites, déterminer A et B en fonction de E0 et R. Exprimer le champ électrique total à l’extérieur du cylindre, pour en déduire la densité surfacique de charge de tout point du cylindre. Quelle est la charge électrique totale portée par unité de longueur du 𝜎 cylindre ? On admettra qu'au voisinage du 𝐸⃗ = 𝜀 𝑢 ⃗ 𝑟 où σ est la densité surfacique. 0 Exercice 9 (extrait Banque PT 2016) : On se propose d'étudier ici un appareil de mesure des faibles pressions : la jauge de Bayard-Alpert. 1. On s'intéresse au champ électrique 𝐸⃗ (𝑀) et au potentiel 𝑉(𝑀) en un point M repéré par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z). a. Faire apparaître sur un schéma les vecteurs unitaire (𝑒𝑟 , 𝑒𝜃 , 𝑒𝑧 ) de la base cylindrique. b. Expliquer, par des arguments qualitatifs précis, pourquoi on a V(M) = V(r) et 𝐸⃗ (𝑀) = 𝐸(𝑟)⃗𝑒𝑟 . 2. On cherche à déterminer les grandeurs électrostatiques entre C et A. 2.a. Donner l'équation de Maxwell-Gauss. 2.b. En déduire l'équation différentielle que vérifie le potentiel V(r) dans cette zone. (On pourra faire intervenir l'expression du laplacien fourni en fin d'énoncé). 2.c. Exprimer V(r) en fonction de r , Rg , Rc et Vg . 3. Déduire de la question précédente l'expression du champ 𝐸⃗ (𝑀) entre A et C. 4. L'allure du champ électrique en tout point intérieur de la jauge est donné sur la Figure B.6. représentant Vsim(M ) = Vsim(r) en fonction de r. 4.a. A partir de ce graphique, donner une estimation de Rc et Rg. 4.b. Donner l'équation littérale du potentiel V(r) entre G et E. 4.c. En déduire l'expression littérale du champ électrique 𝐸⃗ entre G et E. 4.d. Reproduire la Figure B.5 et représenter les lignes de champ électrique en précisant leur orientation. On s'intéresse à présent, au comportement des électrons émis par K. Ils sont libérés avec une vitesse très faible, K étant au potentiel VK = 80V. 5. Estimer numériquement la position RK du filament (situé entre G et E). 6. On fait l'hypothèse d'une émission d'électrons à vitesse initiale nulle (vK = 0). On suppose de plus que l'électron n'est soumis qu'à l'action du champ électrique étudié précédemment. 6.a. Montrer que la trajectoire de l'électron est rectiligne. 6.b. Donner l'expression de l'énergie potentielle Ep(r) d'un électron dans le champ électrique 𝐸⃗ . 6.c. Montrer que l'énergie mécanique de l'électron émis se conserve. 6.d. Représenter graphiquement Ep(r) puis reporter sur un même graphique Em. 6.e. En déduire que l'électron est piégé dans une portion d'espace comprise entre deux cylindres de rayons rmin et rmax. Estimer les valeurs de rmin et rmax. 7. En réalité, l'électron est émis avec une vitesse faible mais non nulle. On s'intéresse aux électrons émis avec une vitesse perpendiculaire à Oz. 7.a. Tant qu'ils ne subissent pas de choc (sur un atome ou sur la grille), les électrons ne sont soumis qu'à l'action du champ électrique. Montrer que le moment cinétique de l'électron sur l'axe Oz, noté Lz, est conservé. On pourra utiliser la grandeur Lz pour la suite. 7.b. Montrer que l'énergie mécanique peut s'écrire sous la forme : 1 𝐸𝑚 = 𝑚𝑒 𝑟̇ 2 + 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) 2 𝐸𝑝𝑒𝑓𝑓 (𝑟) est une fonction ne dépendant que de la position radiale r de l'électron qu'on exprimera en fonction de r, Lz , me et Vsim (r). 7.c. Au moyen d'un traitement énergétique approprié, montrer soigneusement que l'électron va rester confiné autour de l'anode tant qu'il ne subit pas de choc. On ne demande pas de déterminer l'équation de la trajectoire de l'électron. 8. Projeter le principe fondamental de la dynamique appliqué à un électron sur l'axe Oz. Quel est le mouvement de l'électron suivant Oz ? Expression du Laplacien en coordonnées cylindriques : ∆𝑓 = 1 𝜕 𝜕𝑓 1 𝜕2𝑓 𝜕2𝑓 (𝑟 ) + 2 2 + 2 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 Expression du gradient en coordonnées cylindriques : Masse d'un électron : me = 9.10-31 kg 𝜕𝑓 𝜕𝑟 | 1 𝜕𝑓 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = |𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑓 𝜕𝑧