Chapitre 3 - Acides carboxyliques et dérivés Solutionnaire des exercices 3.1 Cl a) 3 O 1 4 3 2 Br 2 4 2 OH b) O d) 6 5 7 8 COOH 1 COOH e) 1 3 COOH NO 2 c) 1 HOOC 3 2 5 4 COOH 6 O 3.2 2-chloro-2-méthylpropanoate de potassium 3.3 a) b) acide cyclopropanecarboxylique acide p-méthoxybenzoïque 3.4 a) b) chlorure de 2-cyclopropylhexanoyle bromure de 2-hydroxycyclohexanecarbonyle 3.5 a) O O O b) O O 3.6 a) hexanoate de cyclopentyle O b) benzoate de sec-butyle Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 1 3.7 a) b) O O O O 3.8 a) b) N-isopropyl-N-méthylpropanamide : amide tertiaire (3S,4E)-3-éthoxyhex-4-énamide : amide primaire 3.9 a) La masse équivalente calculée est égale à 0,500 g /(0,400 mol /L x 0,0278 L), soit 45,0 g, ce qui correspond le mieux, parmi les trois choix, à l’acide éthanedioïque (acide oxalique), puisque ce dernier a une masse molaire de 90 g et possède deux groupements acides. b) La masse équivalente calculée est égale à 0,400 g /(0,271 mol /L x 0,0251 L), soit 58,8 g, ce qui correspond le mieux, parmi les trois choix, à l’acide propane1,2,3-tricarboxylique, puisque ce dernier a une masse molaire de 176 g et possède trois groupements acides. 3.10 Les quatre voies discutées dans la section 3.4 sont représentées dans le schéma suivant, en quatre couleurs différentes : CO2, éther anhydre suivi de H 3O+, H 2O Mg, éther anhydre Ph-Br Ph-MgBr Ph-CO 2H CH 2O, éther anhydre suivi de H 3 O+, H 2O O éther anhydre suivi de H 3O +, H2O 1) O 3 2) H 2O 2, H3 O+ CrO3, H 2SO 4 Ph CH 2 OH KMnO 4 conc. H 3O+, H 2O H2 SO4, Ph Ph CH 2 CH2 OH 3.11 a) A: O H b) C: B: O CH CH2 H N Cl- Cl COOH D: Et3N COOMe Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 2 3.12 La géométrie de la double liaison fait en sorte que les groupements COOH sont trop éloignés l’un de l’autre. Même si le cycle pouvait se former, son existence serait très courte parce que les tensions dans le cycle seraient beaucoup trop grandes. 3.13 a) A: O O b) B: c) O O H C: HOOC D: chauffage COOH O O 3.14 O Cl O Cl Ph O Na+ O O O Ph O Ph + O 3.15 a) A: H2SO4 B: N a+Cl- O O O b) C: OMe E: H2SO4 F: chauffage H: chauffage OH D: O HO c) Ph G: HO I: H2O COOH Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 3 3.16 L’obtention du dioxyde de carbone comme produit de l’ozonolyse oxydante indique que C était un alcène terminal : puisque le carbone carbonylique de l’autre produit, le pentan2-one, était l’un des carbones du double lien C=C, ceci nous indique que C était le 2méthylpent-1-ène. Or, cet alcène a été obtenu par l’action de H2SO4 à chaud, ce qui est caractéristique d’une déshydratation d’un alcool. L’alcool B doit être au bout de la chaîne pour que l’alcène obtenu soit terminal. On retrouve alors facilement la nature de l’acide carboxylique. 3.17 a) A: éther anhydre B: suivi de H3O+, H2O C: OH OH b) D: O COOH 3.18 Le schéma suivant montre les similitudes et les différences dans les spectres des trois composés : 4000 3000 2000 1500 (cm-1) O H O O O CH 3 O N CH 3 H Comme on peut le constater, les trois composés ont des liens C–H sur Csp3 et donc possèdent tous un ensemble de bandes (en noir, vers 2850 -2960 cm-1). Chacun possède également une bande pour le C=O (vers 1700 cm-1). Le changement de position de cette bande n’est pas significatif (10 cm-1 à 20 cm-1) lorsqu’on passe de l’acide à l’ester, mais devrait l’être lorsqu’on passe de l’ester à l’amide (variation de plus de 50 cm-1). Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 4 C’est toutefois par les bandes associées aux liens O–H et N–H que les transformations peuvent être suivies. Ainsi, la transformation de l’acide à l’ester entraîne la disparition d’une large bande (en rouge dans la figure) due à la liaison O–H de l’acide (2500 3000 cm-1), alors que la transformation de l’ester à l’amide entraîne pour sa part l’apparition d’une bande (en vert dans la figure) dans la zone 3350 cm-1 à 3500 cm-1 pour le lien N–H de l’amide. Pour ce qui est de la température d’ébullition, le passage de l’acide hexanoïque à l’hexanoate de méthyle et à la N-méthylhexanamide amène une faible augmentation de la masse molaire et donc, une augmentation subséquente des forces de dispersion de London. Il y aura également une variation en ce qui a trait aux interactions dipôle-dipôle lorsqu’on passe de l’acide carboxylique à l’ester puis à l’amide, mais toutes ces variations seront négligeables vis-à-vis l’effet causé par la présence ou non de liaisons hydrogène entre les molécules. Présentes entre les molécules d’acide carboxylique, elles disparaissent lorsque ces dernières sont transformées en molécules d’ester, puis réapparaissent lorsque celles-ci sont à leur tour transformées en molécules d’amide secondaire. On devrait donc noter une diminution de la température d’ébullition lorsqu’on passe de l’acide carboxylique à l’ester, puis une augmentation de celle-ci lorsqu’on passe de l’ester à l’amide secondaire. La solubilité dans l’eau devrait suivre la même tendance puisqu’à masses molaires et à structures similaires (et c’est le cas ici), c’est la présence (ou l’absence) de liaisons hydrogène avec les molécules d’eau qui devrait moduler cette propriété d’un composé à l’autre. La solubilité dans l’eau devrait donc chuter en passant de l’acide carboxylique à l’ester, et augmenter lorsqu’on passe de l’ester à l’amide secondaire. 3.19 a) A: O B: OH F: H3O+ (HCl) O b) C: c) D: COCl O O HO d) E: OH NH G: chauffage O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 5 3.20 a) A: Et3NH+Cl- B: OPh O O b) C: D: O Ph-CH2-OH E: H2SO4 O c) F: O G: N AcO AcO OMe OMe 3.21 O a) O et NH3 O O b) O et O O c) N H O NH2 O 3.22 a) A: et suivi de H3O+, H2O B: OH b) C: O ou O O D: c) F: CH3MgCl (2 équiv.) O O E: éther anhydre G: CH3-CH2-MgBr (2 équiv.) O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 6 3.23 a) A: b) C: suivi de H3O+, H2O B: D: O N H éther anhydre O c) E: H2 F: O O H 3CO H CN 3.24 a) A: O O O b) B: H EtO-Na+, EtOH C: CO2Et O c) D: E: O 2 EtOH OEt EtO O d) F: Cl e) G: H: CO2 O HO Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 7 3.25 a) La molécule-cible est une chaîne de cinq carbones, avec un groupement acétoxy en position 2, alors que le composé de départ est une chaîne de cinq carbones avec une cétone en position 2 et un carboxyéthyl en position 3. L’ester final peut provenir de la condensation d’un chlorure d’acyle à deux carbones avec du pentan2-ol, que l’on obtient par réduction de la pentan-2-one. Or, c’est exactement ce que créerait l’hydrolyse-décarboxylation du -cétoester initial ! Chaîne à 5C avec carboxyéthyl Chaîne à 5C avec acétoxy O O O O O Et3N H 3O +, H2 O, 1) NaBH4, EtOH, H2 O 2) H3 O+, H 2O O OH O + Cl 2C SOCl2 Et3 N 5C 5C + O CrO3, H 2SO 4 OH 2C acétone Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. OH 2C 8 b) La molécule-cible est un ester, que l’on peut synthétiser à partir d’un chlorure d’acyle et d’un alcool (estérification de Fischer). L’alcool, ayant le même nombre de carbones que le dérivé halogéné initial, peut être synthétisé directement de celui-ci. Le chlorure d’acyle provient d’un acide carboxylique à chaîne linéaire de sept carbones : comme le dérivé halogéné a trois carbones et qu’une synthèse malonique ajoute 2C contenant un acide carboxylique, il suffira de faire deux synthèses maloniques consécutives sur le dérivé halogéné de départ ! chaîne de 7C ester chaîne de 3C chaîne de 3C dérivé halogéné Br + EtOOC O COOEt 1) EtO- Na +, EtOH O 1) EtO- Na +, EtOH pyridine 2) H 3O +, H2O Cl + OH O HO 3C O 7C SOCl2, pyridine 5C 2) H3 O+, H 2O 1) LiAlH 4, éther anhydre 2) H 3O +, H2 O OH O 7C PBr3 OH Br 5C 5C OH -, H 2 O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 9 c) Le composé-cible contient un cycle aromatique et une chaîne de 6C accrochée à celui-ci : l’un des composés de départ contient le cycle aromatique et un substituant à 1C, et l’autre composé de départ, une chaîne à 2C. Puisque le produit est une cétone, et que le carbone porte deux substituants éthyles identiques, ce produit aurait pu provenir d’une hydrolyse-décarboxylation d’un -cétoester disubstitué, qui lui-même proviendrait d’une double alkylation d’un -cétoester. Celui-ci aurait pu être formé par condensation de Claisen : on peut trouver assez facilement à partir de là les autres étapes nécessaires. O H O KMnO4 conc. H 3 O+, H 2O CrO3 H2 SO4 acétone H3 O+, H 2O O OH OH O O SOCl2, pyridine LiAlH 4 éther anhydre suivi de H3 O+, H 2O SOCl2, pyridine O 1) NaH, dérivé halogéné 2) NaH, dérivé halogéné OH O O Cl Cl O PBr 3 O O O pyridine Br pyridine O O OEt O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 1) EtO- Na +, EtOH 2) H 3 O+, H 2O 10 Exercices supplémentaires Nomenclature des acides carboxyliques et de leurs dérivés 3.26 a) b) c) d) acide 3,3-diméthylhexanoïque acide 2-hydroxycyclopentanecarboxylique acide 3-cyclopropyl-2-propylpentanedioïque O OH O e) 3-cyclohexylpropanoate de potassium f) OH O 3.27 a) b) 3.28 a) chlorure de 2-éthylpentanoyle CH3COBr O c) d) dichlorure de cyclobutane-1,3-dicarbonyle anhydride éthanoïque-butanoïque c) cyclohexanecarboxylate de cyclohexyle O b) -propionolactone d) OH O O O 3.29 a) 2-éthylpentanediamide d) O N H b) c) N-méthyl--butyrolactame N-éthyl-N-phényléthanamide e) 4-bromocyclohexanecarbonitrile Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 11 Caractère acide des acides carboxyliques 3.30 a) b) c) d) e) 3.31 ClCH2CO2H, car l’effet inductif attractif du chlore est plus important que celui du brome, le chlore étant plus électronégatif que le brome. o-BrC6H4CO2H, car le brome est plus près du groupement carboxyle que s’il était en position meta. CF3CO2H, car l’effet inductif attractif du fluor est plus important que celui du chlore, le fluor étant plus électronégatif que le chlore. C6H5CO2H, parce que dans l’autre acide, le groupement méthoxy augmente la densité électronique par résonance dans le groupement carboxyle, ce qui diminue l’acidité du composé. CH3CHClCO2H, car le chlore est plus près du groupement carboxyle. Les alcools sont moins acides que les acides carboxyliques, ce qui nous permet dans un premier temps de séparer en deux groupes les molécules de ces catégories. L’alcool portant un groupement électroattracteur (-CHO) en bout de chaîne sera plus acide que celui qui n’en a pas. Les acides carboxyliques portant un groupement électroattracteur cyano (ou nitrile) seront plus acides que celui qui n’en a pas. Toutefois, l’acide carboxylique ayant le groupement cyano le plus près possible du groupement carboxyle sera le plus acide, puisque l’effet électroattracteur est alors plus grand. En ordre croissant d’acidité, on aura donc : OH O OH H CN OH NC O Alcools 3.32 OH O OH O Acides carboxyliques Puisque l’acide citrique a une masse molaire de 192 g, et qu’il possède trois groupements acides carboxyliques, il aura donc une masse équivalente de (192 g / 3) = 64,0 g. Avec la formule de la figure 3.16, on calcule donc que : 64,0 g = 0,220 g / (0,150 mol/L x VNaOH) d’où VNaOH = 0,229 L ou 22,9 mL Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 12 3.33 On calcule avec la formule de la figure 3.16 la masse équivalente du diacide. Ainsi, Masse équivalente du diacide = (0,149 g / (0,200 mol/L x 0,0113 L) d’où masse équivalente du diacide = 65,9 g Comme la substance inconnue est un diacide, il a donc une masse moléculaire de (2 x 65,9), soit 131,8 ou 132, en arrondissant à l’entier. Si on enlève (2 x 45) pour chaque groupement carboxyle, il reste 42 ce qui correspond à 3C et à 6H. Puisque le composé doit contenir un carbone stéréogénique, la seule possibilité est que ce soit de l’acide 2méthylbutanedioïque. 3.34 CrO3 a) CH 3CH2CH2CH 2OH CH 3CH2CH2COOH H 2SO4 acétone b) CH 3 Cl c) a) CO2H Cl H3O+, H 2O 1) Mg, éther anhydre Br 3.35 KMnO 4 CO2 H 2) CO2, suivi de H 3O+, H2 O A: B: H2O2 H3O+ C: H3O+ (l'isomère Z aurait également été possible) b) D: KMnO4 E: c) F: éther anhydre G: OCH3 CO2 H Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 13 d) H: H2SO4 I: HO HO O HO OH O 3.36 OH a) O O HO O HO b) O Non. Le OH sur le cycle de droite et le OH du groupement carboxyle à gauche réagiraient avec le réactif de Grignard et le transformeraient en substituant alkyle. Pour qu’un réactif de Grignard puisse réagir comme on l’entend, il ne doit pas y avoir d’hydrogène labile dans le milieu. Réactions des acides carboxyliques 3.37 O a) O Na+ O O Na + O b) f) O O O O MeO HO O N H OH Cl O d) N H O Cl c) O e) O O g) O OH CO 2 O OMe Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 14 3.38 a) A: H2SO4 B: O O b) C: COOH D: c) E: éther anhydre F: G: NH 2 suivi de H3O+, H2O OH OH d) H: O Na I: Cl K: N O J: O O e) L: O O COOH O f) M: N: O O Cl (ou encore M: OH ) N: O OH Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. O Cl 15 3.39 3.40 a) A: B: C: D: E: F: 1 Pas d’erreur Pas d’erreur 7 Pas d’erreur 2 G: H: I: J: K: L: 3 Pas d’erreur Pas d’erreur 4 7 Pas d’erreur b) A: B: C: D: E: Pas d’erreur Pas d’erreur 2 Pas d’erreur 6 F: G: H: I: J: Pas d’erreur 7 5 1 6 a) Pas de bande C=O pour l’alcool : la bande O–H large est à des nombres d’onde beaucoup plus élevés que l’acide. 4000 3000 2000 1500 (cm-1) O H O H O b) On pourra facilement distinguer les bandes associées au triple lien carbonecarbone (2200 cm-1) et au lien C–H sur ce triple lien (3300 cm-1) dans le premier composé, et les bandes associées au lien C–H de l’aldéhyde et aux liens C–H de l’alcène dans le deuxième composé. 4000 3000 2000 1500 (cm-1) O Cl H H O H H c) H Houlà ! À première vue, les deux molécules ne sont pas différenciables par spectroscopie infrarouge : on ne saurait dire quel spectre correspond à quel composé. Ce ne serait donc pas une très bonne technique pour suivre le déroulement de cette réaction de transestérification ! Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 16 Réactions des dérivés des acides carboxyliques 3.41 a) A: b) C: OH- B: O NH 3+ HO c) CH3OH D: O (Note : les produits devraient être H3O+ et Cl-, et non HCl) Cl d) E: O e) F: HOOC O O COOH G: NH4+ I: CH3-NH3+ B: OH COOH H: 3.42 a) CH3OH A: COCl b) C: c) E: H2SO4 D: F: O Et3NH+ CH3COO- O d) G: H: O NH2 O O (Note: l’anion du sel de pyridine devrait être –O2CCH2CH3, et non –O2CH2CH3) Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 17 e) I: J: O NH 3+Cl- N H 3.43 f) K: NH3 L: a) A: éther anhydre chauffage B: M: CH3-CH2-OH OH OH b) C: HO OH OH c) D: NH 2 suivi de H3O+, H2O E: HO NH2 d) F: cat. Lindlar NH2 e) G: f) I: suivi de H3O+, H2O H K: g) J: O C OH H: éther anhydre O CH2 CH3 suivi de H3O+, H2O L: HO OH Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 18 3.44 COO-Na+ a) et OH et OH et OH O b) NH 2 c) OH d) OH et 3.45 a) OH O H3C CH2 C O O CH 3 + OH H 3C CH2 C O CH 3 OH O H 3C CH 2 C O H + O CH3 O H3 C CH2 Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. C O + HO CH3 19 O b) CH3 C CH 3 O O CH CH3 + NH 3 CH 3 CH 3 C O H 2N H OH CH3 C CH CH 3 CH 3 O CH CH3 NH 2 CH 3 CH 3 O H C NH2 O CH CH3 O CH 3 3.46 a) Ester : O C CH 3 NH 2 + HO CH CH3 Grignard : CH3CH2MgX Grignard : C6H5MgX OR b) Ester : CH3CH2CH2COOR Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 20 3.47 a) b) c) d) e) Acide propanoïque Benzoate de méthyle et chlorure de pyridinium Acétate de pentyle et acide acétique Butanamide O et O f) anhydride succinique g) O OH O O O h) O O O 3.48 3.49 Cette réduction devrait créer du 4-hydroxypentanoate de méthyle. Le groupement carbonyle de la cétone est beaucoup plus réactif que celui de l’ester, puisqu’il y a un effet de résonance de l’oxygène « alkoxyde » dans ce dernier qui diminue la charge positive du carbone carbonylique. Le borohydrure de sodium réduira donc la cétone, mais pas l’ester. O OH H 1) NaCN 2) H3 O+, OH CN H 3O +, H2O COOH H 2O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 21 Exercices d’intégration 3.50 a) * * b) * OH COOH Il y a trois carbones stéréogéniques. Les configurations sont spécifiées dans le dessin ci-contre : * * R O S * O S c) OH CONH2 3.51 Première étape : H2SO4, à chaud (estérification de Fischer). Deuxième étape : anhydride acétique ou chlorure d’éthanoyle, en présence de pyridine. Puisqu’il y a déjà un groupement fonctionnel ester dans la molécule, il vaut mieux dans cette deuxième étape utiliser un électrophile plus réactif comme un chlorure d’acyle ou un anhydride. L’utilisation de l’acide éthanoïque (acétique) en milieu acide à ce stade n’est pas conseillée, puisqu’elle pourrait mener à une réaction de transestérification. Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 22 3.52 L’hydrolyse acide des quatre composés fournira pour chacun un acide carboxylique et un alcool, selon le schéma ci-dessous : O Ph O Ph A HO OH acide benzoïque O Ph O H 3 O+, H 2O O H3 O+, H 2 O O Ph HO OH B acide acétique O Ph O H3 O+, H 2 O O Ph C HO OH acide benzoïque H3 O+, H 2 O O Ph OH Ph O D CH3 OH O acide phénylacétique On pourra sans problèmes par titrage distinguer les acides acétique, benzoïque et phénylacétique entre eux puisqu’ils ont chacun leur masse équivalente propre. Une masse équivalente de 60 g identifiera l’acide acétique, donc provenant de l’hydrolyse acide de l’ester B, alors qu’une masse équivalente de 136 g identifiera l’acide phénylacétique, donc provenant de l’hydrolyse acide de l’ester D. Une masse équivalente de 122 g identifiera l’acide benzoïque, mais dans ce cas-ci, le résultat ne nous permettra pas de choisir entre les esters A ou C. Pour différencier ces deux derniers, il faudra se tourner vers leur partie « alcool » : or, seul l’ester A peut créer par hydrolyse un alcool primaire (éthanol) que l’on peut oxyder par les méthodes déjà vues jusqu’à un acide carboxylique (acide éthanoïque ou acétique). Une détermination de masse équivalente de 60 g pour ce dernier permettra de confirmer l’identité de A. Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 23 3.53 Les deux carbones stéréogéniques (ceux qui portent les groupements fonctionnels alcools) sont de configuration R. a) b) F F O Cl O O pyridine Ph NH N Ph COOH OH O OH O Cl ) (+ 3 N NH H N O O O O O LiAlH 4, éther anhydre suivi de H 3O+, H2 O F ( + 3 CH3 -CH 2-OH ) CH2 Ph CH 2 N NH OH 3.54 a) OH OH Le carbone stéréogénique est de configuration E. b) OH + HO O pyridine Cl CHO CHO O HO O CHO CHO H N Cl + 3.55 c) O-H phénol (3550-3200) cm-1, C-H alcène (3140-3020) cm-1, C-H aromatique (3100-3000) cm-1, C-H alcane (3000-2850) cm-1, C-H aldéhyde ((2900, 2700) cm-1, C=O ester (1750-1735) cm-1, C=C alcène (1680-1620) cm-1 C=C aromatique (1600-1450) cm-1. a) Acétal O b) O O + HN O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 24 3.56 Indice Indice 1 Un composé inconnu A de formule C10H18O3 montre en spectroscopie infrarouge une bande d’absorption à 1740 cm-1. Indice 2 L’hydrolyse acide de ce composé crée un composé B, acide, et un composé C, neutre. Indice 3 Le composé B, de formule C6H10O2, a une masse équivalente de 114 g. Indice 4 Le composé B possède un carbone stéréogénique. Indice 5 Lorsque soumis à l’action de LiAlH4 dans les conditions usuelles, il se transforme en composé D, qui, luimême, se transforme en composé E optiquement inactif lorsque traité par une solution concentrée de H2SO4 chaud. Signification Degré d’insaturation de ((10 x 2) + 2 – 18) / 2 = 2, donc 2 liens , 1 lien et 1 cycle ou 2 cycles. Toutefois, la présence d’une bande à 1740 cm-1 implique un C=O (probablement un ester d’après la position de la bande) : A ne peut donc pas contenir deux cycles. A est donc bien un ester : il crée par hydrolyse acide un acide carboxylique B et un alcool C. Puisque A n’a qu’un seul ester, B n’aura qu’un groupement acide carboxylique (masse moléculaire de 45) : il reste donc (114-45) = 69 pour le reste de B, ce qui correspond à une formule C5H9 d’où présence d’une insaturation. On ne sait toutefois pas à ce stade si c’est un lien π ou un cycle. Il y a donc deux carbones stéréogéniques dans le composé C. L’action de LiAlH4 transforme l’acide carboxylique de B en alcool primaire, et celui-ci en alcène terminal par l’action de H2SO4 à chaud. L’absence d’activité indique que le processus a enlevé le carbone stéréogénique de départ : ou bien la création de la double liaison a créé une symétrie dans la molécule, ce qui supposerait la présence d’une autre double liaison carbone-carbone terminale dans B, ou bien elle a transformé la nature même du carbone stéréogénique, ce qui supposerait que le carbone stéréogénique était sur le carbone au groupement carboxyle. On ne peut trancher à ce stade. Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 25 Indice 6 L’ozonolyse oxydante d’une mole de ce composé E donne, entre autres produits, deux moles de CO2. La création de deux moles de CO2 par ozonolyse oxydante étaye la thèse de la présence de deux C=C terminales dans B : E est donc CH2=CH-CH(CH3)-CH=CH2. Indice 7 De son côté, une mole du composé C réagit avec deux moles d’anhydride éthanoïque en présence de pyridine. C contient donc deux groupements fonctionnels alcools. Puisque A avait 10 C et que B en a 6, C en a donc 4. Indice 8 La réaction de C avec du méthanal en présence d’un catalyseur acide forme F, un cycle à 5 de configuration trans. Pour que les deux alcools créent un cycle à 5 par une acétalisation avec le méthanal, il faut que les deux groupements alcools soient sur des carbones voisins. La configuration trans implique deux substituants sur deux carbones différents, donc dans ce cas-ci, deux méthyles. Les structures des composés A à F sont donc : D: A: OH O OH O B: OH E: O C: F: O HO OH O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 26 3.57 Indice Signification Indice 1 Lorsqu’on traite un composé inconnu A avec de l’hydrogène en présence d’un catalyseur de Lindlar, on note que le composé B obtenu montre des bandes en spectroscopie infrarouge à 2750 cm-1 et 2850 cm-1, ce qui n’était pas le cas dans le composé A. Les bandes d’absorption à 2750 cm-1 et 2850 cm-1 sont dues aux liens C–H d’aldéhyde. Leur apparition dans B à la suite d’un traitement au H2 / catalyseur de Lindlar indique que A contenait un halogénure d’acyle. Indice 2 On ne trouve d’ailleurs ni dans A ni dans B une bande large entre 2500 cm1 et 3300 cm-1. Ni le composé A ni le composé B ne contiennent d’acide carboxylique. Indice 3 Lorsqu’on hydrolyse une mole du composé A en milieu acide, on obtient notamment un diacide C. La création d’un diacide par hydrolyse indique qu’il y avait dans A deux dérivés d’acide. Indice 4 Lorsqu’on hydrolyse une mole du composé A en milieu acide, on obtient une mole de chlorure d’hydrogène. L’un des dérivés d’acide de A est un chlorure d’acyle. Indice 5 Lorsqu’on hydrolyse une mole du composé A en milieu acide, on obtient une mole d’éthanol. Indice 6 Lorsqu’on hydrolyse une mole du composé A en milieu acide, on obtient une mole d’un diacide C dont le nom se termine en… 1,2-dicarboxylique L’autre dérivé d’acyle est un ester éthylé. Les groupements carboxyles des deux fonctions acides carboxyliques du composé C sont sur des carbones voisins faisant partie d’un cycle. Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 27 Indice 7 100 mg du composé C est neutralisé La masse équivalente du diacide est de 86 g, Cpar hacun 12,0 des mL C=Od’une du composé solution D (carbone 0,0970 pointé et donc en bleu) sa masse était molaire est de 172 g. Si on mol/L en NaOH. enlève la contribution des deux groupements acides (2 x 45g), il reste 82 g, soit l’équivalent de C6H10, ce qui pourrait correspondre à un cycle à 6, à 5 (avec un substituant alkyle) ou à 4 (avec un ou deux substituants alkyles). Indice 8 Lorsque ce diacide C est chauffé, il se transforme en anhydride symétrique D, sans substituants alkyles. Il y avait donc au départ un cycle à 6 ! Les composés A à D ont donc les structures suivantes : A: B: O O Cl H O O O C: O D: O O OH O OH O O 3.58 a) A: B: O O C: OH D: Br OH Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 28 E: G: F: CN NH 2 H: O H N O b) A: O O B: OH O C: D: O O OH O E: OH F: O OH G: H: O Br O I: MgBr Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 29 3.59 a) La molécule-cible est un cycle comportant un anhydride et 4C en tout, alors que le composé de départ est un cycle contenant 4C et une cétone. L’anhydride peut être obtenu par déshydratation d’un diacide sous forme de chaîne : il faudra donc briser le cycle initial et créer deux acides carboxyliques, ce qu’il est possible de faire par ozonolyse d’un alcène cyclique. . Cycle à 4C anhydride Cycle à 4C cétone O O O O 1) NaBH 4, EtOH, H2O 2) H3 O+, H 2O OH OH O O 4C OH 4C H 2SO4, 1) O 3 2) H 2O2, H 3 O+, H 2O 4C b) La molécule-cible est un ester constitué d’une chaîne à 3C (côté carbonyle) et 5C (côté alkoxy). L’ester pourrait provenir de la réaction entre un chlorure d’acyle (3C) et un alcool (5C). Le chlorure d’acyle provenant de l’acide carboxylique, celui-ci a un C de plus que le composé de départ : il pourrait donc être créé par réaction d’un organomagnésien et du dioxyde de carbone. L’alcool à 5C, pour sa part, pourrait provenir de la réaction d’un aldéhyde à 3C et d’un organomagnésien à 2C, et l’aldéhyde peut être créé à partir du chlorure d’acyle à 3C ! Et voilà ! Chaîne à 2C dérivé halogéné O Chaîne à 3C Chaîne à 5C ester Br O pyridine Mg, éther anhydre MgBr 1) CO2 éther anhydre 2) H 3O +, H2O O SOCl2 OH O + pyridine Cl OH H2 cat. Lindlar éther anhydre suivi de H 3O +, H 2O O H Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 30 c) La molécule-cible est une amide, qui peut provenir de la réaction entre un chlorure d’acyle et une amine. Le chlorure d’acyle, comme à l’accoutumée, provient de l’acide carboxylique, que l’on peut créer par réaction d’un organomagnésien sur le dioxyde de carbone. L’amine, pour sa part, peut provenir de la réduction d’une amide, et le même processus de déconnexion que pour la molécule-cible nous ramène à l’acide initial à 2C. Chaîne à 2C acide carboxylique Cycle aromatique 6C méthyl et amide en méta chaîne 1C (C=O) chaîne 4C (N) Cycle aromatique 6C méthyl et bromo en méta O O Br N OH Mg éther anhydre MgBr SOCl2 pyridine 1) CO 2, éther anhydre 2) H3 O+, H 2 O O O SOCl2 pyridine N H OH 8C O O NH 3 Cl 3.60 a) 2C A: O LiAlH 4 éther anhydre suivi de H 3O +, H 2O 8C LiAlH 4 éther anhydre NH 2 2C 4C Cl NH 2 suivi de H3O+, H 2O O O N H 2C 4C c) C: Br OMe D: b) B: O O d) chauffage O E: O O F: Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. O O OH 31 3.61 a) b) A: 7 E: 3 B: 4 F: 6 C: 1 G: 2 D: Aucune erreur (Il ne devrait même pas y avoir de charge négative, ni de doublet libre !) Deux composés, diastéréoisomères l’un de l’autre, seront produits lors de cette condensation de Claisen. En effet, un carbone stéréogénique (en vert dans le schéma ci-dessous) de configuration S est déjà présent dans le composé de départ. On le retrouvera donc en deux exemplaires dans le produit final. Toutefois, la condensation de Claisen crée un nouveau carbone stéréogénique (en rouge dans le schéma ci-dessous), qui peut pour sa part prendre la configuration R ou S. On aura donc formation des diastéréoisomères (S,S,S) et (S,R,S). O O S S O R S S O S et O O c) O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 32 3.62 a) La molécule-cible possède deux cycles benzéniques, disposés de façon symétrique autour d’un alcène (branche à 5C), alors que l’on dispose au départ d’un dérivé halogéné à 2C et d’un composé aromatique avec une branche à 2C. Cette symétrie est caractéristique d’une auto-condensation de Claisen d’un ester, suivie d’une hydrolyse-décarboxylation, ce qui génère une cétone : or, l’alcène final aurait pu venir d’une cétone qu’on aurait rallongée de 2C par une réaction de Wittig. Il faut donc générer l’ester à partir du styrène de départ, ce qui constitue tout de même toute une épopée ! Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 33 b) La molécule-cible est un ester avec une chaîne de 5C du côté carbonyle, et une chaîne de 6C du côté alkoxy : la déconnexion chlorure d’acyle – alcool s’impose ! L’acide carboxylique à partir duquel on créerait le chlorure d’acyle aurait 5C : or, on dispose d’un aldéhyde à 3C, que l’on peut transformer en dérivé halogéné, et d’un dichlorure d’acyle de l’acide malonique, que l’on peut transformer en diester malonique. On peut donc faire une synthèse malonique pour passer de 3C à 5C ! Pour ce qui est de l’alcool à 6C, on remarque qu’il contient deux fois plus de carbones que l’aldéhyde initial : n’est-ce pas la situation idéale pour une condensation aldolique ? Oui ! Chaîne à 3C 2 chlorures d'acyle O Chaîne à 3C aldéhyde O O Cl Chaîne à 5C (cöté C=O), chaîne à 6C (côté "O") ester O O Cl H 1) NaBH4, EtOH, H2O 2) H3O+, H2O pyridine OH Cl pyridine HO O O PrO PBr3 O H2 (forte pression) Pd/C SOCl2 pyridine OPr H OH Br O O 1) PrO-Na+, PrOH 2) dérivé halogéné 3) H3O+, H2O, 1) OH-, H2O 2) H2SO4,, Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 34 3.63 A: O E: B: OH F: I: OH NO2 OH O Cl C: G: J: NO2 NO2 O D: H: O NO2 O OH O 3.64 O a) OH (Rien ne permet cependant d’après les données du problème de savoir que la géométrie de la double liaison est E.) b) O O Chimie Organique 2 - Chapitre 3 – Solutionnaire © 2008 Les Éditions de la Chenelière inc. 35