3) La suite (un)n∈Nest croissante et majorée par 10. On en déduit que la suite (un)n∈Nconverge vers un réel que l’on
note ℓ. De plus, comme pour tout entier n, on a 1≤un≤10 (car u0=1et car la suite (un)n∈Nest croissante), quand n
tend vers +∞, on obtient 1≤ℓ≤10. Ensuite, pour tout entier naturel n, on a un+1=1
10 un(20 −un)et quand ntend
vers +∞, on obtient ℓ=1
10 ℓ(20 −ℓ)puis 10ℓ =ℓ(20 −ℓ)puis 10 =20 −ℓ(car ℓ6=0) et enfin ℓ=10.
La suite (un)n∈Nconverge et lim
n→∞ un=10.
Partie B : un modèle continu
1) a. Soit yune fonction dérivable sur [0, +∞[ne s’annulant pas sur [0, +∞[. Posons alors z=1
y.
zest définie, dérivable sur [0; +∞[, ne s’annule pas sur [0; +∞[et de plus y=1
zet donc y′= − z′
z2. Mais alors,
y′=1
20 y(10 −y)⇔y′=1
2y−1
20 y2⇔−z′
z2=1
2
1
z−1
20
1
z2⇔z′= − 1
2z+1
20 .
b. Soient aet bdeux réels. On sait que les solutions sur Rde l’équation différentielle y′=ay +bsont les fonctions de la
forme x7→Ceax −b
a. Ici, a= − 1
2et b=1
20 . Donc
les solutions de (E1)sur Rsont les fonctions de la forme x7→Ce−x/2 +1
10 ,C∈R.
Si une telle fonction ne s’annule pas sur [0; +∞[, elle fournit une solution de (E)sur [0; +∞[à savoir la fonction
x7→1
Ce−x/2 +1
10
.
2) D’après ce qui précède, il existe une contante réelle Ctelle que pour tout x≥0,g(x) = 10
10Ce−x/2 +1. L’égalité
g(0) = 1fournit 1
C+1
10
=1puis C+1
10 =1et donc C=9
10 . Donc, pour tout réel x≥0,
g(x) = 1
9
10 e−x/2 +1
10
=10
9e−x/2 +1.
Pour tout réel positif x,g(x) = 10
9e−x/2 +1.
3) La fonction gest dérivable sur [0; +∞[en tant que quotient de fonctions dérivables sur [0; +∞[dont le dénominateur
ne s’annule pas sur [0; +∞[et pour x≥0
g′(x) = 10 ×−(9e−x/2 +1)′
(9e−x/2 +1)2=10 ×
−9×−1
2×e−x/2
(9e−x/2 +1)2=4, 5e−x/2
(9e−x/2 +1)2.
g′est strictement positive sur [0; +∞[et donc
gest strictement croissante sur [0; +∞[.
4) lim
x→+∞e−x/2 =lim
X→−∞
eX=0et donc lim
x→+∞g(x) = 10
0+1=10.
lim
x→+∞g(x) = 10.
http ://www.maths-france.fr 8 c
Jean-Louis Rouget, 2008. Tous droits réservés.