La démarche diagnostique en psychiatrie version étudiant pdf

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11/09/2014
Programme de l’enseignement
Démarche diagnostique et
classification en psychiatrie
AFTCC Paris 19 et 20 septembre 2014
Place du diagnostic psychiatrique dans les TCC
Démarche diagnostique psychiatrique: la pratique
Classification des troubles psychiatriques et utilisation
du DSM
Les troubles psychiatriques : approche à partir de
situations cliniques
Docteur Bernard ROUCHOUSE
Psychiatre
69006 Lyon
Les grandes étapes d’une TCC
Place du diagnostic psychiatrique dans
les TCC
Les grandes étapes
Anamnèse
Diagnostic
Hypothèse étiologique
Modèle vulnérabilité –stress
Facteurs déclenchants initiaux
Hypothèse développementale
Facteurs précipitants
Facteurs d’apaisement
Hypothèse fonctionnelle
Processus de maintien
Principal, secondaire
(comorbidité), provisoire,
différentiel, axe 1 axe 2 etc.
(modèle du trauma vs modèle
du développement progressif ;
Apprentissage initiaux).
(conditions externes influençant
l’évolution des troubles; facteurs
de risque et de protection).
(apprentissages actifs,
conditionnements, processus
cognitifs).
Recueil des données (entretien, diagnostic, anamnèse).
Entretien semi structuré d'analyse fonctionnelle plus élaboration
d'une hypothèse fonctionnelle de la compréhension des troubles
La conceptualisation est l’hypothèse émise à propos du
fonctionnement psychologique du patient, c'est la
compréhension de la souffrance de l'individu en fonction des
mécanismes comportementaux et cognitifs
Une évaluation quantitative des troubles.
Elaboration d'un contrat thérapeutique : définition de l'objectif
principal de la thérapie, des sous objectifs concrets,
détermination des techniques utilisées)
Mise en place du traitement thérapeutique proprement dit.
Evaluation des résultats, maintien des acquis, prévention des
rechutes.
Modèle réactif (Fontaine et Ylieff)
Antécédents historiques
Innés et acquis (biologiques, socio-culturels et
familiaux, comportementaux)
Répertoire comportemental et cognitif spécifique
Antécédents immédiats
Environnement physique et social, stimuli discriminatifs internes
et externes, évolution du trouble
Comportement problème
Topographie, fréquence, durée, intensité sur
le plan comportemental, cognitif et
émotionnel
Conséquences sur
l’environnement
Renforcements, aversions,
etc… comportements et
pensées d’autrui.
Conséquences sur le
sujet
Comportementales,
cognitives,
somatiques
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Le modèle cognitivo-comportemental SORC
Stimuli discriminatifs
ou déclencheurs
- Situationnels
- Physiques
- cognitifs
situation
-
Structure neurobiologique
Propositions cognitives
- Systèmes de croyance
- Connaissances
- souvenirs
organisme
assimilation,
accommodation
attention, sélection
Catégorisation
Évaluation
inférence
Processus cognitifs
But d’un diagnostic
Évaluation de l’état mental.
Aide à la décision thérapeutique
Estimation de l’évolution
Communication avec les autres praticiens
réaction
conséquence
Comportement
Affect
Pensée (produits cognitifs)
- Images mentales
- Auto-verbalisations
- Anticipations
physiologie
Cognitive
Physique
Affective
Comportementale
situationnelle
la nosographie
La nosographie : Distribution méthodique dans laquelle les maladies sont
groupées par classes, ordres, genres et espèces.
La nosologie est la « branche » de la médecine qui s'occupe d'imposer des
noms aux maladies, de les définir et de les étudier dans toutes leurs
circonstances"
Problèmes nosographiques en psychiatrie
La meilleure classification serait celle qui repose sur la
cause de la maladie.
S'agissant des troubles mentaux, les critères utilisés appartiennent à deux
modèles fondamentalement distincts.
La description de syndromes, c'est-à-dire de la constellation de symptômes.
La notion de maladie qui postule l'existence d'entités naturelles définies avant
tout par leur évolution, leur étiologie et leur pathogénie.
Selon les cas, les critères de classification sont donc de nature soit descriptive
(J.E. Esquirol), soit évolutive et étiopathogénique (E. Kraepelin).
C'est la multiplicité des théories étiopathogéniques du XIXe puis du début du
XXe siècle, dont la validité générale n'a pu être démontrée, qui est à l'origine
d'un retour à un niveau descriptif élémentaire d'observation préconisé aux
États-Unis dès la fin des années 60.
Comment alors fonder une nosographie?
Regroupement de signes organisés en syndrome.
Critères d’évolution.
Mécanismes supposés
Différentes classifications classiques coexistent
actuellement et reposent sur ces principes différents
créant une difficulté dans la communication entre
cliniciens.
Actuellement pas d’étiologie claire des troubles
psychiatriques
Pas de validation externe
Aucun signe n’est pathognomonique
Une réponse: les classifications
« athéoriques » (CIM10, DSM IV)
Elles privilégient les critères descriptifs
Pas d’hypothèse étiologique sous-tendant la classification.
On définit des troubles et non des « maladies ».
Langage commun permettant des essais thérapeutiques et
une épidémiologie
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Limites des classifications
« athéoriques »
Elles sont également relatives .
Démarche diagnostique en psychiatrie
La pratique
« Elles sont une façon d’appréhender le monde à un
certain moment donné » (CIM 10, 1993).
Deux difficultés nosographiques rendent
le diagnostic psychiatrique difficile:
Le diagnostique étiologique est impossible.
Il n’existe aucun signe pathognomonique.
Conséquence pratique de ces difficultés:
oLe diagnostique différentiel est
essentiel
Éliminer une étiologie en rapport avec
une substance
Interrogatoire du patient et de l’entourage
Les étapes du diagnostique différentiel
Éliminer une étiologie en rapport avec une
substance
Éliminer une étiologie en rapport avec une
affection médicale généralisée
Déterminer le trouble psychiatrique présent
Établir la limite avec l’absence de trouble mental
Éliminer un trouble factice ou une simulation
(D’après DSM IV cas cliniques Allen Frances, Ruth Ross, Masson, Paris, 1997)
Éliminer une étiologie en rapport avec
une affection médicale généralisée
Action directe sur le système nerveux de certaines
pathologies médicales
Examen somatique +/- biologique
Difficulté adaptative face à une pathologie
Lien étiologique; imputabilité
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Déterminer le trouble psychiatrique
présent
Relever les symptômes présents.
Noter le symptôme principal.
Se rapporter au cadre diagnostique le plus
évocateur.
Organiser les symptômes secondaires.
Considérer les critères d’exclusion.
Considérer les diagnostiques différentiels.
Rechercher la description correspondant le
mieux à l’ensemble syndromique.
Établir la limite avec l’absence de
trouble
Nécessité de déterminer s’il existe une altération du
fonctionnement du patient ou de l’entourage
Éliminer un trouble factice ou une
simulation
Recherche de bénéfice extérieur (simulation)
Classification des troubles
psychiatriques et utilisation du DSM
Recherche d’un statut de malade (trouble factice)
Historique de la classification
Classification française des troubles mentaux :
Simple nomenclature sans définition.
Par rapport au DSM 5, cette classification française des
troubles mentaux correspond à l’index du DSM 5 . Il
s’agissait d’une simple liste.
Succession des différentes nomenclatures depuis le
DSM I jusqu’au DSM 5
Le DSM I (1952) jusqu’au DSM III (1980) n’a été qu’une
simple nomenclature.
Années 1960, mise en place d'une réflexion sur l'étendue
des diagnostiques par rapport à une étude concernant la
schizophrénie.
3 fois plus de cas aux USA que dans 8 autres pays
Diag. de schizophrénie 2 fois sup. aux USA par rapport à GB
Diag de PMD 2 fois sup. en GB par rapport aux USA
Jusque dans les années 1970, en France, utilisation du
manuel de Henry Ey.
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1970 USA : méthodes pour définir les manuels des
maladies mentales avec le procédé A B C D E
DSM III (1980)
Approche descriptive athéorique quant à l’étiologie
A = les symptômes
B = il faut obligatoirement… tant de symptômes...
C = les troubles qui font souffrir: il faut…. pour faire un
trouble…
D = il ne faut pas que…. cela soit dû à un abus d'alcool,
une dépendance, une tumeur etc.
Critères :
Monothétique = est présent ou n'est pas présent.
Polythétique : différents critères.
DSM III
les troubles n'étaient plus regroupés en névrose, psychose,
démence mais en fonction de caractéristiques communes par
exemple : les troubles anxieux, les troubles de l'humeur, les
troubles alimentaires, les troubles du sommeil, les troubles
somatisation.
Classification en cinq axes.
Axe I : les troubles mentaux.
Axe II : les troubles de personnalité.
Axe III : trouble somatique.
Axe IV : les répercussions.
Axe V : le temps et l’espace.
Le DSMIII publié en France deux ans après les Etats-Unis.
DSM III
Contenu: Changements radicaux
Contenu: Changements radicaux
Exemple des troubles dépressifs
Exemple des troubles anxieux
Classés dans un chapitre “troubles affectifs”
Séparés par rapport aux troubles bipolaires
Disparition de l’opposition endogène/exogène
Disparition du concept de “névrose”
Introduction du concept d‟ “épisode dépressif majeur”
Introduction du concept de Dysthymie”
Introduction
du concept de “trouble anxieux”
du diagnostic de trouble panique
du diagnostic de phobie sociale
du diagnostic d’anxiété généralisée
du diagnostic d'état de stress post-traumatique
DSM III R (1987)
DSM IV (1994)
Révision et correction des critères pour améliorer la
cohérence, la clarté et la précision conceptuelle
Elimination de nombreuses hiérarchies diagnostiques
Attribution de diagnostics multiples lorsque divers
syndromes surviennent conjointement (comorbidité)
Recherche de compatibilité avec la CIM 10.
Nouveauté
accent mis sur les critères de significativité clinique.
Précision et modification de nombreux critères
abandon de quasiment toutes les hiérarchies
Ré analyse des données et larges études sur le terrain
Publication du DSM IV TR ce qui change c’est
uniquement le texte qui accompagne les critères mais
les critères diagnostics restent totalement inchangés.
Documentation des changement dans le DSM IV
Source book ( 5 volumes )
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DSM-III/DSM-III-R/DSM-IV/DSM-IV-TR
Avantages/Désavantages
Amélioration significative de la fidélité inter-juges
Utilisation d’un langage commun sur le plan
international
Fréquence des cas ne répondant aux critères d’aucun
trouble: diagnostics “non spécifiés”
Fréquence des cas répondant aux critères de plusieurs
troubles: diagnostics multiples
Utilité clinique? Utilité pour la recherche?
Le DSM-IV-TR
Caractéristique principale: fournir, pour chaque trouble
mental, des critères diagnostiques pour améliorer la
fidélité des jugements diagnostiques
Intérêt: augmenter l’accord entre les cliniciens et les
investigateurs
But: fournir des descriptions claires des catégories
diagnostiques pour permettre au clinicien de faire un
diagnostic des divers troubles mentaux, échanger des
informations à leur sujet, les étudier, et les traiter
Le DSM-IV-TR
Utilisation du manuel
Trouble pourvu d’un code numérique à 1 lettre et 4 chiffres (CIM-10)
Puis un code entre crochets à 4 ou 5 chiffres (CIM-9-MC)
Nom du trouble
Sous-types: « spécifier le type »: s’excluent mutuellement
Spécifications: « spécifier » ou « spécifier si »: pas d’exclusion
Sévérité ou évolution
Léger
Moyen
Sévère
En rémission partielle
En rémission complète
Antécédents
Récidives
Diagnostic principal /motif de la consultation
Diagnostic provisoire
Catégories « non spécifié »
Le DSM-IV-TR (2000)
Critères diagnostiques
Principes généraux
Approche clinique purement descriptive
Modèle médical de type catégoriel
Diagnostics reposants sur des listes de critères
Évaluations multiaxiales
Nécessité de retenir une souffrance cliniquement
significative, une altération ou une déficience du
fonctionnement dans certains domaines
En annexes: syndromes spécifiques à certaines
cultures, et diagnostics expérimentaux (23)
Le DSM-IV-TR
Définition du trouble mental:
syndrome comportemental ou psychologique
cliniquement significatif, survenant chez un individu, et
associé à une détresse concomitante (par ex. syndrome de
souffrance) ou à un handicap (par ex. altération d’un ou
plusieurs domaines de fonctionnement), ou à un risque
significativement élevé de souffrance, de décès, de
handicap ou de perte importante de liberté.
Metastructure du DSM-IV-TR
Les troubles habituellement diagnostiqués pendant la première enfance, la deuxième
enfance ou l’adolescence
Délirium, démence, troubles amnésiques et autres troubles cognitifs
Troubles mentaux dues à une affection médicale générale
Troubles liés à une substance
Schizophrénie et autres troubles psychotiques
Troubles de l’humeur
Troubles anxieux
Troubles somatoformes
Troubles factices
Troubles dissociatifs
Troubles sexuels et troubles de l’identité sexuelle
Troubles des conduites alimentaires
Troubles du sommeil
Troubles du contrôle des impulsions non classés ailleurs
Troubles de l’adaptation
Troubles de la personnalité
Autres situations
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Le DSM-IV-TR
Le DSM-IV-TR
Évaluation multiaxiale
Elle porte sur 5 axes:
Axe I: Troubles cliniques ou autres situations qui peuvent
faire l’objet d’un examen clinique
Axe II: Troubles de la personnalité
Retard mental
Axe III: Affections médicales générales
Axe IV: Problèmes psychosociaux et environnementaux
Axe V: Evaluation globale du fonctionnement
Le DSM-IV-TR
Axe I: Troubles cliniques
Ensemble des troubles sauf troubles de la personnalité et
retard mental (axe II)
Le diagnostic principal ou le motif de la consultation est
indiqué en premier
Axe II: Troubles de la personnalité et/ou retard mental
Possibilité de coter plusieurs diagnostics sur cet axe
Peut aussi être utilisé pour noter les principales
caractéristiques d’inadaptation de la personnalité, sans
qu’il s’agisse d’un trouble
Le DSM-IV-TR
Le DSM-IV-TR
L’ évaluation multiaxiale facilite une évaluation
systématique et globale qui tient compte des divers
troubles mentaux, des affections médicales générales,
des problèmes psychosociaux et environnementaux, et
du niveau de fonctionnement
Permet le classement et la communication des
informations cliniques
Permet d’appliquer un modèle biopsychosocial à la
formation ou la recherche
Le DSM-IV-TR
Axe III: Affections médicales générales
Si elles sont susceptibles d’avoir une importance pour la
compréhension ou la prise en charge du sujet
Permet de compléter plus précisément l’évaluation
Si le trouble est une conséquence de l’affection médicale,
le diagnostic se fait sur l’axe I et sur l’axe III
Plusieurs diagnostics sont possibles
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Le DSM-IV-TR
Le DSM-IV-TR
Axe IV: Problèmes psychosociaux et environnementaux
Evènement de vie, difficulté ou déficience de l’environnement,
stress familial ou interpersonnel, inadéquation du support social
ou des ressources personnelles…
Facteurs de stress positifs s’ils constituent un problème
Problèmes avec le groupe de support principal
Problèmes liés à l’environnement social
Problèmes d’éducation
Problèmes professionnels
Problèmes de logement
Problèmes économiques
Problèmes d’accès aux services de santé
Problèmes en relation avec les institutions judiciaires/pénales
Autres problèmes psychosociaux et environnementaux
Axe V: Évaluation globale du fonctionnement
Le clinicien juge le niveau de fonctionnement de
l’individu
Permet de planifier le traitement et d’évaluer son impact
Se fait grâce à l’échelle d’évaluation globale du
fonctionnement (EGF)
EGF
91–100
Niveau supérieur de fonctionnement dans une grande variété d'activités. N'est jamais débordé par les problèmes rencontrés. Est recherché par autrui en
raison de ses nombreuses qualités. Absence de symptômes.
81–90
Symptômes absents ou minimes (p. ex., anxiété légère avant un examen), fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines, intéressé et impliqué dans
une grande variété d'activités, socialement efficace, en général satisfait de la vie, pas plus de problèmes ou de préoccupations que les soucis de
tous les jours (p. ex., conflit occasionnel avec des membres de la famille).
71–80
Si des symptômes sont présents, ils sont transitoires et il s'agit de réactions prévisibles à des facteurs de stress (p. ex., des difficultés de concentration après
une dispute familiale) ; pas plus qu'une altération légère du fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., retard temporaire du travail
scolaire).
61–70
Quelques symptômes légers (p. ex., humeur dépressive et insomnie légère) ou une certaine difficulté dans le fonctionnement social, professionnel ou
scolaire (p. ex., école buissonnière épisodique ou vol en famille) mais fonctionne assez bien de façon générale et entretient plusieurs relations
interpersonnelles positives.
51–60
Symptômes d'intensité moyenne (p. ex., émoussement affectif, prolixité circonlocutoire, attaques de panique épisodiques) ou difficultés d'intensité moyenne
dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex., peu d'amis, conflits avec les camarades de classe ou les collègues de travail)..
41–50
Symptômes importants (p. ex., idéation suicidaire, rituels obsessionnels sévères, vols répétés dans les grands magasins) ou altération importante du
fonctionnement social, professionnel ou scolaire (p. ex. absence d'amis, incapacité à garder un emploi).
31–40
Existence d'une certaine altération du sens de la réalité ou de la communication (p. ex., discours par moments illogique, obscur ou inadapté) ou déficience
majeure dans plusieurs domaines, p. ex., le travail, l'école, les relations familiales, le jugement, la pensée ou l'humeur (p. ex., un homme déprimé
évite ses amis, néglige sa famille et est incapable de travailler ; un enfant bat fréquemment des enfants plus jeunes que lui, se montre provocant à la
maison et échoue à l'école).
21–30
Le comportement est notablement influencé par des idées délirantes ou des hallucinations ou troubles graves de la communication ou du jugement (p.ex.,
parfois incohérent, actes grossièrement inadaptés, préoccupation suicidaire) ou incapable de fonctionner dans presque tous les domaines (p. ex.,
reste au lit toute la journée, absence de travail, de foyer ou d'amis).
11–20
Existence d'un certain danger d'auto ou d'hétéro-agression (p. ex., tentative de suicide sans attente précise de la mort, violence fréquente, excitation
maniaque) ou incapacité temporaire à maintenir une hygiène corporelle minimale (p. ex., se barbouille d'excréments) ou altération massive de la
communication (p. ex., incohérence indiscutable ou mutisme).
1–10
Danger persistant d'auto ou d'hétéro-agression grave (p. ex., accès répétés de violence) ou incapacité durable à maintenir une hygiène corporelle minimale
ou geste suicidaire avec attente précise de la mort.
0
Information inadéquate.
Les troubles psychiatriques : approche
à partir de situations cliniques
Le DSM 5
3 grands axes de changement
Nouvelle métastructure
Approche dimensionnelle
Approche développementale
Attention accrue apportée à des considérations
transculturelles
Révision des critères
Nouveaux troubles
Instruments d’évaluation
L’évolution de la dénomination des
troubles mentaux
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Pathologie psychiatrique
DSM-IV-TR
Les troubles de l’humeur
Troubles de l’humeur
Les états délirants
Schizophrénies et autres troubles
psychotiques
La pathologie cérébrale organique Delirium, démence…
Les névroses
Troubles anxieux
Pathologie psychiatrique
Troubles de l’humeur
Les états dépressifs
Névrotiques
Psychotiques: mélancolie
Troubles somatoformes
Troubles dissociatifs
Autres:
pervers
Psychopathes
Troubles du comportement
alimentaire
États déficitaires…
Autres
…
• psychose maniaco-dépressive
• (= troubles bipolaires)
Les états maniaques
Pathologie psychiatrique
Pathologie psychiatrique
Délires chroniques systématisés
Les états délirants = les psychoses
Aigus: Bouffée délirante aigüe
Schizophrénies
Psychose hallucinatoire chronique
Paraphrénies
Confabulante
Fantastique
Délires paranoïaques
Schizophrénie simple
Schizophrénie paranoïde
Hébéphrénie
Hébéphréno-catatonie
Formes pseudo-névrotiques
Formes dysthymiques
Héboïdophrénie
Délires passionnels
Érotomanie ou délire érotomaniaque
Délire de jalousie
Délires de revendication
o Quérulents processifs
o Idéalistes passionnés
o Inventeurs méconnus
o Délires de filiation
Délires de relation des sensitifs
Délires d’interprétation systématisés
Correspondances
Pathologie psychiatrique
/
DSM-IV-TR
Névrose d’angoisse
Anxiété généralisée, Trouble
panique
Névrose phobique
Agoraphobie, Anxiété sociale,
phobies spécifiques
Névrose obsessionnelle
Troubles obsessionnels compulsifs
Névrose dépressive
Trouble dysthymique
Hystérie (conversion)
Trouble de conversion, trouble
somatoforme
Hystérie (dissociation)
Trouble de dépersonnalisation,
troubles dissociatifs
Hypochondrie
Hypochondrie
Paraphilie
Troubles sexuels
Schizophrénie et autres troubles
mentaux
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DSM
DSM
Schizophrénie
Schizophrénie et sous types
A: Symptômes caractéristiques (au – 2)
Type paranoïde
Idées délirantes
Hallucinations
Discours désorganisé
Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
Symptômes négatifs (émoussement affectif, alogie, perte de volonté)
idées délirantes ou hallucinations auditives
Type désorganisé
Discours et/ou comportement désorganisé
Affect abrasé ou inapproprié
Type catatonique
B: Dysfonctionnement social/des activités
C: Durée: des signes permanents de la perturbation persistent au
moins 6 mois (au moins 1 mois de symptômes dans la phase
active)
D Exclusion d’un trouble schizo-affectif ou d’un trouble de
l’humeur…
E: n’est pas du à une affection médicale générale ou à une
substance
DSM
Catalepsie ou stupeur catatonique
Activité motrice excessive
Négativisme ou mutisme
Mouvements stéréotypés, maniérisme, grimaces
Écholalie ou échopraxie
Type indifférencié
Type résiduel
Présence d’éléments de la maladie
DSM
Classification de l’évolution longitudinale de la
schizophrénie
Autres troubles psychotiques
Trouble schizophréniforme
Épisodique avec symptômes résiduels entre les épisodes
Épisodique sans symptômes résiduels entre les épisodes
Continue
Épisode isolé en rémission partielle
Épisode isolé en rémission complète
Autre cours évolutif ou cours évolutif non spécifié
Moins d’une année depuis la survenue des symptômes de
la phase active initiale
DSM
Critères A, D, et E de la schizophrénie
Durée de + de 1 mois mais – de 6 mois
Trouble schizo-affectif
Critère A + symptômes dépressifs, ou maniaques, ou
mixtes, en même temps
Pendant au moins 2 semaines, présence d’idées délirantes
ou d’hallucinations sans trouble de l’humeur
Sous-type bipolaire ou dépressif
DSM
Autres troubles psychotiques
Trouble délirant
Idées délirantes non bizarres au moins 1 mois
Pas d’altération du fonctionnement en dehors du délire
Délire érotomaniaque
Type mégalomaniaque
Type de jalousie
Type de persécution
Type somatique
Type mixte
Type non spécifié
Autres troubles psychotiques
Type psychotique bref
= schizophrénie, mais entre un jour et un mois, puis retour
au fonctionnement antérieur
Avec facteurs de stress marqués
Sans facteurs de stress marqués
Avec début lors du post-partum
Trouble psychotique partagé (folie à deux)
Survenue d’idées délirantes chez un sujet en relation avec
un sujet délirant
Le contenu est similaire
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DSM
Autres troubles psychotiques
Trouble psychotique dû à … (affection médicale
générale)
Avec idées délirantes
Avec hallucinations
Trouble psychotique induit par une substance
Avec début pendant l’intoxication
Avec début pendant le sevrage
Trouble psychotique non spécifié
DSM 5 :troubles du spectre de la
schizophrénie et autres troubles psychotiques
Personnalité schizotypique
Trouble délirant
Trouble psychotique bref
Trouble schizophréniforme
Schizophrénie
Trouble schizotypique
Trouble schizo-affectif
Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament
Catatonie associée à un autre trouble mental
Catatonie associée à une autre affection médicale
Catatonie non spécifiée
Autre trouble spécifié du spectre de la schizophrénie et autre trouble
psychotique
DSM 5
Troubles du spectre de la schizophrénie
et autres troubles psychotiques
Ce chapitre comprend les diagnostics regroupés dans le
DSM-IV dans le chapitre “Schizophrénie et autres troubles
psychotiques”
Les changements
Elimination des sous-types de schizophrénie
Evaluation dimensionnelle des symptômes psychotiques
Repositionnement de la catatonie
catatonie associée à un autre trouble mental
trouble catatonique due à une autre affection médicale
proposition d’un trouble psychotique atténué non retenue,
mais décrite dans la 3e partie du DSM
DSM 5
Troubles du spectre de la schizophrénie
et autres troubles psychotiques
Les changements
Nouvelle définition du critère A de schizophrénie
Elimination des sous-types de schizophrénie
Evaluation dimensionnelle des symptômes psychotiques
Repositionnement de la catatonie
Définition plus précise du trouble schizo-affectif
Définition d’un trouble psychotique atténué (non retenu)
Trouble du spectre de la schizophrénie et autre trouble psychotique non
spécifié
DSM 5: nouvelle définition du critère A
de schizophrénie
A. Deux (ou plus) parmi les critères suivants, chacun devant être
présent dans une proportion significative de temps au cours d’une
période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins
un parmi les critères (1), (2) ou (3) doit être présent.
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (incohérences ou déraillements fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression
émotionnelle).
N.B.: Un seul symptôme du Critère A est requis si les idées délirantes
sont bizarres ou si les hallucinations consistent en une voix
commentant en permanence le comportement ou les pensées du sujet,
ou si, dans les hallucinations, plusieurs voix conversent entre elles
Elimination des sous-types de schizophrénie
Type paranoïde
Type désorganisé
Catatonique
Indifférencié
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Évaluation des dimensions de la schizophrénie
dans le DSM-5
Evaluation dimensionnelle des symptômes et des
signes psychotiques
8 dimensions : 5 symptômes du critère A de schizophrénie
(symptômes centraux), ainsi que la manie, la dépression, et
l’altération des fonctions cognitives
Hallucinations
pour évaluer l’état durant la semaine écoulée
pour mesurer l’évolution et la réponse au traitements
L’altération cognitive n’a pas été retenue dans les
symptômes centraux de la schizophrénie
un score ≥ 2 indique que l’item est rempli dans le critère A
dimensions pour la schizophrénie seulement, pas pour
l’ensemble des psychoses (les dimensions étaient
initialement prévues pour s ’appliquer aux troubles
bipolaires
Idées délirantes
Désorganisation
0 absent
Comportement moteur anormal
1 douteux
Restriction de l’expression émotionnelle
Absence de volonté
2 présent mais léger
3 présent et modéré
Altération des fonctions cognitives
Dépression
4 présent et sévère
Manie
Repositionnement de la catatonie
DSM 5: repositionnement de la catatonie
A. Le tableau clinique est dominé par au moins trois des symptômes suivants :
La catatonie peut survenir dans le contexte de plusieurs troubles, y
compris
certains troubles mentaux
troubles neurodéveloppementaux
troubles psychotiques
troubles dépressifs
certaines autres affections médicales
p.ex. déficience en folates cérébrales ou certaines maladies autoimmunes sou paranéoplasiques rares
La catatonie n’est pas décrite comme une classe diagnostique à part
mais reconnue comme
catatonie associé à un autre trouble mental
trouble catatonique dû à une autre affection médicale
Catatonie non spécifiée
1.Stupeur (c.-à-d. absence d'activité psychomotrice; pas de relation active avec
l'environnement).
2.Catalepsie (c.-à-d. induction d’une posture maintenue passivement et contre la gravité.
3.Flexibilité cireuse (c.-à-d. résistance légère ou nette lors du positionnement induit par
l’examinateur
4.Mutisme (c.-à-d. absence ou quasi-absence de réponse verbale [exclure si secondaire à
une aphasie connue]).
5.Négativisme (c.-à-d. opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli
extérieurs).
6.Prise de posture (c.-à-d. maintien actif, contre la gravité, d'une posture adoptée
spontanément).
7.Maniérisme (c.-à-d., caricatures bizarres ou solennelles d'actions ordinaires).
8.Stéréotypie (c.-à-d., mouvements non dirigés vers un but, répétitifs et anormalement
fréquents).
9.Agitation, non influencée par des stimuli externes
10.Expression faciale grimaçante.
11.Écholalie (c.-à-d., répétition des paroles d'un autre).
12.Échopraxie(c.-à-d., reproduction des mouvements d'un autre).
DSM
Les épisodes thymiques
Épisode dépressif majeur
Les troubles de l’humeur
Au – 5 des symptômes suivants et un des deux premiers,
pendant au moins deux semaines
Humeur dépressive
Diminution de l’intérêt ou du plaisir pour les activités du quotidien
Perte ou gain de poids
Insomnie ou hypersomnie
Agitation ou ralentissement psychomoteur
Fatigue ou perte d’énergie
Sentiment de culpabilité ou de dévalorisation excessive
Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer
Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes, ou tentative
de suicide
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DSM
DSM
Les épisodes thymiques
Les épisodes thymiques
Épisode mixte
Épisode maniaque
Critères réunis à la fois pour l’épisode maniaque et pour
l’épisode dépressif pendant au moins une semaine
Perturbation de l’humeur sévère avec altération du
fonctionnement professionnel, social ou familial
Humeur élevée de façon anormale, au – une semaine
Au moins trois des symptômes suivants
Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
Réduction du besoin de sommeil
Communicabilité augmentée
Fuite des idées
Distractibilité
Augmentation de l’activité orientée vers un but ou agitation
psychomotrice
Engagement excessif dans des activités à potentiel dommageable
DSM
Épisode hypomaniaque
Au moins 4 jours d’humeur élevée
Au moins 3 des symptômes suivants: les mêmes que pour l'état
maniaque
Modifications indiscutables du fonctionnement
Les perturbations sont manifestes pour les autres
Pas d’altération marquée du fonctionnement professionnel, social
ou familial
DSM
Les troubles dépressifs
Trouble dépressif majeur, épisode isolé
Jamais d’épisode maniaque ou hypomaniaque ou mixte
Léger, moyen, sévère sans caractéristiques psychotiques,
sévère avec caractéristiques psychotiques
Chronique
Avec caractéristiques catatoniques
Avec caractéristiques mélancoliques
Avec caractéristiques atypiques
Avec début lors du post-partum
Trouble dépressif majeur récurrent
Au moins deux
Trouble dysthymique
Troubles de l’humeur et DSM 5
Changements par rapport au DSM IV
Distinction sous la forme de 2 chapitres distincts des :
Troubles bipolaires et troubles apparentés
Troubles dépressifs
Les troubles bipolaires
Trouble bipolaire I
Au moins un épisode maniaque +/- épisodes dépressifs
Trouble bipolaire II
Épisodes dépressifs majeurs récurrents avec au moins un
épisode hypomaniaque
Trouble cyclothymique
Symptômes dépressifs ou hypomaniaques sans diagnostic
franc
Troubles de l’humeur et DSM 5
Troubles dépressifs
Elimination du critère E de l’épisode dépressif majeur
Introduction de deux nouveaux troubles dépressifs
Intégration de la dysthymie et du trouble dépressif
chronique
Rajoute de deux nouvelles spécifications
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11/09/2014
Troubles de l’humeur et DSM 5
Troubles de l’humeur et DSM 5
Troubles dépressifs
Troubles dépressifs
Elimination du critère E de l’Episode dépressif majeur
Le critère E est remplacé par une note détaillée qui précise que
N.B.: Les réactions à une perte significative (par ex, deuil, ruine,
pertes liées à une catastrophe naturelle, une affection médicale
grave ou un handicap) peuvent comporter les sentiments de
tristesse intense, les ruminations à propos de la perte, l’insomnie,
la perte d’appétit, et la perte de poids notés dans le critère A,
évoquant un épisode dépressif. Bien que de tels symptômes
soient compréhensibles ou puissent être considérés comme liés à
la perte, la présence d’un épisode dépressif caractérisé, associée
à la réponse normale à une perte significative, doit être évaluée
avec soin. Cette décision nécessite inévitablement l’exercice du
jugement clinique basé sur les antécédents de la personne et les
normes culturelles de l’expression de la souffrance dans un
contexte de perte 1.
E. Les symptômes ne sont pas mieux expliqués par un
Deuil, c.-à-d. après la mort d’un être cher, les symptômes
persistent pendant plus de deux mois ou s’accompagnent
d’une altération marquée du fonctionnement, de
préoccupations morbides de dévalorisation, d’idées
suicidaires, de symptômes psychotiques ou d’un
ralentissement psychomoteur.
Troubles bipolaires et DSM 5
Troubles de l’humeur et DSM 5
Episode maniaque , épisode hypomaniaque et épisode
dépressif majeur et spécifications («spécifiers»
Troubles dépressifs: rajout de 2 nouvelles spécifications
Trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur
Trouble dépressif caractérisé, épisode isolé et épisodes
récurrents
Troubles dépressifs persistant (Dysthymie)
Trouble dysphorique prémenstruel
Trouble dépressif induit par une substance/un médicament
Trouble dépressif associé à une autre affection médicale
Autre trouble dépressif spécifié
Trouble dépressif non spécifié
Avec détresse anxieuse (with anxious detress)
Avec caractéristiques mixtes
Avec caractéristiques mélancoliques
Avec caractéristiques atypiques
Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à
l’humeur
Avec catatonie
À début dans le post-partum
Avec caractéristiques saisonnières
DSM
Troubles bipolaires et DSM 5
Spécifier «Avec caractéristiques mixtes (with mixed features)»
Episode dépressif majeur avec caractéristiques mixtes
Répond aux critères d’un épisode dépressif majeur plus au moins 3
symptômes maniaques ou hypomaniaques
Episode maniaque ou hypomaniaque avec caractéristiques mixtes
Répond aux critères d’un épisode maniaque ou hypomaniaque plus au
moins 3 symptômes dépressifs
N.B.
Episode maniaque ou hypomaniaque et épisode dépressif majeur
épisode maniaque ou hypomaniaque
avec caractéristiques dépressives
Les troubles anxieux
Attaque de panique
Palpitations
Transpiration
Tremblements
Sensation de souffle coupé ou d’étouffement
Sensation d’étranglement
Douleur ou gêne thoracique
Nausée
Sensation de vertige, d’instabilité
Déréalisation ou dépersonnalisation
Peur de perdre le contrôle ou de devenir fou
Peur de mourir
Paresthésies
Frissons ou bouffées de chaleur
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DSM
DSM
Les troubles anxieux
Les troubles anxieux
Trouble panique sans agoraphobie
Agoraphobie
Attaques de paniques récurrentes et inattendues
Crainte persistante d’en avoir d’autres
Anxiété liée au fait de se retrouver dans des endroits d’où
il pourrait être difficile de s’échapper ou dans lesquels on
pourrait ne pas trouver de secours en cas d’attaque de
panique
Foule, file d’attente, pont, autobus, train, voiture… seul
hors de chez soi
Les situations sont soit évitées, soit subies avec la crainte
d’avoir une AP
DSM
Trouble panique avec agoraphobie
Agoraphobie sans antécédent de trouble panique
Phobie spécifique
Peur persistante déclenchée par la confrontation à un objet ou une
situation
Le sujet reconnait le caractère excessif ou irrationnel de sa peur
Évitements des situations
Type animal, environnement naturel, sang-injection-accident,
situationnel
DSM
Les troubles anxieux
Les troubles anxieux
Phobie sociale: trouble anxiété sociale
État de stress post-traumatique
Peur persistante et intense d’une ou plusieurs situations
sociales ou de situations de performance
Les situations sont évitées ou vécues avec anxiété et
détresse
Le sujet a vécu ou a été témoin d’un événement avec
danger de mort ou de grave blessure
Avec peur intense, ou sentiment d’impuissance ou
d’horreur
L’évènement est constamment revécu: souvenirs,
cauchemars, impressions soudaines, sentiment de
détresse psychique
Évitement des stimuli associés au traumatisme
Irritabilité, sursauts…
Trouble obsessionnel-compulsif
Existence soit d’obsessions, soit de compulsions
Obsessions: pensées ressenties comme intrusives
Compulsions: comportements répétitifs effectués en
réponse aux obsessions
DSM
DSM
Les troubles anxieux
État de stress aigu
Même circonstances
Au moins deux jours et au plus quatre semaines
Anxiété généralisée
Anxiété et soucis excessifs + 6 mois
Agitation, tension musculaire, fatigabilité…
Les troubles anxieux et DSM 5
Changements
Une première prise en compte d’une origine étiopathogénique des
troubles
Séparation des «Troubles anxieux» du DSM-IV par rapport
aux Troubles obsessionnels –compulsifs
aux Troubles liés à des traumatismes et à des facteurs de stress
E. Troubles anxieux (amygdales)
F. Troubles obsessionnels-compulsifs et Troubles apparentés (noyaux
gris centraux)
G. Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
(hippocampe)
Inclusion de l’Angoisse de séparation dans les Troubles anxieux
Individualisation de l’Agoraphobie
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DSM
DSM
Les troubles anxieux et DSM 5
Les troubles anxieux et DSM 5
Troubles obsessionnels-compulsifs et troubles apparentés
Troubles anxieux
Anxiété de séparation
Trouble panique
Agoraphobie
Phobie spécifique
Anxiété sociale (Phobie sociale)
Anxiété généralisée
Anxiété induite par une substance
Anxiété associée à une affection médicale connue
Autre trouble anxieux spécifié
Trouble anxieux non spécifié
Trouble obsessionnel-compulsif
Obsession d’une dysmorphie physique (Body
dysmorphicdisorder)
Thésaurisation pathologique (syllogomanie )(Hoardingdisorder)
Hair-pullingdisorder (Trichotillomania)
Dermatillomanie (Skin pickingdisorder)
Trouble obsessionnel-compulsif ou trouble apparenté induit par
une substance
Trouble obsessionnel-compulsif ou trouble apparenté associé à
une affection médicale générale connue
Autre trouble obsessionnel-compulsif ou trouble apparenté
spécifié
Trouble obsessionnel-compulsif ou trouble apparenté non
spécifié
DSM
Les troubles anxieux et DSM 5
Troubles liés à un traumatisme ou à des facteurs de stress
Trouble réactionnel de l’attachement (reactive attachment
disorder)
Désinhibition du contact social (disinhibited social engagement
disorder)
Trouble de stress post-traumatique
Les troubles somatoformes
y compris le trouble de stress post-traumatique de l’enfant de 6 ans
ou moins
Trouble de stress aigu
Trouble de l’adaptation
Autre trouble spécifié lié à un traumatisme ou à un facteur de
stress
Trouble non spécifié lié à un traumatisme ou à un facteur de
stress
DSM
DSM
Troubles somatoformes
Trouble somatisation
Plaintes somatiques multiples ayant débuté avant 30 ans
4 symptômes douloureux, 2 symptômes gastro-intestinaux, 1
symptôme sexuel, et 1 symptôme pseudo neurologique ont
existé à n’importe quel moment de l’évolution
Trouble somatoforme indifférencié
Une ou plusieurs plaintes somatiques
Trouble de conversion
Un ou plusieurs symptômes touchant la motricité ou les
fonctions sensitives ou sensorielles, suggérant une affection
médicale générale
Le symptôme n’est pas produit intentionnellement ou feint
Troubles somatoformes
Trouble douloureux
Douleur dans une ou plusieurs localisations anatomiques,
à l’origine d’une souffrance significative, ou d’une
altération du fonctionnement
Hypochondrie
Préoccupation centrée sur la crainte ou d’être atteint
d’une maladie grave
Persiste malgré un bilan médical négatif
Trouble: Peur d’une dysmorphie corporelle
Préoccupation concernant un défaut imaginaire de
l’apparence physique
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DSM
DSM
Troubles somatoformes et DSM 5
Troubles dissociatifs
Troubles à symptomatologie somatique et troubles
apparentés (Somatic symptom disorders)
Troubles à symptomatologie somatique
Crainte excessive d’avoir une maladie (illness anxiety
disorder)
Trouble de conversion
Amnésie dissociative
Un ou plusieurs épisodes pendant lesquels le sujet présente une
incapacité à évoquer ses souvenirs
Fugue dissociative
Départ soudain et inattendu du domicile ou du lieu de travail,
avec incapacité à se souvenir de son passé
Confusion concernant l’identité personnelle ou adoption d’une
nouvelle identité
(Trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle)
Trouble dissociatif de l’identité
Facteurs psychologiques influençant d’autres affections
médicales
Troubles factices
Autre trouble spécifié à symptomatologie somatique
Trouble à symptomatologie somatique non spécifié
Présence de deux ou plusieurs identités qui prennent tour à tour le
contrôle du comportement du sujet
Trouble de dépersonnalisation
Expérience prolongée d’un sentiment de détachement et de
l’impression d’être devenu un observateur extérieur de son propre
fonctionnement mental ou de son propre corps
DSM
Troubles des conduites alimentaires
Anorexie mentale
Refus de maintenir le poids au niveau d’un poids normal pour l’âge et la
taille
Peur de prendre du poids
Altération de la perception de la forme du corps
Sous types: restrictif, avec crises de boulimie/vomissements ou prise de
purgatifs
Troubles des conduites alimentaires
Boulimie
Survenue récurrente de crises de boulimie
Absorption d’une grande quantité de nourriture, avec sentiment de perte
de contrôle
Comportements compensatoires inappropriés et récurrents
Sous types: avec ou sans vomissements et/ou prise de purgatifs
TCA non spécifié
DSM
DSM
Troubles des conduites alimentaires et DSM 5
Troubles de l’alimentation et de l’ingestion d’aliments
(feeding and eating disorders)
Pica
Méricysme
Restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments
(avoidant/restrictive food intake disorder)
Anorexie mentale
Boulimie nerveuse
Accès hyperphagiques (binge eating disorder)
Autre trouble spécifié de l‟alimentation et de l‟ingestion
d’aliments
Trouble de l’alimentation et de l’ingestion d’aliments, non
spécifié
Troubles des conduites alimentaires et DSM 5
Accès hyperphagiques (Binge Eating Disorder)
A.Survenue récurrente d’accès de gloutonnerie (bingeeating).
Un accès de gloutonnerie répond aux deux caractéristiques
suivantes:
1. Absorption, en une période de temps limitée (p. ex., moins de 2
heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la
plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans
les mêmes circonstances.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire
pendant la crise (p. ex., sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger
ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou la quantité que l’on
mange).
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DSM
DSM
Troubles des conduites alimentaires et DSM 5
Troubles des conduites alimentaires et DSM 5
Accès hyperphagiques (Binge Eating Disorder)
Accès hyperphagiques (Binge Eating Disorder)
B. Les accès de gloutonnerie sont associés à au moins trois
des caractéristiques suivantes:
C. Les accès de gloutonnerie entraînent une détresse marquée.
D. Les accès de gloutonnerie surviennent, en moyenne, au
moins une fois par semaine pendant 3 mois.
E. Les accès de gloutonnerie ne sont pas associés au recours
régulier à des comportements compensatoires inappropriés
comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement
au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.
1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension
abdominale.
3. Manger de grandes quantités de nourriture en l'absence d'une
sensation physique de faim.
4. Manger seul parce que l'on est gêné de la quantité de nourriture
que l'on absorbe.
5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé, ou très coupable après
avoir trop mangé.
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