
1. En psychologie ce n'est pas comme en médecine, on ne dispose que des  
symptômes (et pas des signes). On ne travaille avec rien d'autre que des  
hypothèses.  Il n'y a pas de maladies mentales mais des troubles.  
 
TOXICOMANIE: présentée comme un syndrome dans le DSM. C'est aujourd'hui  
plus ou moins considéré comme une maladie par la plupart des gens.  
Elle correspond à une dépendance à une substance.  
 
Quelques symptômes importants associés: désirs, efforts influctuants pour arrêter,  
substances prises plus longtemps et en plus grande quantité que la normale.  
 
La toxicomanie est présente dans toutes les époques mais c'est au XIX siècle  
qu'on commence à la considérer comme pathologique. Elle se situe aussi dans le  
cadre socio-juridique.  
 
Remarque: il ne faut pas réifier la pathologie.  
 
Certains ont essayé de déterminer une personnalité de la toxicomanie mais  
il n'y en a pas, de plus cela a permis de véhiculer beaucoup de stéréotypes.  
 
Les campagnes contre la drogue sont inefficaces notamment parce qu'elles  
attirent l'attention de certains pour qui la toxicomanie serait un moyen de  
s'identifier.  
 
Remarque: il existe chez les toxicomanes des idées mortifères.  
 
La première dépendance de l'être humain est sa dépendance à la structure  
sociale, mais celle-ci passe inaperçue car elle correspond aux normes. Il y a  
une dépendance forte, aliénante mais aussi constitutive. On n’est jamais hors  
dépendance car on n’est jamais hors institution.  
 
Remarque: l'effet du discourt sur la toxicomanie n'est pas à négliger.  
 
Fonction de la drogue : rééducation du plaisir ou pour certains recherche du  
de plaisir.  
Dans la première perspective, la drogue est vue comme une tentative  
d'adaptation qui peut dans certain cas servir de lien social.  
 
Nous sommes toujours représentés dans le champ social.  
 
Remarque: double force de ce qui soigne qui est a la fois REMEDE et POISON. 
  
2.   Le regard de l'autre.  
 
Effet Rosental ou effet Pygmalion.  
Il y a eu beaucoup de critiques méthodologiques sur les deux expériences.  
 
a. Des souris, un expérimentateur et des enfants. 
  
Rosental confie 5 souris grises à 12 enfants. Ils doivent apprendre à leur  
souris à s'orienter dans un labyrinthe. Il divise les enfants en deux groupes. 
 
À un il dit que leurs souris ont un bon sens de l'orientation et à l'autre  
qu'on ne peut rien attendre d'elles.  On constate que les souris du premier groupe s'orientent 
mieux que celle du second.  
 
=> Réalisation des attentes des élèves.  
 
Pour éviter cet effet pygmalion il faut utiliser la méthode du double aveugle:  
expérimentateurs et enfants aveugles aux influences.