11.03.10 Compétence 4 UE 2.6.S2 INTRODUCTION TROUBLES COMPORTEMENTALES I. Entretien clinique - Reçoit l’enfant avec les parents ou non. Se présente au près des enfants comme le « docteur des soucis ». Pour entrer en communication avec l’enfant utilise : jeux de cache-cache, Playmobil (pour raconter une histoire), dessin (dessin de la famille), par le regard… Différents bilans sont pratiqués : - Orthophonique - Psychomoteur - Psychologique II. Troubles envahissants du développement Différente classification : - DSM IV - CIM X - CFTMEA Trouble envahissant du comportement : - ensemble de trouble psychique caractériser par un développement inapproprié. - Altération des relations sociales, du comportement, de la communication et du langage. - Se manifeste très tôt dans la vie. 1. L’autisme - Définit par la DSM et la CIM. Autisme : développement anormal des interactions sociales et de la communication avec un répertoire limité d’intérêts. - Touche plus les garçons que les filles. Se manifeste par : - Trouble du contact : l’enfant est souvent isolé, difficulté à tisser des liens, regard furtif ou vide, ne cherche pas à attirer l’attention, il « utilise » les personnes adultes comme objets. - Trouble de la communication et du langage : pas de langage, parfois écholalie, mal à exprimer ce qu’il ressent, pas de jeu symbolique (faire semblant), lorsqu’il prononce des mots c’est sur le même ton monotone. - Réaction bizarres : aspect répétitif de ses actes (sinon angoisse) cela le sécurise, centre d’intérêt restreints et stéréotypés, utilise des objets mais pas pour leur fonction habituelle, souvent font tourner des objets ronds, n’imitent pas beaucoup. - Modulation sensorielle : très sensibles au bruit (aspirateur), comportement centrés sur les bruits qu’ils peuvent développer. - Intellectuel : souvent très intelligents. Ex : Pour un bébé on ne peut pas parler tout de suite d’autisme. On parle de retrait. - Faire attention à ce que l’on dit aux parents. - Un bébé qui ne pleur pas, qui est indifférent, qui n’a pas de mimique, ni de sourires est soupçonner d’autisme. - Ces enfants peuvent avoir un trouble psychosomatique, du sommeil… - Quand ils sont grands ils n’anticipent pas la relation avec l’autre. - On n’observe pas forcement l’angoisse du 8ème mois. 2. Dysharmonie : Il s’agit d’une dissociation mentale, psychose 1 11.03.10 III. Compétence 4 UE 2.6.S2 Troubles relationnels 1. La carence affective Carence affective : manque ou insuffisance de liens entre l’enfant et sa mère, selon plusieurs aspects : - Insuffisance d’interaction avec la mère - Discontinuité des soins (lié à une séparation) - Distorsion avec la mère. Bowlby : théorie de l’attachement : Besoin primaire du jeune enfant avec la personne qui s’occupe de lui. L’enfant développe différents comportements : s’accroche à la personne, pleure, sourie… - Différents schémas : o attachement sûr : enfant a confiance o attachement angoissé/ambivalent : enfant n’est pas certain de la disponibilité de sa mère 12% o attachement angoissé/évitant : enfant na pas confiance dans la réponse de sa mère 22% A. Ainsworth (voir cours psycho) 2. Tableau clinique des carences affectives a. Séparation : Bowlby décrit 3 phases : - Protestation : l’enfant pleure, s’agite, cherche ses parents… - Désespoir : il manifeste sa douleur : refuse de manger … « un peu état de deuil » - Détachement : travail de reconstruction psychique, il faut qu’il s’attache à quelqu’un d’autre. S’il y a répétition de ces séparations cela entraine des soucis au niveau du développement, crée une anxiété et une dépendance au niveau de l’environnement. Si carence grave et prolongée c’est irréversible pour l’enfant. b. Insuffisance : Spitz, compare deux populations d’enfant : incarcérés/placés avec leur mère La réaction d’hospitalisme apparait pour le deuxième groupe. Limiter le nombre de figures d’attachement, assurer une continuité des soins et éviter le placement. 3 phases : - Pleurnichement - Gémissement - Retrait, refus de contact (une dépression anaclitique s’installe). Hospitalisme : dégradation de l’enfant lorsqu’il n’a pas de contact humain. Il entraine des troubles psychosomatiques, infectieux, hyper tonus des membres supérieurs et hypo tonus des membres inférieurs… 2 11.03.10 c. - Compétence 4 UE 2.6.S2 Distorsion : Souvent contexte familiale difficile (séparation, violence…) Négligence des parents : « on va lui donner à manger quand on a le temps » La distorsion entraîne des troubles du comportement, du développement, retard de langage… 3. Anxiété de séparation - IV. D’après la DSM IV le trouble doit durer au moins 4 semaines. C’est le trouble le plus fréquent chez les enfants. Souvent vers 7 ans. Enfants assez immature, dépendants de la figure maternelle. Se traduit par des maux au ventre, cauchemars… l’enfant s’inquiètent pour ses parents (maman malade) Trouble d’apprentissage La DSM IV défini le trouble de l’apprentissage : quand les performances du sujet sont au-dessous du niveau escompté. - La CIM 10 défini le trouble d’apprentissage à peu près de la même manière que la DSM IV. - Environ 5% des écoliers sont dans ce cas - Touche 4 fois plus les garçons - Trouble apparaisse vers 7ans. Trouble de la lecture Il se traduit par une faiblesse des réalisations en lecture souvent antécédent d’une perturbation de la parole, du langage, d’orthographe. - Etiologie : multifactoriel - Signe clinique : lecture lente, confusion des graphèmes, problème de l’audition, difficulté à découper le rythme de la phrase, difficulté au niveau de la construction grammaticale… - Traitement : rééducation orthophonique Trouble du calcul - Il concerner les compétences arithmétiques, les compétences attentionnelles Etiologie : multifactoriel Signe clinique : difficulté à manier le système cardinal (= quantitatif du nombre +/-) et ordinal. Trouble de l’expression écrite - Se traduit par une capacité à écrire inférieurs aux enfants de son âge. Souvent liée aux troubles de l’orthographe. 3 11.03.10 V. - VI. - VII. Compétence 4 UE 2.6.S2 Troubles de l’identité Peu causer une détresse. On peut le trouver associées aux troubles psychiques, troubles de l’humeur. Epidémiologie : le problème serait le résultat du mode de vie de notre société (famille) Etiologie : multifactoriel Elément clinique : incertitude pour le jeune sur ses choix de carrière, ses valeurs, doutes, incapacité à prendre des décisions, sentiment de vide, conviction d’une identité moindre, incapacité de se lier aux autres… Trouble des conduites Ce définit comme l’ensemble des conduite répétitives et persistantes. D’après la DSM IV il apparait avant 13ans. Signe clinique : agressivité qui peut venir d’un facteur socioculturelle, neurobiologique ou d’un abus. Notion de résilience Capacité de se refaire une vie. 4