Du point de vue économique, le marché économique qui s’affaire au bénéfice, tend à diminuer voir
annuler les subventions de chercheurs dans les troubles psychologiques. Cet aspect met en avant
la 1ère dépendance de l’être humain : la dépendance à la structure sociale. Celle-ci dominée par la
normalité passe inaperçue pour la plupart mais reste en première position pour tout individu hors
normes.
Ces dispositions imposée par la norme donne alors une nouvelle dimension à la toxicomanie : la
drogue n’est plus tant représenter par la recherche du plaisir censé entretenir la dépendance mais
sert à une tentative d’adaptation. Dès lors, la drogue a une fonction de lien social.
=> Fonction identificatoire : l’individu trouve sa place en tant que « toxicomane », il est alors
malade de par son entrée sociale, sa culture, son langage, …
inadaptés. C’est pourquoi, il existe un lien étroit entre la
psychologie clinique et la psychologie sociale.
II. Le regard de l’autre
Des souris, un expérimentateur et des enfants.
Expérience de Rosenthal : l’effet pygmalion
Cette expérience consistait à partager parmi deux groupes d’enfants des souris désignées par
l’expérimentateur comme étant génétiquement douées ou stupides. On demande alors aux enfants
de dresser les souris pour retrouver leur chemin à travers un labyrinthe. Il en ressort que le groupe
aux souris soi-disant débile n’obtient aucun progrès pour leurs souris alors que l’autre groupe reflète
des progrès énormes.
Ceci met bien en évidence l’effet Rosenthal de l’incidence des attentes de l’expérimentateur sur
l’expérimentation. C’est pourquoi, on a tendance à prescrire une expérimentation en double
aveugle : le chercheur ne doit pas connaître les prédispositions du sujet et le sujet doit ignorer le
groupe dans lequel il est classer.
Outre ce protocole expérimental, l’expérience tend à prouver que :
- Les souris sont bel et bien des animaux de compagnie, en cela qu’elles ont la capacité de se
laisser dénaturés par l’univers des codes imposés par leur cohabitation avec les humains.
- L’être humain a une capacité extraordinaire à se laisser déstabiliser. Dès la naissance, il est
baigné dans un monde de codes qui diminue son instinct naturel.
Des enfants, un expérimentateur et des professeurs.
Une expérience a été menée à San Francisco dans un milieu social défavorisé.
Prémisses : - mesure du QI des enfants à un moment ‘t’
- prétendre des capacités exceptionnelles pour un élève donné
Groupe expérimental : élèves pris au hasard et présentés comme doués
Groupe contrôle : élèves pris au hasard, sans indications précises sur leurs capacités
Résultats : 2 ans plus tard, le groupe expérimental a progressé plus rapidement que le groupe
contrôle.
Les résultats sont marqués. Ainsi, on peut voir un enfant au QI = 61 (retardé) passe au bout d’un
an à un QI = 106 (surdoué) => Influence du regard de l’expérimentateur sur le développement du
sujet. En effet, l’enseignant semble, au départ, catégoriser ses élèves parmi les bons et les moins
bons et par effet Pigmalion, les élèves vont répondre à ces attentes en répondant de la manière
appropriée à leur catégorie.