Une militante de la campagne Meilleurs ensemble reconnaît le

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Une militante de la campagne Meilleurs ensemble
reconnaît le pouvoir de la présence dans l’histoire de
sa famille
Dans le cadre de son travail,
Christine Maika prône les
politiques qui permettent
aux familles de visiter leur
proche quand bon leur
semble, en faisant fi des
heures de visite. Comme
petite-fille, elle a été
témoin de la valeur de ces
politiques.
Durant plusieurs années,
Mme Maika avait l’habitude
de côtoyer sa grand-mère
Anne au quotidien. Elle
habitait à Ottawa dans
une maison abritant trois
générations : ses parents,
leurs huit enfants et sa grandmère (dans un appartement
adjacent). Anne y a vécu
pendant 25 ans. « Ma grandmère était indispensable
à toute la maisonnée », se
souvient Mme Maika.
Enfant, Mme Maika voulait
devenir vétérinaire, mais elle a fini par suivre sa vocation
d’aider les gens. Elle a d’abord travaillé chez Santé Canada
en santé publique environnementale. Plus tard, elle a obtenu
un poste à la Fondation canadienne pour l’amélioration des
services de santé (FCASS).
En 2014, la FCASS est devenue partenaire canadienne
de Meilleurs ensemble, une campagne nord-américaine
qui encourage les hôpitaux à adopter des politiques sur
la présence des familles. Ces politiques permettent aux
patients de désigner des membres de leur famille qui
peuvent demeurer à leur chevet en tout temps.
cfhi-fcass.ca
@CFHI_FCASS
#PlusQueDesVisiteurs
Mme Maika a joué un
rôle déterminant dans le
lancement de la campagne
au Canada. Peu après,
pendant que la campagne
suivait son cours, elle
a compris l’importance
capitale de Meilleurs
ensemble. Sa grand-mère
a été hospitalisée pour
une pneumonie. Au début,
Anne allait bien, mais
peu de temps après, elle
a été admise aux soins
palliatifs. Le père et une
des tantes de Mme Maika
sont demeurés tour à tour
au chevet d’Anne durant
les dernières semaines de
sa vie.
« J’ai pu constater le
potentiel des politiques sur
la présence des familles
qui consistent à accueillir
les familles à titre de
partenaires de soins », affirme Mme Maika.
La FCASS soutient que la mise en place de ces politiques
a une incidence concrète sur les résultats cliniques. Elle
permet d’améliorer la coordination des soins de santé, de
diminuer le nombre de chutes et d’erreurs de médication,
et de réduire le taux de réadmission dans les 30 jours. De
plus, la présence d’un proche qui connaît bien le patient
procure le soutien affectif nécessaire pour traverser ce
moment de grande vulnérabilité.
Pour le père et la tante de Mme Maika, leur présence
continue à l’hôpital auprès de leur mère reposait sur le
soutien. Ils ont su réconforter leur mère, que ce soit en
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lui massant les mains, en ajustant la hauteur des
oreillers et en l’aidant à manger à l’heure des repas.
Ils informaient également les autres membres de la
famille et contribuaient à la prise de décisions en
matière de soins avec Anne et les professionnels de
la santé pendant ce moment de vulnérabilité extrême.
Mme Maika souligne que, même si l’hôpital auquel
sa mère a été admise n’avait pas de politique sur la
présence des familles, les infirmières de l’unité de
soins disaient suivre le gros bon sens.
De plus en plus d’hôpitaux vont au-delà de la discrétion
de chaque employé et adoptent des politiques
formelles sur la présence des familles. La campagne
Meilleur ensemble fut lancé en novembre 2015.
Aujourd’hui, plus de 41 organisations y participent, en
plus de la province de Saskatchewan qui a d’ailleurs
adopté les politiques ouvertes sur la présence des
familles.
Le père de Mme Maika était au chevet d’Anne lorsqu’elle
est décédée à l’âge de 89 ans. L’expérience de Mme
cfhi-fcass.ca
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#PlusQueDesVisiteurs
Maika lui a confirmé l’importance des politiques sur
la présence des familles. « Je me suis concentrée
sur l’objectif final, dont la responsabilité revient aux
patients, à la famille et au personnel médical, qui vise
à offrir la meilleure expérience possible au patient »,
explique Mme Maika. Des issues éprouvantes, comme
la mort, ne vont pas nécessairement à l’encontre d’une
belle expérience.
La présence des familles ne signifie pas que tous les
membres de la famille sont présents auprès du patient
en tout temps. Le patient désigne plutôt des membres
de sa famille qui seront à son chevet et qui feront partie
intégrante de l’expérience de soins, s’il le désire et au
moment où il le désire. Ce changement de politique
vise à prodiguer de meilleurs soins en toute sécurité.
En se remémorant les derniers jours de sa grand-mère,
Mme Maika s’est souvenue du slogan de la campagne
Meilleurs ensemble. Elle le reprend d’ailleurs pour
résumer l’histoire de sa famille : « Les familles sont
bien plus que des visiteurs. Elles sont des partenaires
de soins. »
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La Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé est un organisme sans but lucratif financé par
Santé Canada. Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de Santé Canada.
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