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Percevoir les services de santé du point de vue des patients
Le défi
Les inrmières du Centre universitaire de santé
McGill passaient trop de temps à « faire la chasse »
à l’équipement dont elles avaient besoin, et trop peu
de temps avec leurs patients. Elles étaient fatiguées
et frustrées, ce qui avait un eet négatif sur le degré
de satisfaction des patients au sujet des soins qu’ils
recevaient, ainsi que sur leur état de santé. Pour
résoudre le problème, l’hôpital a engagé des patients
et du personnel de première ligne dans un projet de
réorganisation du travail de manière à donner au
personnel plus de temps pour répondre aux besoins
des patients.
Le projet d’amélioration : transformer
laprestation des soins au chevet
Le projet, nancé par la Fondation canadienne pour
l’amélioration des services de santé, dans le cadre de ses
Projets sur la participation du patient, était dirigé par
Patricia O’Connor, directrice des soins inrmiers au
Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il reposait
sur une démarche appelée Transformation des soins
au chevet (TSAC). L’hôpital a mis sur pied des groupes
comprenant des représentants du personnel et des
patients de cinq unités de malades hospitalisés en leur
donnant l’instruction de se concentrer sur des modules
précis pour produire des résultats clairement dénis. Le
premier module concernait l’amélioration du milieu de
travail physique, le deuxième, l’expérience des soins pour
le patient, et le troisième, les procédures d’admission et de
congé.
L’impact
Les postes de soins inrmiers, les entrepôts de
médicaments, les salles de visite des familles, les salles de
traitement et les salles de fournitures ont été réorganisées.
En modiant les lieux d’entreposage de l’équipement,
les inrmières passent moins de temps à chercher
ce dont elles ont besoin (qui plus est, on a retrouvé
environ 3 000 $ d’équipement qui avait disparu et
qui a pu être rendu au service de génie biomédical).
Un tableau blanc a été ajouté au chevet de chaque
patient dans le but de permettre l’échange de messages
entre les patients, les familles et le personnel. Les
inrmières prennent maintenant le temps de poser
quelques questions élémentaires à leurs patients lors
de chaque quart de travail, an de savoir quelles sont
leurs priorités pour la journée. En outre, le processus
d’admission des patients en santé mentale, qui prenait
Percevoir les services de santé du point de
vue des patients
« Quand nous sommes venus ici, vous
nous avez accueillis à bras ouverts,
dit un représentant de patients, et je
pense que c’est le plus beau résultat. »
-Patricia O’Connor
directrice des Soins inrmiers, CUSM