Spé ψ 2004-2005 page 2/7 Devoir n°5
L’anode est donc détruite au cours de l’électrolyse : on peut parler d’anode soluble. Sur la
cathode ne se dépose que de l’étain qui est ainsi purifié.
I-2-a) À l’anode, il ne se produit plus que l’oxydation de l’eau car il n’y a pas d’étain ni
d’argent mais de l’aluminium considéré comme non électroactif. On a donc :
Ÿ H
2
O →
O
2(G) + 2H+ + 2.e– E = E°(O2/H2O) – 0,06×pH soit numériquement
E = 1,23 – 0,06×3 = 1,05 V. Avec la surtension de O2 sur l’aluminium, on obtient E = 1,75 V;
À la cathode se produisent les processus de réduction :
Ÿ H2O + e–→
H
2(G) + OH–E = E°(H2O/H2(G)) – 0,06×pH soit numérique-
ment E = 0,0 – 0,06×3 = –0,18 V. Avec la surtension de H2 sur le plomb, on obtient E = –1,18 V;
Ÿ Sn4+ + 4.e– → Sn(S) E = E°(Sn4+/Sn(S)) + 006
4
4
0
,log [Sn ]
+
c
H
G
K
J
soit numérique-
ment E = 0,005 + 0,015.log(10–1) = –0,01 V. Le système est rapide sur le plomb, il n’y a pas de
surtension ;
Ÿ Ag+ + e– → Ag(S) E = E°(Ag+/Ag(S)) + 0,06log [ ]Ag+
c0
H
G
K
J
. soit numérique-
ment E = 0,80 + 0,06.log(0,01×0,1) = 0,62 V. Le système est rapide sur le plomb, il n’y a pas de
surtension ;
Avec les valeurs de E déterminées ci-dessus, on trace les courbes intensité-potentiel suivan-
tes :
b) Lors d’une électrolyse, on doit appliquer à la cathode un potentiel inférieur à
-0,01 V pour réduire les ions Sn4+. Mais dans ce cas, on réduit aussi les ions Ag+ s’ils sont présents
dans la solution, dont le potentiel de réduction est de 0,80 V.
Pour éliminer les ions Ag+, on utilise la technique de la cémentation qui consiste à les mettre
en présence d’un métal M(S) qui sera oxydé pendant que les ions Ag+ seront réduits.
Comme il ne faut pas réduire les ions Sn4+, on doit utiliser un métal dont le potentiel stan-
dard d’oxydation soit compris entre 0 V et 0,80 V. Le cuivre (E°(Cu2+/Cu(S)) = 0,34 V est un bon
candidat. On peut aussi utiliser un morceau d’étain impur.
c) À l’anode, il ne peut se produire que l’oxydation de l’eau donc le bilan de
l’électrolyse sera Sn4+ + 2H2O → Sn(G) + O2(G) + 4H+ .
La tension minimale à appliquer est donc ∆U = VA – VC soit numériquement
∆U = [1,75 - (-0,01)] d’où ∆U = 1,76 V. Il faut rajouter la chute ohmique de potentiel.
d) Pour fabriquer 1 mole de Sn(S), il faut une charge 4×e.NA soit pendant la durée τ,
l’intensité I
M=
si le rendement faradique est unitaire. Avec l’intensité I = J.S, on obtient la
quantité n
=
. /4Fτ
b g
soit la masse m
M=
Sn .
1 2
E (en V)
I
Ag(S) ← Ag
)
H
2
O
O2)
Sn(S) ← Sn
)
H
2 ← H2O)
0,8
1,75
–0,01
–1,18