Université du Sud TOULON ~ VAR Institut Universitaire de Technologie Génie Electrique et Informatique Industrielle CIRCUITS EN REGIME SINUSOÏDAL PERMANENT 1 Introduction 1.1 1.2 1.3 1.4 2 Impédance - Admittance 2.1 2.2 2.3 2.4 3 Définitions - Chronogramme Propriétés des sinusoïdes Représentation de Fresnel Transformation Cissoïdale Définitions Application aux éléments simples R, L, C Associations de dipôles Modèles d’un dipôle : Série – Dérivation – Equivalence Puissances en sinusoïdal monophasé 3.1 3.2 3.3 3.4 Puissances active, réactive, apparente Puissance apparente complexe Application aux dipôles passifs Théorème de Boucherot 4 Adaptation d’impédance 5 Relèvement du facteur de puissance M. GARNERO la symétrie de chaque alternance. Circuits en régime sinusoïdal permanent Ainsi est-il fréquent d’adopter la notation : Permettant d’étudier tous les phénomènes ondulatoires, les fonctions sinusoïdales sont, sans conteste, les plus répandues et les plus utiles dans notre environnement. y(t) = Ymax cos(ωt+ θ) puisque A = Ymax Pour déterminer la valeur efficace il faut élever y(t) au carré, en prendre la moyenne, puis la racine carrée, ce qui donne : y 1 Introduction Ymax 1.1 Définitions -Chronogramme forme : t T On qualifie de « sinusoïdale » une grandeur dont les variations en fonction du temps sont de la 0 y(t) = A sin(2π t + θ) T y2 Y2max ou de préférence y(t) = A cos(2π π t + θ) T ½ Y2max pour laquelle : A désigne l’amplitude t + θ) = α T ω = 2π 1 = 2πf T désigne la phase angulaire (2π π θ = α(t=0) est la pulsation 0 Yeff = étant la phase à l’origine. 2 1 = Ymax Y max 2 2 crête FC = y θ1 t1 T t α1 2π ωt La valeur de θ peut s’obtenir en considérant y(t=0) = Y0 = A cos(θ). Plus simplement : On note t1 la date à laquelle le signal passe par un maximum (sur l’intervalle – ½ T, +½ T) et α1 =ωt1 la phase correspondante. t1 + θ) = 1, c’est à dire T (2π t1 + θ) = 0 ce qui donne θ = - 2π t1 = - α1 T T Pour cette date cos(2π 1.2 Propriétés des sinusoïdes En observant le chronogramme d’une sinusoïde, nous constatons que : la valeur maximale est égale à l’amplitude A, la valeur minimale vaut –A, la valeur moyenne est nulle compte tenu de M. GARNERO 2 Yeff cos(ω ωt+ θ) ou Chapitre 3 2 Y cos(ω ωt+ θ) y(t) = A Page : 2 d’où un facteur de 2 qui permet d’écrire : y(t) = Y0 0 t T Par convention, pour ne pas alourdir l’écriture, une majuscule sans indice signifie qu’il s’agit de la valeur efficace. En présence de deux sinusoïdes de même fréquence, nous pouvons définir le déphasage existant entre elles. Il s’agit de la différence de leurs phases : ϕ2/1 = θ1 - θ2 ϕ2/1 est positif lorsque θ1 > θ2 c’est à dire lorsque la sinusoïde 2 est en retard sur la 1. Le déphasage est donc, par définition, un retard de phase (comme dans la vie de tous les jours). ϕ2/1 y1 y2 t 0 α1 α2 2π ωt GE11-3.doc Notes personnelles On dit de y2 qu’elle est en retard sur y1, si le déphasage de y2 sur y1 est positif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . θ2 = - α2 < θ1 = - α1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les phases à l’origine des autres peuvent alors s’écrire : θ1 = -ϕ1/ref = - ϕ1, θ2 = - ϕ2/ref = - ϕ2, etc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ce qui permet d’avoir : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ont dit de deux sinusoïdes qu’elles sont en opposition de phase lorsque ϕ2/1 = ± π, alors qu’elles sont dites en quadrature lorsque ϕ2/1 = ± π 2 L’étude des circuits fait intervenir, pour un même montage, plusieurs sinusoïdes de même fréquence (tensions et courants). Il est commun d’en choisir une comme référence, (le plus souvent celle qui est à l’origine du fonctionnement du circuit). Ainsi, celle choisie comme référence a une phase à l’origine nulle , elle s’écrira donc : yref(t) = 2 Yref cos(ωt) y1(t) = y2(t) = puisque θref = 0 2 Y1 cos(ωt + θ1) = 2 Y1 cos(ωt - ϕ1) 2 Y2 cos(ωt + θ2) = 2 Y2 cos(ωt - ϕ2) etc. Cependant, cette notation peut prêter à confusion et il vaut mieux l’éviter. 1.3 Représentation de FRESNEL Le tracé des sinusoïdes n’est pas aisé, aussi a-t-on recours à une représentation plus simple. A une sinusoïde de la forme 2 Y cos(ωt + θ), on peut associer un vecteur dit vecteur Y de Fresnel. Il a comme norme la valeur efficace Y et comme position angulaire la phase α(t) . C’est à dire que c ‘est un vecteur qui tourne, dans le sens trigonométrique à la vitesse angulaire ω. Cependant, le dessin ne pouvant être animé, on adopte comme convention de le représenter à t = 0. Ainsi ce vecteur pointera la direction θ. Il faut remarquer que sur une figure de Fresnel, tous les vecteurs tournent à la même vitesse, toutes les sinusoïdes doivent avoir même fréquence Y Yeff θ ω àt=0 O 1 M. GARNERO Vecteur unité Chapitre 3 Direction origine Page : 3 GE11-3.doc La mention sur la rotation du vecteur et la date de la représentation est généralement omise. On constate que la projection du vecteur de Fresnel sur l’axe origine, multipliée par 2 donne l’expression instantanée y(t) Y1 La figure ci-contre met en évidence le déphasage de y2 par θ1 rapport à y1 ainsi que ϕ2/1 la soustraction O y3 = y2 – y1 θ2 L’expression algébrique de Y s’obtient simplement par : Y = Y ejθ = Y(cos θ + j sin θ) = Ya + j Yb réciproquement : Ya Les calculs sur les sinusoïdes de même fréquence (additions, soustractions, produit, rapport, dérivation, intégration etc.) deviennent alors simples. Ainsi pour y(t) = Y2 tan θ = Yb Y = Ya 2+ Yb 2 2 Y cos(ωt + θY) et x(t) = donnant 2 X cos(ωt + θX) Y = Y ejθy et X = X ejθx La somme s’obtiendra par : σ(t) = x(t) + y(t) Cω Σ=X+Y avec Σ = (Ya + Xa) + j (Xb + Yb) Y3 = Y2 – Y1 Le produit par : 1.4 Transformation Cissoïdale π(t) = x(t) * y(t) La représentation de Fresnel simplifie la tâche mais reste une construction graphique. La transformation Cissoïdale fait disparaître cet inconvénient. A une sinusoïde y(t) on fait correspondre un nombre complexe Y, de module égal à la valeur efficace Y et d’argument égal à la phase à l’origine ψ. y(t) = 2 Y cos(ωt + θ) Cω Y = Y ejθθ Y est l’image de y(t) et réciproquement y(t) est l’original de Y Il arrive parfois que l’on donne au module de Y non pas la valeur efficace, mais l’amplitude (la valeur max) Ensemble des fonctions sinusoïdales du temps Ensemble des nombres complexes Cω y(t) Y originaux X O M. GARNERO Chapitre 3 Π = X*Y ej(θx + θy) La transformation C préfigure les transformations L (Laplace) et F (Fourier). Elle fournit un cadre rigoureux et simple pour l’étude du régime permanent sinusoïdal des systèmes linéaires. Au lieu de traiter les problèmes dans l’espace temporel, certes familier, on les traite dans un espace image s’appuyant sur le corps des nombres complexes En plus des opérations d’addition et de produit, voyons ce qu’il en est pour la dérivation : y(t) = 2 Y cos(ωt + θ) Cω Y = Y ejθ y’(t) = -ω 2 Y sin(ωt + θ) = ω 2 Y cos(ωt + θ + π ) 2 π y’(t) Cω Y’ = ωY ej(θ+ 2 ) = jω Y ejθ = jω Y Y ya puissances paires de ω seront réelles, celles impaires seront imaginaires pures. cette pratique fournit un instrument de vérification précieux. Yeff θ avec Ainsi, une dérivation dans le domaine temporel, se traduit par la multiplication par jω dans l’espace image. De ce fait, il ne faut pas séparer le « j » du « ω ». Par exemple, bien que mathématiquement −j équivalent, 1 est préférable à . Les Cω jCω Cela revient à représenter le vecteur de Fresnel dans le plan complexe, l’affixe de son extrémité étant Y ℑm yb Π=X*Y images C-1ω x(t) Cω ℜe Page : 4 GE11-3.doc 2 Impédance – Admittance 2.1 Définitions Notes personnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Lorsqu’un dipôle linéaire passif D est soumis à une tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sinusoïdale u(t) = 2 U cos(ωt + θu), il est traversé par un courant également sinusoïdal. Après que le régime transitoire se soit éteint, le courant aura une équation du . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . qui est l’admittance complexe avec ϕ* = - ϕ. Lorsqu’on donne la forme cartésienne, il vient : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Z ejϕ = Z (cosϕ + jsinϕ) = R + j X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sinϕ ϕ est appelée « Réactance » (toutes deux se . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mesurent en Ω) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . type : i(t) = 2 I cos(ωt + θi), L’amplitude du courant est proportionnelle à celle de la tension : 2 I ∝ 2 U. Le coefficient de proportionnalité est appelé « Admittance » du dipôle notée Y, son inverse étant « l’Impédance » notée Z : U= 1 = Z I = Y U I Y Y se mesure en Siemens [S] et Z en Ohm [Ω] Par ailleurs, le courant n’est pas nécessairement en phase avec la tension, cela dépend du dipôle. On notera ϕ le déphasage de i par rapport à u ϕ = ϕi/u = θu - θi en radian En utilisant les images complexes nous aurons : U I = Z= U ej(θu - θi) = Z ejϕ I qui est l’impédance complexe, de même : I U = Y = I ej(θi - θu) = Y ejϕ* U la partie réelle R = Z cosϕ ϕ porte le nom de « Résistance de l’impédance », alors que la partie imaginaire X = Z tan ϕ = X Z = R 2+ X 2 R Y ejϕ* = Y (cosϕ* + jsinϕ*) = G + j B la partie réelle G = Y cosϕ ϕ* porte le nom de « Conductance de l’impédance », alors que la partie imaginaire B = Y sinϕ ϕ* est appelée « Susceptance » (toutes deux se mesurent en S) tan ϕ* = B Y = G 2 + B2 M. GARNERO G Chapitre 3 Page : 5 GE11-3.doc 2.2 Application aux éléments simples a) la Résistance R La loi d’ohm s’écrivant i = G u , pour une sollicitation sinusoïdale 2 U cos(ωt + θu) → U, le courant sera : u(t) = i(t) = G 2 U cos(ωt + θi) → I ce qui permet d’établir : Y = G e0j = G + 0j donc B = 0 et ϕ* = 0 de même Z = R e0j = R + 0j donc X = 0 et ϕ = 0 ϕi/u = π 2 u U t ωt 0 ϕi/u = 0 θi = θu - u π 2 1 i O ϕ =+ t π 2 I ωt c) U ω àt=0 I le Condensateur C La loi de commande s’écrivant i = C du , pour dt obtenir une tension sinusoïdale θi = θ u u(t) = 2 U cos(ωt + θu) → U il faudra faire circuler un courant i(t) = ce qui permet d’établir : π Y = 0 + jCω = Cω ej 2 O 1 2 I cos(ωt + θi) → I, I = C(jω)U donc G = 0 et ϕ* = π 2 de même b) La loi de commande s’écrivant u = L di , pour dt obtenir un courant sinusoïdal i(t) = 1 = 1 e-j π 2 Cω jCω donc R = 0 et ϕ = - π 2 ϕi/u = - π2 u Z=0+ la Bobine L 2 I cos(ωt + θi) → I il faudra appliquer une tension u(t) = 2 U cos(ωt + θu) → U, ce qui permet d’établir : U = L(jω)I i t ωt 0 π Z = 0 + jLω = Lω e 2 j donc R = 0 et ϕ = π 2 de même Y=0+ 1 = 1 e-j π 2 Lω jLω donc G = 0 et ϕ* = - π 2 θi = θu + π U 2 ϕ =- π 2 I 1 O M. GARNERO Chapitre 3 Page : 6 GE11-3.doc Notes personnelles 2.3 Associations des dipôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . En série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . comme Y1 = G1 + jB1, Y2 = G2 + jB2, etc. Yeq = (G1 + G2 + G3) + j(B1 + B2 + B3) soit donc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Geq = (G1 + G2 + G3) et Beq = (B1 + B2 + B3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . a) Des dipôles linéaires passifs ,lorsqu’ils sont associés en série, sont traversés par le même courant, la tension totale est égale à la somme des tensions aux bornes de chacun d’eux. Ainsi l’impédance équivalente à l’ensemble est égale à la somme des impédances : D 1 ⊕ D 2 ⊕ D 3 ⇔ Zeq = Z1 + Z 2 + Z 3 v = v1 + v2 + v3 i v3 v2 v1 D1 D3 D2 comme Z1 = R1 + jX1, Z2 = R2 + jX2, etc. Zeq = (R1 + R2 + R3) + j(X1 + X2 + X3) soit donc Req = (R1 + R2 + R3) et Xeq = (X1 + X2 + X3) Les impédances, les résistances et les réactances s’ajoutent entre elles. Il n’en est pas de même pour les admittances et à fortiori les conductances et les susceptances puisque l’inverse d’une somme n’est pas la somme des inverses. b) En dérivation Des dipôles linéaires passifs ,lorsqu’ils sont associés en dérivation, sont soumis à la même tension, le courant total est égal à la somme des courants au travers de chacun d’eux. Ainsi l’admittance équivalente à l’ensemble est égale à la somme des admittances : D 1 ‖ D 2 ‖ D 3 ⇔ Yeq = Y1 + Y 2 + Y 3 i = i1 + i2 + i3 i1 i3 i2 v D1 M. GARNERO D2 Chapitre 3 D3 Page : 7 GE11-3.doc Les admittances, les conductances et les susceptances s’ajoutent entre elles. Il n’en est pas de même pour les impédances et à fortiori les résistances et les réactances puisque l’inverse d’une somme n’est pas la somme des inverses. 2.4 Modèles d’un dipôle a) Modèles Série et dérivation Un dipôle passif linéaire D, possède une impédance Z = R + jX . Il peut donc être représenté comme l ‘association en série d’une résistance R et d’une réactance pure X. Ce même dipôle, possède une admittance Y = G + jB. Il peut donc être également représenté par l’association en dérivation d’une résistance G et d’une susceptance B. L’élément réactif pur sera une inductance L ou un condensateur C suivant le signe de l’argument de son impédance (une inductance si ϕ > 0). R X G Dipôle passif linéaire et B= −X R 2+ X 2 2 (ou X2) et en constatant que X 2 = q2 cela donne: R G= 1 R.(1+ q 2) et B= −q 2 −1 = X.(1+ q 2) X.(1+ 12 ) q Par ailleurs nous constatons que le rapport de X sur R vaut, au signe près le rapport de B sur G. Cela signifie que q = X = B et d = G R G B 3 Puissances en sinusoïdal monophasé 3.1 Puissances active – réactive - apparente Concernant les puissances, il est nécessaire de connaître les définitions qui s’appliquent quelle que soit la forme du signal : P = Pmoy = (p(t) )moy La « puissance fluctuante » p~(t) est la composante alternative de la puissance instantanée. p(t) = P + Les deux représentations sont parfaitement équivalentes. On note « q » le coefficient de qualité du dipôle et « d » son coefficient de dissipation. Ils valent : q = | X | et d = 1 R q Plus la partie réactive est importante par rapport à la partie résistive, plus le coefficient de qualité est grand. Un dipôle parfaitement réactif a un coefficient de qualité infini et donc un coefficient de dissipation nul. On remarque que q = |tg ϕ|. Puisque d est l’inverse de q, d = |cotg ϕ|.= |tg ( π - ϕ)|. 2 Le supplément de ϕ est noté δ, il porte le nom d’angle de fuites δ= π-ϕ 2 b) Equivalence On peut chercher la correspondance entre ces quatre éléments, ainsi en utilisant le conjugué : R − jX R − jX 1 1 = = 2 Y= 1 = Z R+ jX R+ jX R − jX R +X 2 Chapitre 3 R R 2+ X 2 en mettant R2 en facteur au dénominateur B Représentation dérivation M. GARNERO G= On appelle « Puissance active », la valeur moyenne de la puissance instantanée, elle est notée P et se mesure en Watt [W] Représentation série D comme Y = G +jB, en identifiant il vient : Page : 8 p~(t) Le produit des valeurs efficaces de la tension et du courant est appelé « Puissance apparente », il est noté S et se mesure en Volt-ampère [VA] S = Ueff * Ieff Le rapport de la puissance active sur la puissance apparente est appelé facteur de puissance fP fp = P S Soit D, un dipôle linéaire (actif ou passif). Soumis à une tension sinusoïdale u(t), il est traversé par un courant également sinusoïdal i(t) La puissance instantanée mise en jeu dans le dipôle sera : p(t) = u(t)*i(t) soit donc p(t) = comme 2 U cos(ωt + θu)* 2 I cos(ωt + θi) cos a * cos b = ½ [cos (a-b) + cos (a+b)] p(t) = 2 U I ½ [cos(θu - θi) + cos(2ωt +θu + θi)] soit encore, puisque (θu - θi) = ϕi/u p(t) = U I cos(ϕ) + U I cos(2ωt +θu + θi) GE11-3.doc En appliquant les définitions au cas présent nous aurons une puissance active égale au terme constant de la somme alors que la puissance fluctuante oscille à la pulsation 2ω. Notes personnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Remarque : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Jusqu’à un passé relativement récent, l’alternatif sinusoïdal était le cas unique à traiter. Aussi, le facteur de puissance valant toujours cosϕ, était-il fréquent de confondre, dans le jargon, la propriété et la définition. Avec l’apparition de l’électronique de puissance et des formes d’ondes pas nécessairement sinusoïdales, il est impératif de faire la distinction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ϕi/u u i t t ωt p P = (p)moy + t P = U.I.cosϕ ϕi/u Avec S = U.I le facteur de puissance vaut : fp = P = cos ϕ S Lorsque tension et courant sont en phase, la puissance instantanée est strictement positive et le facteur de puissance est égal à l’unité. Lorsqu’ils sont en quadrature, la puissance active est nulle, la puissance instantanée est purement alternative, pendant une demi-période elle « rentre » dans le dipôle, pendant l’autre demi-période elle en « ressort ». le dipôle est purement réactif (il restitue toute l’énergie qu’on lui cède). Pour préciser le signe de ϕi/u on indique si le courant est en retard ou en avance sur la tension. Par exemple cosϕ = 0,8 AR signifie que le courant est en retard donc que ϕ est positif alors que cosϕ = 0,8 AV indique que ϕ est négatif. M. GARNERO Chapitre 3 Page : 9 GE11-3.doc La « puissance réactive » vaut par définition : Après identification Q = U.I.sinϕ ϕ P = G.U2 Q = -BU2 et Elle se mesure en var [var] (mot dérivé de voltampère-réactif). C’est un être mathématique ainsi défini pour simplifier les calculs, mais elle n’a pas signification physique. Dans le cas des dipôles élémentaires parfaits cela conduit à : - Pour la Résistance (conducteur ohmique) ZR = R 2 PR = R.I2 = U = G U2 3.2 ϕR = 0 QR = 0 Puissance apparente complexe Elle est notée S et vaut par définition : R - Pour la Bobine d’inductance S = P + jQ = S.ejϕϕ Cela permet de tracer dans le plan complexe, le « triangle des puissances » ZL = Lω PL = 0 ϕR = π QL = Lω.I2 = - U 2 2 Lω - Pour le Condensateur parfait ℑm S 0 PC = 0 ϕC = - π 2 QC = - Cω.U2 = - I 2 Q ϕ YC = Cω ℜe Cω Nous constatons qu’alors que la bobine « consomme » de l’énergie réactive, le condensateur en « génère ». P Nous constatons que : 3.4 tan ϕ = Q S = P 2+Q 2 Théorème de Boucherot P Cherchons si S est liée de façon simple à U et I. Le produit de U par I donnerait : U.I = Uejθu. Iejθi = U.I.ej(θu + θi) = S ej(θu + θi) qui n’est pas S car (θu + θi) n’est pas ϕ. Par contre, en notant I* = Ie-jθi le conjugué de I nous aurons bien : U.I* = Uejθu. Ie-jθi = U.I.ej(θu - θi) = S ejϕ Considérons un circuit composé de N éléments en dérivation (une installation électrique), l’ensemble étant alimenté en sinusoïdal par une tension U iT = i1 + i2 + i3 i2 i3 E1 E2 E3 u S = U.I* = P + jQ = S.ejϕ 3.3 i1 Application aux dipôles passifs Nous avons vu qu’un dipôle passif possédait une impédance Z et une admittance Y permettant d’écrire : I = Y.U ou U = Z.I ce qui donne pour la puissance apparente complexe. Chaque élément k « consomme » une puissance * apparente complexe Sk = U.Ik = Pk + j Qk L’ensemble consomme lui une puissance totale S = Z.I.I* = Z.I2 puisque I.I* = |I|2 soit encore S = (R + j X).I2 = R.I2 + j XI2 = P + j Q La loi des nœuds donne IT = En identifiant les parties réelles et les parties imaginaires nous aurons : conjugué d’une somme est égal à la somme des conjugués, P = R.I 2 et Q = XI Chapitre 3 k =N Page : 10 ∑I k et comme le k =1 k =N k =N k =N k =1 k =1 k =1 ST = U ∑ I*k = 2 De même S = U (Y.U) * = U.Y*.U* le conjugué d’un produit étant le produit des conjugués. Soit en développant : S = Y*. U.U* = Y*.U2 2 2 S = (G – j B).U = G.U - j B.U2 = P + j Q M. GARNERO ST = U.IT* = PT + j QT ∑ U I*k = ∑S k k =N ST = ∑S k k =1 k =N ST = ∑ (P + jQ ) = PT + j QT k k k =1 GE11-3.doc Notes personnelles en identifiant parties les parties réelles et les parties imaginaires il vient : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . k =N k =N ∑ Pk PT = QT = k =1 ∑Q k k =1 Les puissances actives, réactives et apparentes complexes s’ajoutent entre elles (elles sont conservatives), mais pas les puissances apparentes. ST ≠ k =N ∑S k k =1 Le résultat aurait été identique si l’on avait supposé une association en série. Il aurait fallu ajouter les tensions pour obtenir la tension totale. En fait, la conservation des puissances a pour origine la conservation de l’énergie, peu importe le mode de câblage. Cette propriété d’additivité des puissances P, Q et S porte le nom de théorème de Boucherot. Ce théorème est très utile pour calculer le courant consommé par une installation. On dresse un tableau des divers éléments qui la constitue et on fait un bilan. En se servant des indications des plaques signalétiques, on peut déterminer la consommation de puissance active et de puissance réactive de chaque élément. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pk Qk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E1 E2 E3 P1 P2 P3 Q1 Q2 Q3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PT = ΣPk QT = ΣQk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Après addition des P et des Q, on peut connaître ST par ST = PT + QT que fp = 2 IT = ST U puis calculer IT par ainsi PT ST (l’addition des puissances apparentes et des courants de chaque élément ne donne pas le bon résultat puisque le module d’une somme n’est pas la somme des modules). 4 . Élément Total 2 . Adaptation d’impédance Lorsqu’une source, de F.E.M. EG et de résistance interne ZG est connectée à une charge ZL, la puissance utile, cédée par la source à la charge s’écrit : 2 Pu = RL I2 = RL Zg EG Z G +Z L i u ZL Charge M. GARNERO Chapitre 3 Page : 11 GE11-3.doc Il est des cas où les puissances mises en jeu sont très faibles et pour lesquels une optimisation s’impose: antenne → préamplificateur, microphone → amplificateur, capteur → conditionneur, etc. L’étude des variations de Pu en fonction de ZL fait apparaître que lorsque cette dernière tend vers zéro ou vers l’infini, la puissance est nulle (soit parce que u tend vers zéro, soit parce que i tend vers zéro) Pu Pumax = E2g/4Rg XL = -Xg RL RLopt = Rg La courbe passe par un maximum qui correspond à l’impédance de charge optimale. PU sera d’autant plus grande que le courant sera important. Il faut pour cela que |ZG + ZL| soit le plus faible possible. Donc que : |(RG + RL) + j (XG + XL)| soit minimal. Une Plus le courant est élevé, plus la section des fils doit être importante ou à section constante (donc à résistance constante) plus les pertes par effet Joule dans les fils seront importantes (pertes en ligne). Pour une installation importante, on a donc intérêt à avoir un facteur de puissance global le plus proche de l’unité. Cette remarque est d’autant plus justifiée que, pour une installation industrielle, le prix de l’énergie n ‘est pas le même suivant la valeur de fP. En effet, lorsque fp < 0,98 EDF fait payer le kWh plus cher (ce qui est compréhensible puisque les pertes en ligne sont à sa charge). Vu sous cet angle, fP est un indicateur économique (ratio) permettant de juger le coût d’investissement. Afin de ne pas être pénalisé sur le prix de l’énergie, les industriels veillent donc à avoir un « bon » facteur de puissance. La plupart des éléments qui constituent une installation électrique sont de nature inductive : Moteurs, éclairage fluorescent, etc. Le courant total consommé est donc généralement en retard sur la tension ce qui conduit à un mauvais facteur de puissance. On peut corriger simplement ce défaut en rajoutant une batterie de condensateurs qui ne consomment pas d’énergie, mais qui déphasent le courant en avance. première étape consiste à réduire à zéro la partie imaginaire ce qui est possible en donnant à XL la valeur opposée à XG ainsi lorsque i’T après relèvement XL = - XG le module |ZG + ZL| se ramène à RG + R L |i’T | < |i’T | Pour déterminer le maximum maximorum, il faut annuler la dérivée de Pu par rapport à RL, c’est à dire faire : (R +R )2*1− RL*2*(R +R )EG 2 L G L G (Pu )'= =0 4 (R L +RG ) Ce maximum se produit lorsque RL = RLopt = RG On dit qu’il y a adaptation d’impédance ou que la charge est adaptée à la source lorsque : XL = - XG et RL = RG iT avant relèvement induct. capacit. C E1 induct. E2 induct. E3 La capacité devra être calculée pour compenser exactement le déphasage. Si C était trop élevée, le facteur de puissance deviendrait à nouveau mauvais. Pour dimensionner ce condensateur, il suffit d’observer le tableau précédent. Si le condensateur fournit une puissance réactive égale et opposée à la consommation avant relèvement, le facteur de puissance vaudra l’unité. 2 ((Pu)max)max = EG 4RG 5 Relèvement du facteur de puissance Dans ce cas E2 E3 Total C Pour une consommation d’énergie donnée, donc pour puissance active une donnée, plus le facteur de puissance est faible, plus le courant doit être élevé : IT = M. GARNERO Chapitre 3 PT Ucosϕ Q2 Q3 PT = ΣPk QT = ΣQk - QT 0 Total’ Comme QC Page : 12 P2 P3 = - Cω.U2 0 PT C= QT 2πf U 2 GE11-3.doc