Pourquoi grossit-on ? Les raisons de la prise de poids La prise de poids liée à une alimentation déséquilibrée L'alimentation actuelle, trop riche en grais s es s aturées (mauvais es grais s es ), protéines animales , produits raffinés , s ucres indus triels , et pauvre en fibres , peut conduire à une augmentation du poids . Il s uffit de regarder la population américaine pour s e rendre compte des méfaits qui gagnent l'ens emble des pays développés . Par ailleurs , une alimentation dés équilibrée et mal contrôlée peut-être à l'origine d'une intoxination (accumulation des toxines ). Notre alimentation es t devenue trop riche en s ucres . De plus , le grignotage s e développe, entraînant une dés organis ation des rythmes naturels de l'organis me par ces pris es alimentaires anarchiques . Les centres de la faim et de la s atiété s e trouvent alors perturbés . Cette intoxination aboutit à toutes s ortes de problèmes , en progres s ion depuis le XXe s iècle (l'hypoglycémie, le diabète...). En 60 ans , la cons ommation de s ucres à abs orption rapide a triplé par habitant : pâtis s eries , s ucreries , chocolats , bois s ons s ucrées , s ans oublier les s ucres ajoutés dans de nombreus es préparations culinaires . Il es t à noter que les habitudes alimentaires et le s tyle de vie jouent un rôle dans la prédis pos ition à devenir obès e. Ains i, ce ris que es t inférieur à 10% dans le cas où les 2 parents ont un poids normal. Le ris que pas s e à 40% s i l'un des parents es t obès e et à 80% s i les 2 parents le s ont. La prise de poids due à un changement du métabolisme La pris e de poids , en prenant de l'âge, es t fortement liée au ralentis s ement du métabolis me de bas e (dépens e énergétique néces s aire à l'organis me au repos pour as s urer s a s urvie : travail cardiaque, res piratoire, renouvellement des cellules ...). Le métabolis me de bas e représ ente en moyenne 65% de la dépens e énergétique journalière. L'organis me qui vieillit ne brûle plus autant de calories . Ce ralentis s ement es t fortement lié à la diminution de la mas s e maigre (mas s e mus culaire). Il es t donc indis pens able de réduire s es apports caloriques et de les adapter à s es nouveaux bes oins , car l'énergie qui n'es t pas brûlée es t s tockée dans l'organis me et provoque une pris e de poids . Ains i, alors qu'une jeune femme de 20 ans peut cons ommer environ 2 000 kilocalories (kcal) par jour, les apports énergétiques néces s aires à une femme de 45 ans devraient s e limiter autour de 1 700 kcal. La tes tos térone et l'hormone de crois s ance, qui favoris ent le développement des mus cles , voient leur production diminuer avec l'âge. Cela provoque une fonte mus culaire. Et qui dit moins de mus cles , dit plus de gras et moins de calories brûlées , puis que la mas s e maigre (mus cles ) brûle plus d'énergie au repos que la mas s e gras s e. Par ailleurs , les centres nerveux régulent aus s i le métabolis me de bas e. Ce dernier varie d'un individu à l'autre et dépend étroitement des hormones thyroïdiennes . Ceux qui ont une bonne activité thyroïdienne ont un métabolis me de bas e élévé, c'es t-à-dire qu'ils cons omment beaucoup d'énergie à ne rien faire. Ils mangent bien, mais brûlent vite les calories . A l'invers e, un déficit en hormone thyroïdienne engendre un métabolis me de bas e faible, c'es t-àdire de faibles dépens es et cons titue donc un terrain favorable à l'obés ité. La prise de poids liée à un dérèglement hormonal Pour les femmes , la pris e de poids autour de 40-45 ans es t s ouvent attribuée à la ménopaus e, mais elle apparaît, à travers plus ieurs études , davantage liée à l'âge. Les boulevers ements hormonaux, dus au vieillis s ement, influent s ur l'augmentation de la mas s e gras s e, s urtout au niveau abdominal. En effet, l'implication des hormones dans l'accrois s ement de l'adipos ité es t dés ormais reconnue. L'ins uline et le cortis ol, qui favoris ent l'accumulation du tis s u adipeux, s ont dites lipogéniques . Les hormones qui qui, à l'invers e, permettent de façonner harmonieus ement le corps s ont lipolytiques (des tructrices de grais s es ) et analipolytiques (génératrices de mas s e mus culaire). Ces hormones s ont la tes tos térone, la proges térone, la DHEA, l'hormone de crois s ance et une hormone thyroïdienne (T3). Malheureus ement, avec l'âge, la production d'ins uline et de cortis ol croît, tandis que la s ynthès e des hormones lipolytiques , et tout s pécialement celle de l'hormone de crois s ance, diminue. Une majorité de femmes après 40 ou 45 ans prend donc du poids . Cette pris e de poids es t d'autant plus mal acceptée qu'elle vient s 'ajouter à une accumulation, faible mais régulière, s ur plus ieurs années . De plus , cette pris e de poids à cet âge, es t très inégalement répartie ; elle es t abdominale (androïde), avec une augmentation du rapport taille/hanche. Prise de poids et sédentarité Aujourd'hui, la s édentarité es t devenue un nouveau mode de vie. Se déplacer à pied ou à vélo, monter des es caliers ... ne s ont plus des ges tes habituels . Par contre, les longues s tations devant la télévis ion ou Internet, s ont des activités quotidiennes . De plus , la généralis ation du chauffage central, la robotis ation et la mécanis ation ont cons idérablement réduit nos bes oins énergétiques . Ains i, la dépens e énergétique moyenne, qui était es timée à plus de 3 000 kcal par jour chez l'homme et 2 400 chez la femme, s erait progres s ivement tombée, depuis la fin des années cinquante environ, res pectivement à 2 000 et 1 700 kcal. Et pourtant, parallèlement, notre alimentation es t devenue plus riche. À l'échelle de l'humanité, ce changement peut être cons idéré comme un véritable boulevers ement et expliquer, pour partie, l'augmentation du s urpoids .