Spé ψ
ψψ
ψ 2007-2008 page 1/6 Devoir n°7
Spé 2007-2008 Devoir n°7
OPTIQUE
CCP PC 2007
1.1) On appelle diffraction l’ensemble des phénomènes optiques où la lumière ne suit pas le
chemin prévu par le modèle de l’optique géométrique. Cela se traduit par la déviation des rayons
lumineux à la traversée des petites ouvertures, le contournement des obstacles par la lumière, le
contraste flou entre l’ombre d’un obstacle et la zone éclairée .
1.2) Contribution de Huygens :
Étant donnée une source ponctuelle monochromatique S et une
surface d’onde Σ à un instant t, on peut obtenir l’état vibratoire en un
point M quelconque extérieur à Σ en remplaçant S par un découpage
de Σ en éléments de surface dσ(P) centrés sur un point courant P tels
que chaque élément de surface se comporte comme une source ponc-
tuelle fictive cohérentes avec les autres.
Contribution de Fresnel :
L’amplitude de l’onde émise par un élément de surface centré en P est :
proportionnelle à l’amplitude instantanée de l’onde reçue en P depuis S ;
proportionnelle à l’aire dσ(P).
Dans le cas où S et M sont à distance finie de Σ, les ondes sont sphériques. En admettant que
tous les points considérés sont dans l’air d’indice 1, la représentation complexe de l’amplitude ins-
tantanée reçue en P reçue en M de la part de la source élémentaire centrée en P s’écrit donc:
d (M,t) K (O)exp t
exp k .OP
exp k.PM
d (P)
P S
0
ψ ψ ω σ=
H
G
K
J
H
G
K
J
→ →
j
j j
b g
1.3) L’observation de la diffraction à l’infini correspond aux conditions de Fraunhoffer :
l’onde incidente sur l’objet diffractant est plane ;
la taille de l’objet diffractant est de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde opti-
que ;
la figure de diffraction est observée à l’infini ou sur un écran placé dans le plan fo-
cal image d’une lentille convergente.
1.4) On ne peut obtenir des interférences lumineuses à deux ondes qu’à partir de deux sour-
ces cohérentes temporellement (même longueur d’onde).
En pratique, ces sources sont les images d’une source réelle obtenues par un dispositif inter-
férentiel qui permet la superposition, en un point M d’observation, des deux morceaux (crées par le
dispositif) d’un même train d’ondes émis par les atomes de la source.
2) Les opérations de réglage optique du goniomètre sont les suivantes :
réglage de l’oculaire L
3
de façon à voir net le réticule R ;
réglage de la position de l’objectif L
2
par la méthode d’autocollimation : on éclaire le réti-
cule R par une lampe auxiliaire, on fait réfléchir la lumière par un miroir placé devant la lunette, on
déplace L
2
jusqu’à ce que l’image du réticule soit nette ; la lunette est alors réglée « à l’infini ».
réglage de la position de l’objectif du collimateur L
1
de façon à voir nette l’image de la
fente F par la lunette. Le fente est alors au foyer objet de L
1
et le collimateur crée un faisceau de
lumière parallèle à l’axe optique des lentilles L
1
, L
2
et L
3
.
3.1) Puisque P
R
est à l’infini, l’observateur doit observer sans accommoder une image A’B’
à l’infini donc AB doit être dans le plan focal objet de L.
S
M
P