CHAPITRE 3 : Théorème de Thalès
I. Agrandissement et réduction
Définition : Quand on multiplie par un nombre k strictement positif les longueurs des côtés d’une figure F
pour obtenir les longueurs des côtés d’une figure F’, on dit que :
- F’ est un agrandissement de la figure F si k > 1.
- F’ est une réduction de la figure F si k < 1.
Le nombre k est appelé le rapport d’agrandissement ou le rapport de réduction.
Propriété (admise) : Un agrandissement (ou une réduction) conserve les mesures d’angles et le
parallélisme.
II. Théorème de Thalès
Théorème de Thalès :
(d) et (d’) sont deux droites sécantes en A.
B et M sont deux points appartenant à la droite (d), distincts de A.
C et N sont deux points appartenant à la droite (d’), distincts de A.
Si les droites (BC) et (MN) sont parallèles, alors
=
=
.
Configuration des triangles Configuration du papillon
Autrement dit : il y a proportionnalité entre le petit triangle et le grand triangle.
Démonstration : dans la configuration du papillon
(BM) et (CN) sont deux droites sécantes en A et les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
On construit le symétrique M’ de M par rapport à A et le symétrique N’ de N par rapport à A.
On sait que les points M et M’ sont symétriques par rapport à A,
ainsi que les points N et N’ et les droites (MN) et (BC) sont parallèles.
Or, le symétrique d’une droite par rapport à un point est une droite qui lui est parallèle
et la symétrie centrale conserve les longueurs.
Donc, les droites (BC), (MN) et (M’N’) sont parallèles et on a AN = AN’, AM = AM’ et MN = M’N’.
On sait que ABC est un triangle tel que M’ appartient au segment [AB] et N’ appartient au segment [AC] et les
droites (BC) et (M’N’) sont parallèles.
Donc, d’après le théorème de Thalès, on a :
=
=
. D’où
=
=
.