Présentation au congrès annuel de l`AACR et publication dans la

Communiqué de presse
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Présentation au congrès annuel de lAACR et publication dans la revue
New England Journal of Medicine de données sur lutilisation du pembrolizumab
dans le traitement des formes avancées du cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC)
Kirkland (Québec) Le 19 avril 2015 Merck (NYSE : MRK), connue sous le nom de
MSD à lextérieur des États-Unis et du Canada, a annoncé aujourdhui de nouvelles données
issues de létude KEYNOTE-001, une étude de phase 1b visant à évaluer lefficacité du
pembrolizumab, le traitement anti-PD-1 expérimental de la société, chez des patients atteints
dune forme avancée de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) nayant jamais été
traités et chez dautres ayant déjà été traités. Dans une récente analyse menée auprès de
313 patients et tirée dun ensemble de données de validation relatives à lexpression du PD-L1
par les cellules tumorales, le taux de réponse globale (TRG) était de 45,4 % (IC à 95 % : 33,5 à
57,3) chez les patients dont le pourcentage de cellules tumorales exprimant le marqueur PD-L1
était supérieur ou égal (≥) à 50 % (n = 73). Dans les autres sous-groupes exprimant le PD-L1, le
TRG était de 16,5 % (IC à 95 % : 9,9 à 25,1) chez les patients dont le pourcentage des cellules
tumorales exprimant le PD-L1 variait de 1 à 49 % (n = 103), et de 10,7 % (IC à 95 % : 2,3 à
28,2) chez ceux dont le pourcentage des cellules tumorales exprimant le PD-L1 était inférieur à
1 % (n = 28). Dans la population totale de létude, le TRG était de 19,4 % (IC à 95 % : 16,0 à
23,2) (n = 495), ce qui était conforme aux résultats présentés antérieurement dans le cadre de
cette étude. Ces données, issues de létude KEYNOTE-001, seront présentées aujourdhui par
le Dr Edward Garon, du Jonsson Comprehensive Cancer Center de lUniversité de Californie, à
Los Angeles, lors du congrès annuel de lAmerican Association for Cancer Research (AACR)
(résumé no CT104). Elles faisaient partie du programme officiel de lAACR, et elles ont
également été publiées aujourdhui dans la revue New England Journal of Medicine.
Les résultats sur lefficacité ont démontré que lexpression du PD-L1 par les cellules
tumorales pouvait être un biomarqueur pertinent pour lidentification des patients qui sont
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atteints dun CPNPC et qui sont plus susceptibles de répondre à un traitement anti-PD-1. Le
PD-L1 est une protéine pouvant être surexprimée dans la tumeur et qui peut, dun point de vue
mécaniste, contribuer à linhibition dune réponse immunitaire.
« Dans cette étude, les patients atteints dun CPNPC exprimant le PD-L1 dans la
majorité de leurs cellules ont obtenu le taux de réponse au traitement avec le pembrolizumab le
plus élevé », a affirmé le Dr Roger Perlmutter, président, Laboratoires de recherche Merck.
« Les résultats de cette étude indiquent que lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales
peut être un biomarqueur pertinent pour identifier les patients plus susceptibles de présenter un
taux plus élevé de réponse. »
Données additionnelles tirées de létude KEYNOTE-001 pour lensemble de la population
évaluable
Des données sur la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) selon
lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales proviennent également de 356 patients atteints
dune forme avancée de CPNPC nayant jamais été traités et chez dautres ayant déjà été
traités (total évaluable pour coloration confirmant la présence de PD-L1). Dans le sous-groupe
dont lexpression du PD-L1 était 50 %, la SSP médiane (IC à 95 %) était de 6,3 mois (2,9 à
12,5) (n = 119); dans ce groupe, le taux de SSP a été de 6,1 mois (2,1 à 12,5) chez les patients
ayant déjà été traités (n = 294) et de 12,5 mois (2,4 à 12,5) chez ceux nayant jamais été traités
(n = 62). Le taux de SSP était de 3,3 mois (IC à 95 % : 2,1 à 4,1) dans le sous-groupe dont
lexpression du PD-L1 variait de 1 à 49 % (n = 161) et de 2,3 mois (IC à 95 % : 2,1 à 4,0) dans
celui dont lexpression du PD-L1 était inférieure à 1 % (n = 76). La SG médiane navait pas
encore été atteinte dans le sous-groupe dont lexpression du PD-L1 était dau moins 50 %,
indépendamment du traitement antérieur. La SG médiane a été de 8,8 mois pour les autres
sous-groupes exprimant le PD-L1 (IC à 95 % : 6,8 à 12,4 pour le sous-groupe dont lexpression
du PD-L1 variait de 1 à 49 % et 5,5 à 12 pour celui dont lexpression du PD-L1 était inférieure à
1 %, respectivement) et il était similaire, peu importe le traitement antérieur.
La durée médiane de la réponse au traitement était similaire dans tous les sous-groupes
exprimant le PD-L1; 12,4 mois (2+ à 22,8+) pour le sous-groupe dont lexpression du PD-L1
était dau moins 50 %, 10,3 mois (1,4+ à 10,3) pour le sous-groupe dont lexpression du PD-L1
variait de 1 à 49 %. La durée médiane de la réponse au traitement navait pas été atteinte (0,9+
à 10,8+) dans le sous-groupe dont lexpression du PD-L1 était inférieure à 1 %. Au moment de
lanalyse, la durée médiane du suivi était de 10,9 mois (intervalle de 5,2 à 27,5).
« Ces résultats constituent le plus vaste ensemble de données relatives à un traitement
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anti-PD-1 administré à des patients atteints dune forme avancée de cancer du poumon non à
petites cellules nayant jamais été traités et à dautres ayant déjà été traités. Nous menons un
vaste programme de phase 3 qui permettra de décrire les avantages potentiels du
pembrolizumab, comparativement au traitement de référence chez ces patients », a déclaré
Roger Dansey, directeur du domaine thérapeutique et vice-président principal, développement
en oncologie au stade avancé, Laboratoires de recherche Merck.
Les effets indésirables évalués dans la population totale de létude étaient conformes
aux données déjà rapportées sur linnocuité du pembrolizumab. Les effets indésirables les plus
fréquemment associés au traitement étaient les suivants : fatigue, prurit et diminution de
lappétit. Des effets indésirables de grades 3 à 5 associés au traitement sont survenus chez
9,5 % des patients (n = 47). Les effets indésirables liés au traitement de nature inflammatoire
ou à médiation immunologique qui sont survenus chez plus de 2 % des patients étaient des
réactions liées à la perfusion (n = 15; 3,0 %), lhypothyroïdie (n = 34; 6,9 %) et la pneumonite
(n = 18; 3,6 %). Une réaction liée à la perfusion a entraîné larrêt du traitement et tous les cas
dhypothyroïdie ont été traités avec succès au moyen dun traitement médicamenteux. On
rapporte un décès lié au traitement (pneumonite) et une pneumonite de grades 3 à 5 a été
observée chez 1,8 % des patients (n = 9). Au moment de lanalyse, deux cas de pneumonite
(de grade 1 ou 2) étaient toujours en cours.
À propos de létude KEYNOTE-001 et de lensemble des données de validation relatives à
lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales
Létude KEYNOTE-001 est une étude multicentrique de phase 1b, en cours, comportant
un seul groupe et menée au su, visant à évaluer le pembrolizumab chez plus de 1 000 patients
atteints de différents types de cancers à un stade avancé surtout des cas de cancer du
poumon et de mélanome. Trois schémas posologiques ont été évalués : 10 mg/kg toutes les
deux semaines, 10 mg/kg toutes les trois semaines ou 2 mg/kg toutes les trois semaines. Les
principaux paramètres dévaluation comprennent notamment le TRG et linnocuité; les
paramètres secondaires comptent, entre autres, la SSP, la SG et la durée de la réponse. La
réponse tumorale a été évaluée toutes les 9 semaines, selon les critères
dévaluation RECIST 1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours v1.1) par une revue
des évaluations radiologiques indépendante, centralisée et sous insu. Pour lensemble des
données de validation relatives à lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales, des
échantillons de tumeurs ont été prélevés simultanément dans les six mois ayant suivi la
coloration. Lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales a été mesurée au moyen du test
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diagnostique compagnon d’immunohistochimie de Dako (PD-L1 IHC 22C3 PharmDx).
Lensemble des données pour la formation sur lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales
issues de létude KEYNOTE-001 ont été présentées lors du congrès annuel de lAACR, en
avril 2014.
À propos du pembrolizumab
Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui bloque linteraction entre
le PD-1 et ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2. En se liant au récepteur PD-1 et en bloquant
linteraction avec ses ligands, le pembrolizumab lève linhibition de la réponse immunitaire
médiée par le PD-1, y compris la réponse immunitaire antitumorale.
Merck mène un programme de développement clinique denvergure et à croissance
rapide pour le pembrolizumab. En effet, ce programme compte plus de 85 études cliniques
portant sur plus de 30 types de tumeurs et regroupant plus de 14 000 patients qui évaluent le
médicament tant en monothérapie quen association avec dautres traitements.
À propos du cancer du poumon
Le cancer du poumon, qui se développe dans le tissu pulmonaire, habituellement dans
les cellules tapissant les conduits aériens, est la principale cause de décès lié au cancer dans le
monde. Chaque année, un plus grand nombre de personnes meurent du cancer du poumon
que du cancer du côlon, du sein et de la prostate combinés. Il y a deux types de cancer du
poumon : celui que lon appelle « non à petites cellules (CPNPC) » et celui dit « à petites
cellules (CPPC) ». Le CPNPC est le type de cancer du poumon le plus répandu et compte pour
environ 85 % de tous les cas. On estime à 4 % le taux de survie relative après 5 ans pour tous
les cas de cancer du poumon à un stade avancé ou métastatique (stade IV) combiné.
Le cancer du poumon est le type de cancer le plus souvent diagnostiqué au Canada (à
lexception des cancers de la peau autres que le mélanome). Au Canada, il sagit de la
principale cause de décès lié au cancer, et ce, tant chez les hommes que chez les femmes. En
2014, on a estimé à 26 100 le nombre de Canadiens qui recevraient un diagnostic de cancer du
poumon. Cela représente 14 % de tous les nouveaux cas de cancer en 2014. On a également
estimé que 20 500 Canadiens mourraient du cancer du poumon en 2014. Cela représente 27 %
de tous les décès attribuables au cancer en 2014.
Toujours en 2014, on a estimé que chaque jour, en moyenne, 72 Canadiens recevraient
un diagnostic de cancer du poumon, et 55 Canadiens mourraient des suites de ce type de
cancer1.
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À propos du PD-L1 et de lexpression du PD-L1
Le PD-L1, également appelé « ligand 1 de mort cellulaire programmée », est une
protéine qui est exprimée par de nombreux types de cellules, dont certaines cellules
cancéreuses. Dans des conditions normales, linteraction du PD-L1 avec une autre protéine,
appelée « récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1) », est un important point de
contrôle immunitaire, qui assure le maintien du système immunitaire et qui empêche
lorganisme d’attaquer ses propres cellules si une inflammation ou une infection survient.
Toutefois, lorsque les tumeurs cancéreuses expriment le PD-L1, elles peuvent échapper à la
détection et à la destruction par les lymphocytes T cytotoxiques, un type de cellules qui
détruisent les cellules cancéreuses; cest ainsi que les tumeurs peuvent survivre et se
développer. Lexpression du PD-L1 par les cellules tumorales a été observée à différents
degrés dans de nombreux types de cancers, notamment le cancer du sein, du poumon et de la
vessie. Lexpression accrue du PD-L1 par les cellules tumorales, aussi appelée
« surexpression », fait lobjet dune analyse en vue de son utilisation potentielle pour aider à
identifier les patients plus susceptibles de répondre à certaines immunothérapies.
Notre intérêt pour le cancer
Notre objectif est de traduire les percées scientifiques en innovations biomédicales pour
aider les personnes atteintes du cancer partout dans le monde. Chez Merck Oncologie, aider à
lutter contre le cancer est une passion, favoriser laccès à nos médicaments contre le cancer
est un engagement et poursuivre la recherche en immuno-oncologie est un idéal pour offrir un
nouvel espoir aux personnes qui sont atteintes dun cancer. Pour obtenir un complément
dinformation sur nos essais cliniques en oncologie, visitez le site à ladresse
www.merck.com/clinicaltrials.
À propos de Merck
La société Merck daujourdhui est un chef de file mondial dans le domaine des soins de
santé qui œuvre au bien-être du monde. Merck est connue sous le nom de MSD à lextérieur
des États-Unis et du Canada. Grâce à nos médicaments, vaccins, traitements biologiques,
produits de santé grand public et de santé animale, nous collaborons avec nos clients et
œuvrons dans plus de 140 pays à procurer des solutions de santé novatrices. Nous
démontrons également notre détermination à améliorer laccès aux soins de santé grâce à des
politiques, programmes et partenariats denvergure. Pour de plus amples renseignements à
propos de nos activités au Canada, visitez le site www.merck.ca.
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