atteints d’un CPNPC et qui sont plus susceptibles de répondre à un traitement anti-PD-1. Le
PD-L1 est une protéine pouvant être surexprimée dans la tumeur et qui peut, d’un point de vue
mécaniste, contribuer à l’inhibition d’une réponse immunitaire.
« Dans cette étude, les patients atteints d’un CPNPC exprimant le PD-L1 dans la
majorité de leurs cellules ont obtenu le taux de réponse au traitement avec le pembrolizumab le
plus élevé », a affirmé le Dr Roger Perlmutter, président, Laboratoires de recherche Merck.
« Les résultats de cette étude indiquent que l’expression du PD-L1 par les cellules tumorales
peut être un biomarqueur pertinent pour identifier les patients plus susceptibles de présenter un
taux plus élevé de réponse. »
Données additionnelles tirées de l’étude KEYNOTE-001 pour l’ensemble de la population
évaluable
Des données sur la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG) selon
l’expression du PD-L1 par les cellules tumorales proviennent également de 356 patients atteints
d’une forme avancée de CPNPC n’ayant jamais été traités et chez d’autres ayant déjà été
traités (total évaluable pour coloration confirmant la présence de PD-L1). Dans le sous-groupe
dont l’expression du PD-L1 était ≥ 50 %, la SSP médiane (IC à 95 %) était de 6,3 mois (2,9 à
12,5) (n = 119); dans ce groupe, le taux de SSP a été de 6,1 mois (2,1 à 12,5) chez les patients
ayant déjà été traités (n = 294) et de 12,5 mois (2,4 à 12,5) chez ceux n’ayant jamais été traités
(n = 62). Le taux de SSP était de 3,3 mois (IC à 95 % : 2,1 à 4,1) dans le sous-groupe dont
l’expression du PD-L1 variait de 1 à 49 % (n = 161) et de 2,3 mois (IC à 95 % : 2,1 à 4,0) dans
celui dont l’expression du PD-L1 était inférieure à 1 % (n = 76). La SG médiane n’avait pas
encore été atteinte dans le sous-groupe dont l’expression du PD-L1 était d’au moins 50 %,
indépendamment du traitement antérieur. La SG médiane a été de 8,8 mois pour les autres
sous-groupes exprimant le PD-L1 (IC à 95 % : 6,8 à 12,4 pour le sous-groupe dont l’expression
du PD-L1 variait de 1 à 49 % et 5,5 à 12 pour celui dont l’expression du PD-L1 était inférieure à
1 %, respectivement) et il était similaire, peu importe le traitement antérieur.
La durée médiane de la réponse au traitement était similaire dans tous les sous-groupes
exprimant le PD-L1; 12,4 mois (2+ à 22,8+) pour le sous-groupe dont l’expression du PD-L1
était d’au moins 50 %, 10,3 mois (1,4+ à 10,3) pour le sous-groupe dont l’expression du PD-L1
variait de 1 à 49 %. La durée médiane de la réponse au traitement n’avait pas été atteinte (0,9+
à 10,8+) dans le sous-groupe dont l’expression du PD-L1 était inférieure à 1 %. Au moment de
l’analyse, la durée médiane du suivi était de 10,9 mois (intervalle de 5,2 à 27,5).
« Ces résultats constituent le plus vaste ensemble de données relatives à un traitement