MONOGRAPHIE DE PRODUIT INCLUANT LES RENSEIGNEMENTS POUR LES PATIENTS SUR LES MÉDICAMENTS KEYTRUDA® pembrolizumab poudre pour solution injectable à 50 mg solution injectable à 100 mg/flacon de 4 mL Antinéoplasique, anticorps monoclonal KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d’études permettant d’attester son bienfait clinique. Les patients doivent être avisés de la nature de l’autorisation. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de KEYTRUDA®, veuillez consulter le site Web de Santé Canada sur les avis de conformité avec conditions – médicaments, à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/dhpmps/prodpharma/notices-avis/conditions/index-fra.php. KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints : d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK, conformément à l’indication proposée; d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d’un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation sans condition pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Merck Canada Inc. 16750, route Transcanadienne Kirkland (QC) Canada H9H 4M7 www.merck.ca Date d’approbation : le 10 avril 2017 Numéro de la demande : 203048 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 1 de 66 Ce produit a été approuvé en vertu de la politique sur les Avis de conformité avec conditions (AC-C) pour une ou toutes ses utilisations indiquées. Qu’est-ce qu’un avis de conformité avec conditions (AC-C)? Un AC-C est une autorisation de commercialisation décernée à un produit sur la base de données cliniques prometteuses, après l’évaluation de la présentation par Santé Canada. Les produits approuvés conformément à la politique sur les AC-C de Santé Canada sont indiqués pour le traitement, la prévention ou le diagnostic d’une maladie grave, fatale ou lourdement invalidante. Ils ont démontré un bienfait prometteur, sont de grande qualité et affichent un profil d’innocuité acceptable, sur la base de l’évaluation des risques et des bienfaits correspondants. En outre, ils répondent à un besoin médical important non satisfait au Canada ou ils ont donné la preuve qu’ils affichaient un profil de risques et de bienfaits sensiblement amélioré par rapport à celui des médicaments existants. Santé Canada a donc décidé de mettre ce produit à la disposition des patients, à la condition que les fabricants entreprennent des études cliniques supplémentaires pour vérifier les bienfaits escomptés, dans les délais convenus. En quoi cette monographie de produit diffère-t-elle des autres? La monographie du produit suivant contient des encadrés au début de chacune de ses principales sections qui précisent en termes clairs le caractère de l’autorisation de commercialisation dont il bénéficie. Les sections pour lesquelles l’AC-C revêt une importance particulière sont identifiées par le symbole AC-C dans la marge gauche. La liste non exhaustive de ces sections est la suivante : - Indications et usage clinique; - Mode d’action; - Mises en garde et précautions; - Effets indésirables; - Posologie et administration; - Études cliniques. Déclaration des effets indésirables du médicament et reformulation de la monographie de produit Les professionnels de la santé sont invités à signaler tous les effets indésirables associés à l’utilisation normale de tous les produits au Programme Canada Vigilance de Santé Canada, au 1-866-234-2345. La monographie du produit sera reformulée si de nouvelles préoccupations graves liées à l’innocuité du produit venaient à survenir ou lorsque le fabricant fournira les données nécessaires à l’appui du bienfait escompté du produit. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là, et conformément à la politique sur les avis de conformité avec conditions, que les conditions associées avec l’approbation du produit seront retirées de l’AC par Santé Canada. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 2 de 66 Table des matières PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ ............. 4 RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT ............................................... 4 DESCRIPTION ................................................................................................................... 5 INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE ........................................................................... 5 CONTRE-INDICATIONS.................................................................................................. 6 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS ......................................................................... 6 EFFETS INDÉSIRABLES ............................................................................................... 11 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES ..................................................................... 35 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION ........................................................................... 36 SURDOSAGE ................................................................................................................... 38 MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE ............................................. 39 STABILITÉ ET ENTREPOSAGE ................................................................................... 41 DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION .............................................. 41 FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT ................ 41 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES .......................................................... 42 RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES............................................................... 42 ÉTUDES CLINIQUES ..................................................................................................... 43 TOXICOLOGIE................................................................................................................ 53 RÉFÉRENCES.................................................................................................................. 59 PARTIE III : RENSEIGNEMENTS POUR LES PATIENTS SUR LES MÉDICAMENTS ............................................................................................................... 60 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 3 de 66 KEYTRUDA® pembrolizumab PARTIE I : RENSEIGNEMENTS POUR LE PROFESSIONNEL DE LA SANTÉ KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d’études permettant d’attester son bienfait clinique. Les patients doivent être avisés de la nature de l’autorisation. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de KEYTRUDA®, veuillez consulter le site Web de Santé Canada sur les avis de conformité avec conditions – médicaments, à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/dhpmps/prodpharma/notices-avis/conditions/index-fra.php. KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints : d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK, conformément à l’indication proposée; d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d’un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation sans condition pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT Voie d’administration Perfusion intraveineuse Forme posologique/teneur Poudre pour solution injectable 50 mg Solution injectable à 100 mg/flacon de 4 mL KEYTRUDA® (pembrolizumab) Ingrédients non médicinaux d’importance clinique Aucun Voir la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT pour connaître la liste complète des ingrédients. Page 4 de 66 DESCRIPTION KEYTRUDA® (pembrolizumab) est un anticorps monoclonal, humanisé et sélectif conçu pour bloquer l’interaction entre le récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1) et ses ligands, le PD-L1 et le PD-L2. Le pembrolizumab est une immunoglobuline 4 (IgG4) composée de chaînes kappa dont le poids moléculaire est d’environ 149 kDa. INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE Mélanome KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. AC-C KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK. Une amélioration de la survie ou une réduction des symptômes de la maladie n’ont pas encore été établies. AC-C Cancer du poumon non à petites cellules KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d’un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. Aucune amélioration du taux de survie ou des symptômes associés à la maladie n’a encore été observée. Personnes âgées (> 65 ans) : Aucune différence globale quant à l’innocuité et à l’efficacité n’a été signalée entre les patients âgés (65 ans et plus) et les patients plus jeunes (moins de 65 ans) [voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS; Personnes âgées]. Enfants (< 18 ans) : L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® n’ont pas été établies chez les enfants. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 5 de 66 AC-C CONTRE-INDICATIONS KEYTRUDA® est contre-indiqué chez les patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament, ou à l’un des composants du produit ou de son contenant. Pour connaître la liste complète des ingrédients, voir la section FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT. AC-C MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS Généralités KEYTRUDA® (pembrolizumab) doit être administré sous la supervision de médecins ayant de l’expérience dans le traitement du cancer. Effets indésirables à médiation immunitaire : Des effets indésirables à médiation immunitaire sont survenus chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Dans les études cliniques, la plupart des effets indésirables à médiation immunitaire étaient réversibles et traités par l’interruption du traitement avec KEYTRUDA®, l’administration de corticostéroïdes ou des soins de soutien. Des effets indésirables à médiation immunitaire touchant plus d’un système organique peuvent se produire simultanément. Dans le cas d’effets indésirables à médiation immunitaire soupçonnés, il faut procéder à une évaluation adéquate du patient afin de confirmer l’étiologie ou d’écarter d’autres causes. Selon la gravité de l’effet indésirable, il convient de suspendre le traitement avec KEYTRUDA® et d’envisager l’administration de corticostéroïdes. Dès que l’effet indésirable s’améliore et passe au grade 1 ou inférieur, on doit commencer à réduire la dose de corticostéroïdes et continuer de réduire progressivement la dose sur une période d’au moins un mois. Reprendre le traitement avec KEYTRUDA® si l’effet indésirable demeure de grade 1 ou inférieur. Si un effet indésirable sévère réapparaît, il faut cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES). Pneumonite à médiation immunitaire : Des cas de pneumonite, y compris des cas mortels, sont survenus chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients les signes et symptômes de la pneumonite. Les patients chez qui l’on soupçonne une pneumonite devront subir une évaluation radiographique et ceux présentant une pneumonite de grade 2 et plus devront recevoir des corticostéroïdes (dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou l’équivalent, suivie d’une réduction progressive de la dose). Suspendre le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une pneumonite modérée (grade 2) ou le cesser définitivement en présence d’une pneumonite sévère (grade 3), potentiellement fatale (grade 4) ou modérée récurrente (grade 2) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES]. Mélanome Des cas de pneumonite sont survenus chez 32 (2,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,8 %) et 3 (0,4 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® dans le cadre des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 6 de 66 CPNPC Des cas de pneumonite sont survenus chez 21 (3,8 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC, y compris des cas de grade 2 (1,1 %), 3 (1,3 %), 4 (0,5 %) et 5 (0,2 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Colite à médiation immunitaire : Des cas de colite sont survenus chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients les signes et symptômes de la colite. Administrer des corticostéroïdes (dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou l’équivalent, suivie d’une réduction progressive de la dose) pour traiter une colite de grade 2 et plus. Suspendre le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une colite modérée (grade 2) ou sévère (grade 3), ou le cesser définitivement en présence d’une colite potentiellement fatale (grade 4) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES]. Mélanome Des cas de colite sont survenus chez 31 (2,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,5 %), 3 (1,1 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. CPNPC Des cas de colite sont survenus chez 6 (1,1 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC, y compris des cas de grade 2 (0,2 %) et 3 (0,7 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Hépatite à médiation immunitaire : Une hépatite est survenue chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients tout changement de leur fonction hépatique. Administrer des corticostéroïdes (dose initiale de 0,5 à 1 mg/kg/jour [hépatite de grade 2] ou de 1 à 2 mg/kg/jour [hépatite de grade 3 ou plus] de prednisone ou l’équivalent, suivie d’une réduction progressive de la dose) et, selon l’importance des hausses d’enzymes hépatiques, suspendre le traitement avec KEYTRUDA® ou le cesser définitivement (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES). Mélanome Des cas d’hépatite sont survenus chez 16 (1,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,1 %), 3 (0,7 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Néphrite et dysfonction rénale à médiation immunitaire : Une néphrite est survenue chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients tout changement de leur fonction rénale. Administrer des corticostéroïdes (dose initiale de 1 à 2 mg/kg/jour de prednisone ou l’équivalent, suivie d’une réduction progressive de la dose) pour traiter une néphrite de grade 2 ou plus. Suspendre le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une néphrite modérée (grade 2) ou le cesser définitivement en présence d’une KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 7 de 66 néphrite sévère (grade 3) ou potentiellement fatale (grade 4) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES]. Mélanome Des cas de néphrite sont survenus chez 7 (0,4 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,2 %), 3 (0,2 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Endocrinopathies à médiation immunitaire : Hypophysite Une hypophysite est survenue chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients les signes et symptômes de l’hypophysite (y compris l’hypopituitarisme et l’insuffisance surrénalienne). Administrer des corticostéroïdes et une hormonothérapie substitutive lorsque cela est indiqué sur le plan clinique. Suspendre le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une hypophysite modérée (grade 2), suspendre ou cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une hypophysite sévère (grade 3) ou potentiellement fatale (grade 4) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et EFFETS INDÉSIRABLES]. Mélanome Des cas d’hypophysite sont survenus chez 13 (0,8 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,3 %), 3 (0,3 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. CPNPC Au cours de l’étude KEYNOTE-001, une hypophysite de grade 3 est survenue chez 1 (0,2 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC. Le diabète de type 1, y compris l’acidocétose diabétique, a été signalé chez 3 (0,1 %) des 2 117 patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller les patients afin de déceler une hyperglycémie ou d’autres signes et symptômes du diabète. Administrer de l’insuline en présence d’un diabète de type 1 et suspendre le traitement avec KEYTRUDA® dans les cas d’hyperglycémie sévère, jusqu’à ce que la maîtrise métabolique soit obtenue. Des troubles thyroïdiens ont été signalés chez des patients traités avec KEYTRUDA® et peuvent survenir en tout temps au cours du traitement. Il convient donc de surveiller les patients afin de déceler tout changement de leur fonction thyroïdienne (au début du traitement, sur une base périodique pendant le traitement, et tel qu’indiqué selon l’évaluation clinique) et les signes et les symptômes cliniques de troubles thyroïdiens. L’hypothyroïdie peut être prise en charge au moyen d’un traitement substitutif, sans qu’il ne soit nécessaire de suspendre le traitement et sans recourir aux corticostéroïdes. Les cas d’hyperthyroïdie peuvent être pris en charge au moyen d’un traitement symptomatique. Suspendre ou cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® en présence d’une hyperthyroïdie sévère (grade 3) ou potentiellement fatale (grade 4) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et Effets indésirables à médiation immunitaire ci-dessus]. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 8 de 66 Mélanome Des cas d’hyperthyroïdie sont survenus chez 51 (3,3 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,6 %) et 3 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Des cas d’hypothyroïdie sont survenus chez 127 (8,1 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 3 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. CPNPC Des cas d’hyperthyroïdie sont survenus chez 11 (2,0 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC, y compris des cas de grade 2 (0,7 %) et 3 (0,2 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Des cas d’hypothyroïdie sont survenus chez 42 (7,6 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC, y compris des cas de grade 2 (6,2 %) et 3 (0,2 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Réactions cutanées sévères Des réactions cutanées à médiation immunitaire sévères ont été signalées chez des patients traités avec KEYTRUDA®. Il faut surveiller chez les patients la survenue possible de réactions cutanées sévères et écarter les autres causes possibles. Selon la sévérité de la réaction cutanée, suspendre ou cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® et administrer des corticostéroïdes (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Des cas de syndrome de Stevens-Johnson et d’épidermolyse bulleuse toxique, y compris des cas ayant causé la mort, ont été signalés chez des patients traités avec KEYTRUDA®. En présence de signes ou de symptômes de l’une ou l’autre de ces affections, suspendre le traitement avec KEYTRUDA® et diriger le patient vers un spécialiste afin que son état soit évalué et qu’un traitement soit instauré. En présence d’un cas confirmé de syndrome de Stevens-Johnson ou d’épidermolyse bulleuse toxique, cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Autres effets indésirables à médiation immunitaire : D’autres effets indésirables à médiation immunitaire d’importance clinique peuvent survenir. Les effets indésirables à médiation immunitaire suivants ont été rapportés pendant les études cliniques ou la période ayant suivi la commercialisation de KEYTRUDA®. Ces effets indésirables étaient sévères dans certains cas. Le rejet du greffon à la suite d’une greffe d’organe plein a été signalé chez des patients traités avec KEYTRUDA® après la commercialisation du produit. Le traitement au moyen de KEYTRUDA® peut accroître le risque de rejet à la suite d’une greffe d’organe plein. Chez les patients devant recevoir une telle greffe, il faut soupeser les bienfaits d’un traitement au moyen de KEYTRUDA® en fonction du risque de rejet. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 9 de 66 Mélanome Les effets indésirables à médiation immunitaire d’importance clinique suivants sont survenus chez moins de 1 % (sauf indication contraire) des patients traités avec KEYTRUDA® dans le cadre des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006 : uvéite, arthrite (1,6 %), myosite, pancréatite, syndrome myasthénique, syndrome de Guillain-Barré, anémie hémolytique et crises épileptiques partielles survenues chez un patient présentant des foyers inflammatoires dans le parenchyme cérébral. CPNPC Les effets indésirables à médiation immunitaire d’importance clinique suivants sont survenus chez moins de 1 % des 550 patients atteints d’un CPNPC et traités avec KEYTRUDA® dans l’étude KEYNOTE-001 : vascularite, anémie hémolytique auto-immune, maladie sérique et syndrome myasthénique. Réactions liées à la perfusion : Des réactions liées à la perfusion ont été rapportées dans toutes les études cliniques ayant porté sur KEYTRUDA®. Des réactions liées à la perfusion, sévères ou menaçant le pronostic vital, ont été signalées chez 3 (0,1 %) des 2 117 patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Il faut surveiller chez les patients les signes et symptômes de réactions liées à la perfusion, incluant les frissons solennels, les frissons, la respiration sifflante, le prurit, les bouffées vasomotrices, l’éruption cutanée, l’hypotension, l’hypoxémie et la fièvre. Si les réactions liées à la perfusion sont légères ou modérées, on peut poursuivre le traitement avec KEYTRUDA® en surveillant étroitement le patient; une prémédication avec un antipyrétique et un antihistaminique peut être envisagée. En cas de réactions liées à la perfusion, sévères ou menaçant le pronostic vital, il faut arrêter la perfusion et cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Toxicité embryo-fœtale : KEYTRUDA® peut comporter un risque pour le fœtus; les femmes enceintes ou en âge de procréer doivent en être avisées (voir Populations particulières, Femmes enceintes). Populations particulières Femmes enceintes : On ne dispose d’aucune donnée concernant l’utilisation du pembrolizumab chez les femmes enceintes. Aucune étude sur la reproduction animale n’a été menée avec le pembrolizumab. Cependant, il a été démontré que l’inhibition de la voie de signalisation PD-L1 dans des modèles murins de grossesse perturbait la tolérance envers le fœtus et entraînait une augmentation des pertes fœtales (voir TOXICOLOGIE). Ces résultats indiquent qu’en raison du mode d’action de KEYTRUDA®, l’administration de ce médicament pendant la grossesse risque d’avoir des répercussions sur le fœtus, y compris une augmentation des taux d’avortement ou de mortinatalité. On sait que l’IgG4 humaine traverse la barrière placentaire. Puisque le pembrolizumab est une IgG4, il peut donc être transmis de la mère au fœtus. La prise de KEYTRUDA® n’est pas recommandée durant la grossesse, sauf si les bienfaits cliniques escomptés l’emportent sur les risques potentiels pour le fœtus. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant qu’elles reçoivent un traitement KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 10 de 66 avec KEYTRUDA® et pendant une période de quatre mois suivant l’administration de la dernière dose de KEYTRUDA®. Femmes qui allaitent : On ignore si KEYTRUDA® est excrété dans le lait maternel humain. Comme de nombreux médicaments sont sécrétés dans le lait maternel humain, une décision doit être prise concernant l’interruption de l’allaitement ou du traitement avec KEYTRUDA® en tenant compte du bienfait de l’allaitement pour l’enfant et du bienfait du traitement avec KEYTRUDA® pour la mère. Enfants (< 18 ans) : L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® n’ont pas été établies chez les enfants. Personnes âgées (> 65 ans) : Aucune différence globale quant à l’innocuité et à l’efficacité n’a été signalée entre les patients âgés (65 ans et plus) et les patients plus jeunes (moins de 65 ans). Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire dans cette population de patients. Insuffisance hépatique : Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère. KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée ou grave (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). Insuffisance rénale : Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] < 90 et ≥ 60 mL/min/1,73 m2) ou modérée (DFGe < 60 et ≥ 30 mL/min/1,73 m2). KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave (DFGe < 30 et ≥ 15 mL/min/1,73 m2) [voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION]. Surveillance et analyses de laboratoire : Des tests des fonctions thyroïdienne et hépatique (taux de transaminases et de bilirubine hépatiques) doivent être effectués au début du traitement, sur une base périodique pendant le traitement, et tel qu’indiqué selon l’évaluation clinique (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). AC-C EFFETS INDÉSIRABLES Aperçu des effets indésirables Mélanome L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® ont été évaluées dans le cadre de deux études contrôlées et avec répartition aléatoire (KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006) et d’une étude ouverte et non contrôlée (KEYNOTE-001) pour le traitement du mélanome non résécable ou métastatique. Dans l’ensemble, 1 567 patients atteints d’un mélanome (699 ayant déjà été traités avec l’ipilimumab et 868 n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab) ont été traités. L’innocuité est décrite pour la population regroupée de 1 567 patients (recevant l’une des trois doses suivantes : 2 mg/kg toutes les 3 semaines, 10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines). La durée médiane du traitement était de 5,1 mois (intervalle de 1 jour à 28,3 mois); 726 patients ont été traités pendant au moins 6 mois et 171 patients ont été traités pendant au moins un an. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 11 de 66 Le traitement avec KEYTRUDA® a été abandonné en raison d’effets indésirables liés au traitement chez 5 % des patients atteints d’un mélanome. Des effets indésirables graves liés au traitement signalés jusqu’à 90 jours après la dernière dose de KEYTRUDA® sont survenus chez 9 % des patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). De ces effets indésirables graves liés au traitement, ceux qui sont survenus chez plus de cinq patients (sur 1 567) étaient les suivants : pneumonite (n = 12), colite (n = 17), diarrhée (n = 15), pyrexie (n = 7) et hépatite auto-immune (n = 6). CPNPC L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® ont été évaluées au cours d’une étude non contrôlée et ouverte portant sur le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) à un stade métastatique. L’innocuité est décrite pour la population regroupée de 550 patients (recevant l’une des trois doses suivantes : 2 mg/kg toutes les 3 semaines [n = 61], 10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 3 semaines [n = 489]). La durée médiane du traitement était de 2,8 mois (intervalle de 1 jour à 25,6 mois). Le traitement avec KEYTRUDA® a été abandonné en raison d’effets indésirables liés au traitement chez 4 % des patients atteints d’un CPNPC. Des effets indésirables graves liés au traitement signalés jusqu’à 90 jours après la dernière dose de KEYTRUDA® sont survenus chez 8 % des patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Parmi ces effets indésirables graves liés au traitement, ceux qui sont survenus chez plus de deux patients sur 550 étaient la pneumonite (n = 14), la colite (n = 3) et les nausées (n = 3). Effets indésirables signalés dans les études cliniques Puisque les études cliniques sont menées dans des conditions très particulières, les taux d’effets indésirables peuvent ne pas refléter les taux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des études cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables d’un médicament qui sont tirés d’études cliniques s’avèrent utiles pour déterminer les effets indésirables liés au médicament et leurs taux approximatifs. Effets indésirables à médiation immunitaire Des effets indésirables à médiation immunitaire ont été signalés parmi les 1 567 patients atteints d’un mélanome dans les études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006 et parmi les 550 patients atteints d’un CPNPC dans l’étude KEYNOTE-001. Le profil d’innocuité observé chez les patients atteints d’un mélanome était généralement similaire à celui observé chez ceux atteints d’un CPNPC. Pneumonite : Mélanome : Des cas de pneumonite sont survenus chez 32 (2,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,8 %) et 3 (0,4 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de la pneumonite était de 4,3 mois (intervalle de 2 jours à 19,3 mois) et la durée médiane était de 2,6 mois (intervalle de 2 jours à 15,1 mois). La pneumonite a entraîné KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 12 de 66 l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 9 (0,6 %) patients. Elle s’est résorbée chez 21 patients. CPNPC : Des cas de pneumonite sont survenus chez 21 (3,8 %) des 550 patients atteints d’un CPNPC, y compris des cas de grade 2 (1,1 %), 3 (1,3 %), 4 (0,5 %) et 5 (0,2 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Le délai médian d’apparition de la pneumonite était de 1,9 mois (intervalle de 4 jours à 12,9 mois). Le délai médian d’apparition d’une pneumonite était plus court (1,5 mois) chez les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines que chez ceux traités à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines (3,8 mois). La durée médiane était de 1,1 mois (intervalle de 5 jours à 17,2 mois). La pneumonite a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 12 (2,2 %) patients. La pneumonite s’est complètement résorbée chez 11 patients. Elle a persisté chez 9 patients; dont un est décédé dans les 30 jours suivant l’administration de la dernière dose de pembrolizumab. Chez les patients présentant des antécédents d’asthme ou de maladie pulmonaire obstructive chronique, la fréquence de pneumonite était de 5,3 %, alors qu’elle était de 3,5 % chez ceux qui n’avaient pas de tels antécédents. La fréquence de la pneumonite était de 5,9 % chez les patients qui avaient déjà reçu une radiation thoracique, alors qu’elle était de 3,1 % chez ceux qui n’en avaient pas reçu. Colite : Mélanome : Des cas de colite sont survenus chez 31 (2,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,5 %), 3 (1,1 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de la colite était de 3,4 mois (intervalle de 10 jours à 9,7 mois) et la durée médiane était de 1,4 mois (intervalle de 1 jour à 7,2 mois). La colite a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 14 (0,9 %) patients. La colite s’est résorbée chez 27 patients. CPNPC : Des cas de colite sont survenus chez 6 (1,1 %) des 550 patients, y compris des cas de grade 2 (0,2 %) et 3 (0,7 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Le délai médian d’apparition de la colite était de 1,6 mois (intervalle de 9 jours à 4,9 mois) et la durée médiane était de 1 mois (intervalle de 7 jours à 3,5 mois). Un patient (0,2 %) a abandonné le traitement avec KEYTRUDA® en raison d’une colite. Quatre patients atteints de colite ont connu une résorption complète des signes et symptômes associés à cette affection. Hépatite : Mélanome : Des cas d’hépatite sont survenus chez 16 (1,0 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,1 %), 3 (0,7 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de l’hépatite était de 26 jours (intervalle de 8 jours à 21,4 mois) et la durée médiane était de 1,2 mois (intervalle de 8 jours à 4,7 mois). L’hépatite a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 6 (0,4 %) patients. L’hépatite s’est résorbée chez 14 patients. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 13 de 66 Néphrite et dysfonction rénale : Mélanome : Des cas de néphrite sont survenus chez 7 (0,4 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,2 %), 3 (0,2 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de la néphrite était de 5,1 mois (intervalle de 12 jours à 12,8 mois) et la durée médiane était de 1,1 mois (intervalle de 3 jours à 3,3 mois). La néphrite a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 2 (0,1 %) patients. La néphrite s’est résorbée chez 4 patients. Endocrinopathies : Hypophysite : Mélanome : Des cas d’hypophysite sont survenus chez 13 (0,8 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,3 %), 3 (0,3 %) et 4 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de l’hypophysite était de 3,3 mois (intervalle de 1 jour à 7,2 mois) et la durée médiane était de 2,7 mois (intervalle de 12 jours à 12,7 mois). L’hypophysite a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 4 (0,3 %) patients. L’hypophysite s’est résorbée chez 7 patients. CPNPC : Au cours de l’étude KEYNOTE-001, une hypophysite de grade 3 est survenue chez 1 (0,2 %) des 550 patients. Le délai avant l’apparition de l’hypophysite était de 3,7 mois. Le patient n’a pas abandonné le traitement avec KEYTRUDA® en raison de l’hypophysite. Hyperthyroïdie : Mélanome : Des cas d’hyperthyroïdie sont survenus chez 51 (3,3 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris des cas de grade 2 (0,6 %) et 3 (0,1 %) chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de l’hyperthyroïdie était de 1,4 mois (intervalle de 1 jour à 21,9 mois) et la durée médiane était de 1,7 mois (intervalle de 1 jour à 12,8 mois). L’hyperthyroïdie a entraîné l’abandon du traitement avec KEYTRUDA® chez 2 (0,1 %) patients. L’hyperthyroïdie s’est résorbée chez 36 patients. CPNPC : Des cas d’hyperthyroïdie sont survenus chez 11 (2,0 %) des 550 patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001, y compris des cas de grade 2 (0,7 %) et 3 (0,2 %). Le délai médian d’apparition de l’hyperthyroïdie était de 1,4 mois (intervalle de 2 jours à 11,7 mois); sa durée médiane était de 3,6 mois (intervalle de 4 semaines à 12,8 mois). Aucun patient n’a abandonné le traitement avec KEYTRUDA® en raison d’une hyperthyroïdie. Hypothyroïdie : Mélanome : Des cas d’hypothyroïdie sont survenus chez 127 (8,1 %) des 1 567 patients atteints d’un mélanome, y compris un cas de grade 3 (0,1 %), chez les patients traités avec KEYTRUDA® au cours des études KEYNOTE-001, KEYNOTE-002 et KEYNOTE-006. Le délai médian d’apparition de l’hypothyroïdie était de 3,3 mois (intervalle de 5 jours à 18,9 mois) et la durée médiane était de 5,4 mois (intervalle de 6 jours à 24,3 mois). Aucun patient n’a abandonné le traitement avec KEYTRUDA® en raison d’une hypothyroïdie. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 14 de 66 CPNPC : Des cas d’hypothyroïdie sont survenus chez 42 (7,6 %) des 550 patients traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001, y compris des cas de grade 2 (6,2 %) et 3 (0,2 %). Le délai médian d’apparition de l’hyperthyroïdie était de 4,4 mois (intervalle de 20 jours à 11,2 mois); sa durée médiane était de 9 mois (intervalle de 5 jours à 27,7 mois). Aucun patient n’a abandonné le traitement avec KEYTRUDA® en raison d’une hypothyroïdie. Autres effets indésirables Mélanome Le traitement a été abandonné en raison d’effets indésirables liés au médicament chez 5,4 % des 555 patients recevant KEYTRUDA® et chez 9,4 % des 256 patients recevant l’ipilimumab. Le tableau 1 résume les effets indésirables survenus chez au moins 1 % des patients de l’étude KEYNOTE-006 atteints d’un mélanome et traités avec KEYTRUDA®. Les effets indésirables les plus fréquents (signalés chez au moins 15 % des patients) étaient la diarrhée et la fatigue. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 15 de 66 Tableau 1 – Effets indésirables liés au traitement (fréquence ≥ 1 %) dans les groupes combinés recevant KEYTRUDA® et dans le groupe recevant l’ipilimumab, chez tous les patients traités (analyse selon l’intention de traiter) de l’étude KEYNOTE-006 KEYTRUDA® Ipilimumab 10 mg/kg 3 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines toutes les 3 semaines (n = 555) (n = 256) Effet indésirable Tous les Grade 3 Grade 4 Tous les Grade 3 Grade 4 grades grades n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) Troubles des systèmes sanguin et lymphatique Anémie 9 (1,6) 2 (0,4) 0 1 (0,4) 1 (0,4) 0 Troubles endocriniens Hyperthyroïdie 24 (4,3) 0 0 6 (2,3) 1 (0,4) 0 Hypothyroïdie 46 (8,3) 1 (0,2) 0 2 (0,8) 0 0 Troubles gastro-intestinaux Douleur abdominale 15 (2,7) 0 0 15 (5,9) 0 0 Douleur dans le haut de l’abdomen 7 (1,3) 0 0 1 (0,4) 0 0 Colite 12 (2,2) 7 (1,3) 2 (0,4) 19 (7,4) 14 (5,5) 2 (0,8) Constipation 12 (2,2) 0 0 5 (2,0) 0 0 Diarrhée 87 (15,7) 10 (1,8) 0 58 (22,7) 8 (3,1) 0 Sécheresse de la bouche 31 (5,6) 0 0 1 (0,4) 0 0 Nausées 59 (10,6) 1 (0,2) 0 22 (8,6) 1 (0,4) 0 Vomissements 15 (2,7) 1 (0,2) 0 14 (5,5) 0 0 Troubles généraux et au site d’administration Asthénie 63 (11,4) 1 (0,2) 0 16 (6,3) 2 (0,8) 0 Fatigue 111 (20,0) 1 (0,2) 0 39 (15,2) 3 (1,2) 0 Syndrome pseudo-grippal 8 (1,4) 0 0 4 (1,6) 1 (0,4) 0 Pyrexie 14 (2,5) 0 0 6 (2,3) 0 0 Lésions, intoxications et complications d’une intervention Réaction liée à la perfusion 6 (1,1) 0 0 0 0 0 Investigations Augmentation de l’alanine aminotransférase (ALAT) 16 (2,9) 1 (0,2) 0 9 (3,5) 1 (0,4) 1 (0,4) Augmentation de l’aspartate aminotransférase (ASAT) 20 (3,6) 0 1 (0,2) 6 (2,3) 2 (0,8) 0 Augmentation de la bilirubine 7 (1,3) 0 0 0 0 0 Augmentation du taux de créatinine sanguine 7 (1,3) 0 0 1 (0,4) 0 0 Diminution de l’hormone thyréotrope dans le sang 6 (1,1) 0 0 2 (0,8) 1 (0,4) 0 Perte de poids 6 (1,1) 5 (2,0) 1 (0,4) 0 Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit 35 (6,3) 0 0 20 (7,8) 0 0 Hypocalcémie 8 (1,4) 0 0 0 0 0 Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif Arthralgie 58 (10,5) 1 (0,2) 0 13 (5,1) 2 (0,8) 0 Arthrite 6 (1,1) 0 0 0 0 0 Dorsalgie 12 (2,2) 0 0 0 (0,0) 0 0 Spasmes musculaires 7 (1,3) 0 0 1 (0,4) 0 0 Myalgie 25 (4,5) 1 (0,2) 0 5 (2,0) 1 (0,4) 0 Douleur aux extrémités 7 (1,3) 2 (0,4) 0 1 (0,4) 0 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 16 de 66 Effet indésirable KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines (n = 555) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) Troubles du système nerveux Étourdissements 9 (1,6) Dysgueusie 15 (2,7) Céphalées 15 (2,7) Troubles psychiatriques Insomnie 7 (1,3) Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux 22 (4,0) Dyspnée 12 (2,2) Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés Sécheresse de la peau 14 (2,5) Eczéma 7 (1,3) Érythème 11 (2,0) Changement de la couleur des cheveux 6 (1,1) Papule 6 (1,1) Prurit 79 (14,2) Éruption cutanée 78 (14,1) Éruption maculopapuleuse 16 (2,9) Éruption prurigineuse 7 (1,3) Dépigmentation de la peau 9 (1,6) Vitiligo 56 (10,1) Troubles vasculaires Bouffées vasomotrices 6 (1,1) Ipilimumab 3 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 256) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 0 0 0 0 0 0 2 (0,8) 3 (1,2) 9 (3,5) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,2) 0 0 0 3 (1,2) 0 1 (0,4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 (1,2) 1 (0,4) 5 (2,0) 0 0 65 (25,4) 37 (14,5) 7 (2,7) 4 (1,6) 0 4 (1,6) 0 0 0 0 0 1 (0,4) 1 (0,4) 1 (0,4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (0,4) 0 0 0 0 0 0 2 (0,8) 0 0 Les effets indésirables liés au traitement rapportés chez moins de 1 % des patients atteints de mélanome et traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines (n = 555), par classe de systèmes d’organes, sont présentés ci-dessous. Troubles endocriniens : insuffisance surrénalienne, hypophysite, hypopituitarisme. Troubles oculaires : uvéite. Troubles gastro-intestinaux : pancréatite. Troubles hépatobiliaires : hépatite. Troubles du métabolisme et de la nutrition : diabète de type 1. Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif : myosite. Troubles du système nerveux : syndrome de Guillain-Barré. Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : pneumonite. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 17 de 66 Tableau 2 – Effets indésirables liés au traitement (fréquence ≥ 1 %) dans les groupes combinés recevant KEYTRUDA®, et dans le groupe recevant une chimiothérapie, chez tous les patients traités (analyse selon l’intention de traiter) de l’étude KEYNOTE-002 KEYTRUDA® Chimiothérapie 2 ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines n = 357 n = 171 Effet indésirable Tous les Grade 3 Grade 4 Tous les Grade 3 Grade 4 grades grades n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) Troubles des systèmes sanguin et lymphatique Anémie 12 (3,4) 1 (0,3) 0 35 (20,5) 9 (5,3) 0 Troubles auditifs et labyrinthiques Vertiges 5 (1,4) 0 0 2 (1,2) 0 0 Troubles endocriniens Hyperthyroïdie 8 (2,2) 0 0 0 0 0 Hypothyroïdie 22 (6,2) 0 0 0 0 0 Troubles gastro-intestinaux Douleur abdominale 10 (2,8) 1 (0,3) 0 4 (2,3) 0 0 Colite 4 (1,1) 2 (0,6) 0 0 0 Constipation 14 (3,9) 0 0 14 (8,2) 0 0 Diarrhée 34 (9,5) 2 (0,6) 0 14 (8,2) 3 (1,8) 0 Sécheresse de la bouche 6 (1,7) 0 0 0 0 0 Nausées 24 (6,7) 1 (0,3) 0 56 (32,7) 3 (1,8) 1 (0,6) Vomissements 12 (3,4) 2 (0,6) 0 26 (15,2) 3 (1,8) 1 (0,6) Troubles généraux et au site d’administration Asthénie 14 (3,9) 2 (0,6) 0 10 (5,8) 1 (0,6) 0 Frissons 11 (3,1) 0 0 6 (3,5) 0 0 Fatigue 92 (25,8) 3 (0,8) 0 62 (36,3) 8 (4,7) 0 Syndrome pseudo-grippal 9 (2,5) 0 0 1 (0,6) 0 0 Malaise 4 (1,1) 0 0 1 (0,6) 0 0 Œdème périphérique 8 (2,2) 0 0 4 (2,3) 0 0 Pyrexie 17 (4,8) 0 0 8 (4,7) 1 (0,6) 0 Investigations Augmentation de l’alanine 11 (3,1) 1 (0,3) 0 3 (1,8) 0 0 aminotransférase (ALAT) Augmentation de l’aspartate 10 (2,8) 2 (0,6) 0 0 0 0 aminotransférase (ASAT) Augmentation de la phosphatase 6 (1,7) 0 0 0 0 0 alcaline Augmentation de la bilirubine 4 (1,1) 0 0 3 (1,8) 0 0 Diminution du nombre de 4 (1,1) 1 (0,3) 0 7 (4,1) 2 (1,2) 0 lymphocytes Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit 25 (7,0) 2 (0,6) 0 26 (15,2) 0 0 Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif Arthralgie 25 (7,0) 2 (0,6) 0 9 (5,3) 1 (0,6) 0 Dorsalgie 5 (1,4) 0 0 2 (1,2) 1 (0,6) 0 Rigidité articulaire 4 (1,1) 0 0 1 (0,6) 0 0 Myalgie 16 (4,5) 2 (0,6) 0 10 (5,8) 1 (0,6) 0 Douleur aux extrémités 4 (1,1) 0 0 3 (1,8) 0 0 Troubles du système nerveux Dysgueusie 4 (1,1) 0 0 7 (4,1) 0 0 Céphalées 12 (3,4) 0 0 6 (3,5) 0 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 18 de 66 KEYTRUDA® 2 ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines n = 357 Effet indésirable Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux 12 (3,4) 0 0 Dyspnée 12 (3,4) 0 1 (0,3) Pneumonite 4 (1,1) 2 (0,6) 0 Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés Alopécie 6 (1,7) 0 0 Dermatite acnéiforme 4 (1,1) 0 0 Sécheresse de la peau 18 (5,0) 0 0 Eczéma 7 (2,0) 0 0 Érythème 4 (1,1) 0 0 Hyperhidrose 4 (1,1) 0 0 Prurit 79 (22,1) 0 0 Éruption cutanée 39 (10,9) 0 0 Éruption généralisée 4 (1,1) 0 0 Éruption maculopapuleuse 15 (4,2) 2 (0,6) 0 Dépigmentation de la peau 6 (1,7) 0 0 Vitiligo 19 (5,3) 0 0 Chimiothérapie n = 171 Grade 3 Grade 4 n (%) n (%) 1 (0,6) 4 (2,3) 0 0 0 0 0 0 0 35 (20,5) 0 2 (1,2) 0 4 (2,3) 2 (1,2) 6 (3,5) 8 (4,7) 1 (0,6) 0 0 2 (1,2) 1 (0,6) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Tous les grades n (%) Les effets indésirables liés au traitement rapportés chez moins de 1 % des patients atteints de mélanome et traités avec KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg ou de 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 357), par classe de systèmes d’organes, sont présentés ci-dessous. Troubles des systèmes sanguin et lymphatique : anémie hémolytique. Troubles endocriniens : hypophysite, hypopituitarisme. Troubles oculaires : uvéite. Troubles gastro-intestinaux : pancréatite. Troubles hépatobiliaires : hépatite. Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif : arthrite. Dans l’ensemble, le profil d’innocuité était similaire pour toutes les doses et entre les patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab et ceux n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Le tableau 3 montre les effets indésirables survenus à une fréquence ≥ 1 % et signalés chez des patients de l’étude KEYNOTE-001, partie B2, atteints d’un mélanome à un stade avancé et ayant déjà été traités avec l’ipilimumab. Les patients ont été traités avec le pembrolizumab à raison de 2 mg/kg (n = 89) ou de 10 mg/kg (n = 84) toutes les 3 semaines. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 19 de 66 Tableau 3 – Effets indésirables liés au traitement survenus à une fréquence ≥ 1 % chez les patients atteints d’un mélanome et traités avec KEYTRUDA® (KEYNOTE-001)* KEYTRUDA® KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 89) (n = 84) Tous les Grade 3 Grade 4 Tous les Grade 3 Grade 4 grades grades n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) n (%) Troubles des systèmes sanguin et lymphatique Anémie 4 (4,5) 2 (2,2) 0 1 (1,2) 0 0 Leucopénie 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Lymphopénie 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Thrombopénie 0 0 0 2 (2,4) 0 0 Troubles auditifs et labyrinthiques Douleur à l’oreille externe 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Vertiges 0 0 0 2 (2,4) 0 0 Troubles endocriniens Hyperthyroïdie 1 (1,1) 0 0 2 (2,4) 0 0 Hypophysite 2 (2,2) 0 1 (1,1) 0 0 0 Hypothyroïdie 6 (6,7) 0 0 3 (3,6) 0 0 Troubles oculaires Sécheresse oculaire 2 (2,2) 0 0 0 0 0 Douleur oculaire 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 Prurit oculaire 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Uvéite 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Vision brouillée 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Diminution de l’acuité 2 (2,2) 0 0 0 0 0 visuelle Troubles gastro-intestinaux Gêne abdominale 2 (2,2) 0 0 0 0 0 Distension abdominale 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Douleur abdominale 3 (3,4) 0 0 0 0 0 Douleur dans le bas de 1 (1,1) 0 0 0 0 0 l’abdomen Douleur dans le haut 0 0 0 2 (2,4) 0 0 de l’abdomen Chéilite 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Constipation 5 (5,6) 0 0 4 (4,8) 0 0 Diarrhée 10 (11,2) 0 0 13 (15,5) 1 (1,2) 0 Sécheresse de la bouche 0 0 0 2 (2,4) 0 0 Dyspepsie 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Dysphagie 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Malaise épigastrique 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Gastrite 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Reflux gastro-œsophagien 3 (3,4) 0 0 0 0 0 Douleur gingivale 1 (1,1) 0 0 0 0 0 Nausées 7 (7,9) 0 0 13 (15,5) 0 0 Douleur buccale 0 0 0 1 (1,2) 0 0 Pancréatite 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 Vomissements 3 (3,4) 0 0 3 (3,6) 0 0 Troubles généraux et au site d’administration Asthénie 5 (5,6) 0 0 6 (7,1) 0 0 Douleur thoracique 0 0 0 2 (2,4) 0 0 Frissons 7 (7,9) 0 0 3 (3,6) 0 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 20 de 66 KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 89) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 2 (2,2) 0 0 0 0 0 29 (32,6) 5 (5,6) 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 Œdème du visage Douleur faciale Fatigue Douleur inflammatoire Syndrome pseudo-grippal Malaise Inflammation des muqueuses Œdème 0 0 0 Œdème périphérique 4 (4,5) 0 0 Douleur 2 (2,2) 0 0 Pyrexie 3 (3,4) 0 0 Enflure 1 (1,1) 0 0 Xérose 1 (1,1) 0 0 Troubles hépatobiliaires Hépatite auto-immune 1 (1,1) 0 1 (1,1) Hépatite 1 (1,1) 0 0 Troubles du système immunitaire Atopie 0 0 0 Syndrome de relargage de 0 0 0 cytokines Hypersensibilité 1 (1,1) 0 0 médicamenteuse Infections et infestations Infection à Candida 0 0 0 Folliculite 1 (1,1) 0 0 Grippe 1 (1,1) 0 0 Rhinopharyngite 1 (1,1) 0 0 Herpès buccal 1 (1,1) 0 0 Pneumonie 0 0 0 Lésions, intoxications et complications d’une intervention Excoriation 0 0 0 Réaction liée à la perfusion 0 0 0 Investigations Augmentation de l’alanine 4 (4,5) 0 0 aminotransférase (ALAT) Augmentation du taux 1 (1,1) 1 (1,1) 0 d’amylase Augmentation de l’aspartate 3 (3,4) 0 0 aminotransférase (ASAT) Augmentation de la 0 0 0 bilirubinémie Augmentation de la 1 (1,1) 0 0 calcémie Augmentation de la 0 0 0 créatininémie Diminution de l’hormone 0 0 0 thyréotrope dans le sang KEYTRUDA® (pembrolizumab) KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 84) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 1 (1,2) 0 0 1 (1,2) 0 0 32 (38,1) 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 1 (1,2) 3 (3,6) 0 5 (6,0) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 0 0 0 2 (2,4) 0 0 0 0 0 2 (2,4) 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 2 (2,4) 0 0 Page 21 de 66 KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 89) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 1 (1,1) 0 0 Augmentation de l’hormone thyréotrope dans le sang Diminution de la thyroxine 1 (1,1) 0 Augmentation de la 1 (1,1) 0 thyroxine libre Diminution de la tri0 0 iodothyronine Augmentation de la tri1 (1,1) 0 iodothyronine Diminution du poids 3 (3,4) 0 corporel Augmentation du nombre 1 (1,1) 0 de leucocytes Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit 9 (10,1) 0 Déshydratation 1 (1,1) 0 Hypokaliémie 0 0 Hypomagnésémie 0 0 Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif Arthralgie 12 (13,5) 0 Arthrite 1 (1,1) 0 Arthropathie 0 0 Dorsalgie 3 (3,4) 0 Douleur au flanc 0 0 Gonflement articulaire 0 0 Spasmes musculaires 2 (2,2) 0 Faiblesse musculaire 3 (3,4) 1 (1,1) Douleur 0 0 musculosquelettique Raideur 1 (1,1) 0 musculosquelettique Myalgie 6 (6,7) 0 Douleur au cou 1 (1,1) 0 Douleur aux extrémités 1 (1,1) 0 Douleur à la mâchoire 1 (1,1) 0 Polyarthrite 1 (1,1) 0 Ténosynovite 0 0 Néoplasmes bénins, malins et de nature non précisée Inflammation néoplasique 0 0 Papillome cutané 0 0 Douleur tumorale 1 (1,1) 0 Trouble du système nerveux Trouble cognitif 1 (1,1) 0 Étourdissements 2 (2,2) 0 Dysgueusie 0 0 Encéphalopathie 1 (1,1) 1 (1,1) Céphalées 6 (6,7) 0 Hyperesthésie 1 (1,1) 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 84) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 3 (3,6) 0 0 0 0 3 (3,6) 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 2 (2,4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 (6,0) 1 (1,2) 1 (1,2) 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 12 (14,3) 0 1 (1,2) 2 (2,4) 1 (1,2) 2 (2,4) 2 (2,4) 4 (4,8) 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 4 (4,8) 0 0 1 (1,2) 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 2 (2,4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 3 (3,6) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Page 22 de 66 KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 89) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 3 (3,4) 0 0 4 (4,5) 0 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 1 (1,1) 0 Hypoesthésie Léthargie Neuropathie périphérique Paresthésie Épilepsie partielle Neuropathie périphérique motrice Neuropathie périphérique 1 (1,1) 0 sensorielle Troubles psychiatriques Confusion 1 (1,1) 1 (1,1) Désorientation 0 0 Insomnie 0 0 Trouble du sommeil 0 0 Troubles rénaux et urinaires Pollakiurie 0 0 Troubles de l’appareil reproducteur et des seins Mastodynie 1 (1,1) 0 Éruption génitale 0 0 Hématospermie 1 (1,1) 0 Ménorragie 1 (1,1) 0 Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux 9 (10,1) 0 Dyspnée 7 (7,9) 0 Dyspnée à l’effort 1 (1,1) 0 Épistaxis 1 (1,1) 0 Hypoxie 0 0 Sécheresse nasale 1 (1,1) 0 Douleur oropharyngée 0 0 Douleur pleurétique 0 0 Pneumonite 2 (2,2) 1 (1,1) Toux productive 1 (1,1) 0 Congestion sinusale 0 0 Respiration sifflante 0 0 Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés Alopécie 1 (1,1) 0 Vésicules 1 (1,1) 0 Dermatite acnéiforme 0 0 Sécheresse de la peau 2 (2,2) 0 Eczéma 0 0 Érythème 5 (5,6) 0 Changement de la couleur 1 (1,1) 0 des cheveux Hyperhidrose 0 0 Décoloration des ongles 1 (1,1) 0 Dermatose neutrophilique 1 (1,1) 0 Sueurs nocturnes 4 (4,5) 0 Onychoclasie 1 (1,1) 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 84) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 0 0 0 0 0 0 2 (2,4) 0 0 3 (3,6) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6 (7,1) 7 (8,3) 1 (1,2) 0 1 (1,2) 0 1 (1,2) 1 (1,2) 1 (1,2) 0 1 (1,2) 2 (2,4) 0 1 (1,2) 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 1 (1,2) 2 (2,4) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Page 23 de 66 Syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire Troubles de la pigmentation Prurit Prurit généralisé Éruption cutanée Éruption érythémateuse Éruption généralisée Éruption maculopapuleuse Éruption papuleuse Croûtes Dépigmentation de la peau Trouble cutané Hyperpigmentation de la peau Hypopigmentation de la peau Vitiligo Troubles vasculaires Bouffées vasomotrices Phénomène de Raynaud KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 89) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 1 (1,1) 0 0 KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 84) Tous les Grade 3 Grade 4 grades n (%) n (%) n (%) 0 0 0 2 (2,2) 23 (25,8) 0 17 (19,1) 0 1 (1,1) 2 (2,2) 1 (1,1) 1 (1,1) 0 0 1 (1,1) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 17 (20,2) 1 (1,2) 16 (19,0) 1 (1,2) 2 (2,4) 2 (2,4) 0 0 1 (1,2) 1 (1,2) 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 (2,4) 0 0 8 (9,0) 0 0 5 (6,0) 0 0 0 1 (1,1) 0 0 0 0 1 (1,2) 0 0 0 0 0 Chez les 411 patients ayant reçu les trois doses étudiées (2 mg/kg toutes les 3 semaines, 10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines), le profil d’innocuité tiré des données regroupées était généralement similaire à celui observé dans le sous-groupe de patients recevant la dose recommandée de 2 mg/kg ou de 10 mg/kg toutes les 3 semaines. Dans cette population (données regroupées pour toutes les doses), le traitement avec KEYTRUDA® a été abandonné en raison d’effets indésirables liés au traitement chez 4 % des patients et des effets indésirables graves liés au traitement signalés jusqu’à 90 jours après la dernière dose sont survenus chez 9 % des patients. De ces effets indésirables graves liés au traitement, ceux qui sont survenus chez plus d’un patient étaient les suivants : hyperthyroïdie (n = 2), hypophysite (n = 2), colite [y compris la colite microscopique] (n = 5), nausées (n = 2), vomissements (n = 2), pyrexie (n = 4), déshydratation (n = 2), confusion (n = 2), insuffisance rénale [y compris l’insuffisance rénale aiguë] (n = 4), dyspnée (n = 2) et pneumonite (n = 3). Dans l’ensemble, le profil d’innocuité était similaire pour toutes les doses et entre les patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab et ceux n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. CPNPC Le tableau 4 résume les effets indésirables liés au traitement, survenus chez au moins 1 % des patients atteints d’un CPNPC traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Les effets indésirables les plus courants (signalés chez au moins 10 % des patients) étaient la fatigue, l’éruption cutanée, une diminution de l’appétit et le prurit. Au total, 11 % des patients KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 24 de 66 ont présenté des effets indésirables de grade ≥ 3. La plupart des effets indésirables de grade ≥ 3 (survenus chez plus de 2 patients) étaient les suivants : pneumonite (n = 10), fatigue (n = 4), colite (n = 3), nausées (n = 3) et hausse du taux d’alanine aminotransférase (n = 3). Le traitement avec KEYTRUDA® a été abandonné en raison d’effets indésirables liés au traitement chez 4 % des patients atteints d’un CPNPC. L’effet indésirable lié au traitement le plus courant, ayant entraîné l’abandon du médicament à l’étude (survenu chez plus de 2 patients), était la pneumonite (n = 11). Le délai médian avant l’abandon du traitement en raison d’effets indésirables liés au traitement était de 1,5 mois. Tableau 4 – Effets indésirables liés au traitement survenus chez ≥ 1 % des patients atteints d’un CPNPC traités avec KEYTRUDA® (étude KEYNOTE-001)* KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 550 Effet indésirable Tous les grades Grade 3 Grade 4 Grade 5 n (%) n (%) n (%) n (%) Troubles des systèmes sanguin et lymphatique Anémie 21 (3,8) 2 (0,4) 0 0 Troubles endocriniens Hyperthyroïdie 10 (1,8) 1 (0,2) 0 0 Hypothyroïdie 40 (7,3) 1 (0,2) 0 0 Troubles gastro-intestinaux Douleur abdominale 6 (1,1) 0 0 0 Constipation 11 (2,0) 0 0 0 Diarrhée 47 (8,5) 2 (0,4) 0 0 Sécheresse buccale 9 (1,6) 0 0 0 Nausées 41 (7,5) 3 (0,5) 0 0 Stomatite 9 (1,6) 0 0 0 Vomissements 15 (2,7) 2 (0,4) 0 0 Troubles généraux et au site d’administration Asthénie 31 (5,6) 1 (0,2) 0 0 Frissons 10 (1,8) 0 0 0 Œdème périphérique 10 (1,8) 0 0 0 Fatigue 104 (18,9) 4 (0,7) 0 0 Syndrome pseudo-grippal 6 (1,1) 0 0 0 Inflammation 6 (1,1) 0 0 0 des muqueuses Pyrexie 25 (4,5) 0 0 0 Blessure, intoxication et complications d’une intervention Réaction liée à la perfusion† 15 (2,7) 1 (0,2) 0 0 Investigations Augmentation de l’alanine 13 (2,4) 3 (0,5) 0 0 aminotransférase (ALAT) Augmentation de l’aspartate 16 (2,9) 1 (0,2) 1 (0,2) 0 aminotransférase (ASAT) Augmentation de la 6 (1,1) 1 (0,2) 0 0 phosphatase alcaline sanguine Augmentation de l’hormone 7 (1,3) 0 0 0 thyréotrope dans le sang Perte de poids 19 (3,5) 1 (0,2) 0 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 25 de 66 KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 550 Effet indésirable Tous les grades Grade 3 Grade 4 Grade 5 n (%) n (%) n (%) n (%) Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit 56 (10,2) 1 (0,2) 0 0 Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif Arthralgie 49 (8,9) 2 (0,4) 0 0 Dorsalgie 6 (1,1) 0 0 0 Spasmes musculaires 6 (1,1) 0 0 0 Douleur 7 (1,3) 1 (0,2) 0 0 musculosquelettique Myalgie 17 (3,1) 0 0 0 Troubles du système nerveux Céphalées 10 (1,8) 0 0 0 Léthargie 7 (1,3) 1 (0,2) 0 0 Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux‡ 20 (3,7) 0 0 0 Dyspnée 22 (4,0) 1 (0,2) 0 0 Pneumonite 19 (3,5) 7 (1,3) 3 (0,5) 0 Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés Sécheresse de la peau 19 (3,5) 0 0 0 Prurit 59 (10,7) 0 0 0 Éruption cutanée§ 84 (15,3) 3 (0,5) 0 0 * † ‡ § D’après le système MedDRA, v. 17. Les cas de progression de la maladie, de tumeur maligne et de tumeur active non liés au médicament à l’étude ont été exclus. Inclut l’hypersensibilité au médicament, l’hypersensibilité, les réactions liées à la perfusion et la maladie sérique. Inclut la toux et la toux productive. Inclut la dermatite, la dermatite acnéiforme, l’éruption d’origine médicamenteuse, l’éruption cutanée, l’éruption cutanée généralisée, l’éruption prurigineuse, l’éruption maculaire/maculopapuleuse, l’éruption papuleuse. Le tableau 5 résume les effets indésirables, indépendamment du lien de causalité avec le traitement, survenus chez au moins 2 % des patients atteints d’un CPNPC et traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001. Le traitement avec KEYTRUDA® a été abandonné en raison d’un effet indésirable, indépendamment du lien de causalité avec le traitement à l’étude, chez 14 % des patients atteints d’un CPNPC. L’effet indésirable le plus courant ayant entraîné l’abandon du médicament à l’étude (survenu chez plus de 5 patients; > 1 %) était la pneumonite (n = 11). Le délai médian avant l’arrêt du médicament en raison d’effets indésirables était de 1,4 mois. Des effets indésirables de grade ≥ 3 ont été signalés chez 45 % des patients. Les effets indésirables de grade ≥ 3 les plus courants (survenus chez plus de 12 patients; > 2 %) étaient les suivants : dyspnée (n = 22), fatigue (n = 15), pneumonie (n = 13), épanchement pleural (n = 13) et embolie pulmonaire (n = 13). Des effets indésirables graves, indépendamment du lien de causalité, signalés jusqu’à 90 jours après l’administration de la dernière dose de KEYTRUDA® sont survenus chez 41 % des patients (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Parmi ces effets indésirables graves, l’épanchement pleural (n = 26), la pneumonie (n = 20), la dyspnée (n = 15), la pneumonite (n = 14), l’embolie pulmonaire (n = 13) et la pyrexie (n = 11) sont survenus chez plus de 10 des 550 patients. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 26 de 66 Tableau 5 – Tous les effets indésirables, indépendamment du lien de causalité avec le traitement, survenus chez ≥ 2 % des patients atteints d’un CPNPC et traités avec KEYTRUDA® au cours de l’étude KEYNOTE-001* KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 550 Effet indésirable Tous les grades Grade 3 Grade 4 n (%) n (%) n (%) Troubles des systèmes sanguin et lymphatique Anémie 69 (12,5) 11 (2,0) 0 Troubles endocriniens Hyperthyroïdie 11 (2,0) 1 (0,2) 0 Hypothyroïdie 42 (7,6) 1 (0,2) 0 Troubles gastro-intestinaux Distension abdominale 16 (2,9) 0 0 Douleur abdominale 45 (8,2) 5 (0,9) 0 Douleur dans le haut de l’abdomen 15 (2,7) 1 (0,2) 0 Constipation 88 (16,0) 2 (0,4) 0 Diarrhée 94 (17,1) 4 (0,7) 0 Sécheresse buccale 17 (3,1) 0 0 Dysphagie 11 (2,0) 0 0 Reflux gastro-œsophagien 18 (3,3) 0 0 Nausées 107 (19,5) 4 (0,7) 0 Stomatite 11 (2,0) 0 0 Vomissements 69 (12,5) 3 (0,5) 0 Troubles généraux et au site d’administration Asthénie 56 (10,2) 7 (1,3) 0 Douleur thoracique 40 (7,3) 3 (0,5) 0 Frissons 21 (3,8) 0 0 Œdème 16 (2,9) 2 (0,4) 0 Œdème périphérique 61 (11,1) 0 0 Fatigue 202 (36,7) 15 (2,7) 0 Inflammation des muqueuses 11 (2,0) 0 0 Douleur 53 (9,6) 11 (2,0) 0 Pyrexie 68 (12,4) 3 (0,5) 0 Infections et infestations Infection des voies respiratoires 19 (3,5) 4 (0,7) 0 inférieures Infection pulmonaire 13 (2,4) 2 (0,4) 0 Rhinopharyngite 12 (2,2) 0 0 Pneumonie 37 (6,7) 11 (2,0) 1 (0,2) Sinusite 13 (2,4) 1 (0,2) 0 Infection des voies respiratoires 44 (8,0) 0 0 supérieures Infection urinaire 24 (4,4) 1 (0,2) 0 Blessure, intoxication et complications d’une intervention Chute 18 (3,3) 1 (0,2) 0 Réaction liée à la perfusion† 19 (3,5) 1 (0,2) 0 Investigations Augmentation de l’alanine 25 (4,5) 4 (0,7) 0 aminotransférase (ALAT) Augmentation de l’aspartate 30 (5,5) 3 (0,5) 1 (0,2) aminotransférase (ASAT) Augmentation de la phosphatase 24 (4,4) 3 (0,5) 0 alcaline sanguine KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 27 de 66 Effet indésirable KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 550 Tous les grades Grade 3 Grade 4 n (%) n (%) n (%) 13 (2,4) 1 (0,2) 0 16 (2,9) 0 0 13 (2,4) 0 0 Augmentation du cholestérol sanguin Hausse de la créatininémie Augmentation de la lactate déshydrogénase sanguine Perte de poids 49 (8,9) 1 (0,2) Gain pondéral 16 (2,9) 2 (0,4) Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l’appétit 142 (25,8) 5 (0,9) Déshydratation 22 (4,0) 3 (0,5) Hyperglycémie 36 (6,5) 2 (0,4) Hyperkaliémie 13 (2,4) 0 Hypoalbuminémie 21 (3,8) 4 (0,7) Hypokaliémie 28 (5,1) 4 (0,7) Hypomagnésémie 28 (5,1) 0 Hyponatrémie 31 (5,6) 11 (2,0) Hypophosphatémie 13 (2,4) 1 (0,2) Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif Arthralgie 92 (16,7) 4 (0,7) Dorsalgie 60 (10,9) 10 (1,8) Douleur osseuse 12 (2,2) 3 (0,5) Spasmes musculaires 15 (2,7) 0 Faiblesse musculaire 12 (2,2) 0 Douleur thoracique 31 (5,6) 5 (0,9) musculosquelettique Douleur musculosquelettique 40 (7,3) 2 (0,4) Myalgie 38 (6,9) 0 Douleur au cou 17 (3,1) 1 (0,2) Douleur aux extrémités 27 (4,9) 1 (0,2) Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant les kystes et les polypes) Douleur d’origine tumorale 11 (2,0) 4 (0,7) Troubles du système nerveux Étourdissements 46 (8,4) 0 Céphalées 58 (10,5) 0 Léthargie 11 (2,0) 1 (0,2) Neuropathie périphérique 16 (2,9) 1 (0,2) Paresthésie 13 (2,4) 0 Troubles psychiatriques Anxiété 27 (4,9) 0 État confusionnel 13 (2,4) 1 (0,2) Dépression 19 (3,5) 0 Insomnie 43 (7,8) 1 (0,2) Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux Toux‡ 202 (36,7) 1 (0,2) Dysphonie 19 (3,5) 0 Dyspnée 129 (23,5) 22 (4,0) Dyspnée d’effort 26 (4,7) 0 Hypoxie 11 (2,0) 3 (0,5) Congestion nasale 16 (2,9) 0 Douleur oropharyngée 11 (2,0) 0 KEYTRUDA® (pembrolizumab) 0 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 1 (0,2) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Page 28 de 66 KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 550 Effet indésirable Tous les grades Grade 3 Grade 4 n (%) n (%) n (%) Épanchement pleural 47 (8,5) 10 (1,8) 3 (0,5) Pneumonite 20 (3,6) 7 (1,3) 3 (0,5) Embolie pulmonaire 16 (2,9) 9 (1,6) 4 (0,7) Respiration sifflante 13 (2,4) 1 (0,2) 0 Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés Sécheresse de la peau 38 (6,9) 0 0 Érythème 11 (2,0) 0 0 Prurit 75 (13,6) 0 0 Éruption cutanée§ 112 (20,4) 5 (0,9) 0 Thrombose veineuse profonde 18 (3,3) 2 (0,4) 0 Hypertension 15 (2,7) 3 (0,5) 0 * † ‡ § D’après le système MedDRA, v. 17. Les cas de progression de la maladie, de tumeur maligne et de progression de tumeur non liés au médicament à l’étude ont été exclus. Inclut l’hypersensibilité au médicament, l’hypersensibilité, les réactions liées à la perfusion et la maladie sérique. Inclut la toux, l’hémoptysie et la toux productive. Inclut la dermatite, la dermatite acnéiforme, l’éruption d’origine médicamenteuse, l’érythème polymorphe, l’éruption cutanée, l’éruption cutanée généralisée, l’éruption prurigineuse, l’éruption maculaire, l’éruption maculopapuleuse et l’éruption papuleuse. Dix-neuf décès attribuables à des effets indésirables, indépendamment du lien de causalité avec le traitement, ont été rapportés chez les 550 patients atteints d’un CPNPC au cours de l’étude KEYNOTE-001. Les causes des décès de ces patients incluaient l’insuffisance respiratoire (n = 5), l’embolie pulmonaire (n = 3), la septicémie (n = 2), la perforation gastro-intestinale (n = 2), l’arrêt cardio-respiratoire (n = 1), la pneumonie (n = 1), le pneumothorax (n = 1), la pneumonite interstitielle (n = 1), les lésions alvéolaires diffuses (n = 1) et des causes inconnues (n = 2). Des 19 patients décédés en raison d’effets indésirables survenus au cours de l’étude KEYNOTE-001, 16 (4,5 %) avaient un indice ECOG de 1 et 3 (1,6 %), un indice ECOG de 0. Effets indésirables moins fréquents rapportés dans les études cliniques, indépendamment du lien de causalité Les effets indésirables, indépendamment du lien de causalité avec le traitement, rapportés chez < 2 % des patients atteints d’un CPNPC et traités avec le pembrolizumab à raison de 2 mg/kg toutes les 3 semaines ou de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines (n = 550) sont présentés ci-dessous, selon la classification par système et organe. Troubles du système sanguin et lymphatique : anémie hémolytique auto-immune, hyperleucocytose, leucopénie, douleur aux ganglions lymphatiques, lymphadénopathie, neutropénie, pancytopénie, splénomégalie, thrombopénie. Troubles cardiaques : syndrome coronarien aigu, infarctus aigu du myocarde, angor instable, fibrillation auriculaire, flutter auriculaire, bradycardie, bloc de branche droite, insuffisance cardiaque congestive, tamponnade cardiaque, arrêt cardio-respiratoire, insuffisance ventriculaire gauche, hypertrophie ventriculaire gauche, infarctus du myocarde, ischémie myocardique, palpitations, épanchement péricardique, péricardite constrictive, insuffisance ventriculaire droite, bradycardie sinusale, tachycardie sinusale, tachycardie supraventriculaire, tachycardie, extrasystoles ventriculaires. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 29 de 66 Troubles congénitaux, familiaux et génétiques : ichtyose. Troubles auditifs et labyrinthiques : enflure auriculaire, surdité, congestion auriculaire, inconfort auriculaire, douleur auriculaire, hyperacousie, hypoacousie, acouphènes, vertiges. Troubles endocriniens : insuffisance surrénalienne, hypophysite, hémorragie surrénalienne, goitre, myxœdème. Troubles oculaires : cécité, cécité unilatérale, cataracte, hémorragie conjonctivale, irritation cornéenne, diplopie, sécheresse oculaire, écoulement oculaire, trouble oculaire, irritation oculaire, œdème oculaire, prurit oculaire, hypertrophie oculaire, ptose palpébrale, hypertrophie des glandes lacrymales, larmoiement accru, inconfort oculaire, hypérémie oculaire, œdème périorbitaire, photophobie, exsudats rétiniens, vision floue, diminution de l’acuité visuelle, trouble visuel, corps flottants du vitré, xérophtalmie. Troubles gastro-intestinaux : colite, inconfort abdominal, douleur abdominale basse, fistule anale, hémorragie anale, stomatite aphteuse, ascites, chéilite, caries dentaires, diverticule, diverticule gastrique, duodénite, dyspepsie, malaise épigastrique, duodénite érosive, éructations, augmentation du volume fécal, fécalome, hernie fémorale, flatulences, intoxication alimentaire, perforation gastrique, gastrite érosive, douleur gastro-intestinale, perforation gastro-intestinale, bruits gastro-intestinaux anormaux, hémorragie hémorroïdale, hémorroïdes, hernie hiatale, trouble de la vidange de l’estomac, hernie inguinale, perforation intestinale, syndrome du côlon irritable, sécheresse labiale, prurit labial, ulcération buccale, odynophagie, sténose de l’œsophage, œsophagite, douleur buccale, trouble palatin, hémorragie péritonéale, vomissements post-tussifs, hémorragie rectale, polype rectal, haut-le-cœur, occlusion de l’intestin grêle, problème dentaire, dent incluse, odontalgie. Troubles généraux et au site d’administration : prurit au point d’application, douleur axillaire, douleur au point d’insertion du cathéter, gêne thoracique, crépitations, kyste, syndrome de sevrage, satiété précoce, œdème du visage, douleur au visage, sensation de froid, sensation de chaud, trouble de la démarche, détérioration de l’état de santé physique général, œdème généralisé, granulome, inflammation, maladie pseudo-grippale, extravasation au point de perfusion, douleur au point de perfusion, inconfort au point d’injection, hématome au point d’injection, douleur au point d’injection, enflure locale, malaise, masse, nécrose, douleur thoracique d’origine non cardiaque, œdème périphérique, douleur suspubienne, thermoesthésie, thrombose causée par le dispositif d’accès vasculaire, xérosis. Troubles hépatobiliaires : cholécystite, insuffisance hépatique, douleur hépatique, stéatose hépatique, hépatomégalie, hyperbilirubinémie. Troubles du système immunitaire : allergie au produit de contraste, trouble du système immunitaire, allergie saisonnière. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 30 de 66 Infections et infestations : sinusite aiguë, arthrite bactérienne, bactériurie asymptomatique, bactériémie à bacilles, bactériémie, septicémie bactérienne, bronchite, infection à Campylobacter, infection à Candida, cellulite, conjonctivite, cystite, infection liée à un dispositif médical, diverticulite, infection auriculaire, entérocolite infectieuse, infection oculaire, infection fongique, infection cutanée fongique, gastro-entérite, gastro-entérite virale, infection virale gastro-intestinale, gingivite, herpès ophtalmique, zona, infection au point d’incision, épanchement pleural infectieux, exacerbation infectieuse d’une maladie obstructive des voies respiratoires, grippe, laryngite, pneumonie lobaire, infection localisée, abcès pulmonaire, maladie de Lyme, lymphangite, méningite, infection des muqueuses, infection unguéale, candidose œsophagienne, candidose buccale, infection fongique buccale, herpès buccal, infection buccale, otite moyenne, paronychie, péritonite bactérienne, pharyngite, infection pleurale, pneumonie cryptococcique, pneumonie virale, septicémie pulmonaire, infection des voies respiratoires, rhinite, septicémie, infection cutanée, infection des tissus mous, expectorations purulentes, bactériémie staphylococcique, infection staphylococcique, abcès sous-cutané, thrombophlébite septique, abcès dentaire, infection dentaire, infection urinaire fongique, infection virale, pharyngite virale, infection des voies respiratoires supérieures d’origine virale, candidose vulvovaginale, mycose vulvovaginale, infection d’une plaie. Blessure, intoxication et complications d’une intervention : piqûre d’arthropode, lésion thoracique, contusion, pénétration oculaire, fracture du col fémoral, fracture du pied, fracture du sacrum, fracture de la hanche, œdème au point d’incision, douleur au point d’incision, lésion articulaire, lacération, entorse ligamentaire, syndrome d’écrasement d’un membre, rupture musculaire, hémorragie post-interventionnelle, douleur liée à l’intervention, lésion cutanée liée à la radiation, fracture d’une côte, égratignure, érosion cutanée, lésion des tissus mous, coup de soleil, rupture d’un tendon, fracture vertébrale thoracique, hémorragie trachéale, réaction à la transfusion, complication liée à l’accès vasculaire. Investigations : prolongation du temps de céphaline activée, hausse de la bilirubine conjuguée, diminution de l’albuminémie, diminution de la bilirubinémie, augmentation de la bilirubinémie, augmentation du cortisol sanguin, élévation de la créatine-phosphokinase sanguine, diminution de la créatininémie, diminution du taux sanguin d’électrolytes, glycémie accrue, augmentation des immunoglobulines G sanguines, diminution des immunoglobulines M sanguines, baisse de la magnésémie, augmentation de la phosphatémie, diminution de la kaliémie, augmentation de la tension artérielle, augmentation de la prolactinémie, augmentation de la natrémie, diminution du taux sanguin de testostérone, diminution de l’hormone thyréotrope dans le sang, augmentation de l’hormone thyréotrope dans le sang, triglycérides sanguins, augmentation des triglycérides dans le sang, augmentation de l’urémie, diminution du taux sanguin d’acide urique, augmentation du taux sanguin d’acide urique, présence de sang dans l’urine, température corporelle, hausse de la température corporelle, souffle cardiaque, anomalies sur les radiographies pulmonaires, allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme, élévation du segment ST à l’électrocardiogramme, anomalie de l’onde T à l’électrocardiogramme, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, diminution de l’hémoglobine, augmentation des immunoglobulines, augmentation des marqueurs de l’inflammation, hausse du rapport international normalisé, diminution du nombre de lymphocytes, augmentation du nombre de lymphocytes, diminution du nombre de neutrophiles, diminution du nombre de plaquettes, diminution du taux de protéines totales, baisse de la thyroxine, augmentation KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 31 de 66 de la thyroxine, augmentation du taux de transaminases, augmentation du taux de tri-iodothyronine, diminution du nombre de globules blancs, augmentation du nombre de globules blancs. Troubles du métabolisme et de la nutrition : cachexie, déséquilibre électrolytique, retard de croissance, hypervolémie, goutte, hyperalbuminémie, hypercalcémie, hypercholestérolémie, hypermagnésémie, hypernatrémie, hyperphosphatémie, hypertriglycéridémie, hyperuricémie, hypocalcémie, hypochlorémie, hypoglycémie, hypophagie, hypoprotéinémie, hypovolémie, carence en fer, carence en vitamine D. Troubles musculosquelettiques et du tissu conjonctif : arthrite, bursite, exostose, douleur au flanc, douleur à l’aine, hypercréatinémie, masse inguinale, saillie d’un disque intervertébral, trouble de la mâchoire, épanchement articulaire, raideur articulaire, enflure articulaire, cyphose, inconfort aux membres, diminution de la mobilité, fatigue musculaire, contractions musculaires, inconfort musculosquelettique, raideur musculosquelettique, arthrose, ostéonécrose de la mâchoire, ostéopénie, douleur à la mâchoire, fracture pathologique, polymyalgie rhumatismale, syndrome de la coiffe des rotateurs, douleur rachidienne, spondylite, kyste synovial, syndrome de l’articulation temporo-mandibulaire, tendinite, ténosynovite, trismus. Tumeurs bénignes, malignes et non précisées : carcinome basocellulaire, cancer du sein, douleur liée au cancer, léiomyosarcome, lipome, lymphangite carcinomateuse, épanchement pleural malin, épanchement péricardique malin, kératose séborrhéique, papillome cutané, carcinome squameux. Troubles du système nerveux : syndrome myasthénique, amnésie, aphasie, aphonie, ataxie, trouble de l’équilibre, œdème cérébral, sensation de brûlure, accident vasculaire cérébral, trouble cognitif, convulsion, baisse du niveau de conscience, trouble de l’attention, étourdissement orthostatique, dysesthésie, dysgueusie, accident vasculaire cérébral embolique, encéphalopathie, parésie du visage, inconfort à la tête, hémiparésie, syndrome de Horner, hypersomnie, hypoesthésie, perte de mémoire, migraine, migraine avec aura, compression nerveuse, névralgie, neurotoxicité, nystagmus, paresthésie, parosmie, convulsions partielles, neuropathie sensitive périphérique, qualité médiocre du sommeil, présyncope, syndrome des jambes sans repos, sciatique, perte sensorielle, somnolence, compression médullaire, syncope, tremblement, paralysie du VIIe nerf crânien, œdème cérébral vasogénique, paralysie des cordes vocales. Troubles psychiatriques : agressivité, agitation, anhédonie, trouble anxieux, boulimie, délire, humeur dépressive, hallucinations, irritabilité, altération de l’état mental, sautes d’humeur, retard psychomoteur, trouble psychotique, agitation. Troubles rénaux et urinaires : calculs urétéraux, dysurie, hématurie, hydronéphrose, microalbuminurie, trouble de la miction, miction impérieuse, nycturie, pollakiurie, protéinurie, dilatation pyélocalicielle, insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë, insuffisance rénale chronique, détérioration de la fonction rénale, incontinence par impériosité, retard mictionnel, incontinence urinaire, rétention urinaire, obstruction des voies urinaires. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 32 de 66 Troubles de l’appareil reproducteur et des seins : balanoposthite, hypertrophie bénigne de la prostate, œdème mammaire, douleur mammaire, dysfonction érectile, douleur pelvienne, prurit génital, enflure testiculaire. Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux : insuffisance respiratoire aiguë, asthme, atélectasie, hyperréactivité bronchique, obstruction bronchique, bronchopneumopathie chronique obstructive, lésion alvéolaire diffuse, épistaxis, hémothorax, hoquet, maladie pulmonaire interstitielle, hémorragie laryngée, inconfort nasal, maladie obstructive des voies respiratoires, orthopnée, respiration douloureuse, hypersécrétion des sinus paranasaux, pleurésie, douleur pleurétique, pneumothorax, hypertension pulmonaire, œdème pulmonaire, douleur pulmonaire, râles, respiration anormale, insuffisance respiratoire, congestion des voies respiratoires, rhinite allergique, rhinorrhée, congestion sinusale, décoloration des expectorations, tachypnée, serrement de la gorge, congestion des voies respiratoires supérieures, syndrome tussif des voies respiratoires supérieures, kyste aux cordes vocales. Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés : acné, kératose actinique, alopécie, angiœdème, escarre de décubitus, dermatite allergique, dermatite de contact, dermatite exfoliative, dermatite psoriasiforme, ecchymose, eczéma, érythème généralisé, trouble de la pilosité, anomalie de la croissance des cheveux, hyperhidrose, hyperkératose, leucoplasie, lichen plan, kératose lichénoïde, macule, miliaire, onychopathie, sueurs nocturnes, onycholyse, douleur cutanée, érythème palmaire, papule, parapsoriasis, réaction de photosensibilité, trouble de la pigmentation, pityriasis rosé, prurit généralisé, psoriasis, éruption érythémateuse, rosacée, dermatite séborrhéique, décoloration de la peau, fissures cutanées, hypertrophie cutanée, hypopigmentation cutanée, irritation cutanée, lésion cutanée, masse cutanée, réaction cutanée, ulcère cutané, enflure du visage, éruption cutanée toxique, urticaire, xérodermie. Situations sociales : difficulté à effectuer les activités quotidiennes. Interventions chirurgicales et médicales : traitement astringent, remplacement valvulaire mitral, extraction dentaire. Troubles vasculaires : vascularite, embolie, nécrose aux membres, bouffées vasomotrices, hématome, hémorragie, bouffées de chaleur, hypotension, claudication intermittente, hypotension orthostatique, pâleur, ischémie périphérique, trouble vasculaire périphérique, phlébite, choc hémorragique, thrombose de la veine sous-clavière, occlusion de la veine cave supérieure, sténose de la veine cave supérieure, syndrome de la veine cave supérieure, thrombophlébite superficielle, thrombose, veine variqueuse, vasospasme. Anomalies dans les résultats hématologiques et biologiques Les anomalies observées dans les résultats d’analyses de laboratoire (augmentation des taux par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 10 % des patients) chez les patients de l’étude KEYNOTE-006 atteints d’un mélanome à un stade avancé sont présentées au tableau 6. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 33 de 66 Tableau 6 – Aggravation des anomalies dans les résultats d’analyses de laboratoire par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 10 % des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique traités avec KEYTRUDA® et à une fréquence plus élevée que dans le groupe traité avec l’ipilimumab (différence entre les groupes ≥ 5 % [tous les grades] ou ≥ 2 % [grades 3 et 4]) [étude KEYNOTE-006] KEYTRUDA® Ipilimumab 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines n = 555 n = 256 Analyses de laboratoire Tous les grades Grades 3 et 4 Tous les grades Grades 3 et 4 (%) (%) (%) (%) Hématologie Lymphopénie 33 6 25 6 Leucopénie 12 0 5 0 Thrombopénie 11 1 6 1 Chimie du sang Hypertriglycéridémie 42 3 33 1 Hypercholestérolémie 22 1 17 0 Les anomalies observées dans les résultats d’analyses de laboratoire (augmentation des taux par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 10 % des patients) chez des patients de l’étude KEYNOTE-002 atteints d’un mélanome à un stade avancé sont présentées au tableau 7. Tableau 7 – Aggravation des anomalies dans les résultats d’analyses de laboratoire par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 10 % des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique traités avec KEYTRUDA® et à une fréquence plus élevée que dans le groupe recevant une chimiothérapie (différence entre les groupes ≥ 5 % [tous les grades] ou ≥ 2 % [grades 3 et 4]) [KEYNOTE-002] KEYTRUDA® Chimiothérapie 2 ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines n = 357 n = 171 Analyses de laboratoire Tous les grades Grades 3 et 4 Tous les grades Grades 3 et 4 % % % % Chimie du sang Hyperglycémie 48 6 42 6 Hypoalbuminémie 35 2 30 1 Hyponatrémie 36 7 24 4 Augmentation de la phosphatase 26 3 17 2 alcaline Augmentation de l’aspartate 23 2 16 1 aminotransférase (ASAT) Hypercholestérolémie 20 1 11 0 Augmentation de l’alanine 20 2 15 1 aminotransférase (ALAT) Diminution du bicarbonate 18 0 10 0 Hyperkaliémie 15 1 8 1 Augmentation de la créatininémie 14 1 9 1 Le tableau 8 présente les anomalies observées au cours de l’étude KEYNOTE-001 dans les résultats d’analyses de laboratoire (augmentation des taux par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 20 % des patients) des patients atteints d’un CPNPC. Les patients ont été traités avec le pembrolizumab à raison de 2 mg/kg ou de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 34 de 66 Tableau 8 – Augmentation des anomalies dans les résultats d’analyses de laboratoire par rapport aux valeurs initiales chez ≥ 20 % des patients atteints d’un CPNPC KEYTRUDA® n = 550 Analyses de laboratoire Tous les grades Grade 3 Grade 4 n (%) n (%) n (%) Chimie du sang Hyperglycémie 277 (50) 11 (2,0) 5 (0,9) Hyponatrémie 213 (39) 33 (6,0) 1 (0,2) Hypoalbuminémie 188 (34) 3 (0,5) 0 (0,0) Augmentation de la phosphatase alcaline 147 (27) 6 (1,1) 0 (0,0) Hypertriglycéridémie 136 (25) 1 (0,21) 0 (0,0) Hypocalcémie 116 (21) 4 (0,7) 4 (0,7) Augmentation de l’aspartate aminotransférase (ASAT) 115 (21) 3 (0,5) 1 (0,2) Hypercholestérolémie 120 (22) 5 (0,9) 3 (0,5) Hématologie Anémie 202 (37) 11 (2,0) 1 (0,2) Immunogénicité Dans les études cliniques, un patient évaluable (0,3 %) sur 392 (376 atteints d’un mélanome et 16 atteints d’un CPNPC) a obtenu un résultat positif pour les anticorps se liant au pembrolizumab, au cours du traitement avec KEYTRUDA®. Dans ce cas unique, les anticorps ont neutralisé le pembrolizumab sans provoquer de séquelles cliniques apparentes. Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d’immunogénicité avec KEYTRUDA®. Étant donné que les concentrations minimales de pembrolizumab affectent les résultats des dosages par électrochimioluminescence (ECL), une sous-analyse a été menée auprès de patients dont la concentration de pembrolizumab se situait sous le seuil de tolérance du médicament lors du dosage des anticorps anti-médicament. Dans cette analyse, aucun des 225 patients (220 atteints d’un mélanome et 5 atteints d’un CPNPC) ayant reçu 2 mg/kg toutes les 3 semaines n’a obtenu de résultat positif pour des anticorps anti-pembrolizumab apparaissant au cours du traitement. La détection d’anticorps dépend grandement de la sensibilité et de la spécificité des méthodes de dosage. De plus, la fréquence observée de résultats positifs aux épreuves de détection des anticorps (y compris les anticorps neutralisants) lors d’un dosage peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment la méthodologie utilisée, la façon de manipuler les échantillons, le moment du prélèvement des échantillons, la prise concomitante d’autres médicaments et la maladie sous-jacente. C’est pourquoi la comparaison des taux d’apparition d’anticorps dirigés contre KEYTRUDA® avec ceux d’anticorps dirigés contre d’autres produits pourrait s’avérer trompeuse. AC-C INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES Aperçu Aucune étude pharmacocinétique en bonne et due forme n’a été menée sur les interactions que pourraient avoir certains médicaments avec KEYTRUDA®. Puisque le pembrolizumab est éliminé de la circulation par catabolisme, on ne s’attend à aucune interaction métabolique médicamentmédicament. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 35 de 66 Il faut éviter d’utiliser des corticostéroïdes ou des immunosuppresseurs à action générale avant d’amorcer un traitement avec KEYTRUDA®, car ils pourraient interférer avec l’activité pharmacodynamique et l’efficacité de KEYTRUDA®. Cependant, on peut utiliser des corticostéroïdes ou d’autres immunosuppresseurs à action générale après avoir amorcé un traitement avec KEYTRUDA® pour traiter des effets indésirables à médiation immunitaire (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). AC-C POSOLOGIE ET ADMINISTRATION Sélection des patients Cancer du poumon non à petites cellules La sélection des patients pour le traitement d’un CPNPC métastatique avec KEYTRUDA® doit être effectuée en fonction de l’expression positive du PD-L1, définie par un pourcentage de cellules tumorales (PCT) ≥ 50 %. L’expression du PD-L1 avec un PCT ≥ 50 % doit être déterminée par un laboratoire expérimenté au moyen d’un test validé. Il est préférable d’opter pour un test autorisé par Santé Canada ou un test analogue à celui utilisé lors des études cliniques (p. ex., l’immunohistochimie de Dako [PD-L1 IHC 22C3 pharmDx™]; voir ÉTUDES CLINIQUES). Considérations posologiques Mélanome non résécable ou métastatique et CPNPC métastatique La dose recommandée de KEYTRUDA® est de 2 mg/kg administrée par voie intraveineuse durant 30 minutes, toutes les 3 semaines. Les patients doivent être traités avec KEYTRUDA® jusqu’à la progression de leur maladie ou l’apparition d’une toxicité intolérable. Des réponses atypiques (c.-à-d. une augmentation passagère initiale de la taille de la tumeur ou l’apparition de nouvelles petites lésions dans les premiers mois, puis une régression de la tumeur) ont été observées. Les patients cliniquement stables qui présentent des signes initiaux de progression de la maladie doivent poursuivre le traitement jusqu’à ce que la progression de la maladie soit confirmée. Dose recommandée et ajustement de la posologie (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS) Suspendre le traitement avec KEYTRUDA® en présence des effets indésirables à médiation immunitaire suivants : Pneumonite modérée (grade 2 selon l’échelle CTCAE [Common Terminology Criteria for Adverse Events] du National Cancer Institute [NCI] des États-Unis version 3) Colite modérée ou sévère (grade 2 ou 3) Néphrite modérée (grade 2) Endocrinopathies sévères ou potentiellement mortelles (grade 3 ou 4) Hépatite associée à : o un taux d’aspartate aminotransférase (ASAT) ou d’alanine aminotransférase (ALAT) > 3 à 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) ou un taux de bilirubine totale > 1,5 à 3 fois la LSN KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 36 de 66 Réactions cutanées sévères (grade 3); cas soupçonné de syndrome de Stevens-Johnson ou d’épidermolyse bulleuse toxique Tout autre effet indésirable sévère ou de grade 3 associé au traitement Reprendre le traitement avec KEYTRUDA® chez les patients dont les effets indésirables passent au grade 0 ou 1. Cesser définitivement le traitement avec KEYTRUDA® : Si la dose de corticostéroïde ne peut être réduite à ≤ 10 mg de prednisone ou l’équivalent par jour dans les 12 semaines suivant le début du traitement; Si un effet toxique lié au traitement ne revient pas au grade 0 ou 1 dans les 12 semaines suivant la dernière dose de KEYTRUDA®; Si un effet toxique sévère réapparaît; En présence des effets indésirables suivants : o Effet toxique potentiellement fatal (grade 4), mis à part les endocrinopathies qui passent au grade 2 ou à un grade inférieur et qui sont maîtrisées au moyen d’une hormonothérapie substitutive o Pneumonite à médiation immunitaire sévère ou potentiellement fatale (grade 3 ou 4) ou modérée récurrente (grade 2) o Néphrite à médiation immunitaire sévère ou potentiellement fatale (grade 3 ou 4) o Hépatite à médiation immunitaire : en présence d’un taux d’ASAT ou d’ALAT > 5 fois la LSN ou d’un taux de bilirubine totale > 3 fois la LSN; chez les patients présentant des métastases au foie qui commencent un traitement avec une augmentation modérée (grade 2) du taux d’ASAT ou d’ALAT, si l’augmentation est ≥ 50 % des valeurs initiales et dure ≥ 1 semaine. o Réactions cutanées sévères (grade 4); cas confirmé de syndrome de Stevens-Johnson ou d’épidermolyse bulleuse toxique o Réactions liées à la perfusion qui sont sévères ou potentiellement fatales (grade 3 ou 4) En cas de récurrence de tout effet indésirable sévère ou de grade 3 associé au traitement. Insuffisance rénale : Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (DFGe < 90 et ≥ 60 mL/min/1,73 m2) ou modérée (DFGe < 60 et ≥ 30 mL/min/1,73 m2). KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave (DFGe < 30 et ≥ 15 mL/min/1,73 m2). Insuffisance hépatique : Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère. KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée ou grave. Préparation et administration Reconstitution de KEYTRUDA® (poudre lyophilisée) Avant la reconstitution, le flacon de poudre lyophilisée peut rester à l’extérieur du réfrigérateur (températures de 25 °C ou moins) pendant une période allant jusqu’à 24 heures. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 37 de 66 Utiliser une méthode aseptique pour ajouter dans le flacon 2,3 mL d’eau stérile pour injection afin d’obtenir une solution KEYTRUDA® de 25 mg/mL (pH de 5,2 à 5,8). Pour éviter la formation de mousse, injecter l’eau le long de la paroi du flacon et non directement sur la poudre lyophilisée. Faire tournoyer doucement le flacon pour permettre la reconstitution de la poudre lyophilisée. Attendre jusqu’à 5 minutes pour que les bulles disparaissent. Ne pas agiter le flacon. Préparation pour l’administration par voie intraveineuse Avant l’administration, il faut examiner visuellement les produits administrés par voie parentérale afin de déceler la présence de particules étrangères et toute décoloration. La solution KEYTRUDA® est limpide ou légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaune. Jeter le flacon si la solution contient des particules visibles. Diluer KEYTRUDA® (solution injectable ou solution reconstituée à partir de la poudre lyophilisée) avant l’administration par voie intraveineuse. Prélever le volume requis du ou des flacon(s) de KEYTRUDA® et le transférer dans un sac pour perfusion intraveineuse contenant du chlorure de sodium à 0,9 % ou du glucose (dextrose) à 5 % pour préparer une solution diluée à une concentration finale de 1 à 10 mg/mL. Mélanger la solution diluée en la renversant délicatement. Entreposage de la solution reconstituée et de la solution diluée Ne pas congeler la solution pour perfusion. Le produit ne contient pas d’agent de conservation. Le produit reconstitué ou dilué doit être utilisé immédiatement. Si elles ne sont pas utilisées immédiatement, les solutions reconstituées ou diluées KEYTRUDA® peuvent être conservées à température ambiante pendant un temps cumulatif allant jusqu’à 6 heures. Les solutions reconstituées et diluées KEYTRUDA® peuvent également être conservées au réfrigérateur à une température entre 2 °C et 8 °C; cependant, le temps écoulé à partir de la reconstitution ou de la dilution de KEYTRUDA® jusqu’à la fin de la perfusion ne doit pas dépasser 24 heures. S’ils sont réfrigérés, laisser les flacons et les sacs pour perfusion intraveineuse atteindre la température ambiante avant de les utiliser. Administration Administrer la solution pour perfusion par voie intraveineuse pendant 30 minutes à l’aide d’un filtre intégré ou ajouté, stérile, apyrogène, à faible liaison protéique et à pores de 0,2 à 5 mcm. Ne pas administrer de façon concomitante d’autres médicaments par la même tubulure. Jeter toute portion inutilisée qui reste dans le flacon. SURDOSAGE On ne dispose d’aucune donnée sur le surdosage avec KEYTRUDA®. La dose maximale tolérée de KEYTRUDA® n’a pas été déterminée. Dans les études cliniques, le profil d’innocuité observé chez les patients traités avec une dose allant jusqu’à 10 mg/kg était semblable à celui observé chez ceux recevant 2 mg/kg. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 38 de 66 En cas de surdosage, il faut surveiller étroitement les patients pour déceler les signes et les symptômes d’effets indésirables et entreprendre le traitement symptomatique approprié. En cas de surdosage soupçonné, communiquez avec le centre antipoison de votre région. AC-C MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE Mode d’action Le récepteur PD-1 est un point de contrôle immunitaire qui limite l’activité des lymphocytes T dans les tissus périphériques. La voie PD-1 est un point de contrôle immunitaire qui peut être utilisée par les cellules tumorales pour inhiber la surveillance immunologique des lymphocytes T activés. KEYTRUDA® est un anticorps doté d’une forte affinité pour le récepteur PD-1, qui inhibe deux ligands bloqueurs de la voie PD-1, le PD-L1 et le PD-L2, sur les cellules tumorales ou présentatrices de l’antigène. En inhibant la liaison du récepteur PD-1 à ses ligands, KEYTRUDA® réactive les lymphocytes T cytotoxiques spécifiques à la tumeur dans le microenvironnement tumoral ce qui, par conséquent, réactive l’immunité anti-tumorale. Pharmacodynamie Chez les patients ayant reçu KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg toutes les 3 semaines, 10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines, on a constaté une augmentation dans le sang périphérique du pourcentage de lymphocytes T CD4+ et CD8+ activés (c.-à-d. des lymphocytes T HLA-DR+) après le traitement à toutes les doses et à tous les schémas posologiques sans augmentation du nombre de lymphocytes T circulants. Pharmacocinétique La pharmacocinétique du pembrolizumab a été étudiée chez 2 195 patients (dont 1 627 étaient atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique; 552 étaient atteints d’un CPNPC; 16 présentaient d’autres types de tumeurs solides) ayant reçu des doses variant de 1 à 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines. Des analyses pharmacocinétiques de populations ont été réalisées chez des patients présentant une tumeur solide (surtout un mélanome) et chez des patients atteints d’un CPNPC. Absorption : Puisque KEYTRUDA® est administré par voie intraveineuse, il est immédiatement et entièrement biodisponible. Distribution : Étant donné que la distribution extravasculaire du pembrolizumab est limitée, son volume de distribution à l’état d’équilibre est faible (environ 7 L; coefficient de variation [CV] : 19 %). Comme on peut s’y attendre d’un anticorps, le pembrolizumab ne se lie pas aux protéines plasmatiques de manière précise. Métabolisme : Le pembrolizumab est catabolisé par des voies non spécifiques; son métabolisme ne contribue pas à sa clairance. Excrétion : La clairance générale du pembrolizumab est d’environ 0,2 L/jour (CV : 37 %) et sa demi-vie terminale (t½) est d’environ 27 jours (CV : 38 %). KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 39 de 66 L’exposition au pembrolizumab, exprimée par la concentration maximale (Cmax) ou l’aire sous la courbe (ASC) de la concentration plasmatique en fonction du temps, a augmenté proportionnellement à la dose administrée, dans l’intervalle des doses utilisées pour l’évaluation de l’efficacité. Après l’administration de doses répétées, la clairance du pembrolizumab était indépendante du temps et l’indice d’accumulation générale était d’environ 2,2 lorsque le médicament était administré toutes les 3 semaines. Les concentrations à l’état d’équilibre du pembrolizumab ont été atteintes en 19 semaines; la concentration minimale (Cmin) moyenne à l’état d’équilibre était de 26 mcg/mL avec un schéma posologique de 2 mg/kg toutes les 3 semaines. Tableau 9 – Résumé des paramètres pharmacocinétiques Paramètres Demi-vie (jours) Vd à l’état d’équilibre (L)‡ Clairance (L/jour) Temps nécessaire pour atteindre l’état d’équilibre (semaines) * † ‡ Moyenne* 27 7 0,2 19 CV (%)† 38 19 37 S.O. Les valeurs moyennes sont basées sur un modèle pharmacocinétique de population. Coefficient de variation en % Volume de distribution à l’état d’équilibre Populations et situations particulières Les effets de diverses covariables sur la pharmacocinétique du pembrolizumab ont été évalués dans le cadre d’analyses pharmacocinétiques de populations, à l’aide d’un modèle à deux compartiments avec clairance linéaire à partir du compartiment central. La clairance du pembrolizumab a augmenté simultanément au gain de poids corporel; les différences d’exposition qui en résultent sont traitées de façon adéquate à l’aide d’une administration fondée sur une posologie en mg/kg. Les facteurs suivants n’ont eu aucun effet clinique important sur la clairance du pembrolizumab : l’âge (de 18 à 94 ans), le sexe, la race, une insuffisance rénale légère ou modérée, une insuffisance hépatique légère et la charge tumorale. Insuffisance hépatique : L’effet de l’insuffisance hépatique sur la clairance du pembrolizumab a été évalué dans le cadre d’une analyse pharmacocinétique de populations chez des patients atteints d’un mélanome ou d’un CPNPC présentant une insuffisance hépatique légère (taux de bilirubine totale [BT] de 1,0 à 1,5 fois supérieur à la LSN ou taux d’ASAT > à la LSN selon les critères de dysfonctionnement hépatique du National Cancer Institute; n = 269) par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale (taux de BT et d’ASAT ≤ à la LSN; n = 1 871). En ce qui a trait à la clairance du pembrolizumab, aucune différence significative du point de vue clinique n’a été observée entre les patients atteints d’insuffisance hépatique légère et ceux ayant une fonction hépatique normale dans l’une ou l’autre population. KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée (taux de BT > 1,5 à 3 fois la LSN et tout taux d’ASAT) ou grave (taux de BT > 3 fois la LSN et tout taux d’ASAT) [voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION]. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 40 de 66 Insuffisance rénale : L’effet de l’insuffisance rénale sur la clairance du pembrolizumab a été évalué lors d’une analyse pharmacocinétique de populations chez des patients atteints d’un mélanome ou d’un CPNPC présentant une insuffisance rénale légère (débit de filtration glomérulaire estimé [DFGe] < 90 et ≥ 60 mL/min/1,73 m2; n = 937) ou modérée (DFGe < 60 et ≥ 30 mL/min/1,73 m2; n = 201) par rapport à des patients ayant une fonction rénale normale (DFGe ≥ 90 mL/min/1,73 m2; n = 1 027). En ce qui a trait à la clairance du pembrolizumab, aucune différence significative du point de vue clinique n’a été observée entre les patients atteints d’insuffisance rénale légère ou modérée et ceux ayant une fonction rénale normale dans l’une ou l’autre population. KEYTRUDA® n’a pas été étudié chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave (DFGe < 30 et ≥ 15 mL/min/1,73 m2) [voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION]. STABILITÉ ET ENTREPOSAGE Poudre pour solution injectable KEYTRUDA® : Conserver au réfrigérateur à une température entre 2 °C et 8 °C. Solution injectable KEYTRUDA® : Conserver au réfrigérateur à une température entre 2 °C et 8 °C. Garder à l’abri de la lumière. Ne pas congeler. Ne pas agiter. Pour les conditions d’entreposage après la reconstitution ou la dilution du médicament, voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION. DIRECTIVES PARTICULIÈRES DE MANIPULATION Jeter tout médicament non utilisé ou tout déchet conformément aux règlements locaux. FORMES POSOLOGIQUES, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT KEYTRUDA® est offert sous forme de : Poudre pour solution injectable : flacon à dose unique renfermant 50 mg de poudre lyophilisée de pembrolizumab; poudre blanche ou blanc cassé pour reconstitution. Chaque flacon contient 50 mg de pembrolizumab avec un remplissage excédentaire contrôlé de 20 % (contenu total par flacon : 60 mg). Après l’ajout de 2,3 mL d’eau stérile pour injection, la solution reconstituée contient 25 mg de pembrolizumab par mL. Solution injectable : flacon à dose unique renfermant une solution dont la concentration est de 100 mg/4 mL (25 mg/mL); solution limpide ou légèrement opalescente, incolore ou légèrement jaune. Chaque flacon de 4 mL contient 100 mg de pembrolizumab avec un remplissage excédentaire contrôlé de 0,25 mL (contenu total par flacon : 4,25 mL). Les ingrédients inactifs sont les suivants : L-histidine, polysorbate 80, monochlorhydrate de L-histidine monohydraté, sucrose et eau pour injection. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 41 de 66 PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d’études permettant d’attester son bienfait clinique. Les patients doivent être avisés de la nature de l’autorisation. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de KEYTRUDA®, veuillez consulter le site Web de Santé Canada sur les avis de conformité avec conditions – médicaments, à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/noticesavis/conditions/index-fra.php. KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints : d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK, conformément à l’indication proposée; d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION), qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d’un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation sans condition pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES Substance pharmaceutique Dénomination commune : pembrolizumab Structure : le pembrolizumab est un sous-type d’anticorps monoclonal IgG4 et contient 32 résidus cystéine. Une molécule d’anticorps correctement enroulée comporte quatre ponts disulfures, qui sont des liaisons interchaînes, ainsi que 12 liaisons intrachaînes. Poids moléculaire : le poids moléculaire observé de la forme la plus abondante de l’anticorps intact est de 149 kDa. Propriétés physicochimiques : le pembrolizumab est une solution aqueuse conservée au congélateur à une température de -40 °C, à une concentration de 22,5-27,5 mg/mL, dans un tampon d’histidine à une concentration de 10 mM (pH 5,2-5,8), renfermant du sucrose à 7 % et du polysorbate 80 à 0,02 %. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 42 de 66 La solution de pembrolizumab est une substance médicamenteuse incolore ou légèrement jaune. La solution est limpide ou opalescente. Elle est pratiquement exempte de particules étrangères et peut contenir des particules protéiques. Le pH de la substance médicamenteuse pembrolizumab est de 5,2-5,8. Le coefficient d’extinction théorique du pembrolizumab à 280 nm est de 1,42 L∙g−1∙cm−1. Le point isoélectrique du pembrolizumab est de 6,8-6,9, tel que déterminé par la focalisation isoélectrique capillaire. AC-C ÉTUDES CLINIQUES Données démographiques et protocole de l’étude Mélanome Étude KEYNOTE-006 : étude contrôlée, menée auprès de patients atteints d’un mélanome n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® ont été évaluées dans le cadre de l’étude KEYNOTE-006, une étude de phase III, multicentrique et contrôlée portant sur le traitement du mélanome non résécable ou métastatique chez des patients qui n’avaient jamais été traités avec l’ipilimumab et qui n’avaient jamais reçu un traitement à action générale ou n’en avaient reçu qu’un seul. Les patients ont été répartis au hasard (selon un rapport 1:1:1) pour recevoir KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 (n = 279) ou 3 (n = 277) semaines, ou de l’ipilimumab (n = 278) à raison de 3 mg/kg toutes les 3 semaines. La répartition aléatoire a été stratifiée en fonction des traitements reçus, de l’indice fonctionnel de l’ECOG et de l’expression du PD-L1. Les critères d’exclusion de l’étude étaient les suivants : être atteint d’une maladie auto-immune ou recevoir un traitement immunosuppresseur; avoir des antécédents d’hypersensibilité grave à d’autres anticorps monoclonaux; être infecté par le VIH, le virus de l’hépatite B ou le virus de l’hépatite C. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600E n’étaient pas tenus d’avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Les patients ont été traités avec KEYTRUDA® jusqu’à une progression de leur maladie, l’apparition d’une toxicité intolérable, 24 mois de traitement ou, dans le cas d’une réponse complète, 6 mois de traitement plus au moins 2 doses suivant la détermination de la réponse complète. Les patients cliniquement stables présentant des signes initiaux de progression de leur maladie étaient autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à ce que la progression de leur maladie soit confirmée. Le statut de la tumeur a été évalué à 12 semaines, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 48 et enfin, toutes les 12 semaines par la suite. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 43 de 66 Tableau 10 – Caractéristiques initiales de l’étude KEYNOTE-006 KEYTRUDA® KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 10 mg/kg toutes les 3 semaines 2 semaines n = 277 n = 279 Hommes 63 % 58 % Femmes 37 % 42 % Âge (médiane) 63 61 Âge (intervalle) 22 à 89 ans 18 à 89 ans Traitements à action générale antérieurs 0 67 % 66 % 1 33 % 34 % Indice ECOG 0 68 % 70 % 1 32 % 30 % Statut PD-L1* Positif 80 % 81 % Négatif 19 % 18 % Stade M lors de l’admission à l’étude M0 3% 3% M1 1% 2% M1a 12 % 8% M1b 15 % 23 % M1c 68 % 64 % Taux de LDH initial normal 63 % 69 % élevé 35 % 29 % Statut du gène BRAF type sauvage 64 % 63 % mutation V600 35 % 35 % Antécédents de métastases cérébrales non 89 % 91 % oui 10 % 8% * Ipilimumab n = 278 58 % 42 % 62 18 à 88 ans 65 % 35 % 68 % 32 % 81 % 17 % 5% 2% 11 % 19 % 64 % 64 % 33 % 61 % 38 % 90 % 10 % Patients atteints d’une tumeur exprimant le PD-L1, définie par une expression membranaire positive du PD-L1 ≥ 1 % des cellules dans les nids de cellules tumorales. Statut évalué de façon prospective au moyen d’un test d’immunohistochimie conçu pour les études utilisant l’anticorps anti-PD-L1 22C3. La durée médiane d’exposition de 5,6 mois (intervalle de 1 jour à 11,0 mois) à KEYTRUDA® était similaire dans les deux groupes de traitement. Au total, 51 % et 46 % des patients ont reçu KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines ou 10 mg/kg toutes les 3 semaines, respectivement, pendant au moins 6 mois. Aucun patient, dans aucun groupe de traitement, n’a reçu le traitement pour plus d’un an. Les paramètres d’efficacité principaux étaient la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP; selon l’évaluation radiologique et oncologique intégrée [ROI] à l’aide des critères d’évaluation de la réponse tumorale dans les tumeurs solides [RECIST 1.1]). Les paramètres d’efficacité secondaires étaient le taux de réponse globale (TRG) et la durée de la réponse. Le tableau 11 résume les principaux paramètres d’efficacité, et les figures 1 et 2 montrent les courbes de Kaplan-Meier de la SG et de la SSP. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 44 de 66 D’après une analyse formelle provisoire de la SG observée après une période de suivi d’au moins 12 mois, au cours de laquelle 289 décès ont été dénombrés, le pembrolizumab a entraîné un prolongement significatif sur les plans statistique et clinique de la SG, comparativement aux patients traités avec l’ipilimumab. Les rapports de cotes (RC) pour la SG par rapport à l’ipilimumab étaient de 0,69 (IC à 95 % : 0,52 à 0,90; p = 0,00358) pour les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines et de 0,63 (IC à 95 % : 0,47 à 0,83; p = 0,00052) pour les patients recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines. Le taux de SG après 12 mois était de 68,4 % (IC à 95 % : 62,5 à 73,6) pour les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines, 74,1 % (IC à 95 % : 68,5 à 78,9) pour les patients recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines et 58,2 % (IC à 95 % : 51,8 à 64,0) pour les patients traités avec l’ipilimumab. La SG médiane n’a été atteinte dans aucun des trois groupes de traitement. Les RC pour la SSP par rapport à l’ipilimumab étaient de 0,58 (IC à 95 % : 0,47 à 0,72; p < 0,00001) pour les patients recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines et de 0,58 (IC à 95 % : 0,46 à 0,72; p < 0,00001) pour les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines. La SSP médiane en mois était de 4,1 (IC à 95 % : 2,9 à 6,9) pour les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines, de 5,5 (IC à 95 % : 3,4 à 6,9) pour les patients recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 semaines et de 2,8 (IC à 95 % : 2,8 à 2,9) pour les patients traités avec l’ipilimumab. Tableau 11 – Réponse au traitement avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines chez les patients de l’étude KEYNOTE-006 atteints d’un mélanome à un stade avancé n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab (analyse en intention de traiter) Paramètre KEYTRUDA® KEYTRUDA® Ipilimumab 10 mg/kg 10 mg/kg toutes les 3 semaines toutes les 2 semaines n = 277 n = 279 n = 278 Paramètre d’efficacité principal SG Nombre (%) de patients présentant 92 (33 %) 85 (30 %) 112 (40 %) un événement Rapport de cotes† (IC à 95 %) 0,69 (0,52 à 0,90) 0,63 (0,47 à 0,83) --Valeur de p‡ 0,00358 0,00052 --Durée médiane en mois Non atteinte Non atteinte Non atteinte (IC à 95 %) (N.D. à N.D.) (N.D. à N.D.) (13 à N.D.) Paramètre d’efficacité principal SSP selon l’évaluation ROI* Nombre (%) de patients présentant 157 (57 %) 157 (56 %) 188 (68 %) un événement Rapport de cotes† 0,58 (0,47 à 0,72) 0,58 (0,46 à 0,72) --(IC à 95 %) Valeur de p‡ < 0,00001 < 0,00001 --Durée médiane en mois 4,1 (2,9 à 6,9) 5,5 (3,4 à 6,9) 2,8 (2,8 à 2,9) (IC à 95 %) Paramètre d’efficacité secondaire Meilleure réponse globale selon l’évaluation ROI* TRG (IC à 95 %) 33 % (27 à 39) 34 % (28 à 40) 12 % (8 à 16) Nombre de patients (%) présentant 17 (6 %) 14 (5 %) 4 (1 %) une réponse complète Nombre de patients (%) présentant 74 (27 %) 80 (29 %) 29 (10 %) une réponse partielle KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 45 de 66 Paramètre Paramètre d’efficacité secondaire Durée de la réponse§ selon l’évaluation ROI* Durée médiane en mois (intervalle) Pourcentage de patients présentant une réponse soutenue KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 3 semaines n = 277 KEYTRUDA® 10 mg/kg toutes les 2 semaines n = 279 Ipilimumab Non atteinte (1,4+ à 8,1+) 97 % 8,3 (1,4+ à 8,3) 89 % Non atteinte (1,1+ à 7,9+) 88 % n = 278 * Évaluation ROI : évaluation radiologique et oncologique indépendante à l’aide des critères RECIST 1.1. Rapport de cotes (KEYTRUDA® par rapport à l’ipilimumab) établi sur le modèle des risques proportionnels de Cox stratifié selon les traitements reçus, l’indice fonctionnel de l’ECOG et l’expression du PD-L1. ‡ Basée sur le test de Mantel-Haenszel stratifié. § Basée sur les patients ayant obtenu une meilleure réponse globale, soit une réponse complète ou partielle confirmée. N.D. : non disponible † Survie globale (%) Figure 1 – Courbe de Kaplan-Meier de la survie globale par groupe de traitement de l’étude KEYNOTE-006 (population en intention de traiter) Groupe de traitement Taux de SG à 12 mois KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 2 semaines 74 % KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 3 semaines Ipilimumab 68 % 68 % RC (IC à 95 %) 0,83 (0,47, 0,83) 0,69 (0,62, 0,90) Valeur de p 0,00062 0,00253 Temps (mois) Nombre de patients à risque KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 2 semaines : KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 3 semaines : Ipilimumab : KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 46 de 66 Survie sans progression (%) Figure 2 – Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression (basée sur l’évaluation ROI) par groupe de traitement de l’étude KEYNOTE-006 (population en intention de traiter) Groupe de traitement KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 2 semaines KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 3 semaines Ipilimumab Taux de SSP à 6 mois 47 % Taux de SSP à 9 mois 40 % RC (86 % CI) 0,68 (0,48, 0,72) Valeur de p 48 % 42 % 0,68 (0,47, 0,72) < 0,00001 27 % 16 % < 0,00001 Temps (mois) Nombre de patients à risque KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 2 semaines : KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 3 semaines : Ipilimumab : Analyse de sous-populations en fonction de l’expression du PD-L1 Dans une analyse de sous-groupes de l’étude KEYNOTE-006, l’association entre le statut d’expression du PD-L1, établi à l’aide du seuil d’expression prédéfini de 1 %, et les paramètres d’efficacité constituaient un facteur prédictif important sur le plan clinique de l’effet du traitement sur la SSP et la SG. Chez les patients dont la tumeur exprimait le PD-L1, le pembrolizumab a démontré une efficacité accrue comparativement à l’ipilimumab chez les patients atteints d’un mélanome à un stade avancé n’ayant jamais reçu l’ipilimumab, et ce, pour tous les paramètres d’efficacité. Par contre, aucune différence significative n’a été observée entre les groupes de traitement chez les patients dont la tumeur n’exprimait pas le PD-L1. Parmi les patients dont l’expression du PD-L1 était évaluable (98 %), 82 % avaient une tumeur exprimant le PD-L1 et 18 % avaient une tumeur n’exprimant pas le PD-L1. Les rapports de cotes pour la SSP (données regroupées du pembrolizumab [10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines] par rapport à l’ipilimumab) étaient de 0,53 (IC à 95 % : 0,43 à 0,65) pour les patients dont la tumeur exprimait le PD-L1 et de 0,73 (IC à 95 % : 0,47 à 1,11) pour les patients dont la tumeur n’exprimait pas le PD-L1. Les rapports de cotes relatifs à la SG pour les données regroupées du pembrolizumab par rapport à l’ipilimumab étaient de 0,56 (IC à 95 % : 0,43 à 0,73) pour les patients dont la tumeur exprimait le PD-L1 et de 0,95 (IC à 95 % : 0,56 à 1,62) pour les patients dont la tumeur n’exprimait pas le PD-L1. Analyse de sous-populations en fonction de la mutation du gène BRAF Une analyse de sous-groupes de l’étude KEYNOTE-006 a été menée auprès des patients atteints d’un mélanome à gène BRAF de type sauvage, des patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF n’ayant jamais été traités avec un inhibiteur du gène BRAF et des patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF ayant déjà été traités au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Les rapports de cotes pour la SSP (données regroupées de KEYTRUDA® [10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines] par rapport à l’ipilimumab) étaient de 0,57 (IC à 95 % : 0,45 à 0,73) pour les patients atteints d’un mélanome à gène BRAF de type sauvage, de 0,50 (IC à 95 % : 0,32 à 0,77) pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF n’ayant jamais été traités avec un KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 47 de 66 inhibiteur du gène BRAF et de 0,73 (IC à 95 % : 0,48 à 1,11) pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF ayant déjà été traités au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Les rapports de cotes relatifs à la SG pour les données regroupées de KEYTRUDA® par rapport à l’ipilimumab étaient de 0,61 (0,46 à 0,82) pour les patients atteints d’un mélanome à gène BRAF de type sauvage, de 0,69 (0,33 à 1,45) pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF n’ayant jamais été traités avec un inhibiteur du gène BRAF et de 0,75 (0,45 à 1,26) pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF ayant déjà été traités au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Le TRG pour les données regroupées de KEYTRUDA® par rapport à l’ipilimumab était de 34 % par rapport à 13 % pour les patients atteints d’un mélanome à gène BRAF de type sauvage, de 41 % par rapport à 13 % pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF n’ayant jamais été traités avec un inhibiteur du gène BRAF et de 21 % par rapport à 6 % pour les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF ayant déjà été traités au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. KEYNOTE-002 : étude contrôlée menée auprès de patients atteints d’un mélanome et ayant déjà été traités avec l’ipilimumab L’innocuité et l’efficacité de KEYTRUDA® ont été évaluées dans le cadre de l’étude KEYNOTE-002, une étude multicentrique et contrôlée visant à évaluer le traitement d’un mélanome non résécable ou métastatique chez des patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK. Les patients ont été répartis au hasard (1:1:1) pour recevoir KEYTRUDA® à la dose de 2 mg/kg (n = 180) ou de 10 mg/kg (n = 181) toutes les 3 semaines ou une chimiothérapie (n = 179; y compris la dacarbazine [26 %], le témozolomide [25 %], le paclitaxel et le carboplatine [25 %], le paclitaxel [16 %] ou le carboplatine [8 %]). Les critères d’exclusion de l’étude étaient les suivants : être atteint d’une maladie auto-immune ou recevoir un traitement immunosuppresseur; avoir des antécédents d’effets indésirables à médiation immunitaire sévères ou potentiellement mortels causés par l’ipilimumab, définis comme tout effet toxique de grade 4 ou tout effet de grade 3 exigeant un traitement avec un corticostéroïde (dose supérieure à 10 mg de prednisone par jour ou dose équivalente) pendant plus de 12 semaines; avoir des antécédents de réaction d’hypersensibilité sévère à d’autres anticorps monoclonaux; avoir des antécédents de pneumonite ou de maladie pulmonaire interstitielle; avoir le VIH, l’hépatite B ou l’hépatite C. Les patients ont été traités avec KEYTRUDA® jusqu’à la progression de leur maladie ou l’apparition d’une toxicité intolérable. Les patients stables sur le plan clinique présentant des signes initiaux de progression de leur maladie étaient autorisés à poursuivre le traitement jusqu’à ce que la progression de leur maladie soit confirmée. Le statut de la tumeur a été évalué à 12 semaines, puis toutes les 6 semaines jusqu’à la semaine 48 et enfin, toutes les 12 semaines par la suite. Les patients recevant une chimiothérapie qui présentaient une progression de leur maladie évaluée de façon indépendante après la première évaluation prévue de la maladie ont été autorisés à passer au traitement avec KEYTRUDA® et à recevoir une dose de 2 mg/kg ou de 10 mg/kg toutes les 3 semaines à double insu. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 48 de 66 Tableau 12 – Caractéristiques initiales dans l’étude KEYNOTE-002 KEYTRUDA® KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes 10 mg/kg toutes les 3 semaines les 3 semaines n = 180 n = 181 Hommes 58 % 60 % Femmes 42 % 40 % Âge (médiane) 60 62 Âge (intervalle) 15 à 87 ans 27 à 89 ans Traitements à action générale antérieurs Au moins 2 77 % 69 % 3 ou plus 33 % 33 % Indice fonctionnel de l’ECOG 0 54 % 54 % 1 44 % 46 % Stade M à l’admission à l’étude M0 1% 1% M1a 5% 7% M1b 12 % 9% M1c 82 % 83 % Taux de LDH initial normal 55 % 58 % élevé 43 % 40 % Mutation du gène BRAF type sauvage 76 % 78 % mutation V600 24 % 22 % * Chimiothérapie* n = 179 64 % 36 % 63 27 à 87 ans 74 % 30 % 55 % 45 % 1% 8% 8% 82 % 60 % 38 % 77 % 23 % Chimiothérapie : dacarbazine, témozolomide, carboplatine plus paclitaxel, paclitaxel ou carboplatine. La durée médiane de l’exposition à KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg et de 10 mg/kg toutes les 3 semaines était de 3,7 mois (intervalle : 1 jour à 16,6 mois) et de 4,8 mois (intervalle : 1 jour à 16,8 mois), respectivement. Les données présentées ci-dessous montrent que chez les patients traités avec KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg, 36 % ont été exposés au médicament pendant au moins 6 mois, et 4 % l’ont été pendant au moins 12 mois. Dans le groupe recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg, 41 % des patients ont été exposés au médicament pendant au moins 6 mois, et 6 %, pendant au moins 12 mois. Les coparamètres d’efficacité principaux étaient la survie sans progression (selon l’évaluation ROI réalisée à l’aide de la version 1.1 des critères RECIST) et la survie globale. Les paramètres d’efficacité secondaires étaient la survie sans progression (selon l’évaluation de l’investigateur réalisée à l’aide de la version 1.1 des critères RECIST), le taux de réponse globale et la durée de la réponse. Le tableau 13 présente un sommaire des principaux paramètres d’efficacité chez les patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab, et la figure 5 présente la courbe de KaplanMeier pour la survie sans progression. Parmi les patients répartis au hasard dans le groupe recevant une chimiothérapie, 48 % ont changé de groupe de traitement et ont subséquemment reçu un traitement avec KEYTRUDA®. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 49 de 66 Tableau 13 – Réponse au traitement avec KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg ou de 10 mg/kg toutes les 3 semaines chez les patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique de l’étude KEYNOTE-002 Paramètre KEYTRUDA® KEYTRUDA® Chimiothérapie 2 mg/kg toutes 10 mg/kg toutes les 3 semaines les 3 semaines n = 180 n = 181 n = 179 SSP selon l’évaluation ROI* Nombre (%) de patients présentant 129 (72 %) 126 (70 %) 155 (87 %) un événement Rapport de cotes† (IC à 95 %) 0,57 (0,45 à 0,73) 0,50 (0,39 à 0,64) --Valeur de p‡ < 0,0001 < 0,0001 --Durée médiane en mois (IC à 95 %) 2,9 (2,8 à 3,8) 2,9 (2,8 à 4,7) 2,7 (2,5 à 2,8) * † ‡ Évaluation ROI = évaluation radiologique et oncologique indépendante réalisée à l’aide de la version 1.1 des critères RECIST. Rapport de cotes (KEYTRUDA® par rapport à la chimiothérapie) basé sur le modèle stratifié des risques proportionnels de Cox. Basée sur le test des rangs logarithmiques stratifiés. Le TRG était de 21 % (IC à 95 % : 15 à 28), de 25 % (IC à 95 % : 19 à 32) et de 4 % (IC à 95 % : 2 à 9) pour les groupes recevant KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg toutes les 3 semaines, KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 3 semaines et une chimiothérapie, respectivement. Le TRG regroupait 4 (2 %) réponses complètes et 34 (19 %) réponses partielles dans le groupe recevant KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg, 5 (3 %) réponses complètes et 41 (23 %) réponses partielles dans le groupe recevant KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg et 0 (0 %) réponse complète et 8 (4 %) réponses partielles dans le groupe recevant une chimiothérapie. La durée médiane de la réponse n’a été atteinte dans aucun des groupes traités avec KEYTRUDA® (intervalle : 1,4+ à 11,5+ mois et 1,2+ à 11,1+ mois dans les groupes traités avec KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg et de 10 mg/kg, respectivement), et elle était de 8,5 mois (intervalle : 1,6+ à 9,5 mois) dans le groupe recevant une chimiothérapie. Au moment de l’analyse, 87 %, 80 % et 63 % des patients des groupes recevant KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg, KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg et une chimiothérapie, respectivement, présentaient une réponse soutenue. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 50 de 66 Figure 3 – Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression (basée sur l’évaluation ROI) par groupe de traitement de l’étude KEYNOTE-002 (population en intention de traiter) Groupe de traitement Survie sans progression (%) KEYTRUDA 10 mg/kg toutes les 3 semaines KEYTRUDA 2 mg/kg toutes les 3 semaines Chimiothérapie Nombre de patients à risque Temps (mois) KEYTRUDA 10 mg/kg KEYTRUDA 2 mg/kg Chimiothérapie KEYNOTE-001 : étude ouverte menée auprès de patients atteints d’un mélanome L’efficacité de KEYTRUDA® pour cette indication a également été évaluée dans le cadre d’une étude de phase I, multicentrique, non contrôlée, ouverte et portant sur une comparaison des doses (KEYNOTE-001, partie B2). Les patients ont été répartis au hasard pour recevoir KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg (n = 89) ou 10 mg/kg (n = 84) toutes les 3 semaines jusqu’à l’apparition d’une toxicité intolérable ou jusqu’à ce qu’ils présentent une progression de leur maladie, laquelle était symptomatique, progressait rapidement, nécessitait une intervention urgente, était accompagnée d’une baisse de l’indice fonctionnel ou était confirmée à 4 à 6 semaines par des examens d’imagerie répétés. Le statut de la tumeur était évalué toutes les 12 semaines. Les critères d’inclusion et d’exclusion étaient semblables à ceux de l’étude KEYNOTE-002. L’âge médian des 173 patients inclus dans l’étude était de 61 ans (36 % des patients étaient âgés de 65 ans et plus); 60 % étaient des hommes; 97 % étaient de race blanche; 66 % et 34 % présentaient un indice fonctionnel de l’ECOG de 0 et 1, respectivement. Les caractéristiques de la maladie étaient les suivantes : mutation V600 du gène BRAF (17 %), taux élevé de lactate déshydrogénase (39 %), stade M1c (82 %), métastases cérébrales (9 %) et au moins deux traitements antérieurs d’une maladie à un stade avancé ou métastatique (73 %). Le paramètre d’efficacité principal était le taux de réponse globale (TRG) évalué par un comité d’examen indépendant (y compris des évaluations radiologiques et oncologiques indépendantes), utilisant les réponses confirmées et les critères d’évaluation RECIST 1.1 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours v1.1). Le paramètre d’efficacité secondaire était la durée de la réponse. Le TRG était de 25 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % : 16 à 35) dans le groupe traité à la dose de 2 mg/kg, consistant en 3 réponses complètes et 19 réponses partielles. Parmi les 22 patients présentant une réponse objective, 3 (14 %) ont montré des signes de progression de la maladie 2,8, 2,9 et 8,9 mois après la réponse initiale. Au total, 73 % des 89 patients ont KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 51 de 66 interrompu le traitement, dont 14 (16 %) en raison d’effets indésirables et 38 (43 %) en raison de la progression de leur maladie. Des réponses objectives ont été obtenues chez les patients ayant ou non une mutation du gène BRAF. De plus, des réponses atypiques (c.-à-d. une régression de la tumeur à la suite d’une progression initiale selon les critères RECIST) ont été obtenues avec KEYTRUDA®. Le tableau 14 résume les principaux paramètres d’efficacité chez les patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab et qui recevaient la dose recommandée de KEYTRUDA®. Tableau 14 – Réponse au traitement avec KEYTRUDA® à raison de 2 mg/kg toutes les 3 semaines chez les patients atteints d’un mélanome métastatique ou non résécable Paramètre KEYTRUDA® 2 mg/kg toutes les 3 semaines chez les patients ayant déjà été traités avec l’ipilimumab Taux de meilleure réponse globale* n = 89 TRG en % (IC à 95 %) 25 % (16 à 35) Réponse complète 3 Réponse partielle 19 Durée de la réponse* n = 22 Durée médiane en semaines (intervalle) Non atteinte (12+ à 62+) Pourcentage de patients présentant une réponse soutenue 86 % * Basé sur les patients dont la réponse a été confirmée par un comité d’examen indépendant. Cancer du poumon non à petites cellules L’efficacité de KEYTRUDA® a été évaluée dans le cadre d’une étude multicentrique, ouverte, avec répartition aléatoire portant sur une comparaison de doses auprès d’un sous-groupe d’une cohorte de 280 patients recrutés pour l’étude KEYNOTE-001. Les patients étaient atteints d’un CPNPC métastatique exprimant le PD-L1 d’après une épreuve d’immunohistochimie pour études cliniques, et qui avait progressé pendant ou après au moins une chimiothérapie antérieure à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie avait été constatée au cours d’un traitement approuvé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. Les critères d’exclusion étaient les suivants : être atteint d’une maladie auto-immune; être atteint d’une maladie nécessitant un traitement immunosuppresseur; avoir reçu une radiothérapie au thorax à une dose de plus de 30 Gy dans les 26 semaines précédentes. Les patients ont été répartis au hasard pour recevoir KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines jusqu’à l’apparition d’une toxicité intolérable ou jusqu’à ce qu’ils présentent une progression de leur maladie, laquelle était symptomatique, progressait rapidement, nécessitait une intervention urgente, était caractérisée par une baisse de l’indice fonctionnel ou était confirmée à 4 à 6 semaines par des examens d’imagerie répétés. Le statut de la tumeur était évalué toutes les 9 semaines. Le paramètre d’évaluation principal de l’efficacité était le taux de réponse objective (TRO) [conformément à une évaluation réalisée à l’aveugle par un laboratoire central en fonction des critères RECIST 1.1]. Le principal paramètre secondaire était la durée de la réponse. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 52 de 66 La prévalence de patients dont le pourcentage de cellules tumorales (PCT) exprimant le PD-L1 était égal ou supérieur à 50 % parmi les patients sélectionnés atteints d’un CPNPC, confirmé rétrospectivement au moyen du test diagnostique compagnon PD-L1 IHC 22C3 pharmDx™, était de 26 %. Parmi les patients répartis au hasard dont l’échantillon de tumeur permettait d’évaluer l’expression du PD-L1, 61 ont obtenu un PCT égal ou supérieur à 50 %. Ce sousgroupe représente 22 % des 280 patients de la cohorte. Les patients ont reçu KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 (n = 27) ou 3 (n = 34) semaines. Les caractéristiques initiales de ces patients étaient les suivantes : âge médian de 60 ans (34 % des patients étaient âgés de 65 ans et plus); 61 % étaient des hommes; 79 % étaient de race blanche; 34 % et 64 % présentaient un indice fonctionnel de l’ECOG de 0 et 1, respectivement. Les caractéristiques de la maladie étaient les suivantes : carcinome squameux et non squameux (21 % et 75 %, respectivement); stade M1 (98 %); métastases cérébrales (11 %); un (26 %), deux (30 %) ou au moins trois (44 %) traitements antérieurs. Le statut mutationnel de la tumeur chez les patients était le suivant : EGFR (10 %), ALK (0 %) ou Kras (16 %). Sur les 61 patients dont le PCT était supérieur ou égal à 50 %, 36 (59,0 %) ont abandonné le traitement. Les raisons d’abandon du traitement incluaient un effet indésirable (n = 12), d’une décision du médecin (n = 2), de la progression de la maladie (n = 20) ou par choix (n = 2). Les résultats sur l’efficacité obtenus chez les patients atteints d’un CPNPC traités par une dose de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines au cours de l’étude KEYNOTE-001 sont résumés au tableau 15. Tableau 15 – Réponse au traitement avec KEYTRUDA® à raison de 10 mg/kg toutes les 2 ou 3 semaines chez les patients atteints d’un CPNPC ayant déjà été traités et ayant obtenu un score de proportion 50 % relativement à l’expression du PD-L1 (n = 61) Paramètre Taux de meilleure réponse globale* TRG en % (IC à 95 %) 41 % (29 à 54)† ‡ Durée de la réponse Durée médiane en mois (intervalle) Non atteinte (2,1+ à 9,2+) Pourcentage de patients présentant une réponse soutenue 84 % * † ‡ Basé sur tous les patients traités (n = 61), conformément à une évaluation centralisée réalisée en fonction des critères RECIST 1.1. Toutes les réponses (n = 25) étaient partielles. Basé sur les patients (n = 25) dont la réponse a été confirmée par le comité d’examen indépendant. L’activité a été observée dans un autre groupe de patients (n = 25) pour qui le délai du suivi était limité, ayant obtenu un PCT égal ou supérieur à 50 % et recevant KEYTRUDA® à une dose de 2 mg/kg toutes les 3 semaines au cours de l’étude KEYNOTE-001. TOXICOLOGIE Toxicité à doses répétées Des études de toxicité à doses répétées ont été menées chez des singes. Dans une étude d’un mois, des singes ont reçu une dose de 0, 6, 40 ou 200 mg/kg de pembrolizumab par voie intraveineuse, administrée une fois par semaine jusqu’à concurrence de 5 doses, suivies d’une période de récupération de 4 mois. Dans l’étude de 6 mois, des singes ont reçu des doses de 0, 6, 40 ou KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 53 de 66 200 mg/kg de pembrolizumab par voie intraveineuse, administrées deux fois par semaine jusqu’à concurrence de 12 doses, suivies d’une période de récupération de 4 mois. Dans les deux études, toutes les doses administrées dépassaient la dose recommandée chez l’humain et ont entraîné des expositions et des concentrations sériques maximales supérieures à celles observées chez des humains traités avec la dose recommandée. Le pembrolizumab n’a été associé à aucun effet nocif lié à la substance étudiée à des doses atteignant jusqu’à 200 mg/kg, administrées une fois par semaine pendant 1 mois (DSENO [dose sans effet nocif observé] > 200 mg/kg) ou à des doses atteignant jusqu’à 200 mg/kg administrées deux fois par semaine pendant 6 mois (DSENO > 200 mg/kg). Dans le cadre d’une étude préliminaire, 4 chimpanzés atteints d’une infection chronique d’origine naturelle par le virus de l’hépatite B (VHB) ont reçu des doses croissantes de pembrolizumab par voie intraveineuse pendant 5 semaines. Les chimpanzés ont reçu des doses de pembrolizumab par voie intraveineuse de 1, 2, 5, 10 et 10 mg/kg aux jours 0, 7, 14, 21 et 28, respectivement. Deux (2) des quatre chimpanzés infectés par le VHB ont présenté une augmentation marquée des taux sériques d’ALAT, d’ASAT et de gamma-glutamyl-transférase (GGT) au jour 21, qui a persisté pendant au moins 1 mois après l’interruption du traitement avec le pembrolizumab. Reproduction Aucune étude sur la reproduction animale n’a été menée avec KEYTRUDA®. La fonction centrale de la voie PD-1/PD-L1 est de préserver la grossesse par le maintien de la tolérance immunitaire envers le fœtus. Il a été démontré que l’inhibition de la voie de signalisation PD-L1 dans des modèles murins de grossesse perturbait la tolérance envers le fœtus et entraînait une augmentation des pertes fœtales. Ces résultats indiquent que l’administration de KEYTRUDA® pendant la grossesse risque d’avoir des répercussions sur le fœtus, y compris une augmentation des taux d’avortement ou de mortinatalité. Développement Aucune étude relative aux effets toxiques potentiels de KEYTRUDA® sur le développement n’a été effectuée. Des études à doses répétées, l’une de 1 mois et l’autre de 6 mois, n’ont révélé aucun effet notable sur les organes reproducteurs des macaques de Buffon mâles et femelles; toutefois, une majorité des animaux de cette étude n’avait pas atteint la maturité sexuelle. Études spéciales de toxicité Un déficit de la PD-1 a été associé à une intensification des réponses inflammatoires, à une aggravation des infections et à une survie réduite dans certains modèles animaux. Comparativement aux souris de type sauvage, les souris knock-out PD-1 infectées par M. tuberculosis ont présenté une intensification des réponses inflammatoires, une prolifération bactérienne accrue et une diminution de la survie. Une diminution de la survie a également été observée chez des souris knock-out PD-1 infectées par le virus de la chorioméningite lymphocytaire (VCML). Carcinogenèse Aucune étude à long terme n’a été effectuée chez les animaux en vue d’évaluer le pouvoir carcinogène du pembrolizumab. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 54 de 66 Mutagenèse La génotoxicité potentielle du pembrolizumab n’a pas été évaluée. Tableau 16 – Sommaire des études toxicologiques Type d’étude Durée et Espèce/ Sexe et schéma Épreuve nombre posologique par groupe du traitement Études pharmacocinétiques Étude Dose unique Singes/ 3 femelles/ pharmacocinémacaques groupe tique de Buffon non conforme aux BPLIV Toxicité générale Toxicité à doses Traitement Singes/ répétées d’un mois, à macaques de IV raison d’une Buffon dose par semaine (total de 5 doses), suivi d’une période de récupération de 4 mois KEYTRUDA® (pembrolizumab) Dosesa Observations et conclusions 0,3, 3 et 30 mg/kg Le déclin de la concentration sérique a suivi une cinétique multiphasique. Les valeurs d’exposition observées étaient légèrement supérieures plutôt que proportionnelles à la dose dans l’intervalle posologique de 0,3 à 3,0 mg/kg, et à peu près linéaires dans l’intervalle posologique de 3,0 à 30 mg/kg. Des anticorps anti-médicament (AAM) ont été détectés chez la plupart des animaux traités. La clairance et la demi-vie terminale semblaient être fonction de la dose dans l’intervalle posologique étudié, la clairance variant de 3,7 à 5,7 mL/jour/kg, et la demi-vie terminale, de 4 à 10 jours. 4/sexe/groupe 0, 6, 40 et (période de 200 mg/kg traitement); 2/sexe/groupe (période de récupération) Aucune mortalité liée à la substance étudiée n’a été observée. Les changements liés à la substance étudiée se limitaient à une fréquence accrue des cas de tuméfaction inguinale et à une augmentation du poids de la rate (au terme de la période de traitement) chez les mâles exposés à la dose de 200 mg/kg. Ces deux changements n’ont pas été considérés comme des effets nocifs, et aucun changement histopathologique n’a été observé. À l’autopsie (réalisée après la période de récupération), le poids de la rate des animaux était normal. Page 55 de 66 Type d’étude Toxicité à doses répétées IV Autres études Réactivité croisée tissulaire in vitro Réactivité croisée tissulaire in vitro Durée et schéma posologique du traitement Espèce/ Épreuve Sexe et nombre par groupe Dosesa Traitement de Singes/ 6 mois, à macaques de raison d’une Buffon dose aux deux semaines (total de 12 doses), suivi d’une période de récupération de 4 mois 3/sexe/groupe 0, 6, 40 et (période de 200 mg/kg traitement); 2/sexe/groupe (période de récupération) S.O. Cryosections de tissus humains normaux N=3 donneurs/tissu (~ 32 tissus/ donneur) 1 et 10 mcg/mL de MK-3475 prémélangé à un anticorps secondaire biotinylé S.O. Cryosections de tissus normaux de singes de Buffon N=3 donneurs/tissu (~ 32 tissus/ donneur) 1 et 10 mcg/mL de MK-3475 prémélangé à un anticorps secondaire biotinylé KEYTRUDA® (pembrolizumab) Observations et conclusions Une DSENO > 200 mg/kg a été établie, étant donné qu’aucun effet indésirable lié à la substance étudiée n’avait été observé. Les évaluations électrocardiographique et ophtalmique effectuées avant le décès, l’examen des sites d’injection ainsi que les autopsies préliminaires et finales n’ont révélé aucun effet lié à la substance étudiée. La DSENO a été établie à > 200 mg/kg. Une coloration positive des membranes de leucocytes mononucléaires a été interprétée comme la résultante d’une liaison avec la cible cellulaire, compatible avec la biologie et l’expression connues du récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1). Une réaction croisée hors cible a été observée (par coloration positive) dans le cytoplasme de différents types de cellules/tissus, et dans le stroma (matrice extracellulaire du tissu conjonctif) de nombreux tissus. Ces observations hors cible ont été interprétées comme étant des pseudoliaisons inhérentes aux conditions expérimentales des études de réactivité croisée tissulaire in vitro et sans signification toxicologique in vivo. Une coloration positive des membranes de leucocytes mononucléaires a été interprétée comme la résultante d’une liaison avec la cible cellulaire, compatible avec la biologie Page 56 de 66 Type d’étude Études de la libération des cytokines in vitro Durée et schéma posologique du traitement b, c, d, e Mise en culture pendant 4 jours pour la libération des cytokines après stimulation par l’entérotoxine B staphylococcique (SEB) f Mise en culture pendant 48 heures pour la libération des cytokines; dosage sur film sec KEYTRUDA® (pembrolizumab) Espèce/ Épreuve b, f Donneurs humains normaux b N=3 c N=8 c d N=8 Humains atteints d’un mélanome métastatique à un stade avancé d Humains atteints d’un cancer de la prostate Dosesa Sexe et nombre par groupe b, c, d, e 25, 2,5, 0,25, 0,025, 0,0025 et 0,00025 mcg/mL b e f f 25 mcg/mL N=6 N=7 25, 2,5, 0,25, 0,025, 0,0025 et 0,00025 mcg/mL, pour le dosage sur film sec Observations et conclusions et l’expression connues du récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1). Une réaction croisée hors cible a été observée (par coloration positive) dans le cytoplasme de différents types de cellules/tissus, dans le matériel extracellulaire de la neurohypophyse et dans le stroma (matrice extracellulaire du tissu conjonctif) de nombreux tissus. Ces observations hors cible ont été interprétées comme étant des pseudo-liaisons inhérentes aux conditions expérimentales des études de réactivité tissulaire croisée in vitro sans signification toxicologique in vivo. b, c, d Le MK-3475 a augmenté de l’ordre d’environ 2 à 4 fois la production d’interleukine 2 (IL-2) provoquée par la SEB; il a augmenté modestement la production du TNF-α, de l’IFNγ, de l’IL-6 et de l’IL-17 (par moins de 2 fois). En l’absence d’une stimulation par la SEB, le MK-3475 n’a pas entraîné la production de cytokines. e e Singes de Buffon Le MK-3475 accroît la production d’IL-2 provoquée par la SEB. f Le MK-3475 n’a pas stimulé la libération de cytokines. Les anticorps anti-CD28 superagonistes ont provoqué une forte libération de cytokines. Page 57 de 66 Type d’étude Autres études Rappel des lymphocytes T pour l’anatoxine tétanique Infection par le VHB Durée et schéma posologique du traitement g 7 jours Étude avec augmentation de la dose; 5 doses croissantes, à raison d’une dose par semaine; période de récupération d’un mois (après la dernière dose) Espèce/ Épreuve Donneurs humains récemment revaccinés avec l’anatoxine tétanique Chimpanzés infectés par le VHB Sexe et nombre par groupe Dosesa Observations et conclusions N=2 25, 2,5, 0,25, 0,025, Le MK-3475 a stimulé, de 0,0025 et façon proportionnelle à la 0,00025 mcg/mL dose, la production d’IFNγ provoquée par l’anatoxine tétanique. N=4 Toutes les doses ont été administrées par voie intraveineuse. Première dose = 1 mg/kg, deuxième dose = 2 mg/kg, troisième dose = 5 mg/kg, quatrième et cinquième doses = 10 mg/kg Aucune modification de la charge virale n’a été constatée. Une élévation marquée des concentrations en ALAT/ASAT/GGT a été observée chez 2 animaux après la cinquième dose (10 mg/kg); les taux d’ALAT, d’ASAT et de GGT sont demeurés élevés durant au moins 1 mois. a La DSENO (dose sans effet nocif observé) est soulignée pour les études de toxicité à doses répétées. Le MK-3475, ou un anticorps IgG4 humain contrôle, a été préalablement incubé avec du sang total hépariné pendant 30 à 60 minutes, puis mis en culture pendant 4 jours, après stimulation avec 0,1 mcg/mL d’entérotoxine B staphylococcique (SEB). Les concentrations de cytokines ont été évaluées par immunodosage. f Le MK-3475, ou un anticorps anti-CD28 humain superagoniste, a été immobilisé par séchage à l’air directement sur des plaques de microtitration. Des cellules mononuclées humaines du sang périphérique (CMSP) ont été cultivées dans des puits pendant 48 heures; les concentrations de cytokines ont été évaluées par immunodosage. g Les CMSP de donneurs récemment revaccinés avec l’anatoxine tétanique ont été stimulées in vitro pendant 7 jours avec 1 mcg/mL d’anatoxine tétanique, en présence ou en l’absence de MK-3475 ou d’un anticorps de contrôle isotype de l’IgG4 humain. Les concentrations de cytokines ont été évaluées par immunodosage. IL-2 = interleukine 2; TNF-α = facteur de nécrose tumorale alpha; IFNγ = gamma interféron; IL-6 = interleukine 6; IL-17 = interleukine 17. b, c, d, e KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 58 de 66 RÉFÉRENCES 1. Wafula PO, Teles A, Schumacher A, Pohl K, Yagita H, Volk H-D, et al. PD-1 but not CTLA-4 blockage abrogates the protective effect of regulatory T cells in a pregnancy murine model. Am J Reprod Immunol 2009;62:283-92. 2. Guleria I, Khosroshahi A, Ansari MJ, Habicht A, Azuma M, Yagita H, et al. A critical role for the programmed death ligand 1 in fetomaternal tolerance. J Exp Med 2005;202(2):231-7. 3. Hamid O, Robert C, Daud A, et al: Safety and tumour responses with lambrolizumab (anti-PD-1) in melanoma. N Engl J Med 2013;369:134-44. 4. Frebel H, Nindl V, Schuepbach RA, Braunschweiler T, Richter K, Vogel J, et al. Programmed death 1 protects from fatal circulatory failure during systemic virus infection of mice. J Exp Med 2012;209(12):2485-99. 5. Lázár-Molnár E, Chen B, Sweeney KA, Wang EJ, Liu W, Lin J, et al. Programmed death-1 (PD-1) deficient mice are extraordinarily sensitive to tuberculosis. Proc Natl Acad Sci U S A 2010;107(30):13402-7. 6. Robert C, Ribas A, Wolchok JD, Hodi FS, Hamid O, Kefford R, et al., Antiprogrammed-death-receptor-1 treatment with pembrolizumab in ipilimumab-refractory advanced melanoma: a randomized dose-comparison cohort of a phase 1 trial. Lancet 2014;384:1109-17. 7. Garon EB, Rizvi NA, Hui R, Leighl N, Balmanoukian AS, Eder JP, et al., Pembrolizumab for the treatment of non–small-cell lung cancer. N Engl J Med 2015;372:2018-28. 8. Robert C, Schachter J, Long GV, Arance A, Grob JJ, et al. Pembrolizumab versus ipilimumab in advanced melanoma. N Engl J Med 2015;372(26):2521-32. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 59 de 66 LISEZ CE DOCUMENT POUR ASSURER UNE UTILISATION SÉCURITAIRE ET EFFICACE DE VOTRE MÉDICAMENT RENSEIGNEMENTS POUR LES PATIENTS SUR LES MÉDICAMENTS KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation avec conditions, en attendant les résultats d’études permettant d’attester son bienfait clinique. Les patients doivent être avisés de la nature de l’autorisation. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de KEYTRUDA®, veuillez consulter le site Web de Santé Canada sur les avis de conformité avec conditions – médicaments, à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/dhpmps/prodpharma/notices-avis/conditions/index-fra.php. KEYTRUDA® est indiqué pour le traitement des patients atteints : d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du gène BRAF ou de la protéine MEK, conformément à l’indication proposée; d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique avec une tumeur exprimant le PD-L1 (tel que déterminé par un test validé, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION) et qui a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de platine. Chez les patients présentant des aberrations génomiques tumorales du gène EGFR ou ALK, une progression de leur maladie doit être constatée au cours d’un traitement autorisé pour ces aberrations avant que KEYTRUDA® leur soit administré. KEYTRUDA® bénéficie d’une autorisation de commercialisation sans condition pour le traitement des patients atteints d’un mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec l’ipilimumab. Les patients atteints d’un mélanome à mutation BRAF V600 peuvent avoir reçu un traitement au moyen d’un inhibiteur du gène BRAF. Qu’est-ce qu’un avis de conformité avec conditions (AC-C)? Un AC-C est une autorisation de commercialisation décernée à un produit sur la base de données cliniques prometteuses, après l’évaluation de la présentation par Santé Canada. Les produits approuvés conformément à la politique sur les AC-C de Santé Canada sont indiqués pour le traitement, la prévention ou le diagnostic d’une maladie grave, fatale ou lourdement invalidante. Ils ont démontré un bienfait prometteur, sont de grande qualité et affichent un profil d’innocuité acceptable, sur la base de l’évaluation des risques et des bienfaits correspondants. En outre, ils répondent à un besoin médical important non satisfait au Canada ou ils ont donné la preuve qu’ils affichaient un profil de risques et de bienfaits sensiblement amélioré par rapport à celui des médicaments existants. Santé Canada a donc décidé de mettre ce produit à la disposition des patients, à la condition que les fabricants entreprennent des études cliniques supplémentaires pour vérifier les bienfaits escomptés, dans les délais convenus. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 60 de 66 KEYTRUDA® pembrolizumab Lisez attentivement ce qui suit avant de commencer à prendre KEYTRUDA® et lors de chaque perfusion. Le présent dépliant n’est qu’un résumé et ne donne donc pas tous les renseignements au sujet de KEYTRUDA®. Parlez de votre état de santé et de votre traitement à votre professionnel de la santé et demandez-lui s’il possède de nouveaux renseignements au sujet de KEYTRUDA®. Les raisons d’utiliser KEYTRUDA® (ké-tru-da) KEYTRUDA® est un médicament d’ordonnance utilisé pour traiter : un type de cancer de la peau appelé « mélanome »; un type de cancer du poumon appelé « cancer du poumon non à petites cellules ». KEYTRUDA® peut être utilisé lorsque le mélanome : s’est propagé ou ne peut être retiré par chirurgie (mélanome à un stade avancé). KEYTRUDA® peut être utilisé lorsque le cancer du poumon : obtient une réponse positive au test « PD-L1 », et s’est propagé ou ne peut pas être retiré par chirurgie (cancer du poumon à un stade avancé), et après que vous avez subi une chimiothérapie qui n’a pas été efficace ou n’est plus efficace, ou si votre tumeur est porteuse d’un gène anormal EGFR ou ALK, et que vous avez également été traité avec un médicament inhibant l’EGFR ou l’ALK. On ne sait pas si KEYTRUDA® est sûr et efficace chez les enfants de moins de 18 ans. Les personnes sont traitées avec KEYTRUDA® lorsque leur cancer s’est propagé ou ne peut être retiré par chirurgie. Comment KEYTRUDA® agit-il? KEYTRUDA® agit en aidant le système immunitaire à lutter contre le cancer. Quels sont les ingrédients de KEYTRUDA®? La substance active est le pembrolizumab. Les autres ingrédients sont les suivants : L-histidine, polysorbate 80, monochlorhydrate de L-histidine monohydraté, sucrose et eau pour injection. KEYTRUDA® est offert sous forme de : Poudre pour solution injectable, 50 mg par flacon. Solution injectable, 100 mg par flacon de 4 mL. Vous ne devez pas utiliser KEYTRUDA® si : vous êtes allergique au pembrolizumab ou à tout autre ingrédient de KEYTRUDA®. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 61 de 66 Consultez votre professionnel de la santé avant de prendre KEYTRUDA® afin d’éviter les effets secondaires et d’assurer l’emploi approprié du médicament. Signalez tout problème de santé que vous pourriez avoir à votre professionnel de la santé, notamment : si vous êtes atteint d’une maladie du système immunitaire, comme la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse ou le lupus; si vous avez subi une greffe d’organe (comme une greffe de rein); si vous présentez une pneumonie ou une inflammation des poumons (appelée « pneumonite »); si vous souffrez d’une maladie du foie; si vous prenez d’autres médicaments qui peuvent affaiblir votre système immunitaire. Les corticostéroïdes, comme la prednisone, en sont un exemple. Grossesse Si vous êtes enceinte, si vous pensez l’être ou prévoyez le devenir, dites-le à votre médecin. KEYTRUDA® peut être très nocif pour l’enfant à naître ou causer le décès du fœtus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement avec KEYTRUDA® et pendant une période d’au moins quatre mois après la dernière dose de KEYTRUDA®. Allaitement Si vous allaitez, dites-le à votre médecin. Vous ne devez pas allaiter lors du traitement avec KEYTRUDA®. Informez votre professionnel de la santé au sujet de tous les médicaments que vous prenez, y compris les médicaments délivrés sur ordonnance et en vente libre, les vitamines, les minéraux, les suppléments naturels et les produits de médecine douce. Comment KEYTRUDA® est-il administré? Votre médecin vous administrera KEYTRUDA® directement dans une veine (perfusion intraveineuse) pendant environ 30 minutes. La plupart des personnes reçoivent KEYTRUDA® toutes les 3 semaines. Votre médecin décidera du nombre de traitements dont vous aurez besoin. Dose habituelle La dose recommandée est de 2 mg de pembrolizumab par kilogramme de poids corporel. Si vous manquez un rendez-vous pour recevoir KEYTRUDA® Appelez sans tarder votre médecin pour fixer un autre rendez-vous. Il est très important que vous receviez toutes les doses de ce médicament. Quels sont les effets secondaires possibles du traitement avec KEYTRUDA®? Cette liste d’effets secondaires n’est pas complète. Vous pourriez ressentir plus d’un effet secondaire à la fois. Si vous présentez un effet secondaire qui n’est pas énuméré dans le présent dépliant, communiquez avec votre professionnel de la santé. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 62 de 66 Les effets secondaires suivants ont été signalés dans le cadre d’études cliniques : Très fréquents (peuvent survenir chez plus d’une personne sur 10) diarrhée, nausées démangeaisons, éruption cutanée douleur aux articulations sensation de fatigue ou de faiblesse inhabituelle diminution de l’appétit essoufflement décoloration de la peau par plaques Fréquents (peuvent survenir chez plus de deux personnes sur 100 et chez jusqu’à une personne sur 10) symptômes rappelant ceux de la grippe bouche sèche, maux de tête, altération du goût toux maux d’estomac, constipation, vomissements sécheresse de la peau, rougeur de la peau, éruption cutanée caractérisée par l’apparition de plaques rouges surélevées douleur au dos, douleur musculaire frissons, enflure du visage, des jambes ou des bras, fièvre changements des résultats d’analyses : o diminution du nombre de globules rouges o taux anormaux d’enzymes hépatiques dans le sang o perte de poids KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 63 de 66 Effets secondaires graves et mesures à prendre Symptômes/effets Communiquez avec votre professionnel de la santé Cas sévères Tous les cas seulement FRÉQUENTS inflammation des poumons (pneumonite) qui peut causer un essoufflement, une douleur thoracique ou une toux inflammation des intestins (colite) qui peut causer une diarrhée ou des selles plus fréquentes que d’habitude, des selles noires poisseuses ou des selles avec du sang ou du mucus, des maux d’estomac intenses ou une sensibilité dans la région de l’estomac inflammation de l’hypophyse ou de la thyroïde (hypophysite, hypopituitarisme, y compris une insuffisance surrénalienne secondaire; hyperthyroïdie, hypothyroïdie) qui peut causer l’accélération des battements cardiaques, une perte de poids, une augmentation de la transpiration, un gain de poids, une perte de cheveux, une sensation de froid, de la constipation, une voix qui devient plus grave, des douleurs musculaires, des étourdissements ou un évanouissement, des maux de tête qui ne disparaissent pas ou qui sont inhabituels, sensation d’avoir plus faim ou soif, avoir envie d’uriner plus souvent que d’habitude troubles cutanés qui peuvent causer une éruption cutanée; démangeaisons; ampoules, exfoliation de la peau ou lésions cutanées; ulcères dans la bouche ou sur la muqueuse du nez, de la gorge ou des organes génitaux PEU FRÉQUENTS inflammation du foie (hépatite) qui peut causer des nausées ou des vomissements, une diminution de l’appétit, une douleur au côté droit de l’estomac, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, des urines foncées, des saignements ou des ecchymoses plus facilement que d’habitude inflammation des reins (néphrite) qui change la quantité ou la couleur des urines troubles touchant d’autres organes, comme les muscles ou les yeux, qui peuvent causer une douleur ou une faiblesse musculaires, ou des troubles de la vue, douleurs musculaires ou articulaires intenses ou persistantes, nombre de globules rouges bas (anémie) troubles liés au sucre dans le sang (diabète de type 1) qui peuvent causer une sensation de faim ou de soif, un besoin d’uriner plus souvent ou une perte de poids troubles au niveau du pancréas qui peuvent causer une douleur abdominale, des nausées et des vomissements réactions liées à la perfusion telles que essoufflement, démangeaisons ou éruption cutanée, étourdissements ou fièvre, respiration sifflante, bouffées vasomotrices, impression d’être sur le point de s’évanouir Si vous présentez un symptôme incommodant ou un effet secondaire qui n’est pas énuméré dans cette liste ou devient assez grave pour nuire à vos activités quotidiennes, parlez-en à votre professionnel de la santé. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 64 de 66 Signalement des effets secondaires Vous pouvez contribuer à l’amélioration de l’utilisation sécuritaire des produits de santé pour les Canadiens en signalant tout effet secondaire grave ou imprévu à Santé Canada. Votre déclaration peut nous permettre d’identifier de nouveaux effets secondaires et de changer les renseignements liés à l’innocuité des produits. 3 façons de signaler : Faire une déclaration en ligne au MedEffet; Téléphoner au numéro sans frais 1-866-234-2345; ou Envoyer un formulaire de déclaration des effets secondaires du consommateur par télécopieur ou par la poste : - Numéro de télécopieur sans frais 1-866-678-6789 - Adresse postale : Programme Canada Vigilance Santé Canada Indice de l’adresse : 1908C Ottawa (Ontario) K1A 0K9 Des étiquettes d’adresse prépayées et le formulaire sont disponibles au MedEffet. REMARQUE : Consultez votre professionnel de la santé si vous avez besoin de renseignements sur le traitement des effets secondaires. Le Programme Canada Vigilance ne donne pas de conseils médicaux. Aussi, pour signaler un effet secondaire lié à KEYTRUDA®, veuillez communiquer avec Merck Canada en composant le 1-800-567-2594. Entreposage Il est peu probable que vous ayez à conserver vous-même KEYTRUDA®. Le médicament sera conservé à l’hôpital ou à la clinique où on vous l’administre. Gardez ce médicament hors de la portée et de la vue des enfants. Poudre pour solution injectable : Conservez au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Solution injectable : Conservez au réfrigérateur (2 °C à 8 °C). Gardez à l’abri de la lumière. Pour en savoir davantage au sujet de KEYTRUDA® : Communiquer avec votre professionnel de la santé. Lire la monographie de produit complète rédigée à l’intention des professionnels de la santé, qui renferme également les renseignements pour les patients sur les médicaments. Vous pouvez vous procurer ce document en visitant le site Web de Santé Canada ou le site de Merck Canada au www.merck.ca, ou en téléphonant chez Merck Canada au 1-800-567-2594. Pour signaler un effet secondaire lié à KEYTRUDA®, veuillez composer le 1-800-567-2594. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 65 de 66 Ce dépliant a été préparé par Merck Canada Inc. Dernière révision : le 10 avril 2017 ® Merck Sharp & Dohme Corp., utilisée sous licence. © 2015, 2017 Merck Canada Inc. Tous droits réservés. KEYTRUDA® (pembrolizumab) Page 66 de 66