Contexte
KEYTRUDA, un anticorps bloquant le récepteur 1 de mort cellulaire
programmée (PD-1), est indiqué pour le traitement des patients atteints d’un
mélanome non résécable ou métastatique n’ayant jamais été traités avec
l’ipilimumab.
KEYTRUDA est également autorisé, en vertu de la politique sur les avis de
conformité avec conditions (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/notices-
avis/conditions/keytruda_dhcpl_lapds_186275-fra.php), pour le traitement des
patients atteints :
• d’un mélanome non résécable ou métastatique avec progression de la
maladie à la suite d’un traitement avec l’ipilimumab et, en présence d’une
mutation V600 du gène BRAF, à la suite d’un traitement avec un inhibiteur du
gène BRAF ou de la protéine MEK;
• d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique dont les
cellules tumorales expriment le PD-L1 (conformément aux résultats d’un test
validé), et dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie
à base de platine.
Le risque potentiel de SSJ et de NET associé à l’utilisation de KEYTRUDA a été
évalué d’après les données d’innocuité actuellement accessibles dans les articles
publiés et la base de données mondiale sur l’innocuité du fabricant (qui contient à
la fois les données sur les effets indésirables graves observés pendant les études
cliniques et les rapports sur les effets indésirables survenus après la
commercialisation). À l’échelle mondiale, un cas de SSJ mortel a été signalé chez
un patient traité avec KEYTRUDA au cours d’une étude clinique et un cas de NET
mortelle a été signalé chez un patient recevant le produit après sa
commercialisation. Ces deux cas inclus, un total de huit cas de SSJ (six au cours
d’études cliniques et deux après commercialisation) et de deux cas de NET (tous
deux après commercialisation) ont été dénombrés. Sur les dix cas signalés, un cas
de SSJ est survenu au Canada et deux cas faisaient état d’une association
temporelle avec l’utilisation de KEYTRUDA, comportaient peu de facteurs de
confusion et incluaient des biopsies qui concordaient avec le SSJ ou la NET.
Approximativement 11 000 patients ont été traités avec KEYTRUDA dans les études
cliniques et 27 000 patients l’ont reçu après sa commercialisation.
Information à l’intention des consommateurs
KEYTRUDA est un médicament qui sert à traiter un type de cancer de la peau
appelé « mélanome » lorsque celui-ci s’est propagé ou ne peut être retiré par une
intervention chirurgicale. Il peut aussi servir à traiter un type de cancer du poumon
appelé « cancer du poumon non à petites cellules » (CPNPC) lorsque celui-ci s’est
propagé, ne peut pas être retiré par une intervention chirurgicale et ne répond pas
ou ne répond plus à la chimiothérapie.
Chez certains patients, un lien a été établi entre le traitement avec KEYTRUDA et
des réactions cutanées potentiellement mortelles regroupées sous le nom de
« syndrome de Stevens-Johnson » (SJS) et de « nécrolyse épidermique
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