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RESULTATS PRESENTES SUR LES TRAITEMENTS A BASE DE TAXOTERE®
DANS LES CANCERS DE LA TÊTE ET DU COU, DU POUMON ET DU SEIN
Principaux résultats présentés lors du 42e Congrès annuel
de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Atlanta, Géorgie.
Paris, France, le 7 juin 2006 Sanofi–aventis annonce aujourd’hui des résultats d’essais cliniques
majeurs, présentés lors du 42ème Congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO)
à Atlanta, Géorgie, Etats-Unis, concernant des traitements à base de Taxotere® (docétaxel) dans le
cancer avancé du poumon non à petites cellules (NSCLC), le cancer de la tête et du cou, le cancer du
sein métastatique ainsi que dans le traitement adjuvant du cancer du sein.
Les résultats d’une méta-analyse mettent en évidence les bénéfices des traitements à base
Taxotere® (docétaxel) chez les patients présentant un cancer avancé du poumon non à petites
cellules (NSCLC).
Une méta-analyse portant sur sept essais cliniques incluant des patients présentant un NSCLC a
montré que les patients recevant un schéma à base de Taxotere® ont obtenu une meilleure survie
globale avec une moindre incidence de neutropénies fébriles par rapport à ceux traités par des schémas
à base de vinca-alcaloïdes (vinorelbine ou vindésine). Dans le cadre de ces essais, Taxotere® et les
vinca-alcaloïdes étaient utilisés en première ligne de traitement de NSCLC soit en monothérapie soit
en association. Les schémas à base de Taxotere® ont été comparés à des schémas à base de vinorelbine
dans 6 essais ainsi qu’à un schéma à base de vindésine.
Les résultats poolés des sept essais menés sur un total de 2 867 patients ont montré que dans cette
population de patients, les protocoles à base de Taxotere® ont amélioré de manière significative la
survie globale (SG) (Hazard Ratio (HR) = 0,89, intervalle de confiance à 95% (CI) [0,82; 0,96],
p = 0,03), par rapport aux schémas à base de vinca-alcaloïdes. La comparaison a porté sur un total de
1638 patients ayant reçu des schémas à base de Taxotere® et sur 1 229 patients traités par des
vinca-alcaloïdes.
« Il s’agit de la première méta-analyse ayant démontré des bénéfices significatifs à la fois en termes de
survie et de toxicité chez des patients recevant une chimiothérapie à base de Taxotere, par rapport à
des schémas à base de vinca-alcaloïdes, dans le traitement de première ligne du NSCLC avancé », a
déclaré Jean-Yves Douillard, Professeur et Chef du Service d’Oncologie médicale au Centre
R Gauducheau à Saint Herblain, France, principal investigateur de cette méta-analyse. « Cette analyse
étaye l’intérêt de l'utilisation d'une chimiothérapie à base de Taxotere en tant que traitement de
référence en première ligne dans le NSCLC avancé ».
La méta-analyse a également démontré que le bénéfice résultant d’un traitement par Taxotere® se
maintenait après l’exclusion de l’étude vindésine (HR = 0,90 [0,83; 0,98]) ainsi que lorsque les
traitements en monothérapie étaient exclus de l’analyse (HR =0,89; [0,82 ; 0,97]).
Bien que rapportée comme un événement indésirable fréquent dans le cadre de ces essais, la
neutropénie était significativement moins fréquente avec Taxotere® (Odd Ratio (OR) = 0,60; CI à 95%
[0,39; 0,92, p = 0,019]) qu’avec les schémas à base de vinca-alcaloïdes. Les neutropénies fébriles,
pathologie caractérisée par de la fièvre et par une diminution dans le nombre de certains globules
blancs contribuant à lutter contre les infections, ont été aussi moins fréquentes (OR = 0,60 [0,39; 0,96],
p = 0,034).
Les résultats de l’étude montrent que l’ajout de Taxotere® au traitement standard du cancer
avancé de la tête et du cou réduit le risque de décès de 30%.
Une étude internationale de phase III, multicentrique, a montré que les patients atteints d’un cancer
avancé de la tête et du cou qui ont reçu une association à base de Taxotere®, cisplatine et 5-
fluororuracile étaient exposés à un risque de décès inférieur de 30 % par rapport aux patients ayant
reçu le traitement traditionnel à base de cisplatine et de 5-fluorouracile. Les patients ont reçu l’une de
ces deux associations en tant que « chimiothérapie d’induction » (traitement systémique administré
avant la chimioradiothérapie), afin de réduire le volume de la tumeur initiale et de traiter les
métastases.
Tous les patients inclus dans cette étude avaient des carcinomes épidermoides, qui représentent
environ 90 % des cas de cancers de la tête et du cou. Tous les patients présentaient des tumeurs
avancées de stade 3 ou 4, localisées au niveau du larynx, du pharynx ou de la cavité buccale.
L’essai a été mené sur 538 patients répartis à travers 50 centres en Amérique du Nord et en Argentine.
Les groupes de patients ont été appariés en fonction de la localisation de la tumeur primitive et du
stade de la maladie.
Dans les deux groupes :
¾ environ un tiers des patients présentaient des tumeurs inopérables ;
¾ un tiers présentait des tumeurs opérables mais de mauvais pronostic ;
¾ un tiers n’ont pas eu de chirurgie afin de préserver les organes vitaux.
Les patients ont reçu trois cycles de chimiothérapie d’induction, suivis de traitements hebdomadaires à
base de carboplatine et de radiothérapie. Certains patients ont également subi une intervention
chirurgicale après la chimioradiothérapie.
Le suivi médian des patients était de 41,9 mois. A trois ans, les chercheurs ont établi que la survie
globale pour le groupe expérimental était de 62,1%, contre 48,1% pour le groupe témoin. La majorité
des effets secondaires tardifs étaient liés à la radiothérapie. Les effets secondaires observés durant la
chimiothérapie étaient généralement temporaires et incluaient les symptômes suivants : ulcérations
buccales, nausées, vomissements et diminution des cellules sanguines.
L’analyse complète de ces résultats sera présentée ultérieurement.
Principales données relatives à Taxotere® dans le cancer du sein métastatique (MBC)
HER2-positif (+ ve) et dans le traitement du cancer du sein au stade précoce (ESBC).
Les résultats d’une étude ne mettent pas en évidence de bénéfice à l’ajout de carboplatine à
l’association Taxotere® et trastuzumab, chez les femmes présentant un MBC HER2-positif.
Un essai de phase III randomisé évaluant l’association Taxotere®/trastuzumab avec ou sans l’ajout de
carboplatine dans le traitement de première ligne du MBC HER2-positif montre que l’ajout de
carboplatine n’offre aucun bénéfice aux patientes lorsque la dose de Taxotere® dans l’association
Taxotere® + trastuzumab (TH) est de 100 mg/m2, et de 75 mg/m2 dans l’association à base de
Taxotere®, trastuzumab et carboplatine (TCH).
L’essai de phase III BCIRG 07, incluant 263 patientes, était basé sur la synergie préclinique existante
entre Taxotere® et trastuzumab dans le traitement des femmes présentant un MBC HER2-positif.
L’objectif de l’essai était d’évaluer la tolérance et l’efficacité du traitement par
Taxotere® + trastuzumab, associé ou non au carboplatine. Le critère d’évaluation principal de l’essai
était le temps jusqu’à progression de la maladie, et l’essai était doté d’une puissance statistique
de 80 % (signification 0,05) pour détecter une amélioration de 50 % du temps médian jusqu’à
progression dans les deux groupes. Les critères d'évaluation secondaires incluaient la survie globale, le
taux de réponse, la durée de réponse, le bénéfice clinique et la tolérance.
Les résultats de l’essai BCIRG 07 montrent qu’il n’existe aucune différence significative entre
l’association Taxotere® (100mg/m2) + trastuzumab et l’association Taxotere® (75 mg/m2)
+ trastuzumab + carboplatine en termes de temps médian jusqu’à progression (11,1 vs 10,4 mois,
p = 0,57), de taux de réponse global (73% dans les deux groupes), de durée de réponse (10,7 vs
9,4 mois), et de bénéfice clinique (67% dans les deux groupes). Avec une médiane de suivi
de 27,5 mois, la médiane de survie globale est de 41,5 mois dans le bras TCH et n’a pas encore été
atteinte dans le bras TH (P = 0,2).Il est particulièrement intéressant de constater que plus de 50% des
patientes sont encore en vie à 3 ans.
Les toxicités de grade 3/4 les plus fréquentes étaient les suivantes : infection (29% vs 23%), infection
neutropénique (17 % vs 9 %), thrombocytopénie (2 % vs 15 %), neutropénie fébrile (12 % vs 13 %),
asthénie (5 % vs 12%), anémie (5 % vs 11 %) et diarrhée (2 % vs 9 %).
Premiers résultats de l’essai BIG 2-98 dans le traitement adjuvant des patientes atteintes d’un
cancer du sein au stade précoce avec envahissement ganglionnaire
Dans l’essai BIG 2-98 trial, Taxotere® (T) administré de façon concomitante ou séquentielle à une
anthracycline (A) a été comparé en situation adjuvante à une anthracycline ou une association
anthracycline + cyclophosphamide (AC) chez des patientes atteintes d’un ESBC avec envahissement
ganglionnaire (N+). Toutes les patientes ont ensuite reçu trois cycles de CMF (cyclophosphamide,
methotrexate, 5-FU).
L’essai a comparé 2 887 patientes incluses entre juin 1998 et juin 2001. Les caractéristiques des
patientes étaient bien équilibrées, et 46% présentaient 4 ganglions envahis ou davantage.
Les quatre groupes de l’essai étaient les suivants :
Arm Ia: A [A 75 toutes les 3 semaines x 4, suivi de CMF (cyclophosphamide (C)/ methotrexate
(M)/ 5- flourouracil (F)) x3 (C oral 100 day 1-14, F 600 + M 40 J1+8; tous les
28 jours)]
Arm Ib; AC [AC 60/600 x suivi de CMF x 3]
Arm II: A-T [A75 x 3 suivi de T100 x3 suivi de CMF x3]
Arm III: AT [AT 50/75 x 4 suivi de CMF x 3]
L’analyse de cette étude a été effectuée à 62,5 mois avec moins des 2/3 des événements planifiés au
début de l’étude (732 versus1215).
Les deux bras Taxotere® (A-T, AT) tendent à démontrer par rapport aux bras sans Taxotere®, une
amélioration de la survie sans évènement (EFS) qui est à la limite de la significativité statistique
(p=0.051).
Le bras séquentiel A-T a procuré une EFS supérieure à la fois à celle du bras AT (p=0.047) et à celle
du bras A (p=0.035).
Les résultats de l’étude ont montré que le Hazard Ratio concernant la survie globale (SG) des schémas
adjuvants à base de Taxotere® versus les schémas à base d’anthracycline sans Taxotere® n’était pas
statistiquement significatif.
Des toxicités de grade 3/4 sont survenues chez 26, 27, 38 et 32 % des patientes, respectivement dans
les groupes Ia, Ib, II et III :
Ceci est la première démonstration du bénéfice du schéma séquentiel anthracycline/ Taxotere® par
rapport au schéma concomitant.
A propos du cancer du poumon
Le cancer du poumon est le cancer le plus fréquent à l’échelon mondial depuis 1985. En 2002,
1,35 million de nouveaux cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués, ce qui représente environ
12,4% de la totalité des nouveaux cas de cancer diagnostiqués.
Le cancer du poumon représente 29% de la mortalité totale due au cancer et est responsable de
davantage de décès que le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer de la prostate réunis.
Selon les estimations, le cancer du poumon serait responsable de 1,18 million de décès chaque
année.
Selon les derniers chiffres disponibles pour 2002 aux Etats-Unis, 100.099 hommes et 80.163
femmes ont été diagnostiqués comme atteints d’un cancer du poumon. Au sein de
l'Union européenne (UE), le cancer du poumon est le troisième cancer le plus fréquemment
diagnostiqué. 243.600 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués en 2000 Ce cancer ne touche
pas exclusivement les pays développés : près de 50 % cas de cancer du poumon recensés en 2002
ont été documentés dans les pays en développement.
Chez l'homme américain, le taux d'incidence a baissé de manière significative depuis 1984 : de 102
par 100.000 en 1984, il est passé à 77,8 par 100.000 en 2002. Chez la femme, après une longue
période d'augmentation, le taux de cancer du poumon s'est stabilisé depuis 1998.
A propos du cancer de la tête et du cou
Chaque année, plus de 640 000 personnes font l’objet d’un diagnostic de cancer de la tête et du cou
dans le monde et plus de 350 000 personnes meurent des suites de cette maladie. Le cancer de la tête et
du cou regroupe plusieurs affections apparentées ayant principalement pour origine les cellules qui
tapissent les surfaces des muqueuses de la région de la tête et du cou, telles que la bouche, le nez et la
gorge. Ce terme recouvre les cancers de la cavité buccale, des glandes salivaires, des sinus paranasaux
et de la cavité nasale, du pharynx, du larynx et des ganglions lymphatiques de la partie supérieure du
cou.
A propos du cancer du sein
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus fréquemment diagnostiquée chez la femme. Il
représente la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme après le cancer du poumon, et son
incidence est en augmentation depuis 1990, principalement chez les femmes de 50 ans et plus. Il
représente la première cause de mortalité par cancer chez les femmes âgées de 40 à 59 ans.
Plus de 1.000.000 de nouveaux cas de cancer du sein sont rapportés chaque année dans le monde, et
plus de 400.000 femmes meurent chaque année des suites de la maladie. Le risque pour une femme de
développer un cancer du sein au cours de sa vie est d’environ 13 pour cent (environ une femme sur
sept aux Etats-Unis). Au sein de l’Union européenne, plus de 191.000 nouveaux cas sont diagnostiqués
chaque année et plus de 60.000 femmes mourront des suites de la maladie. Aux Etats-Unis, 215.000
nouveaux cas de cancer du sein seront diagnostiqués cette année et 40.000 mourront des suites de la
maladie.
A propos de TAXOTERE®
Taxotere® est actuellement approuvé dans 4 types de cancers :
Cancer du sein
Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est enregistré pour le traitement des patientes
présentant un cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d’une
chimiothérapie antérieure. En Europe, Taxotere® a également reçu l'approbation pour son
utilisation en association avec la doxorubicine dans le traitement des patientes ayant reçu un
traitement cytotoxique antérieur pour cette maladie ainsi qu’en association avec la capécitabine
après échec d’un traitement cytotoxique ayant comporté des anthracyclines. Aux Etats-Unis et
en Europe, Taxotere® a obtenu l’approbation pour une utilisation en association avec la
doxorubicine et le cyclophosphamide (traitement « TAC ») pour le traitement des patientes
présentant un cancer du sein opérable avec envahissement ganglionnaire. Enfin, Taxotere® est
approuvé en Europe en association avec le trastuzumab pour le traitement des patientes
atteintes d’un cancer du sein métastatique surexprimant les récepteurs Her2.
Cancer du poumon
Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est approuvé, en association avec le cisplatine, pour le
traitement des patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC),
localement avancé ou métastatique, non résécable, et n’ayant pas reçu de chimiothérapie
antérieure pour cette affection. Taxotere® est approuvé, en monothérapie, pour le traitement des
patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou
métastatique, non résécable, après échec d’une chimiothérapie antérieure à base de sel de
platine.
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