Parmi les patients traités par le schéma à base de Taxotere® (TPF, n=255), la survie globale a été
significativement améliorée par rapport aux patients recevant uniquement cisplatine et 5-
fluorouracile (PF, n=246); le risque relatif de décès était inférieur de 30% (HR 0,70; p=0,0058). Les
patients traités par le schéma TPF ont obtenu une survie globale médiane plus longue, à savoir 71
mois, contre 30 mois pour les patients recevant le schéma PF, soit une amélioration de plus de trois
ans de la survie globale médiane pour les patients traités par le schéma TPF. La survie à trois ans
était de 62% dans le bras TPF contre 48% dans le bras PF.
Globalement, l’incidence de toxicité de grade 3/4 était de 65 % dans le groupe Taxotere® (TPF),
contre 62 % dans le groupe recevant le cisplatine et le fluorouracile (PF). Les patients traités par le
schéma TPF ont présenté davantage de neutropénies fébriles (12% vs 7%), d’infections
neutropéniques (12% vs 8%), de neutropénies de grade 3/4 (83% vs 56%), d’alopécies (4% vs 1%)
et de diarrhées (7% vs 3%) par rapport à ceux du groupe PF. Les patients du groupe PF ont
présenté davantage de thrombocytopénies de grade 3/4 (11% vs 4%), de stomatites (27 % vs
21 %), de léthargies (10 % vs 5 %) et de vomissements (10 % vs 8 %). L’incidence des autres
événements de grade 3/4, tels que les nausées, l’anorexie et la constipation, était comparable pour
les deux groupes. L’incidence des retards du traitement a été significativement inferieur dans le
groupe TPF cela indique une diminution de la toxicité globale dans ce bras de traitement. Les
patients traités dans le bras TPF on reçu un traitement prophylactique par antibiotiques afin de
contrôler la toxicité hématologique principalement la neutropénie fébrile.
Le cancer de la tête et du cou : une maladie mortelle
Chaque année, plus de 640 000 personnes font l’objet d’un diagnostic de cancer de la tête et du
cou dans le monde et plus de 350 000 personnes meurent des suites de cette maladie. Le cancer
de la tête et du cou regroupe de nombreuses affections apparentées ayant principalement pour
origine les cellules qui tapissent les surfaces des muqueuses de la région de la tête et du cou, telles
que la bouche, la langue, les amygdales, la gorge et le larynx. Ce terme recouvre les cancers de la
cavité buccale, des glandes salivaires, des sinus paranasaux et de la cavité nasale, du pharynx, du
larynx et des ganglions lymphatiques situés dans la partie supérieure du cou.
A propos de Taxotere®
Taxotere® est actuellement approuvé dans 5 pathologies cancéreuses différentes en Europe et aux
Etats-Unis.
Cancer du sein
Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est enregistré pour le traitement des patientes
présentant un cancer du sein localement avancé ou métastatique après échec d'une
chimiothérapie antérieure. En Europe, Taxotere® a également reçu l'approbation pour son
utilisation en association avec la doxorubicine dans le traitement des patientes ayant reçu un
traitement cytotoxique antérieur pour cette maladie ainsi qu'en association avec la capécitabine
après échec d'un traitement cytotoxique ayant comporté des anthracyclines. Aux Etats-Unis et
en Europe, Taxotere® a obtenu l'approbation pour une utilisation en association avec la
doxorubicine et le cyclophosphamide (régime "TAC") pour le traitement des patientes
présentant un cancer du sein opérable avec envahissement ganglionnaire. Enfin, Taxotere® est
approuvé en Europe en association avec le trastuzumab pour le traitement des patientes
atteintes d'un cancer du sein métastatique surexprimant les récepteurs HER2.
Cancer du poumon
Aux Etats-Unis et en Europe, Taxotere® est approuvé, en association avec le cisplatine, pour le
traitement des patients présentant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC),
localement avancé ou métastatique, non résecable, et n'ayant pas reçu de chimiothérapie
antérieure pour cette affection. Taxotere® est approuvé, en monothérapie, pour le traitement des
patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), localement avancé ou
métastatique, non résecable, après échec d'une chimiothérapie antérieure à base de sel de
platine.