on ne voit rien sur le métal (E=0, B maximum) mais l’onde progressive qui traverse le reste
(B 0, E≠0) induit une fluorescence. ≠
Il semble donc, à première vue, que la différence essentielle entre les ondes dans le vide et
dans un milieu matériel soit l’indice de réfraction rrµn ε= .
VI – QUELLE IMAGE PHYSIQUE PEUT-ON SE DONNER DE L’INDICE DE
REFRACTION ?
En particulier pourquoi la vitesse de phase de la lumière est-elle réduite à la traversée d’un
milieu matériel ? Même lorsque ce milieu est transparent c’est à dire que tous les dipôles
oscillent en phase avec le champ électrique qui les induit. D’où vient ce ralentissement alors
que tous les déplacements suivent instantanément (c’est à dire sans retard ou déphasage) le
champ ?
Il faut tenir compte des contributions des dipôles oscillants qui rayonnent un champ qui vient
s’ajouter au champ électrique de l’onde (en fait les électrons oscillent, les noyaux restant à
peu près fixes)
Soit un plan de charges avec une densite η de charges oscillantes (amplitude xo) par une unité
de surface (voir cours d’électricité, ou Feynman TI chapitre 30 et 31).
Pour ce plan, à basse fréquence, le champ créé en P situé à la distance z de ce plan s’écrit :
←ω
ε
η
−ω−ω eexi
c2 qc/ziti
o
o ce déphasage est le même que pour l’onde EM source mais il y a
en plus le -i
( : vitesse des charges, moment dipolaire microscopique)
o
xωo
qxµ =
Remarque : ici on somme les champs
de dipôles de plus en plus éloignées
du point P.
On a donc un déphasage associé à
une réduction de l’amplitude
lorsqu’on s’éloigne de P ; d’où cette
courbe en spirale qui tend
asymptotiquement vers un point di
plan complexe déphasé de p/2 par
rapport à l’onde incidente
Par rapport à l’onde EM directe cela revient à ajouter un champ déphasé de 2
π
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