Lois de l’induction 0) Introduction recherche de réciprocité Une distribution de courant crée un champ B, il est logique de rechercher la réciprocité. Définition du flux d’un champ magnétique extérieur sur un circuit. Il est défini par l’intégrale surfacique suivante : B.dS surface s ' appuyant sur le circuit On montre que n’importe quelle surface qui s’appuie sur le circuit convient. Par exemple si le circuit est un cercle on peut prendre comme surface le disque ou une demi-sphère dont le circuit est respectivement le contour et l’équateur. I) induction de Neumann : 1) Bobine fixe dans un champ magnétique variable Lorsque le flux magnétique varie à travers un circuit, il apparait aux bornes de celui-ci une différence de potentiel appelée force électromotrice (homogène à une tension et pas à une force), selon la loi de Faraday e = - d /dt, les conventions d’orientation du flux et de la f.e.m suivant la règle de la main droite expérience : Bobine et ampèremètre sensible Convention d’orientation, règle de la main droite : sens de mesure de dS donc de main est selon sens de mesure de e, alors on a : e = - d /dt selon le pouce, la concavité Un champ magnétique variable est obtenu par déplacement d’un aimant ; Il se trouve ici que B est dans le sens de dS donc est ici positif, On trouve e < 0 pendant le déplacement dS Bext S N Sens de déplacement de l’aimant pour tester Sens de dS = sens de mesure de B A V e = - d /dt Sens de mesure de e cohérent avec le sens de mesure de Si l’aimant se déplace effectivement vers la droite on mesurera e<0 Loi de Faraday ; e = - d /dt 1831 A quoi ça sert ? a-t-on demandé à Faraday ; il a répondu à quoi sert un nouveau né. Il ne pouvait prédire les applications multiples de sa découverte, alternateurs, transformateurs, moteur asynchrone, microphone électrodynamique… dS Bext Alternateur : S N V e=-d /dt Loi de modération de Lenz : c’est une propriété qui découle de la loi de Faraday La d.d.p induite e qui apparaît tend à contrecarrer la variation du flux qui lui a donné naissance Ainsi qu’à créer des forces de Laplace entre l’aimant et la spire qui s’opposent à son mouvement C’est un principe de modération Lorsque l’aimant se rapproche le champ augmente, le flux de B augmente sa variation est positive la f.e.m e qui apparaît est négative ; e = - d /dt et les conventions d’orientation associées ; un courant négatif prend naissance qui crée un champ magnétique négatif supplémentaire qui contrecarre l’augmentation positive de B ext. 2) Expérience de Faraday Expérience historique de Faraday sur un noyau de fer doux ( dans l’expérience de Faraday les deux circuits étaient imbriqués) Rouge B e = - d /dt V COM A E Quand on ferme l’interrupteur de l’inducteur, il apparaît e<0 dans l’induit ; selon la loi de Lenz il se développe un nord à la face inférieure de la bobine induit expérience Bobines Jeulin la résistance transforme la source de tension en source de courant . On choisit R>> L sur CH1 on a des triangles sur CH2 on a des créneaux B1= 0 n1 I I= ±at+b e2= ± 0 N2 S n1 a 2= N2 B1 S Le flux propre est nul car à vide i2 = 0 et L2 n’intervient pas CH2 CH1 5k II) Induction motionnelle ou induction de Lorentz dans champ permanent 1) Expérience avec une bobine mobile et un aimant fixe Elle rentre aussi dans le cadre de la loi de Faraday Pour avoir la même situation que précédemment on doit approcher la bobine de l’aimant Bobine mobile dans un champ permanent dS Sens de déplacement de la bobine pour tester Aimant fixe V e = - d /dt Il apparaît encore e < 0 _____________________________________________________ Propriété : Il se trouve que la loi de Faraday est encore vérifiée, il doit en être ainsi si on pense que les mouvements relatifs sont identiques que l’on rapproche l’aimant ou la bobine 5 2) Expérience des rails de Laplace : microvoltmètre ou nanoampèremètre Sens de mesure de e cohérent B + Sens de mesure de ou sens de dS V COM B v Sens de mesure de i dl A On rappelle que le sens de mesure de e est déterminé par le sens de mesure de On peut aussi travailler avec les conventions sens de mesure de e déterminé par le sens de mesure de dl Le voltmètre détecte e e d dt d dt B.dS surface qui s ' appuie sur le circuit l ' égalité vert bleue vient de ce quele champ magnétique est à flux conservatif Si le déplacement est effectivement vers la droite v>0 alors e<0 3) Remarque d elle est valable quelle que soit la cause de l’induction et même si dt les deux causes Neumann et Lorentz se superposent (tout du moins dans le cas des circuits fermés et non commutés) La loi de Faraday e 6 III) Selfs et mutuelles (les calculs de selfs et de mutuelles sont hors programme) 1) Rappels car on a déjà introduit ces notions dans la leçon sur les forces de Laplace Auto-Inductance: La relation propre Li définit l'auto-inductance L , le plux propre est le flux magnétique créé par le circuit sur lui-mem d dLi di L pour un circuit indéformable en convention générateur dt dt dt puisque le sens de i détermine le sens de qui détermine le sens de e (donc le meme que celui de i) e=- propre di en convention récepteur dt cette dernière forme conduit à une définition énergétique de L , uL L e 1 Li² 2 Calcul de l’Auto-Inductance d’un solénoïde: Un solénoïde est constitué de N spires régulières supposées jointives, de section S. l'energie emmagasinée dans le circuit étant i Sa longueur l est très grande devant ses dimensions latérales et on ne tient pas compte de ses extrémités. Déterminer son inductance propre L. Première méthode flux =BS= 0nI N R²= 0nI nl R² où l est la longueur du solénoide L= 0nN R² Deuxième méthode énergie N 1 1 S i ez Li ² B² Sl L 0 N ² l 2 2 0 l Expérience allumage du néon à la rupture: étincelles volontaires des interrupteurs Comme le champ dans le solénoide est uniforme Bpropre = 0 Ceci permet de créer temporairement une haute tension 2) Couplage magnétique de deux circuits inductance mutuelle et self : énergie Définition mutuelle si le circuit 1 parcouru par un courant i1 crée sur le circuit 2 un flux 1 2 alors 1 2 M12i1 M12 est la mutelle inductance des deux circuits On admettra que M 21i2 avec M12 = M 21 2 1 calcul pour une bobine plate dans un solenoide N bp Rbp ² 0 ni M N bp Rbp ² 0 n bp signifie bobine plate energie stockée dans deux circuits couplés par mutuelle inductance, coefficient de couplage 7 On rappelle que M 12i1 1 2 alors par exemple : 1 2 1 1propre M 21i2 on a vu que : M12 = M 21 L1i1 M 21i2 alors l'énergie de l'ensemble est 2 1 1 1 Lil ² Li 2 ² Mi1i2 2 2 démonstration ceci se calcule par intégration compte tenu de ce que d L1i1 M 21i2 d 1 en convention générateur et e2 dt dt l'énergie reçue calculée en convention récepteur est donc : e1 d 1 i1 dt U= - e1i1 e2i2 dt = d L1i1 M 21i2 i1 dt d L2i2 d 2 i2 dt = dt M 12i1 dt d 1 i1 dt i2 dt L1 di1 dt M 21 k dt di2 di i1 L2 2 dt dt 1 1 1 1 1 L1i l ² L 2i 2 ² Mi1i2 L1i l ² L 2i 2 ² Mi1i2 i l ²( L1 2 2 2 2 2 U énergie emmagasinée étant une quantité essentiellement positive 0 M 12i1 en convention générateur d 2 i2 dt dt M L1 L2 M 12 di1 i2 dt dt 1 L 2 x² Mx) 2 d le discriminant doit etre négatif M²-L1 L2 d L2i2 d 2 dt 1 est le coefficient de couplage il vaut dans le cas d'un couplage parfait lorsque toutes les lignes de champ sont canalisées par un fer Impédance vue de l’entrée pour des circuits couplés C1 R C 2 L1,M ug 0 Ri1 L2 di2 dt q1 C1 M L1 di1 dt di1 dt q2 C2 M di2 dt L2,M ug Ri1 0 L2 j i2 i1 j C1 Mj i1 j L1i1 Mj i2 i2 C2 j en repportant i 2 en fonction de i1 on peut trouver l'impédance vue du primaire. 8 2) Transformateur i1 u1 sens de mesure de e1 di1 dt u1 L1 u2 Ri2 1) Montrer que di2 dt di ( L2 2 dt cohérent avec le sens de mesure de i2 u2 R sens de mesure de e2 cohérent avec le sens de mesure de M M di1 ) dt 2) Le couplage étant parfait 1=N1 où N1 est le nombre de spires du primaire où N2 est le nombre de spires du secondaire 2=N2 montrer que ceci est cohérent avec L1= N1² , L2= N2² , M=√(L1L2)= N1N2 où α est une constante que l’on ne cherchera pas à déterminer 3) Ecrire maintenant les équations en régime sinusoïdal forcé et montrer que l’on trouve que : u2/u1=-N2/N1 = -m A quelle condition a-t-on une relation similaire pour les intensités ? 4) Calculer les courants dans le cas général. Ecrire la conservation de l’énergie dans le cas général. 5) Montrer que la puissance dissipée dans une résistance de charge R C par un générateur de tension de résistance interne Ri est maximale si RC = Ri Grâce à un transformateur on peut réaliser l’adaptation d’impédance précédente à une condition que l’on précisera 9 L’entrée du transfo est en convention récepteur, sa sortie est en convention générateur d 1 1 d 2 1 d 1 1 d 2 1 d 1 di di u1 (t ) e1 (t ) L1 1 M 2 dt dt dt dt dt dt dt puisque 1 1 L1i1 quand 1 et i1ont des orientations cohérentes ce qui est le cas ici D'autre part 2 1 Mi2 et 1 2 Mi1 avec ici M<0 car bien que les bobinages soient enroulés dans le meme sens sur le fer les orientations des courants i1 et i 2 ont été choisies opposées u2 (t ) e2 (t ) puisque 2 2 d 2 2 d 1 2 d 2 di di L2 2 M 1 Ri2 (t ) dt dt dt dt dt L2i2 quand 2 et i 2 ont des orientations cohérentes ce qui est le cas ici est le flux total qui passe à travers le bobinage primaire 2 est le flux total qui passe à travers le bobinage secondaire est le flux qui passe à travers une spire du primaire oui du secondaire et qui est conservé puisqu’on a affaire à un transformateur parfait Le couplage étant parfait où N1 est le nombre de spires du primaire 1=N1 =N où N2 est le nombre de spires du secondaire 2 2 montrons que ceci est cohérent avec L1= N1² , L2= N2² , M=√(L1 L2)= N1N2 avec une constante positive qui dépend du matériau qui constitue le fer du transformateur d 1 di di d 2 di di L1 1 M 2 L2 2 M 1 dt dt dt dt dt dt d di di d di di N1 L1 1 M 2 N2 L2 2 M 1 dt dt dt dt dt dt d di di d di di N1 N1 ² 1 N1 N 2 2 N2 N2 ² 2 N1 N 2 1 dt dt dt dt dt dt d di di d di di N1 1 N2 2 N2 2 N1 1 dt dt dt dt dt dt ce qui constituera pour nous une démonstration des formules de couplage parfait L1= N1² , L2= N2² , M=√(L1 L2)= N1N2 1 10 En régime sinusoïdal forcé u1 jL1 i1 jM i2 u2 Ri2 jL2 i2 jM i1 en utilisant le caractère parfait du transfo u1 j N1 ² i1 j N1 N 2 i2 u2 Ri2 j N 2 ² i2 j N1 N 2 i1 On trouve que u2/u1=-N2/N1 = - m Si court circuit u2=0 (R=0) i2/i1= -1/m On a i2/i1= -1/m seulement si R=0 soit u2=0 c'est-à-dire en court circuit de la sortie dans ce cas u2 et i2 sont en phase de même que u1 et i1puisque l’on a aussi u1=0 On verra plus bas que le cas de l’adaptation d’impédance par transformateur permet aussi d’avoir : i1eff u1eff = ueff i2eff Dans le cas général la puissance se doit d’être conservée mais on aura pas i1effu1eff = ueffi2eff car les tensions et courant ne sont pas en phase E Ri2 jL1 i1 E jM i2 jL2 i2 jM i1 jL1 i1 i2 R R jM i1 jL2 i1 jM i1 jL2 i1 jL1 R jL1 R E ( R jL2 ) ( L1 L2 M ²) ² jM E ( L1 L2 M ²) ² i1 et i 2 ne sont pas en phase E P1 1 Re(u1 * i1 ) 2 P2 1 Re( Ri2 * i2 ) 2 E ²( R jL2 ) 1 Re( ) 2 jL1 R ( M ² L1 L2 ) ² 1 E ² R² M ² ² ( ) 2 ( L1 R )² ( M ² L1 L2 ) ² ² u1ef i1ef cos( 1 ) E 2 L1 R 2 ² R ² ( L2 )² ( L1 L2 M ²) ² ² cos( 1 ) 2 1 E ² R² M ² ² ( ) 2 ( L1 R )² ( M ² L1 L2 ) ² ² u2 ef i2 ef cos( 2 ) u2 ef i2 ef Ri2 eff ² R 1 2 ERM ( L1 R )² ( M ² L1 L2 ) ² ² on voit que P1 = P2 sans que u1 eff i1 ef =u 2 eff i2 2eff 11 Rappel adaptation d’impédance : i Rint u RC E i E Rint RC E ² Rint RC ² PC RC dPC dRC 0 RC Rint adaptation d’impédance par transformateur On sait que la puissance maximum est dissipée quand R u=Rg on veut u1 or u2 u2 Rg Ru Rg i1 (0) u1 et i sont alors en phase eg u1 (1)u2 et u1 sont en phase dans un transformateur Ru i2 (2)u2 et i2 sont en phase la conservation de la puissance pour ces quantités en phase s'écrit alors : u1i1 (1et 2) u2 Ru i2 (41 et 3) enfin 0 u1 (4) Ru ²u1 ² Ru u1i1 1 ² soit i1 i1 Rg ²u1 Ru eg Rg u1 u2 i2 (3) i2 u2 Ru Ru i2 i1 Rint u1 u2 RC E Dans ce cas particulier de l’adaptation d’impédance par transformateur, on a aussi u 1i1=u2i2 car courants et tensions sont en phase puisque l’on a imposé u1=Rgi1 12 Induction de Neumann : champ magnétique variable cause électrique bobine plate dans un solénoïde Dans tout cet exercice les flux sont repérés dans le sens de l’axe des z et la mesure des fem se fait dans le sens imposé par la règle de la main droite On a aussi choisi i1 et i2 dans le sens de e1 et e2 1) A l'intérieur d'un solénoïde que l'on peut considérer comme infini de rayon R 1 de longueur l1comportant n1 spires par unité de longueur soit N1 spires au total parcouru par un courant i 1, on trouve une bobine plate de rayon R 2<R1 comportant N2 spires que l'on considèrera comme confondues. Calculer le flux créé par le solénoïde au niveau de la bobine plate. En déduire le coefficient de mutuelle inductance des deux objets en prenant les conventions du schéma ci-dessous. i1 i2 B1 n i uz 2 0 11 n i N 2 R2 ² 1 2 0 11 z M12i1 M12 n N 2 R2 ² 0 1 0 N 2 N1 R2 ² l 2) Calculer l'auto-inductance d'un solénoïde de rayon R comportant n spires par unité de longueur et de longueur l soit N =nl spires B 0 n i uz 0 niN R ² 0 ninl R ² Li L 0 n²l R ² 0 N² R² l 3) Donner une estimation de l'ordre de grandeur de l'auto-inductance d'une spire puis de celle d'une bobine plate. pour une seule spire Bcentre pour une bobine plate Bcentre 0 2R N 0 iu z 0 2R 2R iu z i R² N 0 2R Li L i R² N L 0 N² R 0 2 R 4 ) La bobine plate possède une résistance R et est fermée sur elle-même. L'orientation des courants est donnée par le schéma ci-dessus en déduire l'équation qui régit le courant i2 e Ri2 0 d dt Ri2 0 d dt Ri2 0 d Li2 dt Mi1 Ri2 0 13 Oscillateurs couplés par mutuelle inductance Etablir les équations qui régissent l’évolution électrique des deux circuits ug Ri1 q2 C2 Voir TP Ri2 q1 C1 L1 L2 di2 dt di1 dt M M di2 dt di1 dt 0 0 14 IV) Exercices pédagogiques A) Exercices en translation 1) Barreau glissant sur des rails de Laplace Lorentz cause mécanique Un seul barreau de masse m de résistance R de longueur l lancé avec vitesse initiale v0 dans un champ B permanent et uniforme. Les rails sont sans résistance. R Sens de dS B dx/dt ux dl l x e=-dΦ/dt Sens de mesure de i Le choix du sens de mesure de dS soit du sens de mesure du flux détermine le sens de mesure de e selon la règle de la main droite Le choix du sens de mesure de i et de dl détermine la force de Laplace Etudier l’évolution électrique et mécanique Vérifier la loi de Lenz mécanique et électrique Le barreau doit être freiné par la force de Laplace qui résulte de l’apparition du courant induit. On doit avoir e et i<0 . De plus le courant induit doit créer un champ vers le bas qui s’oppose à l’augmentation du flux. C’est ce qui ce passe avec i<0. Effectuer un bilan énergétique : il faudra multiplier l’équation mécanique par la vitesse et l’équation électrique par l’intensité et éliminer la somme de la puissance de la force de Laplace et de la puissance d’induction qui est nulle FLdx/dt+ei=0 C’est la conversion électromécanique. e vBl e Ri mx x 0 e R i FL vlB R x lB R ilB x lB mR 2 2 0 la force de Laplace freine t 2 lB mR 1 0 xlB R t x v0e i v0 e lB R 0 t x(t ) mxx v0 e FL x v0 ei x(t ) v0 Ri ² x ² lB vlB on a ei+FL x 0 en effet vlB R R la conversion électromécanique nous l'assurait donc mxx Ri ² 0 dEc dt Ri ² 2 0 Pjoule 15 2) Barreau parcouru par un courant Lorentz cause électrique e B E i Une force de Laplace déplace le barreau d’où une induction motionnelle de Lorentz qui va avoir tendance à diminuer i pour diminuer la force de Laplace La puissance apportée par le générateur set à augmenter l’énergie cinétique du barreau et à alimenter l’effet Joule 3) Barreau qui glisse sur des rails de Laplace avec capacité e B q C i=dq/dt q/C x x 0 Les rails sont sans résistance et le barreau possède une résistance R, entre les deux appuis il a une longueur a. Le condensateur est initialement déchargé. Le barreau est animé d’une vitesse initiale v 0. e Ri q C 0 FL d Bxa dt iaBu x mx FL Ba qaB m e x Bax mx Ri (aB) 2 m v0 v0 1 C (aB ) 2 m (aB) 2 1 m C 1 C (aB) 2 m q C (aB) 2 m 0 1 q C (1 e ) x t (1 e ) 1 v0 qaB m m x v0 q 0 C qaB Bav0 q Bax Ri 0 iaB t Bav0 q (t ) x v0 q C Bax Ri R dq dt v0 aB m (aB ) 2 m (aB) 2 1 m C (aB ) 2 m 1 qaB m x R (aB) m dq 1 dt C 2 1 C (1 e ) (aB ) 2 m (aB) 2 1 m C Bav0 (aB) m 2 (aB ) 2 v0 m (aB) 2 1 m C v0 t e 0 v0 t Bav0 q C Bax Ri v0 1 C (aB) 2 m 1 C R (aB) 2 m 1 C t (1 e ) v0 (aB ) 2 m (aB) 2 1 m C t e 1 C 16 1 C 4) Une barre un ressort Lorentz cause mécanique z B R a y x On donne une pichenette à la barre de masse m initialement à l’équilibre avec le ressort de caractéristique k , l 0 Premier problème : Une barre lestée , induction motionelle de Lorentz, cause mécanique. sens de dS et de mesure de si on choisit d’utiliser e=d /dt A’ C’ B sens de mesure de e cohérent Tux sens de mesure de i C A A poulie est sans masse, le fil est sans masse et inextensible, les rails sont fixes et sans résistance. -Tu z Le barreau est sans masse, il est mobile sans frottement. le barreau possède une résistance. Le barreau fixe x x x’ sui ferme le circuit à gauche a une résistance nulle. On ne considère pas de phénomène d’autoinduction. L’espace entre les rails est noté a. z Obtenir la fem d’induction motionelle de Lorenz . m Prédire le comportemet du sytème grâce à la loi de Lenz. Ecrire l’équation électrique et deux équations mécaniques une pour le barreau , une pour la masse. Découpler pour z trouver l’évolution de i et de z. Réaliser un bilan énergétique. 17 Deuxième problème : Deux barres lestées Induction motionnelle de Lorentz : translation cause mécanique, 4 équations mécaniques une équation électrique sens de dS et de mesure de A’ C’ -T’ux Tux B sens de mesure de i sens de mesure de e C A -T’uz -Tuz Les poulies sont sans masse , les fils sans masse et inextensibles, x les rails fixes x sans résistance x’ Les barreaux sans masse sont mobiles sans frottement . On a une résistance R pour chacun des barreaux. On ne Z’ considère pas d’autoinduction. z rails est noté a. L’espace entre les m’ m Ecrire les quatre équations mécaniques, l’équation électrique et découpler. équation électriquez e 2 Ri d dt 0 convention générateur d (a( x x ')) B 2 Ri dt 0 2 Ri a( x x ') B 2 Ri 0 loi de Faraday 0 i aB ( x ' x) 2R pour calculer la fem d'induction motionnelle on aurait aussi pu utiliser le champ électromoteur E ind on trouve pour le barreau CC' xB soit pour le barreau CC' une fem eCC' axB on trouve pour le barreau AA' x ' B soit pour le barreau AA' une fem eAA' la fem totale due aux deux conducteurs mobiles est alors bien e=eCC' eAA' équation mécanique pour le barreau AA' v B ax ' B axB ax ' B 0x'=-T'-iaB pour le barreau sans masse équation mécanique pour la masse m' m'z'=-T'+m'g fil inextensible z'=-x' soit m'x'=-iaB m'g équation mécanique pour le barreau CC' 0x=T+iaB pour le barreau sans masse équation mécanique pour la masse mmz=-T+mg fil inextensiblez=x soit mx=iaB mg 18 aB ( x ' x) 2R m'x'=-iaB m'g mx=iaB mg i x'-x=- a² B² ( x ' x) m'g 2R a² B² mx= ( x ' x) mg 2R m'x'=- a² B² ( x ' x) g 2 Rm ' a² B² x= ( x ' x) g 2 Rm x'=- a² B² a² B² ( x ' x) ( x ' x) g-g 2 Rm ' 2 Rm d² a² B² (x'-x)=dt² 2 Rm ' a² B² d ( x ' x) 2g 2 Rm dt d² a² B² a² B² d (x'-x)+ ( x ' x) 2g=0 dt² 2 Rm ' 2 Rm dt que l'on sait résoudre avec les conditions initiales x(t=0)=x'(t=0)=0 x'(t=0)=x(t=0)=0 d'autre part m'x'=-iaB m'g donnent mx+m'x'=-m'g mg mx=iaB mg qui s'intègre aisément On trouve t v= 1 (m m ') gt m '2 g (1 e ) m+m' v'= 1 (m m ') gt m+m' avec 1 B²a² 1 ( 2R m t m2 g (1 e ) 1 ) m' 19 5) Induction rails deux barres reliées par un ressort Lorentz cause mécanique Deux barres mobiles sur rails de Laplace de résistance R chacune et de masse m sont plongées dans un champ B uniforme et permanent orthogonal au plan des rails, elles sont reliées par un ressort de raideur k . A t=0 la barre 2 est écartée de sa position d’équilibre x1(0)=0 et x2(0)=l0+a étudier l’évolution électrique et mécanique. R B R d 6) Spire carrée qui rentre dans un champ magnétique uniforme Une spire carrée de côté a tombe verticalement dans le champ de pesanteur g = g x Dans le demi-espace (x>0) règne un champ magnétique horizontal uniforme B = B z. A la date t = 0, la situation est représentée par le dessin ci-dessous : deux cotés verticaux, le plan de la spire confondu avec xOy translation à la vitesse v0 = v0 x , côté inférieur à l’abscisse x = 0 Montrer que le mouvement ultérieur de la spire reste une translation de vitesse parallèle à Ox Soit R la résistance de la spire, m sa masse, trouver l’équation du mouvement a B B=0 x 20 B) Exercices solide en rotation, induction de Lorentz Une tige en rotation Le dispositif est dans un plan vertical. La tige OM de moment d’inertie JO par rapport à O de masse m Coulisse sans frottement en M, le ½ cercle sur lequel le glissement a lieu est un conducteur de résistance nulle ainsi que le segment OA O A B i Etablir les équations mécanique et électrique et les découpler M Le moment du poids va mettre le barreau en rotation d’où une induction motionnelle de Lorentz. Une force de Laplace doit freiner le barreau. On doit obtenir une équation d’oscillateur amorti. L’énergie potentielle initiale du barreau est dissipée par effet Joule. Cerceau avec deux tiges en rotation On considère un cerceau de rayon a infiniment conducteur plongé dans un champ magnétique uniforme B perpendiculaire à son plan. Les tiges OA et OA’ de résistance respectives R et R’ ont leurs extrémités A et A’ qui glissent sans frottement le long du cerceau. Les liaisons en O sont parfaites. Chaque tige possède un moment d’inertie J par rapport à l’axe O k 1) la tige OA tourne autour de O à la vitesse angulaire constante ω0 Déterminer la vitesse angulaire ω‘ de OA’. On prendra ω’(t=0)=0 2) Faire un bilan énergétique A 1 Ba ²( ') 2 1 ( R R ')i Ba ²( 2 d ' iBa ² J dt 2 A’ e 4 J ( R R ') B²a 4 pour la tige qui tourne à Pop PJ a ') 0 : 0 d ' dt opérateur ' t 0 ' 0 (1 e ) O B iBa ² 2 dEc dt 21 V) Applications de l’induction Haut parleur Un haut parleur est composé d’un aimant permanent et fixe , cylindrique d’axe Ox et créant un champ magnétique radial d’intensité constante B . La membrane qui est considérée comme plane et rigide ici est assimilée à un disque de masse m mobile le long de l’axe Ox. Sa position x(t) est ramenée par une suspension à un positionnement moyen grâce à un ressort de constante de rappel k ; le couplage avec l’air est responsable de l’existence d’une force de frottement visqueux F = -f dx/dt ux . solidaire de la membrane un cylindre portant bobine se déplace dans l’entrefer de l’aimant ; un amplificateur est par ailleurs connecté à la bobine, il se comporte comme un générateur dont on notera E(t) la force électromotrice. On précise les caractéristiques suivantes la résistance totale du circuit est R, l’inductance propre L et la longueur du fil bobiné l. Déterminer un système d’équations différentielles régissant les évolutions temporelles de la position x(t) et de l’intensité i(t) Lorsque le f.e.m E(t) est sinusoïdale de pulsation , quelle est l’impédance complexe Z du haut parleur Montrer que du point de vue électrique, le couplage électromécanique se traduit par l’existence, dans le schéma équivalent du circuit , d’un terme résistif R’ et d’un terme inductif L’ supplémentaires. 1) Exprimer R’ et L’ en fonction de a( ) =[ k –m ²]/f et b= B²l²/f 2) Comment varient l’impédance additionnelle Z’ et l’impédance totale Z en fonction de la pulsation ? 3) Proposer un schéma électrique équivalent au haut parleur, sous la forme de la mise en série d’un circuit R L et d’un circuit Rm Lm Cm ces trois derniers éléments étant placés en parallèle les uns des autres. Quelle correspondance entre grandeurs électriques et mécaniques retrouve-t-on ainsi ? Pour déterminer e on utilisera le principe de conversion électromécanique ei+FLdx/dt=0, alors e et i sont mesurés dans le même sens. sens de mesure de e B x i i Ee j t Sens de mesure de E et e 22 E e L di dt E vBl mx A E I Ri L kx 0 ei FL x di Ri 0 dt x ilB IlB k m ² j j B ²l ² k m ² j E Lj 0 ei LBix E Aj Bl m A ² k LIj e RI kA IlB m ² 0 0 Aj x j Bl j vBl IlB LIj RI 0 R L'impédance motionnelle qui se rajoute à l'impédance électrique possède une partie réelle car de l’énergie est consommé du fait du frottement lié à la mise en mouvement de la membrane et des couches d’air il s’agit d’une consommation d’énergie qui n’est pas liée à de l’effet Joule comme dans les moteurs > > restart;assume(omega,real); R:=5;L:=0.01; Rm:=14.8;Lm:=0.0667;Cm:=3.75E-5; Z:=R+I*L*omega+1/((1/Rm)+(1/(I*Lm*omega))+I*Cm*omega); abscisse:=Re(Z);ordonnée:=Im(Z); plot([abscisse,ordonnée,omega=0..20000],scaling=constrained,axes=none); plot([abscisse,ordonnée,omega=20..2000],scaling=constrained,axes=none); a) R := 5 b) L := .01 c) Rm := 14.8 d) Lm := .0667 e) Cm := .0000375 f) Z := 5 .01 I .06756756757 1 14.99250375I .0000375 I .06756756757 g) abscisse := 5 .004565376187 14.99250375 14.99250375 h) ordonnée := .01 .004565376187 2 1 .0000375 .0000375 14.99250375 1 2 2 .0000375 23 i) j) > Z:=1/((1/Rm)+(1/(I*Lm*omega))+I*Cm*omega); abscisse:=Re(Z);ordonnée:=Im(Z); plot([abscisse,ordonnée,omega=0..20000],scaling=constrained,axes=none); plot([abscisse,ordonnée,omega=20..2000],scaling=constrained,axes=none); 24 Z := .06756756757 1 14.99250375I .0000375 I 1 abscisse := .06756756757 .004565376187 14.99250375 ordonnée := .004565376187 14.99250375 .0000375 14.99250375 1 1 2 .0000375 2 2 .0000375 25 Courants de Foucault, plaque à induction freins Expérience : Un disque conducteur tourne solidairement avec une roue, il est plongé dans un champ magnétique et on a induction motionelle de Lorentz puis une force de Laplace qui selon la loi de Lenz s’oppose au mouvement et freine donc la rotation du disque. Deux spires circulaires métalliques identiques de rayon a ont leurs centres situés à l’origine O de l’espace. L’une est d’axe Ox l’autre d’axe Oy . On note R la résistance électrique de chaque spire et on néglige son inductance propre. Un dipôle magnétique également situé en O est animé d’un mouvement de rotation à vitesse constante dans le plan xOy . On admet que lorsque l’angle que fait le moment dipolaire avec l’axe est égal à , le flux du champ créé à travers cette spire s’, le flux du champ créé à travers cette spire s’écrit = 0 cos où 0 est une constante que l’on ne cherchera pas à calculer. 1) On choisit l’origine des temps de telle façon que = t Calculer i1 et i2 dans les deux bobines. Exprimer la puissance Joule Le dipôle est mis en rotation à 0 à l’origine des temps . On note J le moment d’inertie du dipôle tournant Les intensités induite dans les spires sont responsables de l’existence d’un champ magnétique Bi . Quelle est son évolution au centre O des spires ? Quelle est son action sur le dipôle. 1 0 cos( t ) 2 PJ Binduit 0 R 2 dEC dt 0 d 0 sin( t ) i1 1 J ² 2 dt R PJ sin( t ) i2 0 R cos( t ) 0 R sin( t 2 ) RJ 0² B0 cos( t )u x B0 sin( t )u x 2 2 reste en permanence orthogonal qu dipole et en retard M^Binduit est un couple résistant Freinage des véhicules lourds. Expériences : faire fondre de la soudure dans un transformateur ouvert, (chauffage par induction) Le secondaire est fermé sur une coupelle métallique contenant de la soudure primaire 500 spires alimentées avec un alternostat branché sur le 220V Remarque le freinage par courant de Foucault des véhicules lourds camions trains est très efficace et ne nécessite aucun contact mécanique 26 Sismomètre électromécanique Une bobine de self L est reliée à une résistance R non représentée. La bobine possède une masse m et est relié à un bâtit solidaire du sol par un ressort vertical de raideur k et de longueur à vide l0 , cette bobine est plongée dans un champ radial uniforme B créé par un aimant de type fer à cheval à symétrie cylindrique. Montrer que le dispositif permet de mesurer les vibrations du sol à une condition sur sa fréquence de vibration ω que l’on précisera. S N H zs = a cos(ωt) 0 d ²z dt ² di e L dt m mg k ( zS Ri H z l0 ) ilB 0 et e z a sin t Bl E.dl L di dt z Ri t i I0e j H B .dl z l0 ) ilB m 0 z g 2 0 (a cos t H z l0 ) 2 0 aj (H zeq l0 ) lB Lj I 0 0 zecart RI 0 0 z Z0 zeq a ² ² Z0 lB I0 m 2 0 a 2 zecart I0 Lj 0 (a cos t zecart ) ilB m 0 R j lB 0 2 0 ² ² Z0 si on choisit e 0 z a sin t Bl a lB R m j lB Lj 0 z a sin t Bl car il faut se placer dans le référentiel du champ t 0 Z0 ilB m 0 j Z0 Z0 e j k (a cos t m v a sin tez recherche de la position d'équilibre : g Z ecart g 2 0 et R grand Z 0 a 0 Z0 0 ² ² j lB lB Lj R m 2 0 a j lBa lB Lj R m 0 j lBa lB Lj R m a Z0 0 ² ² j lB lB Lj R m 0 la bobine grace à son inertie ne bouge pas pendant que le bati bouge a Bl sin t est directement lié à la vibration du sol Si on considère un sismomètre Le courant induit dans la bobine qui crée un champ ensuite grâce à ce champ les forces de Laplace s’exercent sur l’aimant on écrit une conversion électromécanique en se plaçant dans le référentiel de l’aimant où le champ apparaît comme statique 27 VI) Moteurs, alternateurs et machines à courant continu Principe du moteur asynchrone Les moteurs asynchrones sont de gros moteurs. Le Stator est l’inducteur, le rotor est l’induit 1) Production d’un champ tournant. Le Stator est l’inducteur. Pour les installations de forte puissance la distribution de l’énergie électrique se fait en triphasé Par rapport à une tension de référence, le fil neutre, les trois fils de phase sont portés à des tensions de même valeur efficace et déphasés de 2 / 3 de telle sorte que u1 = um cos 0t u2 = um cos ( 0t-2 /3) u3 = um cos ( 0t +2 /3) Les trois électroaimants créent au voisinage du point O trois champs proportionnels respectivement à u1, u2 ,u3 avec la même constante de proportionnalité. Montrer que le champ résultant en O est un champ tournant de norme constante. 2) Rotor induit : Une bobine de N spires d’aire S , fermée sur elle même, de résistance R, d’inductance L et de moment d’inertie J par rapport à Oz peut tourner autour de l’axe de son diamètre selon Oz S est normal au plan de la bobine. Sa position est repérée par l’angle (t) = (ex,S) = d /dt On pose = 0 Cette bobine est soumise à un champ tournant B tel que (ex, B) = 0 t On suppose que ce champ est uniforme sur toute la bobine. La bobine est soumise en plus à un couple résistif - uz . Ecrire les équations différentielles électriques et mécaniques. On posera 0 = NSB. On n’oublie pas que l’on parcourt la boucle en convention générateur 3) On étudie le régime permanent = t avec constant. a) Déterminer le courant i(t) dans la bobine puis le couple électromagnétique exercé sur la bobine par le champ B On pose i (t) = I e j( t - ) b) En fait le moteur a une grande inertie mécanique et la grandeur significative est la valeur moyenne < > de (t) Etudier les variations de < > en fonction de . On posera pour cela : X= / 0 =L 0/R et 0/ 0= 0²/(2R) Pourquoi ce moteur est-il appelé asynchrone? c) Déterminer la puissance mécanique Pméca fournie par ce moteur Etudier sommairement les variations de Pméca en fonction de B y uy 0t U3 = um cos ( 0t+2 /3) I S 120° z ux O u1 = um cos 0t x 120° I u2(t) = um cos ( 0t -2U2/3) = um cos ( 0t -2 /3) u1(t)= um cos ( 0t ) t 28 2 est en retard sur 1, pour générer un champ tournant dans le sens trigo il faut faire tourner les phases dans le sens horaire Correction du moteur asynchrone B1 (O, t ) Bm cos( 0t )e x 2 1 )( e x 3 2 2 1 B 3 (O, t ) Bm cos( 0t )( e x 3 2 le champ total en O est : 3 ey ) 2 3 ey ) 2 B 2 (O, t ) Bm cos( 0t B(O, t ) B1 (O, t ) B 2 (O, t ) B 3 (O, t ) B(O, t ) Bm cos( 0t ) cos( 0t cos( 0t 2 1 2 1 )( ) cos( 0t )( ) e x 3 2 3 2 2 3 2 )( ) cos( 0t )( 3 2 3 3 ) ey 2 cos( 0t ) 1 2 1 2 cos( 0t ) cos( 0t ) ex 2 3 2 3 cos( 0t ) 1 2 2 1 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} e x 2 3 3 2 3 3 3 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} 2 3 3 cos( 0t ) 3 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} e y 2 3 3 3 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} e y 2 3 3 1 2 1 2 {cos( 0t ) cos( )} {cos( 0t ) cos( )} e x 2 3 2 3 cos( 0t ) {cos( 0t ) cos( cos( 0t ) {cos( 0t ) B(O, t ) 3 2 cos( 0t ) ey 2 3 1 2 2 1 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} e x 2 3 3 2 3 3 3 2 2 {cos( 0t ) cos( ) sin( 0t )sin( )} 2 3 3 cos( 0t ) 3 2 cos( 0t ) 2 3 2 )} e x 3 1 } ex 2 3{sin( 0t )sin( 3{sin( 0t ) 3 } ey 2 3 2 { sin( 0t )sin( )} 2 3 3 2 { sin( 0t )sin( )} e y 2 3 2 )} e y 3 3 cos( 0t ) e x 2 3 {sin( 0t ) e y 2 3 Bm (cos( 0t )e x (sin( 0t )e y ) 2 B(O, t ) est donc un champ de norme constante égale à 3 Bm et dont la direction est repérée par l'angle = 2 30° 3 0 t 1 29 2 d d (J ) M B sin( 0t ) INSB ) 0 I sin( 0 t dt dt le flux de B à travers la bobine varie dans le temps, ce qui provoque un courant induit. D’après la loi de Lenz, l’effet mécanique de ce courant s’oppose à la cause de l’induction. La bobine est donc soumise à des actions de Laplace qui tendent à la placer dans l’état où le flux ne varie pas, c’est à dire à une vitesse angulaire la plus proche possible de 0 equation mécanique dans le champ magnétique uniforme B , la bobine est assimilable à un dipole de moment magnétique M=N i S le théorème scalaire du moment cinétique donne : d² (M B). e z J dt ² d² soit J (t )) 0 0i sin( 0t dt ² equation électrique pour les spires orientées , le flux du champ extérieur est : (t )) ext 0 cos( 0t l ' équation électrique en convention générateur e-Ri-L Ri Ldi / dt d ext s'écrit donc : Ri L di 0 dt e d ext dt / dt 0 di dt 0 ( 0 d )sin( 0t dt (t )) 0 La puissance des forces de Laplace dans le référentiel tournant où le champ magnétique est fixe est d d M B .( )( 0 )u z 0i sin( 0t 0) dt dt elle est opposée à la puissance de l’induction e.i = 0 i sin( 0 t - ).( 0 - d /dt) 3) En régime permanent, l’équation électrique est découplée de l’équation mécanique. C’est une équation linéaire dont le second membre est une fonction sinusoïdale de pulsation = 0Elle s’écrit : di Ri L 0 sin( t ) dt la solution en régime forcé ,c'est à dire i= i m sin( t ) se détermine en utilisant la représentation complexe, on trouve L ) R R² L² ² introduisons cette expression dans l'équation mécanique en régime permanent on trouve 0 im (t)= 0 I sin( 0t et arctan( t) ² 1 0² sin( t ) sin( t ) cos( ) cos( t ) R² L² ² R² L² ² 2 compte tenu de ce que la dérivée seconde de est considérée nulle en régime permanent (t)= 0 La valeur moyenne du couple dans le temps a pour valeur ( 0 ) 0 ²R X) 1 0² 0² 0 (1 sin( t ) sin( t ) cos les 2( R ² L ²( 0 )²) 1 ²(1 X )² R² L² ² R² L² ² 2 variations de la valeur moyenne du couple en fonction de sont représentées ci-dessous pour >1 sur l’intervalle 0 0 pour lequel le couple moyen est positif. On admettra que dans la pratique >1 30 C’est le système extérieur qui impose le couple et donc la vitesse de rotation Si le couple moyen est nul alors = 0 le moteur tourne à la vitesse du champ excitateur Sinon < 0 . Parmi les deux valeurs possibles de seule la plus grande correspond un état stable car le couple moyen y est alors une fonction décroissante de la vitesse de rotation ; en effet une augmentation de la vitesse se traduit par une diminution du couple moteur ce qui a pour effet de ramener la vitesse à sa valeur d’équilibre. < > Etat stable Point de fonctionnement 0 La puissance mécanique moyenne fournie par le moteur est <P méca>=< > elle s’annule en = 0 et 0 <P> Couple nul 0 Remarques : Dans un moteur asynchrone les forces de Laplace et le champ électromoteur s’exercent tous les deux dans la partie mobile le rotor 31 Moteur Synchrone : le stator est l’inducteur Dans une machine synchrone il n’y a pas de commutation (comme il y en a dans les machines à courant continu) mais il y a des balais pour alimenter le rotor Les trois bobines (stator ) présentées lors de l’étude du moteur asynchrone sont toujours alimentées en triphasé, mais cette fois-ci on place en O un dipôle magnétique de moment M constant en norme (en pratique bobine alimentée placée dans un plan vertical rotor), on considère qu’il tourne à la vitesse angulaire dans le plan xOy. Initialement l’angle que fait M avec le champ engendré par les bobines est noté 0. Calculer le couple moyen subi par le dipôle. A quelle condition est-il non nul ? a) Dans ce cas étudier le couple en fonction de l’angle initial 0 et indiquer la zone où le système fonctionne en moteur ainsi que sa limite d’utilisation, c’est à dire le couple maximal qu’il peut fournir. b) Un tel moteur peut-il démarrer seul, éventuellement à vide ? La machine réciproque du moteur synchrone est l’alternateur : Le stator est l’induit dans un alternateur Balais qui Apportent le courant et le récupèrent remarque si on supprime les courants polyphasés qui alimentent le moteur synchrone et que l’on fait tourner le rotor à la vitesse angulaire , il apparaît un courant triphasé dans le stator qui devient l’induit, la machine réciproque du moteur synchrone est l’alternateur. B induit est en retard sur M inducteur = rotor, <0 la rotation est freinée par le couple = MB sin <0 32 Correction du moteur synchrone 3 B0 (cos tex sin tey ) le couple instantané subi parle dipôle est : 2 MB0 (t ) (t)uz M ( t) B( t) 3 sin[( )t 0] u z 2 sa valeur moyenne est nulle sauf si = auquel cas elle vaut < > = (3/2) MB0sin 0 max= (3/2) MB0 un tel moteur ne peut donc comme son nom l’indique que tourner à la vitesse de synchronisme Lorsque = le couple moyen dépend de l’angle qui reste constant entre M et B Ses variations en fonction de 0 font apparaître une zone où la puissance P = < > = (3/2) M B0 sin 0 du couple exercée sur le dipôle est positive > 0 > 0 ; cette zone correspond à un fonctionnement moteur. Sous l’effet du champ B = On raisonnera désormais en utilisant cette valeur moyenne < > , ce qui donnera une assez bonne idée de l’évolution de la vitesse de rotation du moteur, si le temps caractérisant l’évolution de est grand devant la période T = 2 / qui est l’intervalle de temps permettant de définir le couple moyen < >/ max stable 1 0/ max 0 0 >0 Laplace est moteur si . A vide et en négligeant les frottements s’opposant inévitablement à la rotation du dipôle le moteur tourne à la pulsation avec un angle 0 = 0 Si l’utilisateur lui fait fournir en le soumettant à un couple - 0 sur l’arbre moteur, la valeur de 0 augmente, le moteur se cale ainsi à une valeur de 0 telle que 0 = max sin 0 Il y a en fait deux valeurs de 0 qui permettent de satisfaire l’égalité précédente seule la valeur < /2 correspond à un fonctionnement stable et est observée en pratique Si pour une cause quelconque le rotor donc M ralenti donc prend un peu de retard sur le champ donc augmente le couple moteur moyen augmente ce qui accélère le rotor et rétabli le décalage à sa valeur initiale 0 33 Le moteur synchrone ne démarre a priori pas seul, même à vide. Il faut le lancer à = pour qu’il puisse fonctionner. En fait les progrès en électronique ont permis de créer des champs magnétiques tournants de pulsation ajustable à l’intérieur de moteurs aussi puissants que ceux des motrices du TGV atlantique. Celles–ci fonctionnent avec des moteurs synchrones auto-pilotés alimentés en courant de pulsation correspondant à la vitesse du train Moteurs pas à pas Il existe encore les moteurs pas à pas ou des petites bobines sont alimentées à tour de rôle pour qu’un aimant du rotor vienne se placer devant déterminant ainsi autant de positions angulaires possibles qu’il y a de bobines Un exemple d’évolution technologique : les moteurs de T.G.V L’obtention d’une tension d’amplitude variable à partir d’une tension d’amplitude constante est un problème fondamental pour l’alimentation des moteurs électriques. L’utilisation de transformateurs à secondaire variable ou de rhéostats n’est pas satisfaisante au niveau du rendement ou des puissances mises en jeu . C’est l’essor de l’électronique de puissance dans les années 1960, du thyristor en continu et du triac en alternatif et des transistors de commutation qui a permis une utilisation plus performante des moteurs classiques et la mise au point de nouveaux types de moteurs. Prenons par exemple l’évolution des moteurs de T.G.V elle a suivi celle des composants électroniques : - moteur continu-série pour le T.G.V sud-est, - moteur synchrone autopiloté pour le T.G.V atlantique. Le moteur synchrone ne démarre a priori pas seul, même à vide. Il faut le lancer à = pour qu’il puisse fonctionner. En fait les progrès en électronique ont permis de créer des champs magnétiques tournants de pulsation ajustable à l’intérieur de moteurs aussi puissants que ceux des motrices du TGV atlantique. Celles–ci fonctionnent avec des moteurs synchrones auto-pilotés alimentés en courant de pulsation correspondant à la vitesse du train - et moteur asynchrone pour le T.G.V trans manche. Ainsi grâce à l’électronique qui rend l’asservissement du moteur asynchrone possible il est possible de maîtriser la vitesse de rotation du moteur donc la vitesse du train. Historiquement les diesels des locomotives entraînaient des moteurs à courant continu car leur souplesse d’utilisation permet en faisant varier i de faire varier continûment sans qu’il soit nécessaire d’utiliser une boite de vitesse. 34 Machine à courant continu à entrefer plan http://sitelec.org/cours/abati/axem.htm Ce type de moteur est un descendant de la "roue de Barlow" qui fut le premier moteur électrique (1822). ROUE DE BARLOW Une roue en matière conductrice, crantée sur sa périphérie et solidaire d'un axe, est placée dans un champ magnétique crée par un électro-aimant en "fer à cheval". Le courant est amené dans la roue par un frotteur sur l'axe et par une cuvette contenant du mercure. Dans la pratique, le développement des moteurs à entrefer plan a été longtemps freiné pour les raisons suivantes: - nécessité d'un champ magnétique intense, - entrefer suffisant pour permettre la rotation, - difficultés d'évacuation des pertes joules. A l'heure actuelle, il est possible de créer des champs magnétiques intenses à l'aide d'aimants permanents (pas de pertes joules dues à l'excitation). En 1960, le premier moteur "Axem" est fabriqué par C.E.M. son bobinage est exécuté suivant la technique du circuit imprimé. PRINCIPE DU MOTEUR AXEM :C'est un moteur à courant continu dont le rotor est un disque mince portant un bobinage lamellaire formé de conducteurs libres (sans fer) et dont le stator est pourvu d'aimants permanents, permettant la production d'un champ magnétique intense. Le courant est amené par une ou plusieurs paires de balais frottant directement sur le bobinage. AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE CE TYPE DE STRUCTURE - moteur à courant continu: variation de vitesse à faible coût, - pas de bobinage d'excitation: pas de pertes joules inducteur, - pas de fer au rotor: inductance faible, constante de temps électrique faible, - très large gamme de vitesse due au grand nombre de lames au collecteur et à l'absence de fer au rotor, - très faible réaction d'induit: les balais peuvent être calés sur la ligne neutre, ce qui permet les deux sens de rotation, - très faible moment d'inertie dû à la faible masse du rotor: la constante de temps mécanique est très faible, - moteur court et léger, - fortes densités de courant dans le bobinage (circuit imprimé), ce qui permet de diminuer la masse de cuivre, - inertie thermique faible qui ne permet pas au moteur de tolérer des surcharges trop longues. Remarque importante: le démontage du moteur (augmentation de l'entrefer) a pour conséquence une désaimantation. Cette opération est donc à proscrire, lorsqu'on ne dispose pas du matériel nécessaire à une ré-aimantation du moteur après remontage. 35 Un bobinage très ingénieux des circuits électriques radiaux du rotor associé à une alternance de s pôles des aimants, permet une alimentation uniquement à partir des balais, en particulier pour la gestion du retour du courant arrivé en bout de rotor. Un exemple est donné dans le schéma suivant : 36 Roue de Barlow : Un exemple pédagogique de moteur à courant continu On considère le dispositif suivant : une roue conductrice du courant électrique de rayon a mobile sans frottement autour d’un axe z trempe dans sa partie inférieure dans un bac de mercure. La résistance électrique de la roue est négligeable, le circuit est bouclé sur un générateur de f.e.m E et sur un conducteur ohmique de résistance R.La roue est plongée dans un champ magnétique uniforme B pointant dans le sens opposé à l’axe des z. B = -B uz avec B>0. On note J le moment d’inertie de la roue. Le sens de mesure de est celui de z . Si on dirige le pouce de la main droite dans le sens de z le sens positif de mesure de la f.e.m d’induction e est le sens de la concavité de la main droite soit ici le même sens que celui de E. Sens + de rotation Cohérent avec le sens de z z Sens de mesure de = sens de z O B E A On remarque que avec les conventions choisies ici il se trouve que Sens de mesure de e = -d avec le sens de z /dt cohérent R <0 1) On admet que les forces de Laplace subies par le disque sont équivalentes à celles que subirait un conducteur filiforme confondu avec le rayon OA et parcouru par un courant i. calculer le moment M des forces de Laplace et montrer que M>0 La force de Laplace idl ^ B (dl dans le sens de i>0) fait tourner la roue dans le sens + de rotation on a alors une f.e.m d’induction e qui doit être contre électromotrice on doit trouver e<0 compte tenu de E>0 On admet que la roue est équivalente à un générateur de résistance négligeable et de force électromotrice e (On parlera plutôt de force contre électromotrice car e sera <0) . En exploitant le caractère énergiquement parfait du couplage électromécanique établir l’expression de e en fonction de B,a et . Réponse : conversion électromécanique puissances opposées : e*i = - M calculer le moment M des forces de Laplace M>0 >0 i>0 donc e < 0 z z O B B A de même d O E A E R R >0 car l’aire du circuit complet diminue dS<0 et que B<0 e = - d /dt <0 2) Etablir l’équation électrique du problème 3) Etablir l’équation mécanique du problème en supposant que la roue est soumise en outre à un couple de frottements de la forme -f 4) Etablir (t) et commenter l’influence de B. Etablir i(t) . Le courant est-il continu à l’instant initial? Commenter. 5) Effectuer un bilan énergétique. 6)Montrer que le fait d’avoir considéré une seule ligne de courant transportant l’intégralité du courant ne modifie pas le mo ment des forces de Laplace par rapport au modèle plus réaliste où l’on considérerait que le courant est transporté par plusieurs lignes reliant O à A et repérées en coordonnées polaires, chacune de ces lignes transportant la fraction d’intensité di 37 1) f.c.e.m Première méthode : Pour un élément de longueur centré à une distance r du centre de la roue dl = dOM =dr ur on a une force élémentaire dF = i dl ^ B = i B dr u Son moment est donc d = (OM^dF) .uz = i B dr Par intégration : = iBa²/2 La puissance du champ électromoteur e.i , étant opposée à la puissance des forces de Laplace , on a : e*i = = -Ba²i /2 soit : e = -Ba² /2 moteur ei<0 >0 remarque Ei>0 Deuxième méthode : a² dt d BdAire 2 On a 3 variables il nous faut deux équations différentielles roue de Barlow à rayons dAire d = a adt B et e 2 d dt Le théorème du moment cinétique donne alors l’équation mécanique du système J d /dt = - f = iBa²/2 –f Dans i , il y a l’induction 2) Equation électrique l’équation électrique qui décrit le système en convention générateur E + e - Ri = 0 se réduit donc à : Ri = E + e = E – B a² /2 3) Equation mécanique Reportons l’expression de i qui s’en déduit dans l’équation mécanique, on trouve ; J d /dt = - f + Ba²/2 ( E/R - Ba² /(2R) ) Soit d /dt + = Avec 1/ = f/J + B²a 4/(4RJ) et = 2Ba²E/(4Rf + B²a4) 4) résolution régime transitoire La condition initiale est que (0)=0 on a donc (t) = (1-e-t/ ) Comme i = E/R - Ba² /(2R) on trouve que i(0+)= E/R alors que i(0-)=0 Cela est du à une lacune de la modélisation, si on avait donné une inductance propre au circuit il n’en aurait pas été ainsi. On trouve encore dans ce modèle i = 4 Ef /(B²a4 + 4Rf) 5) Bilan énergétique Si on multiplie l’équation électrique par i et l’équation mécanique par on trouve Ri² = Ei – B i a² /2 J d /dt = iBa²/2 –f ² Soit en combinant Ei = Ri² + f ² + d/dt ( ½ J ²) La puissance électrique du générateur sert à augmenter l’énergie cinétique de rotation et à nourrir les effets dissipatifs électrique ou mécanique En régime permanent on a Ei = Ri²+f ² 6) Lignes de courants quelconques Considérons maintenant une ligne de courant qui n’est pas rectiligne On a : d²F= dI (dl ^B) soit d² = OM^ dI (dl ^ B) dl = dr ur + r d u dl ^B = (dr ur + r d u )^(-Buz) =(dr B uz ^ur + r Bd uz ^u ) =(dr B u - r Bd ur ) d² = r ur ^ dI (dr B u - r Bd ur ) = dI rdr B uz On intègre ensuite sur r et sur les lignes de courant 38 Machine à courant continu, machine réversible Description d’une machine multipolaire On trouve dans une machine à courant continu, un circuit magnétique et deux circuits électriques le circuit de l’inducteur et le circuit de l’induit, ainsi qu’un dispositif de commutation le collecteur avec les balais qui frottent sur lui. Le premier circuit électrique le stator est solidaire du bâti il s’agit de l’inducteur. Le second circuit électrique Rotor est l’induit. Dans une dynamo et dans un moteur c’est toujours la même chose l’inducteur est le stator et l’induit est le rotor puisqu’on a de l’induction motionelle. La machine peut être bipolaire ou multipolaire Les machines de faible puissance ne possèdent pas de circuit inducteur, le champ magnétique est créé par des aimants permanents ( ferrites, samarium, cobalt …) Il existe plusieurs possibilités de branchement Machine à excitation indépendante dont le circuit inducteur est séparé du circuit de l’induit Machine à excitation série, dont le circuit inducteur est en série avec le circuit de l’induit. Les moteurs dits universels ( électroménager) sont de ce type on peut les utiliser avec une alimentation continue ou même alternative Machine à excitation parallèle ou shunt dont le circuit inducteur est en parallèle sur le circuit de l’induit On raconte que la découverte de la réversibilité de la dynamo fut accidentelle : lors de l’exposition internationale d’électricité à Vienne en 1873, deux dynamos furent branchées par erreur en parallèle. En mettant en route le moteur d’entraînement de la première dynamo, l’ingénieur Fontaine dit démarrer la deuxième dynamo. 39 Principe du moteur à courant continu dipolaire énoncé Une bobine, constituée de N spires enroulées sur un cadre rectangulaire de côtés a et b est en rotation autour d’un axe . Sa position est repérée par l’angle . Sa résistance totale est R et son inductance L. Elle est reliée à une source de tension E par des contacts H et K qui commutent à chaque demi-tour. L’extrémité K de la bobine est reliée au pôle + si sin >0 et au pôle - si sin <0. Le système mobile a un moment d’inertie J par rapport à l’axe . Un aimant permanent produit un champ magnétique B que nous supposons radial et de norme B uniforme au niveau des fils MN et PQ. On se rapproche de cette structure radiale en jouant sur la forme des pôles et en plaçant un cylindre de fer sur l’axe de la bobine. Il existe bien entendu une zone de transition où le champ n’a pas cette structure, mais nous n’en tiendrons pas compte dans cette étude. Un système mécanique S exerce sur l’axe un couple résistant noté (- ) Nous supposerons que - est constant. Equation mécanique : m.q : J d² /dt² + Equation électrique : m.q = i : i + (L/R) di/dt + ( 0 0 avec 0= 2nabB /R)d /dt = E/R 40 Régime transitoire m.q : i (t) = (Jd² /dt²+ )/ 0= (Jd /dt+ )/ 0 , puis obtenir l’équation différentielle en (t)=d /dt E 0 d L d² 0² dt R dt ² JR JR J (L/R) d² /dt² est en pratique très faible devant d /dt , aussi nous négligeons ce terme résoudre l’eq différentielle Régime permanent Représenter la puissance mécanique en fonction de la vitesse de rotation = max/2 =0 = max = E 0/ R max/2 Fonctionnement en générateur de courant (dynamo): Ce dispositif peut également fonctionner en générateur. On se place en régime permanent uniquement. Supposons maintenant qu’un opérateur impose un régime permanent de rotation à vitesse constante 0 en exerçant un couple moteur ’ ( il n’y a plus de - ) Remplaçons la source par une résistance R0 1) Que devient l’équation électrique toujours en négligeant L 2) Que devient l’équation mécanique 3) Effectuer un bilan énergétique traduisant la conversion 41 Principe du moteur à courant continu dipolaire correction Une bobine, constituée de N spires enroulées sur un cadre rectangulaire de côtés a et b est en rotation autour d’un axe . Sa position est repérée par l’angle . Sa résistance totale est R et son inductance L. Elle est reliée à une source de tension E par des contacts H et K qui commutent à chaque demi-tour. L’extrémité K de la bobine est reliée au pôle + si sin >0 et au pôle - si sin <0. Le système mobile a un moment d’inertie J par rapport à l’axe . Un aimant permanent produit un champ magnétique B que nous supposons radial et de norme B uniforme au niveau des fils MN et PQ. On se rapproche de cette structure radiale en jouant sur la forme des pôles et en plaçant un cylindre de fer sur l’axe de la bobine. Il existe bien entendu une zone de transition où le champ n’a pas cette structure, mais nous n’en tiendrons pas compte dans cette étude. Un système mécanique S exerce sur l’axe un couple résistant noté (- ) Nous supposerons que est constant. Equation mécanique Les forces de Laplace sur les côtés NP et QM sont parallèles à . Leur moment par rapport à est donc nul. Les forces de Laplace sur les côtés MN et PQ sont égales à Bib. En raison de la commutation, leur moment a toujours le même signe M = B i b a / 2 Au total, M Laplace = 2 N B i b a / 2 = i 0 où 0a la dimension d’un flux 42 Il en résulte l’équation différentielle avec 0 = 2 n a b B J d² /dt² = MLaplace - soit J d² /dt² + = i 0 Equation électrique La puissance des actions de LAPLACE est - eLorentz . i = PLap1ace = MLap1ace d /dt = i 0 d /dt Nous en déduisons l’expression de la f.e.m. de Lorentz: e Lorentz = - 0 d /dt <0 dite force contre électromotrice. Du point de vue électrocinétique, la rotation équivaut à un générateur idéal de tension de f.e.m : - eLorentz = 0 d /dt > 0 opposée au courant qui engendre cette rotation. L’équation électrique s’écrit E + eLorentz -Ri - L di = 0 convention générateur soit Ri + L di/dt + 0 d /dt = E. i + (L/R) di/dt + ( 0 /R)d /dt = E/R Régime transitoire En éliminant i (t) = (Jd² /dt²+ )/ J i (t ) d dt 0 dans i (t ) 0 0= (Jd /dt+ )/ L di R dt d R dt 0 0 , nous obtenons une équation différentielle en (t)=d /dt E R d² J E 0 L dt ² E d L d² 0 0² R R R dt R dt ² JR JR J 0 0 0 (L/R) d² /dt² est en pratique très faible devant d /dt , aussi nous négligeons ce terme et l’équation se E 0 d 0² simplifie en dt JR JR J C’est une équation différentielle linéaire du premier ordre. Si est constant et si le moteur est arrêté à t = 0, les solutions sont de la forme : = L ( 1- exp (-t / )) avec L = E/ 0 – R / 0² et = RJ/ 0² Pendant ce régime transitoire, le courant i = (E- 0 d /dt)/R décroît de E/R à E/R - 0 (E/ 0 – R / 0²) = / 0 J d dt Régime permanent En régime permanent, le moment des forces de Laplace, opposé au couple résistant, est égal à angulaire limite L est une fonction affine décroissante de L = E/ 0 – R / 0² La valeur maximale max = E/ 0 est obtenue « à vide » pour = 0 donc R 0² qui peut aussi s'inverser comme L max max L R 0² Le couple maximum max =E /(R 0) correspond à L = 0 Si >( 0²/R) max =( 0²/R) E/ 0 = E /(R 0) alors le moteur ne peut pas tourner. La puissance mécanique Pméca = ² 0² Pméca = 0 max L L R R L max fournie par le moteur est: 0² E L 1 1 L R max 0 E 1 R 0 L L max La puissance maximale Pmax (qui correspond à dPmax /d = 0) est obtenue pour = et la vitesse L L max max /2 Remarque :Nous pourrions également déterminer Pméca par un bilan énergétique Pméca + Ri² = E.i avec i = (E - 0 d /dt)/R = max/2 43 =0 = max = E 0/ R max/2 Fonctionnement en générateur de courant (dynamo): Ce dispositif peut également fonctionner en générateur. On se place en régime permanent uniquement. Supposons maintenant qu’un opérateur impose un régime permanent de rotation à vitesse constante 0 en exerçant un couple moteur ’ ( il n’y a plus de - ) Remplaçons la source par une résistance R0 L’équation électrique devient, toujours en négligeant L : i =- 0 0/(R+r) L’équation mécanique donne ’ = - i 0, soit : ’= 0² 0 /(R+r) Du point de vue mécanique, le couplage se traduit par un couple de frottement proportionnel à la vitesse qui dépend de la résistance R0 Du point de vue électrique, le système est équivalent à un générateur de THÉVENIN de f.e.m. E(t) = 0 0 Si nous pouvions faire abstraction des résistances et des frottements internes, le rendement énergétique de ces convertisseurs serait de 100 %. En effet, la puissance de l’opérateur, opposée en moyenne à celle des actions de LAPLACE, est égale à la puissance de la f.e.m. du générateur. Dans l’exemple étudié, la puissance est dissipée dans la résistance de charge, et nous trouvons bien ’ 0 = (R0 + R) i2 44 lecture moteur roue Le moteur roue est un moteur électrique inversé le rotor qui se situe d’habitude au centre se situe ici en périphérie alors qu le stator qui se situe normalement en périphérie est situé au centre du moteur et de la roue 45 Hendrik Antoon Lorentz Hendrik Antoon Lorentz en 1916 Hendrik Antoon Lorentz (18 juillet 1853 à Arnhem, Pays-Bas - 4 février 1928 à Haarlem, Pays-Bas) est un physicien néerlandais qui s'est démarqué par ses travaux théoriques sur la nature de la lumière et la constitution de la matière. Il est co-lauréat avec Pieter Zeeman du prix Nobel de physique de 19021. La majorité de ses travaux portèrent sur l'électromagnétisme. Il a laissé son nom aux transformations de Lorentz qui sont à la base de la théorie de la relativité restreinte. Elles ont été présentées par Lorentz dans le but d'expliquer les résultats de l'expérience de Michelson-Morley par une contraction réelle des longueurs dans le sens du mouvement, ce qui n'est d'ailleurs pas compatible avec l'interprétation moderne de la théorie de la relativité restreinte qui affirme seulement que la mesure d'une distance ou d'une durée dépend du référentiel dans lequel se fait cette mesure et n'a donc pas de caractère absolu. La théorie de Lorentz implique également l'existence d'un référentiel absolu, le seul où les lois de l'électromagnétisme seraient applicables et d'un milieu, l'éther, qui servirait de support à la propagation des ondes électromagnétiques et qui serait fixe dans ce référentiel absolu. Lorentz partagea, en 1902, le prix Nobel de physique avec Pieter Zeeman « en reconnaissance des extraordinaires services qu'ils ont rendus par leurs recherches sur l'influence du magnétisme sur les phénomènes radiatifs1 ». Il a reçu en 1908 la Médaille Rumford. Il est lauréat de la médaille Franklin en 1917 pour ses travaux sur la nature de la lumière et la constitution de la matière. Il a également reçu la médaille Copley en 1918. En son honneur, l'Académie royale des arts et des sciences néerlandaise, KNAW, a fondé en 1926 la Médaille Lorentz. Transformations de Lorentz Transformations de Lorentz du champ électromagnétique Force de Lorentz Facteur de Lorentz Fonction lorentzienne Groupe de Lorentz | Covariance de Lorentz | Invariance de Lorentz, Médaille Lorentz Ne pas confondre avec : Konrad Zacharias Lorenz (Vienne, 7 novembre 1903 - Vienne, 27 février 1989), plus connu sous le nom de Konrad Lorenz, est un biologiste et zoologiste autrichien titulaire du prix Nobel de physiologie ou médecine. Lorenz a étudié les comportements des animaux sauvages et domestiques. Il a écrit des livres qui ont touché un large public tels que Il parlait avec les mammifères, les oiseaux et les poissons ou L'Agression, une histoire naturelle du mal. 46 Heinrich Lenz (physicien) Heinrich Friedrich Emil Lenz est un physicien allemand de la Baltique, sujet de l'Empire russe né à Dorpat1, dans le gouvernement d'Estland2, faisant partie de l'Empire russe, le 12 février 1804, et mort à Rome le 10 février 1865. Il est professeur puis recteur à l'université impériale de Saint-Pétersbourg, où il refait les expériences de Faraday. Son nom est resté attaché à la loi sur l'interaction courant électrique - champ magnétique. De 1823 à 1826, il voyagea à travers le monde en compagnie du navigateur Otto von Kotzebue. Il participe à une expédition dans le Caucase en 1829, avec le botaniste Carl Anton von Meyer, l'entomologiste français Édouard Ménétries (conservateur au musée zoologique de Saint-Pétersbourg) et Adolph Theodor Kupffer. Il observe en 1833 l'augmentation de la résistance des métaux avec la température et étudie l'effet Peltier. Il décéda d'un accident vasculaire cérébral. 47