Mathématiques : Outils pour la Biologie – Deug SV1 – UCBL D. Mouchiroud (10/10/2002)
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Chapitre 3
Variables aléatoires
Sommaire
1. Introduction…………………………………………………………………………………3
2. Variables aléatoires discrètes…………………………………………………4
2.1. Définition………………………………………………………………………………………………..4
2.2. Loi de probabilité………………………………………………………………………………….4
2.3. Fonction de répartition……………………………………………………………………….5
3. Variables aléatoires continues…………………………………………………7
3.1. Définition………………………………………………………………………………………………..7
3.2. Fonction densité de probabilité………………………………………………………..7
3.3. Fonction de répartition……………………………………………………………………….8
4. Espérance et variance………………………………………………………………11
4.1. Espérance mathématique……………………………………………………………………11
4.1.1. Variables aléatoires discrètes
………………………………………….12
4.1.2. Variables aléatoires continues
………………………………………….12
4.1.3. Propriétés de l’espérance
…………………………………………………..13
4.2. Variance…………………………………………………………………………………………………14
4.2.1. Variables aléatoires discrètes
………………………………………….14
4.2.2. Variables aléatoires continues
………………………………………….15
4.2.3. Propriétés de la variance
……………………………………………………15
5. Couples de variables aléatoires………………………………………………15
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5.1. Loi jointe…………………………………………………………………………………………………15
5.2. Indépendance entre variables aléatoires……………………………………….17
5.3. Covariance et corrélation……………………………………………………………..……18
5.4. Opérations sur les variables aléatoires……………………………………….…19
5.5. Généralisation à
n
variables aléatoires…………………………………….…….20
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1. Introduction
Dans la plupart des phénomènes aléatoires, le résultat d’une épreuve peut se traduire par une
« grandeur » mathématique, très souvent représentée par un nombre entier ou un nombre réel.
La notion mathématique qui représente efficacement ce genre de situation concrète est celle
de variable aléatoire (notée également v.a.). Ainsi le temps de désintégration d’un atome
radioactif, le pourcentage de réponses « oui » à une question posée dans un sondage ou
le nombre d’enfants d’un couple sont des exemples de variables aléatoires.
Remarque : On se limitera ici au cas des variables aléatoires réelles (les entiers faisant bien
sûr partie des réels).
Etant donné un espace probabilisé d’espace fondamental et de mesure de probabilité P,
on appelle variable aléatoire sur cet espace, toute application X de dans R telle que :
X: ε () R
ω X (ω)
A chaque évènement élémentaire ω de correspond un nombre réel x associé à la variable
aléatoire X. Comme l’indique le graphe, il n’y a pas obligatoirement autant de valeurs
possibles prises par la variable aléatoire X que d’évènements élémentaires. La valeur x
correspond à la réalisation de la variable X pour l’évènement élémentaire ω.
Exemple :
Si l’on considère la constitution d’une fratrie de deux enfants, l’espace fondamental est
constitué des évènements élémentaires suivant :
= {GG, GF, FG, FF}
Les valeurs possibles prises par la variable aléatoire X, « nombres de fille dans la famille »
sont : X () = {0, 1, 2}
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2 Variables aléatoires discrètes
2.1 Définition
Une variable aléatoire est dite discrète si elle ne prend que des valeurs discontinues dans un
intervalle donné (borné ou non borné). L’ensemble des nombres entiers est discret. En règle
générale, toutes les variables qui résultent d’un dénombrement ou d’une numération sont
de type discrètes.
Exemples :
Les variables aléatoires,
- le nombre de petits par porté pour une espèce animale donnée (chat, marmotte, etc),
- le nombre de bactéries dans 100 ml de préparation,
- le nombre de mutations dans une séquence d’ADN de 10 kb,
etc…
sont des variables aléatoires discrètes.
2.2 Loi de probabilité
Une variable aléatoire est caractérisée par l’ensemble des valeurs qu’elle peut prendre et par
l’expression mathématique de la probabilité de ces valeurs. Cette expression s’appelle la loi
de probabilité (ou distribution de probabilité) de la variable aléatoire.
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La loi de probabilité d’une variable aléatoire discrète est entièrement déterminée par les
probabilités pi des évènements {X = xi}, xi parcourant l’univers image X(). La loi de
probabilité est donnée par les (xi, pi)i.
Remarque : Afin de simplifier l’écriture, nous noterons pour la suite du cours :
P({X = xi}) équivalent à P(X=xi) ou pi
Exemple :
Dans le cas de la constitution d’une fratrie de deux enfants, si l’on fait l’hypothèse que la
probabilité d’avoir un garçon est égale à celle d’avoir une fille (1/2), alors la distribution de
probabilité ou loi de probabilité du nombre de filles dans une fratrie de deux enfants est :
Ensemble des
évènements possibles
Valeurs de la
variable aléatoire
X
Probabilités associées
à la variable X
P(X=xi) ou pi
G et G
F et G ou G et F
F et F
0
1
2
1/4
1/2
1/4
Si P(F)= P(G)=1/2, alors
(1) P[(F G) (G F)] = P(F G) + P(G F) Propriétés d’additivité
avec (F G) (G F)= évènements incompatibles
(2) P(F G)= P(F)P(G) Propriété d’indépendance
d’où P[(F G) (G F)]= P(X =1)= (1/2x1/2)+(1/2x1/2)=1/2
Remarque : Une loi de probabilité n’est établie que si pi
i
=
1, la somme étant étendue à
tous les indices i.
2.3 Fonction de répartition
On appelle fonction de répartition d’une variable aléatoire X, la fonction FX telle que :
FX : R R
t FX (t) = P(X < t)
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