RAPPELS SUR LES ENSEMBLES
Dans tout ce qui suit, on consid`ere un ensemble E.
1. appartenance et inclusion
Si xest un ´el´ement de E, on note xE. On lit cette relation xappartient
`a E.
Si Aest un sous-ensemble de E, on note AE. On lit cette relation Aest
inclus dans E.
On d´efinit l’enemble des parties de E, que l’on note P(E), dont les ´el´ements
sont les sous-ensembles de E. On peut le d´efinir de la mani`ere suivante :
A∈ P(E)AE
Remarque. Par convention, est un sous-ensemble de tout autre ensemble :
∅ ⊆ E
Et donc P(E) n’est jamais vide : il contient toujours l’´el´ement .
Si Aet Bsont deux sous-ensembles de Etels que Aest aussi un sous-ensemble
de B, on note aussi cette relation AB. On a l’´equivalence :
AB(xE, x AxB)
En cons´equence, pour prouver l’inclusion AB, on peut ´ecrire “Soit x
E. Supposons que xA., et prouver que xappartient `a B. Pour aller plus
vite, on peut ´ecrire directement : Soit xA., et prouver que xappartient
`a B.
Remarque. xA” et “AB” sont des ´enonc´es math´ematiques. Ils ont une
valeur de v´erit´e (on peut dire s’ils sont vrai ou faux).
L’´egalit´e A=Bentre deux sous-ensembles de Eest ´equivalente `a la double
inclusion :
(AB)(BA)
En cons´equence, pour prouver A=B, on prouve AB, puis “BA.
2. Op´
erations ensemblistes
Soient Aet Bdeux parties de E.
On d´efinit “l’union de Aet B, not´ee AB, et d´efinie par :
xE((xAB)(xAxB))
On d´efinit “l’intersection de Aet B, not´ee AB, et d´efinie par :
xE((xAB)(xAxB))
Remarque. Ici, “AB” et “AB” sont des ensembles, et non pas des ´enonc´es
math´ematiques. Ils n’ont pas de valeur de v´erit´e : On ne peut pas dire si ABest
“vrai” ou “faux”, cela n’a pas de sens. On peut en revanche, ´etant donn´e un ´el´ement
xde E, se demander si xappartient `a AB, si xappartient `a AB...
1
2 RAPPELS SUR LES ENSEMBLES
La d´efinition des symboles ,et font intervenir les connecteurs logiques ,,
et , et en sont un peu les analogues dans la th´eorie des ensembles. Mais attention :
il faut utiliser les connecteurs logiques avec des ´enonc´es math´ematiques
et les op´erations ensemblistes avec des ensembles. Ainsi, puisque “AB” et
BA sont des ´enonc´es, on peut les relier par un connecteur logique pour cr´eer
un nouvel ´enonc´e math´ematique, par exemple :
(AB)(BA)
(On retrouve la d´efinition de l’´egalite de deux ensembles.) En revanche, la suite de
symboles suivante n’a aucun sens :
(AB)(BA)
De mˆeme, si Aet Bsont deux sous-ensembles de E, on peut cr´eer un nouvel ensemble
en leur appliquant une op´eration ensembliste. On cr´ee par exemple :
AB
En revanche, la suite de symboles suivante n’a aucun sens :
AB
Si Pest un ´enonc´e math´ematiques admettant une seule variable libre x, et si Aest
un ensemble, on peut se demander si P(x) est vrai ou faux, et si xAest vrai ou
faux. En revanche, xPn’a aucun sens.
1 / 2 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !