Célébrations, anniversaires et nouvelles générations

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AUTOMNE 2009
GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES
Une journée de festivités pour le personnel marque
le 75e anniversaire de l’HGJ.
dans le nouveau couloir, de
ssé, l’innovation
a
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e 29 juillet dernier, le perL’ H G J à 7 5 jourd
L
sonnel et les bénévoles de de l’HGJ, lors d’une journée
u
a
’
l’HGJ sont venus admirer le remplie de festivités et de
d
bonne chère.
nouveau hall d’entrée, tout en
célébrant le 75e anniversaire
Le personnel s’est assemblé
baies vitrées, qui relie le hall
d’entrée au pavillon G, c’est
là que Dr Hartley Stern a
pris la parole pour expliquer
l’importance du concept architectural. « L’accent est mis
sur la lumière naturelle, le
vaste espace et l’ambiance
chaleureuse et accueillante.
Cela symbolise la façon de
faire qui distingue l’HGJ : ici,
Suite à la page 2
Célébrations, anniversaires et nouvelles générations
T
andis que l’HGJ célèbre
son 75e anniversaire,
Marie-Rose
Kavanaght,
infirmière-chef adjointe au
Centre des naissances de
l’HGJ, est sur le point, elle
aussi, de célébrer une date
importante, celle de l’arrivée
imminente de son premier
petit-fils. En effet, sa fille,
Christine Deller employée
au Service des finances de
l’HGJ s’apprête à donner
naissance. Est-il attendu que
Mme Kavanaght, forte d’une
expérience de 28 ans soit
dans la salle d’accouchement
et assiste à la naissance de
son petit-fils? « Bien sûr! »,
s’exclame Mme Deller.
Mère et fille ont longtemps
travaillé ensemble à l’hôpital.
Jeune fille, Mme Deller tra-
vaillait sur l’étage, elle passait
ses journées pédagogiques
et ses vacances d’été dans les
salles d’évaluation. À l’âge de
16 ans, elle postule pour un
emploi comme agent d’unité
la fin de semaine, travaillant
officiellement aux côtés de sa
mère à la coordination des
dossiers, à contacter les infirmières et à appeler les médecins pour des consultations. «
C’était un milieu génial pour
moi, dit Mme Deller. C’est un
département heureux qui est
rarement calme, ce qui était
parfait, car j’aime être occupée. En grandissant, j’ai voulu
être obstétricienne. J’ai même
fait des études en santé au
cégep, mais j’aime les maths.
Suite à la page 5
De la gauche Marie-Rose Kavanaght avec sa fille de Christine Deller, quelques semaines avant
qu’elle donne naissance à l’HGJ, et son obstétricienne, le Dr Elsa Quiros-Calinoiu.
DANS CE NUMÉRO :
jgh.ca
Vidéo commémorative du 75e anniversaire de l’HGJ .......4
Nouveau programme d’Agrément Canada.......................8
Journée annuelle des préposés......................................16
Un gala grandiose pour une grande entrée
À
l’endroit même où l’Hôpital général
juif a ouvert ses portes le 8 octobre
1934, de nouvelles portes se sont ouvertes le 18 juin dernier, dévoilant un hall
d’entrée récemment rénové - et où se
tenait un gala en l’honneur des donateurs et qui marquait le 75e anniversaire
de l’hôpital. Environ 500 invités ont
participé à ce gala. Sous une immense
tente érigée à quelques pas de l’entrée
principale, située sur le chemin CôteSainte Catherine, ils ont pu visionner
une vidéo, entendre de la musique, des
chansons et des discours.
En s’adressant à une foule de philanthropes, de dirigeants de l’hôpital
et de politiciens, Samuel Mintzberg,
président, affirme que l’objectif de ces
rénovations était bien plus que d’offrir
un nouvel accès à l’hôpital. « En ouvrant
ces portes, dit-il, nous nous vouons à
être ouverts à de nouvelles directions, à
de nouveaux partenariats et à de nouvelles collaborations afin que les soins
de santé pour nos patients soient plus
efficaces, efficients, fiables, sécuritaires
et plus rassurants. »
Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a fait l’éloge des valeurs fondamentales de l’hôpital évidentes lorsque
« vous recevez des patients et dispensez
des soins dans un esprit de compassion, d’ouverture et d’inclusion ». Pour
Lawrence Bergman, membre de l’Assemblée nationale, « l’Hôpital général
juif est devenu un leader en recherche,
il possède sa place au rang des grands
instituts d’enseignement et son administration est un modèle à suivre en
terme d’efficacité ».
Reconnaissant la présence de politiciens Dr Hartley Stern, directeur général, constate que leur présence « est un
puissant rappel de combien nous sommes importants pour les Québécois et
de la contribution que faisons à la ville
de Montréal et au reste du Canada ». En
s’adressant aux donateurs de l’hôpital,
il ajoute « vous ne contribuez pas uniquement à bâtir des installations, vous
contribuez à rebâtir des vies. Vous n’appuyez pas uniquement des programmes, vous appuyez des individus dans
leurs moments les plus faibles et vulnérables. »
Le 3 juin dernier, le Parlement a été
informé de l’anniversaire de l’hôpital,
tandis qu’Irwin Cotler, membre du
2
Parlement pour la circonscription de
Mont Royal, s’est levé dans la Chambre des communes et a félicité l’hôpital
comme étant « l’une des institutions de
santé les plus importante, engagée et à
la pointe de la technologie de la province. » Il a aussi invité ses collègues à rendre hommage à l’hôpital « pour les soins
compréhensifs, accessibles, innovateurs,
ouverts et centrés sur les patients et offerts non seulement aux québécois mais
également à ceux d’ailleurs ». P
Le personnel de la Fondation et des Affaires publiques et communications célèbrent le succès de cet événement avec Myer Bick (centre,
en cravate jaune), président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ et Larry Sidel (devant centre, en cravate jaune), directeur de
la Fondation de l’HGJ.
L’HGJ à 75
Suite de la page 1
le traitement médical s’accompagne
d’autres formes de soutien pour tenir
compte de l’ensemble des besoins des
patients, dit-il. »
Au total trois réceptions ont eu lieu
ce jour là, pour permettre au plus
grand nombre possible de bénévoles
et d’employés de venir entendre Dr
Stern et de se régaler de quelques rafraîchissements, y compris des petits
gâteaux d’anniversaire. Dans l’Amphithéâtre Block, se tenait de multiples séances de visionnement d’une
nouvelle vidéo, de huit minutes, qui
résume les 75 ans d’histoire de l’HGJ
et, dont la narration comprend des
remarques du personnel soulignant
les qualités particulières et les accomplissements de l’HGJ.
La nouvelle configuration de l’en-
trée principale et du hall d’entrée a
plu à plusieurs présents. Au dire de
James Reid, acheteur au Service des
achats, « même si les lieux physiques de l’hôpital, les technologies et
les méthodes travail ont changé au
cours des derniers 75 ans, la passion
et l’attention du personnel, à l’égard
de tous ceux qui traversent le seuil de
nos portes, n’a pas changé ». P
jgh.ca/75e
Dr Hartley Stern s’adresse au personnel et aux bénévoles de l’HGJ, lors d’une cérémonie dans le nouveau couloir qui relie l’entrée principale au pavillon G.
jgh.ca
HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • AUTOMNE 2009
3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2
Glenn J. Nashen - Directeur des Affaires
publiques et des Communucations,
Laure-Elise Singer - Co-rédactrice, PULSE
Henry Mietkiewicz - Co-rédacteur, PULSE
Stephanie Malley - Contributrice
Dana Frank - Contributrice
Orit Mizrachi - Contributrice
Sean Martin - Contributeur
Régine Banon - Traduction
Latitudes Marketing and Design - Design
Services d’Audio-visuel - Photos
Les Emballages Colorama - Imprimerie
Prière d’envoyer les textes à :
[email protected]
ou de téléphoner au poste 4120. Bur. : A-106
Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste
5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. »
PULSE • AUTOMNE 2009
Journée de plaisir sous le soleil
pour le personnel de l’HGJ
H
ot dogs, clowns, peinture de visage, prix de présence, t-shirts gratuits, musique et bien plus encore, le 14
juin dernier, c’était ainsi que l’HGJ a dit
un gros « Merci » à son personnel, pour
le dévouement continuel à l’endroit des
patients. La Journée plaisir en famille à
l’HGJ, qui s’est déroulée par un dimanche ensoleillé dans le stationnement des
employés de la rue Legaré, célébrait aussi les 75 ans de l’hôpital et a attiré plus
de 1 000 employés, bénévoles et leur
famille. Le personnel du Service des affaires publiques et de communications
a organisé cet événement et en compagnie d’autres employés de l’HGJ qui ont
contribué leur temps afin d’assurer le
succès retentissant de ces célébrations.
Jeux et activités ont diverti les jeunes et les jeunes de coeur. Le coin
bambin, fut occupé tout l’après-midi,
tandis qu’enfants et adultes ont profité des peintures de visage, d’activités
d’art, des structures gonflables et des
jeux d’arcades. Des membres du personnel sont montés sur la scène pour
chanter et danser, tandis que le DJ Patrick Hinds, un employé de la cuisine,
ajoutait de l’ambiance aux festivités. Le
déjeuner, un barbecue - une gracieuseté
de généreux commanditaires, offrait ce
qu’un employé a décrit comme étant « le
meilleur hamburger de ma vie ».
Un t-shirt de baseball, avec le chiffre
75 imprimé à l’endos a été offert à chaque membre du personnel et bénévole
présent. Aussi, des prix de présence furent tirés et offerts dans le cadre de la
tombola du 75e anniversaire, dont un
sac de golfe, des certificats-cadeaux, un
panier de produits de beauté, et bien
plus encore. Des prix de cette tombola
seront encore tirés et, dans le cadre de
cette année anniversaire, 75 gagnants
seront annoncés au total. P
jgh.ca/75e
Soigner le corps tout
en réconfortant l’esprit
L
a nouvelle entrée principale de
l’HGJ mène directement à des
soins améliorés – littéralement. Lorsque vous franchissez le seuil des nouvelles portes et empruntez les escaliers, tout proches, ou l’ascenseur, vous
vous retrouvez dans la Division de
radio-oncologie, récemment agrandie
afin d’y rajouter près de 3 000 mètres
carrés pour les aires de traitements.
Ces nouvelles installations ont été
méticuleusement conçues et munies
de la plus récente technologie pour
offrir aux patients atteints du cancer
la meilleure qualité de radiothérapie.
Afin de assurer que les traitements
sont administrés en toute sécurité,
l’installation a été construite à plus
de neuf mètres sous le niveau de la
rue. Toutefois, la nouvelle division ne
ressemble pas à un sous-sol, car une
grande attention a été accordée à la
création d’un environnement agréable pour les patients et le personnel.
Le positionnement précis des puits de
lumière inonde l’endroit de soleil, un
foyer au gaz contribue à l’ambiance et
des tableaux de l’artiste québécoise,
Dominique Blanc, ornent les murs. P
Grâce aux puits de lumière, la lumière du jour pénètre jusqu’au
sous-sol.
Une entrée écolo
Une journée de célébration pour les jeunes et les jeunes de cœur.
« Cher HGJ… »
Depuis le début du mois d’août,
patients et visiteurs signent le
livre d’honneur qui se trouve dans
le nouveau couloir qui relie le hall
d’entrée récemment rénové au
pavillon G. Outre les félicitations
à l’occasion du 75e anniversaire
de l’hôpital et la réouverture
de l’entrée principale, on peut y
lire des inscriptions en anglais,
en français, en hébreu, en arabe et en chinois félicitant les
membres du personnel pour leur
dévouement et expertise. Voici
quelques-uns des commentaires.
« Je suis là pour ma troisième crise
cardiaque. Si jamais j’en ai une autre,
je reviens ici. L’équipe des Soins coronariens est la a meilleure. »
« Les médecins et les infirmières
de l’HGJ prennent un soin excellent de tous. Aussi merci pour les
donations qui viennent en aide à
hôpital. »
« Merci aux médecins, personnel infirmier et personnel de soutien pour
le succès de mon intervention chirurgicale. Aussi merci au personnel en
radiologie. J’apprécie tous les services
offerts par cet hôpital. »
C
’est avec beaucoup de fanfare que
l’entrée principale et le hall d’entrée
ont été ouverts cet été. Et, c’est bien plus
qu’une belle architecture moderne. Au
dire de Georges Bendavid, Coordonnateur des installations matérielles, et
l’un des principaux planificateurs de
l’entrée, l’intégration d’éléments écologiques était incontournable. « C’était
important d’assumer notre responsabilité environnementale dans notre
conception, dit-il. Nous voulons faire
une différence. »
Les initiatives environnementales
comprennent un jardin situé, au niveau de la rue et près de l’entrée, qui
sert également de toit à la Division de
radio-oncologie (situé sous le niveau de
rue entre le pavillon B et le chemin de la
Côte Sainte-Catherine). Non seulement
ce toit vert sauve de l’énergie en isolant
mieux la bâtisse qui s’y trouve en des-
sous, mais le jardin est irrigué par les
tuyaux qui se trouvent sous la terre. Ils
arrosent directement les plantes par les
racines, réduisant ainsi évaporation et
gaspillage d’eau.
Le choix de baies vitrées, surtout le
long du couloir entre le hall d’entrée et
le pavillon G, a aussi un impact environnemental. Grâce à la grande quantité de lumière naturelle, le besoin de
recourir à l’éclairage électrique est
moindre; en hiver le soleil contribue
à réchauffer l’espace. Aussi durant la
saison hivernale, les portes tournantes
fonctionnent avec un système de ventilation qui repousse l’air froid lorsqu’elles fonctionnent. De plus, les trottoirs
chauffants, sous l’auvent de l’entrée
principale, éliminent l’épandage du sel,
ou d’autres éléments nocifs pour l’environnement, nécessaires pour fondre
glace et neige. P
PULSE • AUTOMNE 2009
3
Ce que l’HGJ signifie pour moi
Pour marquer le 75e anniversaire de
l’HGJ, nous avons demandé au personnel ce que signifie, pour lui, l’HGJ. Voici
quelques-unes des réponses.
C
omme tant d’autres, je suis née à
l’HGJ. Mes premiers souvenirs sont
d’une hospitalisation, au 6 Ouest. Les
candy stripers, les adolescents bénévoles de l’époque, en uniformes rayés, me
fournissaient régulièrement des livres
à colorier et des crayons pour me distraire de l’inconfort chirurgical. Je garde
de bons souvenirs de mes visites à mon
regretté père, Dr Morris Salomon, au
Service de santé, où il s’est occupé des
employés de l’hôpital pour plus de 30
ans. Le summum de ma visite était lorsque Shopsy, le pâtissier (oui, il y en avait
un!) du Service de diététique, passait
nous voir avec éclairs fraîchement cuits.
En fin de semaine, tandis qu’il visitait
ses patients, je restais dans la résidence
des infirmières (pavillon A) avec Molly
Hart, l’infirmière de mon père.
Adolescente, j’ai travaillé comme
préposée à la stérilisation à la Centrale
d’approvisionnement pendant l’été.
J’avais hâte de faire ma livraison de
fournitures médicales telles que seringues (en verre à l’époque), cathéters et
ensembles chirurgicaux à toutes les unités. Ce fut une merveilleuse expérience
d’apprentissage, j’ai acquis un sens aigu
de la responsabilité, le respect et les
soins pour les autres.
La relation avec l’HGJ se poursuit encore, car depuis 1992 j’ai la chance de
travailler comme coordinatrice de recherche avec Dr Howard Chertkow. P
- Shelley Solomon, Coordinatrice de
recherche, Laboratoire de neuroscience
cognitif et au Centre Bloomfield de recherche sur le vieillissement de l’ILD
M
on vécu comme infirmière à l’Hôpital général juif : Depuis 1978, j’ai
comblé ma carrière, mes objectifs et l’un
de mes nombreux rêves. Je me sens privilégiée et reconnaissante d’avoir reçu
mon épinglette pour 30 ans de service.
L’Hôpital général juif représente pour
moi le véritable reflet du passé, du présent et de l’avenir sans cesse grandissant
de l’histoire de la médicine. P
– Helena Amaral, 6 Nord-Ouest (Gériatrie)
4
J
e travaille à l’HGJ depuis 1963, y
compris trois ans d’études en soins
infirmiers. J’ai grandi dans cet hôpital et
il est pour moi un endroit particulier où
travailler.
J’ai compilé une liste de 75 mots qui
décrivent ce que l’HGJ signifie pour
moi.
Attentionné Soutien
Compassion
Bilingue
Progressif
Non-fumeur
Agrandissement Compagnon
Accueillant Propre
Professionnel
Compétence
Défi
Continuité
Organisé
Distinct
Dévoué
Éthique Inclusive Unique Versatile Authentique Supérieur Constant
Compréhensif Leadership Confortable
Remarquable
Amical
Efficace
Accessible Expertise Accommodant Aidant
Tact
Complet
Uniforme
Estimé
Sentimental
Débrouillard
Sensible
Fiable
Énergique
Réceptif
Qualité
Réaliste
Enthousiaste
Distingué
Connecté
Humanisation
Intensif Long terme
Gentillesse Réalisations
Guérison Authentique
Digne de confiance
À l’épreuve du temp
Fournisseur de soins
Travail d’équipe Bénéfique
Capable
Favorable
Confiance
Confidentialité
Cohésif
Famille
Fiable Empathique
Réfléchi Chimie
Cacher Vibrant
Techniques
Diverse
– Debbie Basevitz, infirmière,
Clinique de suivi néonatal P
jgh.ca/75e
Réconfort pour les nouvelles mamans
L
es mamans qui arrivent à
l’HGJ pour accoucher reçoivent une carte joliment décorée
qui contient une bénédiction
pour un accouchement et une
naissance faciles. Même si le
contenu de cette carte émane de
la tradition juive, elle est appropriée pour toutes les mamans,
peu importe leur origine.
Sur un côté de la carte, il est
inscrit le texte hébraïque du
Psaume 121. D’après le livre de
la Kabbale, qui traite du mysticisme juif, il est bon de garder ce
texte dans la salle de naissance
durant le travail de la maman et
au moment de l’accouchement.
De l’autre côté de la carte se
trouve une prière, en français et
en anglais, rédigée par le Rabbin
Raphael Afilalo, directeur des
Services de la pastorale à l’HGJ, qui est offerte au
nom de la maman du nouveau né.
La prière d’une mère peut déplacer une montagne, ils
disent
Aide-moi Seigneur, en tant que mère, je prie
Bénis cet enfant, qu’il grandisse dans la paix, la santé
et la joie
Que mon enfant à Tes yeux et aux yeux de tous, trouve grâce
Garde nous, mon bébé et moi de tout mal
Renforce notre courage et notre foi pour discerner
avec sagesse, le bien et le mal
Anges dans les cieux
Sur vos ailes, portez vite cette prière
Car il n’y a rien d’aussi précieux
Que la sincère prière d’une mère P
–Rabbin Raphael Afilalo, directeur,
Service de la pastorale
Lumières, caméra, 75 ans d’action!
L
e 29 juillet dernier, le personnel
et les bénévoles de l’HGJ visionnaient en avant-première la vidéo
commémorative en l’honneur du 75e
anniversaire de l’HGJ. Ce film de huit
minutes célèbre l’héritage de l’HGJ
d’être Au soin de tous et se penche sur
la signification de l’hôpital auprès de
ses employés, bénévoles et patients.
Tout au long de la journée, des centaines d’employés et de bénévoles ont
assisté aux 12 représentations, qui ont
PULSE • AUTOMNE 2009
eu lieu dans l’Amphithéâtre Block.
« Employée de longue date et fille de
l’un des patients interviewés dans la
vidéo, il était impressionnant d’entendre patients et membres de la communauté parler des soins compatissants
qu’ils ont reçus, dit Paula Calestagne,
coordinatrice, Programme de la satisfaction des patients du Programme
de la qualité de l’HGJ. Voir mon père
parler ses sentiments par rapport à
l’hôpital, à peine six mois après une
chirurgie qui lui a sauvé la vie, était
très émouvant. »
Chaque membre du personnel recevra un exemplaire DVD de cette vidéo
commémorative, tel qu’annoncé dans
Coup d’œil HGJ. Pour recevoir votre
copie, passez au bureau des Affaires
publiques et des communications
(A-106). Pour le visionner en ligne,
consultez la page web dédiée aux 75e
anniversaire. P
jgh.ca/coupdoeil
jgh.ca/75e
Santé au féminin : une approche holistique
L
a perte subie par Dr Togas Tulandi, chef du Service de gynécoobstétrique, fut l’élément déclencheur
qui résulte en la naissance du nouveau
Centre des soins des femmes de l’HGJ.
« Lorsque ma sœur était malade, elle
a dû courir à droite et à gauche pour
ses soins médicaux, dit Dr Tulandi.
Voir cette femme, autrefois si active et
déterminée, abattue par la fatigue et la
douleur, j’ai essayé de penser à ce qui
pouvait être fait pour réduire sa souffrance. »
Malheureusement, elle n’a pas vécu
pour voir naître la vision de son frère.
Cependant, son expérience est l’inspiration qui permettra de soulager les
angoisses d’autres femmes. Son histoire fut contée, par Dr Tulandi, à un
public de femmes d’affaires, qui furent
invité, le 16 juin dernier, par la Fondation de l’HGJ, à un panel-discussion
sur le nouveau Centre des soins des
femmes hautement spécialisé. Parmi
les présentateurs à cet événement, Dre
Louise Miner, directrice du Service
d’échographie obstétrique, Dre Walter Gotlieb, gynéco-oncologiste et Dr
Alex Ferenczy, gynéco-pathologiste à
l’HGJ.
“La beaute sans la
sante n’existe pas”
– Lise Watier, experte des produits
de beauté et hôte invitée lors
de la rencontre avec les femmes
d’affaires du Québec.
L’objectif du Dr Tulandi est de créer
un éventail compréhensif et unique de
services qui offrent des soins de pointe en santé des femmes. « Je me suis
imaginé un lieu où tout ce dont une
femme pourrait avoir besoin pour sa
santé serait offert sous un même toit
: des soins cliniques à l’éducation, de
la science de pointe au soutien. » Le
Centre des soins des femmes est situé
au troisième étage du pavillon H et
regroupe divers services dont le Service de gynéco-obstétrique, le Service
d’échographie obstétrique, le Centre
Périnatal, des salles de colposcopie
et des cliniques ambulatoires pour la
santé des femmes, qui étaient auparavant dispersés à travers le pavillon A.
Le Centre offre les services ambulatoires dont les femmes ont besoin tout
au long de leur vie. Au cours des dernières années, Dre Miner a remarqué
une augmentation du taux des naissances à risques, ce qui s’explique par
le fait que les femmes ont des enfants
à un âge plus avancé et donc elles sont
plus susceptibles d’avoir une condition
chronique. Aussi les traitements de
fertilité, communs chez les femmes
plus âgées, résultent en une augmentation du taux de naissances multiples
et des complications qui en découlent.
Au Centre, des soins hautement personnalisés sont disponibles pour les
cas plus complexes de femmes enceintes et atteintes d’une maladie cardiaque ou des reins, ou encore même d’un
cancer, ce qui pose un risque tant pour
la mère que pour le fétus.
Le Centre des soins des femmes accorde une importance particulière à la
prévention et au traitement. Dans les
salles de colposcopie, les gynécologues
déterminent l’endroit précis sur le col
de l’utérus où la biopsie est nécessaire
et si la patiente a un cancer, si elle a
une condition précancéreuse, ou si elle
n’a pas de cancer. Les conditions potentiellement à risque, tel le diabète de
grossesse, sont également identifiées
au début de la grossesse. Une équipe
de professionnels de soins de santé,
dont des obstétriciens, endocrinologues, nutritionnistes et infirmières, est
dévouée à suivre ces futures mamans
Nouvelles générations
Alors, à défaut d’être obstétricienne, je
travaille ici comme comptable. »
Mme Deller est née à l’HGJ, comme
son frère Carl-Olivier Deller qui est
agent d’unité à l’hôpital. Elle attend
avec impatience de donner naissance
elle aussi à la prochaine génération à
Une cérémonie d’inauguration le 30 juillet dernier célèbre l’ouverture du Centre des
soins des femmes de l’HGJ. À partir de la gauche : Marie-Rose Kavanaght, Audrey
Miller, infirmière clinicienne, Centre des soins des femmes, Dr Togas Tulandi; Dr Hing
Hum, obstétricien-gynécologue; Joyce Ross, infirmière, Centre, Dr Hartley Stern, directeur général, Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, et Valerie Frunchak.
de plus près, tout en les informant sur
les mesures à prendre durant la grossesse, par exemple : comment utiliser
correctement un glucomètre pour
contrôler les niveaux de sucre, à la
maison, et comment maintenir une
alimentation saine. Tout le monde travaille ensemble pour gérer et limiter
les conséquences de la condition non
seulement pour la mère, mais aussi
pour le fœtus et pour l’enfant après sa
naissance
Maggie Newing, infirmière clinicienne spécialisée, Centre des soins
des femmes, explique « qu’il y a un
changement dans la définition de
santé des femmes, un changement qui
va au-delà de ce qui est physique. Par
exemple, nous aimerions aussi venir
en aide aux femmes qui souffrent de
dépression post-partum. »
L’importance d’adopter une vision
holistique des soins de la femme est
aussi partagée par Lyne Charbon-
Suite de la page 1
l’hôpital, avec l’aide de son médecin,
Dre Elsa Quiros-Calinoiu, gynécologue-obstétricienne à l’HGJ.
Pour Mme Deller, la grossesse à ses
hauts et ses bas, du Centre périnatal,
qui était situé avant dans le sous-sol
du pavillon A au nouveau Centre des
soins des femmes, situé au 3e étage du
pavillon H. « Au début de ma grossesse, j’allais au sous-sol pour mes
échographies, dit-elle. C’était comme
dans un cave. La salle d’attente était
petite, sombre et vieille, il y avait une
mauvaise odeur et les lits n’étaient
neau, infirmière clinicienne spécialiste en néonatologie. « Nous devons
examiner la santé des femmes et comment elle est si étroitement liée aux
autres aspects de la vie, ses hormones,
sa santé mentale, et avec les événements qui marquent sa vie, dit-elle. La
santé des femmes c’est bien plus que sa
santé reproductive ». Ce continuum
de soins est desservi, dit Mme Newing,
« en centralisant nos services. Nous
fournissons aux femmes un accès plus
facile à leurs soins de santé, et nous
pouvons les aider à naviguer à travers
un système souvent complexe ».
Pour Valerie Frunchak, directrice
des soins infirmiers, Centre de santé
mère-enfant, « l’objectif que cette équipe chevronnée et interdisciplinaire
est de prendre des embryons de programmes et de les faire évoluer pour
répondre aux besoins changeants des
femmes de notre communauté. » P
séparés que par un rideau. Mais au
Centre des soins des femmes, quelle
différence! C’est clair et frais, les salles sont nouvelles et spacieuses, C’est
aussi plus privé avec des portes qui ferment. Même le personnel semble plus
heureux dans son nouvel environnement. P
PULSE • AUTOMNE 2009
5
Têtes d’affiche
Félicitations
de technologie informatique. À l’emploi
de l’HGJ depuis 2000, Mme Cohen s’est
distinguée comme coordinatrice Internet et architecte de portail et en 2003
elle est décernée le Prix d’excellence en
informatique-santé. À titre de gérant des
projets de TI, elle fut impliquée dans une
grande variété de projets dans des domaines tels que l’oncologie, la télésanté et
l’entreposage de données.
De la gauche, Stephanie LeSage, Marianne McGee et Jessica Emed à Saskatoon, où
elles présentent leur article lors de la 8e conférence annuelle de la Society for Vascular Nursing - Canadian Chapter.
Lynne McVey reçoit son diplôme de Dr
Greg Shea, directeur académique du
programme de gestion pour cadres en
soins infirmiers Johnson & Johnson Wharton Fellows.
Lynne McVey
Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers à l’HGJ, faisait partie d’un groupe sélect de cadres en soins infirmiers qui
terminé avec succès, en juillet dernier,
un programme de formation intensive
de trois semaines en gestion du Wharton
School de l’Université de Pennsylvanie à
Philadelphie. Ce groupe de 38 personnes, composé de dirigeants en soins infirmiers américains, australiens, italiens
et canadiens, était venu suivre le programme de gestion pour cadres en soins
infirmiers Johnson & Johnson - Wharton
Fellows. Les participants ont acquis d’importantes connaissances d’affaires et de
gestion qui leur permettront d’affiner leur
rôle dirigeant dans le milieu en évolution
constante des soins de santé.
Sabine Cohen
Sabine Cohen est nommée chef de la
Gestion de l’information, elle contribuera à assurer l’intégrité et l’intégration de
l’information dans les nouveaux projets
6
Jeremy avec ses parents et ses heures
quelques heures après sa naissance à
l’HGJ.
Dre Judy Hagshi et
Glenn J. Nashen
Mazel tov à Dre Judy Hagshi, médecin au Service de médicine familiale de
l’HGJ, et à Glenn J. Nashen, directeur
des Affaires publiques et des communications, pour la naissance de leur fils,
Jeremy Daniel. Fidel à la tradition familiale, et comme ses deux sœurs Nicole, 9
ans et Nathalie, 6ans, Jeremy a vu le jour
à l’HGJ.
Félicitations à Jessica Emed, infirmière clinicienne spécialiste en médicine et en thrombose à l’HGJ, qui avec
Stephanie LeSage et Marianne McGee,
diplômées d’une maîtrise en soins infirmiers de l’Université McGill, ont rédigé
et remporté un prix pour leur article
Knowledge of Venous Thromboembolism
(VTE) Prevention Among Hospitalized
Patients. L’article a été publié dans la revue Journal of Vascular Nursing (JVN)
en décembre 2008. Mme McGee travaille présentement à l’HGJ au 5 nordouest (chirurgie).
La revue reconnaît les auteurs « dont
les articles contribuent à l’ensemble des
connaissances en soins infirmiers vasculaires et qui font preuve d’excellence
en matière de rédaction ». Articles sont
jugés sur le contenu, l’originalité, la clarté, champ d’application et de pratique et
la pertinence.
Pierre Allard
Félicitations à Pierre Allard, physiothérapeute à l’HGJ depuis1984, pour sa
récente nomination au conseil d’administration de l’Association canadienne de
physiothérapie. M. Allard a participé au
Congrès ainsi qu’à la réunion de l’Assemblée générale annuelle, qui ont eu lieu à
Calgary en mai dernier. M. Allard possède une formation dans divers aspects de la
pathologie vertébrale adulte, le traitement
des hernies discales, de la sténose spinale
(qui affecte particulièrement les personnes âgées) et les difficultés associées à
l’arthrite. Il travaille en étroite collaboration avec les services d’orthopédie et de
radiologie de l’hôpital, ainsi qu’au Centre
de la douleur chronique de l’HGJ.
PULSE • AUTOMNE 2009
del McKenna, membre des Services
de la sécurité de l’HGJ, de décrocher la
première place dans deux importantes
compétions de culture physique. Au
printemps 2008, M. McKenna a remporté le Physique Québec Testé pour
sa catégorie, ce qui l’a qualifié pour se
présenter en 2009 à l’échelle canadienne,
où il remporte aussi la première place.
Les deux compétitions s’inscrivent dans
le cadre de « culture physique naturelle », car les participants atteignent leur
forme musculaire sans recourir à des
stimulants de performance.
Son entraînement commençait tôt le
matin et poursuivait après ses heures de
travail. En effet, sa semaine de travail de
40 heures ne l’a pas empêché de continuer à s’entraîner. « Je suis heureux de
l’aboutissement de tout ce travail, ditil. Je vais m’arrêter pour l’instant, deux
ans d’entraînement c’est pas facile sur le
corps. Mais, je serai de retour, c’est certain. »
Bienvenue
Dre Isabelle Dumont
Kendel McKenna et ses trophées de
culture physique.
Kendel McKenna
Plusieurs mois d’entraînement et de
régime alimentaire ont permis à Ken-
Dre Isabelle Dumont, travailleuse
sociale, se joint à l’Hôpital général juif
forte d’une expertise clinique et en recherche pour conseiller les familles affectées par le cancer. Dre Dumont, qui
a travaillé au Memorial Sloan-Kettering
Cancer Center à New York, aura un bureau au Centre du cancer Segal et sera
impliquée dans le Programme d’oncologie psychosocial de l’Université McGill.
Ceci renforcera les liens entre le Service
d’oncologie de l’HGJ et l’Ecole de travail
social de l’Université McGill.
Suite à la page 7
Têtes d’affiche
Suite de la page 6
Dre Te Vuong
Dre Te Vuong est nommé chef de la
radio-oncologie au Centre du cancer
Segal de l’HGJ. En souhaitant la bienvenue à Dre Voung, Dr Gerald Batist,
chef du Service d’oncologie, dit « elle apporte des éléments qui sont entièrement
enlignés avec la mission et l’approche
du Centre du cancer Segal. Elle possède
une renommée internationale dans son
champ de recherche et qui a contribué
à aider directement des milliers de patients. Elle est aussi une dirigeante douce, généreuse et forte et un mentor qui
apprécie ses collègues et chaque membre de l’équipe. Notre vision commune
est l’excellence, l’innovation, et des soins
attentionnés et Dre Vuong possède toutes ces qualités. »
Dre Vuong, radio-oncologue praticienne et oncologue médicale certifiée,
est co-directrice de la radio-oncologie
et professeur adjointe à l’Université McGill, ainsi que directrice du McGill Rectal Radiation Research Program.
Clinicienne et scientifique des Instituts de recherche en santé du Canada, le
champ d’intérêt principal de Dre Vuong
comprend la mise au point de nouvelles technologies pour le traitement des
tumeurs gastro-intestinales. À l’Institut
national du cancer du Canada, elle copréside la Chair en études colorectales
et a reçu plusieurs bourses pour mettre
au point de nouvelles technologies de
radiation et des études sur la qualité de
vie. Depuis les quatre dernières années,
Dre Vuong a développé des réseaux de
recherche internationaux et nord-américains pour le cancer rectal.
Dans sa nouvelle fonction à l’HGJ,
Dre Vuong succède au directeur par intérim Dr Boris Bahoric, dont la contribution à la division fut chaleureusement
reconnue par Dr Batist.
Dr Huy Le
Dr Huy Le se joint Service de radiologie, il pratiquera la radiologie musculosquelettique et générale. Il a complété
ses études de premier cycle à l’Université McGill en 2003 et a complété en 2008
le programme formation de Diagnostic
Radiology Residency à l’Université McGill.
Condoléances
Jackie Raboy Thaw
L’Hôpital général juif offre ses condoléances à Jackie Raboy Thaw, infirmière-chef à l’USI, pour le décès de sa mère,
Shirley Raboy. P
Le flambeau est passé aux nouvelles coprésidentes des Auxiliaires
L
e 13 mai dernier, après avoir fièrement annoncé que les Auxiliaires
ont amassé plus de 1,8 million de dollars, durant son mandat biennal à la
présidence, Rona Green passe le flambeau de la relève à Linny Blauer et
Phyllis Karper.
Décrivant son mandat comme « stimulant et satisfaisant », Mme Green
déclare aux Auxiliaires, lors de la 73e
Assemblée générale annuelle, tenue
dans l’Auditorium Samuel S. Cohen,
que les fonds amassés lors de la Journée boutique, la Foire d’automne et le
Spring Fling, entre autres, ont permis
aux Auxiliaires de faire l’achat d’équipement médical tant nécessaire, dont
un système d’ultrafiltration pour les
patients cardiaques, un coloscope de
pointe et de l’ameublement spécialisé
pour le Service de gériatrie. Les Auxiliaires ont aussi apporté leur soutien à
divers programmes dont, le programme
d’allaitement, l’Espoir, c’est la vie et la
mise sur pied d’un centre de formation
au Service d’urgence.
Après avoir remercié Mme Green
pour « ses conseils, ses encouragements
et sa gouverne », mesdames Blauer et
Kaper se sont dites « prêtes à relever le
défi » et d’élever les Auxiliaires à de nouveaux sommets avec l’aide de membres
chevronnés et l’enthousiasme des nou-
veaux membres.
L’un des points saillants de la réunion fut le discours de la conférencière invitée Diane Proulx
Guerrera, récipiendaire du prix 2009 l’Espoir, c’est
la vie et fondatrice de la Fondation Cure pour la
recherche, l’éducation et la sensibilisation pour le
cancer du sein. Le personnel de l’HGJ a appuyé
cette cause en portant du demin et un ruban rose
au travail, lors de la Journée nationale du demin de
la Fondation Cure, le 12 mai dernier. Mme Proulx
Guerrera, dont le traitement à l’HGJ pour son cancer du sein l’a inspiré à mettre en place « le cycle de
la philanthropie », a remercié le personnel pour «
la constance de l’excellence des soins, de l’énergie,
de la générosité et de l’expertise ». P
jgh.ca/auxilieres
Linny Blauer et Phyllis Karper.
Nouvelle politique pour les interventions en phase critique
D
epuis le 1er juillet les médecins de
l’HGJ ont une nouvelle façon de
communiquer les décisions sur la façon dont une équipe de soins de santé
devrait réagir si un patient présente
une maladie aiguë, potentiellement
mortelle, un événement ou subi un
arrêt cardio-pulmonaire. Les directives médicales classiques des médecins,
comme Code complet, Pas de code et
Ne pas ressusciter, sont remplacées par
cinq types d’activité (appelés niveaux
d’intervention). Cela permet de communiquer rapidement des instructions
plus précises en cas d’urgence. Une
nouvelle ordonnance médicale, intitulée Les niveaux d’intervention portant
sur la réanimation et d’autres interventions critiques, a remplacé la feuille
orange d’intervention critique.
Une feuille d’ordonnance avec d’importantes informations pour guider les
médecins accompagne cette nouvelle
politique. On y retrouve une description des cinq niveaux d’intervention;
des exemples de discussions types, où
patients et familles discutent des interventions critiques, et un aperçu des rô-
les des différents membres de l’équipe
soignante. Elle propose également des
stratégies pour gérer et résoudre des
conflits éventuels. La nouvelle politique et ainsi qu’un sommaire sont publiés par le Comité d’éthique clinique à
la page Web du CEC.
Pour plus d’information sur cette
politique, veuillez contacter Dr Paul
Warshawsky, au poste 7500 ou via Lotus Notes. P
– Dre Carolyn Ells, présidente,
Comité d’éthique clinique
jgh.ca/fr/DecouvrezleCEC
PULSE • AUTOMNE 2009
7
En préparation pour l’agrément
A
u cours de la semaine du 1er novembre, la nouvelle approche
d’Agrément Canada relative au processus
d’agrémentation sera appliquée, lors de la
visite à l’HGJ. Au cours des années précédentes, les évaluateurs (des professionnels d’autres institutions de santé déjà
agrémentées, qui mènent des examens
de pairs) rencontraient chaque équipe
de l’HGJ. Cependant, le nouveau programme Qmentum, implanté en 2008,
demande aux évaluateurs de rencontrer
juste quelques équipes spécifiques, en
visitant personnel, patients et familles
directement dans les unités de soins,
Les évaluateurs utiliseront également
des traceurs, une méthode appliquée
dans le secteur des soins de la santé pour
suivre un processus clinique ou administratif et pour cumuler les données sur
la qualité et la sécurité des soins et des
services dispensés. Il existe deux types de
traceurs :
•Clinique : recourt aux dossiers mé-
dicaux, entrevue avec le personnel,
les patients et les familles, et observation de diverses pratiques pour
suivre les soins et services offerts à
un patient en particulier.
•Administratif : suit les nouvelles
initiatives, met au point de nouvelles
politiques ou procédures administratives (par exemple : comment est
commandé, étalonné et entretenu
un nouvel équipement). Et, suit également le traitement de l’information.
Les traceurs doivent effectuer quatre
étapes (voir graphique) :
•Réviser les dossiers des patients et
les documents
•Parler et écouter lors d’entrevues
individuelles et dans des discussions
de groupe
•Observer directement et durant les
visites
Activités du traceur
RÉVISER
dossiers patients
et documents
PARLER et
ÉCOUTER
d’entrevues
individuelles et
discussions de
groupe
ENREGEISTRER
ce qui est
entendu,
lu et vu
OBSERVER
directement et
durant les visites
•Enregistrer ce qui est entendu, lu
et vu
Au cours des mois de septembre et octobre, des simulations cliniques et administratives de sessions avec des traceurs
auront lieu dans plusieurs secteurs de
l’HGJ, en guise de préparation à la visite
des évaluateurs. P
–Jocelyne Pépin, Coordinatrice à
l’agrément 2009
jgh.ca/accreditation2009
Forte présence de l’HGJ lors d’un symposium sur la sécurité.
L
es initiatives de l’Hôpital général
juif pour actualiser la qualité de ses
soins seront exposées au grand jour lors
d’un symposium national sur les soins
de santé, cet automne. Ceci fait suite à
la décision prise par les organisateurs
isins
o
v
s
Fier
de la conférence d’accepter 12 des 15
propositions de l’HGJ pour présenter
des affiches sur la sécurité.
Les affiches seront en exposition à
Montréal au mois d’octobre et au Symposium sur la sécurité des soins de santé au Canada (Halifax 9), la plus
importante réunion annuelle
en son genre au Canada et qui
regroupe des délégués de 200
organisations à travers le pays.
Au total 100 affiches seront présentées, ce qui fait de l’Hôpital
général juif, l’institution avec le
plus grand nombre d’affiches en
exposition.
Le contenu des affiches est
le reflet
de l’important désir du
Montage
personnel
de du
l’HGJ d’améliorer
à 100%
la qualité
des
soins
format final aux patients.
Dans ses efforts constants, le
personnel analyse régulièrement un large éventail d’actidepuis 1934
vités de l’hôpital, puis cible et
modifie des pratiques qui pourraient potentiellement produire
des lacunes en matière de sécurité.
Les résumés suivants seront
en exposition lors du symposium :
• The Development and Imple-
8
PULSE • AUTOMNE 2009
mentation of a Fall Prevention Program
in a University Teaching Hospital: A
Multidisciplinary Initiative to Improve Patient Safety. Auteurs : Jennifer
Emed, Diane Brault, Judy Bianco et
Estelle Kalfon.
•Mistake-Proofing
I.V. Medication
Administration with the Use of Smart
Pumps. Auteurs : Aline Markarian et
Johanne Boileau.
Education. Auteurs : Maggie Newing,
Francesca Frati et Paula Calestagne.
•Hurdles to Successful Implementation •Patient
of the Surgical Safety Checklist: A Pilot
Study. Auteurs : Anna Pevreal et Dr Simon Bergman.
Satisfaction Surveys: Asking
Patients About Medication Delivery.
Auteurs : Paula Calestagne, Diane
Brault et Jocelyne Pépin.
•Graduated Pressure Stockings for Ve- •Critical Incident Reviews: A Process
nous Thromboembolism Prevention: A
Policy and Procedure to Improve Patient
Safety. Auteurs: Anna Pevreal et Jessica Emed.
Aimed at Improving Patient Safety in the
Hospital System. Auteurs : Paula Calestagne et Lianne Dzygala.
Disclosure Pamphlet:
•Nursing Rounds Support Patient Sa- •Tool
for Patients, Staff
fety Initiatives. Auteurs : Diane Brault
et Véronique Roger.
•Implementation
of the National Safer Healthcare Now! Venous Thromboembolism Intervention in a Montreal
Hospital. Auteurs : Jessica Emed, Marie-Claude Germain et Dre Shannon
Fraser.
•The Patient Education Network Wor-
king Group: A Hospital-Based Interprofessional Collaboration to Foster Patient
An Essential
and Families.
Auteurs : Paula Calestagne et Lianne
Dzygala.
•Hospital-Wide
Patient Identification
Safety Initiatives. Auteurs : Paula Calestagne et Lianne Dzygala.
•Incorporating Patient Feedback in the
Design of a Cancer Centre. Auteurs:
Paula Calestagne, Antoinette Ehrler,
et Lianne Dzygala. P
MISE À JOUR : CONSTRUCTION
Unité/Service
Ce qui est à faire
Ancien emplacement Nouvel emplacement
Débuté
Terminé
Angiographie #2
Rénover; remplacer de l’équipement
médical
Pav. D, 2e, Radiologie
Même
Juin 2009 (plans)
Fin 2009
Centre du sein
Déplacer
Pav. D, 2e
Pav. E, 10e
Août 2009
(conception, plans)
Début 2010
Cardiologie
Rénover; faire deux fois plus de
place
Pav. E Sous sol
(temporaire)
Pav. E, 2e
Mai 2009
(construction)
Automne 2009
Centre des soins
pour la santé
mentale des enfants
Consolider*
Van Horne / Victoria;
Pav. A, 4e; IPFC sous
sol; IPFC rez-dechaussée
1er site: à l’ouest de
IPFC
Juillet 2009
Fin 2009
* Toutes les cliniques du Centre des soins pour la santé mentale des enfants sous un même toit afin de mieux répondre aux exigences du
programme; offrir un environnement apaisant; accommoder plus de services et d’enfants; réduire les temps d’attente pour l’inscription;
améliorer la qualité des soins et accroître l’efficacité générale et la sécurité.
Deux nouvelles cages d’ascenseurs;
un nouvel ascenseur ajouté pour
accommoder le volume de Herzl,
Centre des soins des femmes
N/A
N/A
Automne 2008
Spring 2009
Urgence - Rouge C
Aération ajoutée pour sécuriser
18 zones civières pour traiter des
patients H1N1. Pression négative
sera ajoutée pour l’isolation.
N/A
Pav. D, rez-dechaussée
Nov. 2008
Dec. 2008
Endocrinologie
Agrandir l’ancien emplacement de
l’oncologie
Pav. E, 1e
Même
Juin 2009
Jan. 2010
Endoscopie
Agrandir dans l’ancien emplacement
de gastro; ajouter des chambres,
une salle de réveille
Pav. G, 3e
Même
2009 (conception,
plans)
2010
Gastrœntérologie
Doubler l’espace en agrandissant
dans l’ancien emplacement de
l’oncologie
Pav. G, 3e
Pav. E, 1e
Juin 2009
Jan. 2010
Eliminer les chambres de 3 et 4 lits;
créer des chambres semi privées
et privées avec le même nombre de
lits. Une unité avec supervision pour
les patients agressifs.
Pav. D, 6e
Même
Juin 2009
Automne 2009
Pav. E, 2e (temporaire)
Pav. B, 3e
Eté 2009
Été 2009
Ascenseurs, Pav. H
Soins gériatriques
Inhalothérapie
Relocaliser plus proche des salles
d’opération, USI
Entrée principale
Agrandir, accès direct à la radiooncologie, Pav. G
Côte-Ste-Catherine
Même
Août 2008
Juillet 2009
Soins palliatifs
Agrandir, accès direct à la radiooncologie, Pav. G
Pav. B, 4e
Même
Jan. 2009
Mai 2009
**
Général, Pav. H
Pav. H, Plaza Côte
des-Neiges
Juillet 2009
Juillet -Août 2009
Stationnement
** 225 des 616 places du stationnement général seront déplacées pour accommoder le Centre des soins pour la santé mentale des
enfants; 190 places ajoutées au stationnement du pav. H, au même prix, pour les détenteurs d’un permis. Des permis spéciaux seront
offerts à ceux qui travaillent après 14h. Plus de personnel assigné au stationnement signifie que les voitures seront déplacées plus vites et
plus efficacement. L’HGJ essaie de sécuriser 250 places supplémentaires à la Plaza CDN (et peut-être dans d’autres sites proches) avec un
service de navette. Un projet à long terme prévoit aussi 375 places sous le pav. K.
Salles d’opération
et U.S.P.A
(Unité des soins postanesthésie)
Stérilisation
Centre des soins des
femmes et Recherche
en soins infirmiers
Inhalothérapie plus près des patients
pour un meilleur soutien; ventilation
remplacée (aussi dans l’unité de
réveille); ajout d’aire de rangement
et d’espace.
Pav. B, 3e
Même
Nov. 2008
Juin 2009
Déplacer la stérilisation, les activités
de nettoyages pour mieux répondre
aux normes de stérilisation
Pav. B, 3e
Pav. C,
Sous sol
Été 2009
Nov. 2009
Consolider, un centre accueillant
pour les soins des femmes,
y compris une clinique de
colposcopie, d’échographie et
G.A.R.E.
Pav. A, 6e;
Pav. B, rez-dechaussée
Pav. H, 3e
Jan. 2009
Mai 2009
PULSE • AUTOMNE 2009
9
Affronter le cancer … et Mère Nature!
Le Cyclo-défi contre le cancer est inauguré avec style
M
ême si le ciel s’affichait gris pour la meilleure partie du premier Cyclo-défi contre
le cancer, les résultats eux sont rayonnants Un
montant incroyable de 5,7 millions de dollars a
été amassé, les 11 et 12 juillet, lors de ce parcours
de 270 kilomètres à vélo entre Montréal et Québec, pour battre le cancer au Centre du cancer
Segal et dans d’autres institutions de santé au
Québec.
Peu de temps après le départ des 1 450 participants du Stade Olympique de Montréal, le ciel
s’est ouvert pour laisser tomber des averses. Mais,
inspirés par la motivation et la détermination des
amis et de la famille au nom desquels ils ont entrepris cette aventure, les participants continuent
de pédaler et affrontaient le froid. Finalement,
fatigués mais toujours enthousiastes, ils franchisent l’étape intermédiaire – le campement à
Trois-Rivières, où ils passeront la nuit. Ils ont
mangé, dansé et se sont couchés assez tôt pour
récupérer leurs forces en vue d’accomplir la seconde phase de l’aventure.
La seconde journée, les cyclistes continuent
- beau temps, mauvais temps - afin d’atteindre
Québec où ils seront accueillis à la ligne d’arrivée
par famille et amis. « Ce
premier événement a été
un grand succès en dépit
de tout ce que Mère Nature nous a affligé, explique Alexis Gaiptman,
cycliste et directrice des
événements spéciaux de
la Fondation de l’HGJ.
C’était certainement un
défi personnel pour moi.
Voir le dévouement des
autres cyclistes m’a motivé à continuer, qu’il fasse
beau ou qu’il pleuve. J’ai hâte de recommencer
en 2010 et j’espère pouvoir profiter de la fin de
l’été pour commencer mon entraînement pour
l’an prochain. »
Les inscriptions sont maintenant ouvertes
pour l’événement 2010, qui aura lieu les 10 et 11
juillet. Consultez le site du Cyclo-défi contre le
cancer ou composez 1-866-996-8356. P
– Siobhan O’Brien, coordinatrice associée,
Alexis Gaiptman (gauche) et Jackie Liebov, coordinatrice associée,
Événements spéciaux de la Fondation de
événements spéciaux de la Fondation célèbrent à la ligne d’arrivée
l’HGJ
contrelecancer.ca
à Québec.
Tous les cancers féminins bénéficieront du Week-end - édition 2009
M
Jane Hum (droite), Inhalothérapeute, HGJ, marche en compagnie des autres membres de l’équipe Twin Peaks
10 PULSE • AUTOMNE 2009
archer à travers divers quartiers de Montréal, bavarder avec vos amis et avec les
étrangers qui marchent à vos côtés, danser
jusqu’à la tombée de la nuit et travailler pour
vaincre le cancer… quelle façon de passer son
week-end ! Et, c’est exactement ce qu’ont fait les 2
195 participants pour marquer le 5e anniversaire du Week-end pour vaincre le cancer du sein
au bénéfice du Centre du cancer Segal à l’HGJ.
Cette année, le Week-end qui s’est tenu les 22 et 23
août 2009, a amassé 5,7 millions de dollars.
Après cinq ans, le Week-end a attiré un total
de 12 000 participants qui ont amassé plus de 36
millions de dollars. Cet événement a un impact
tangible sur les patients et leur famille de la région
montréalaise, et d’ailleurs au Québec. Cette année
l’impact fut davantage ressenti puisque les organisateurs ont élargi le mandat du Week-end, pour
y inclure tous les cancers féminins. L’an prochain,
ce nouveau mandat sera officialisé et l’événement
sera renommé le Week-end pour vaincre les cancers féminins.
Iris Gourdji, infirmière en gynéco oncologie,
est ravie du changement. « Le Week-end pour
vaincre le cancer du sein est une expérience incroyable à tous égards, en unissant femmes et
hommes qui parcourent 60 kilomètres pour une
cause commune, dit-elle. C’était mon deuxiè-
me Week-end et je me suis déjà inscrite au
Week-end pour vaincre les cancers féminins
de 2010. Cet événement est si important
pour la lutte contre le cancer du sein et tous
les cancers gynécologiques, dont le cancer
des ovaires, du col de l’utérus et les cancers
de l’endomètre. Nos efforts de levée de fonds
bénéficieront la recherche au Centre du cancer Segal ce qui nous rapprochera d’une cure.
Ensemble nous pouvons faire une différence. »
Faites partie du Week-end pour vaincre les
cancers féminins, qui aura lieu les 21 et 22
août 2010. Consultez le site web du Weekend pour vaincre les cancers féminins ou
composez le 514-393-9255 pour plus d’information ou pour vous inscrire. P
– Siobhan O’Brien, Coordinatrice associée,
Événements spéciaux, Fondation de l’HGJ
vaincrelecancer.ca
Certifiées propres!
Mary Grace Espinosa, infirmière-chef, 5 Ouest, observe, Gayathri (Gaya) Kalyanasundaram, préposée aux bénéficiaires, compléter, en ligne, le module canadien
sur l’hygiène des mains pour les professionnels de la santé de l’Institut canadien
pour la sécurité des patients (ICSP). « Lorsqu’une ou deux personnes commencent,
cela devient contagieux, et tout le monde s’excite », dit Mme Espinosa, après le lancement ce printemps du Programme hygiène des mains de l’HGJ à l’unité post-partum. Près des deux tiers du personnel a complété le module et obtenu son agrément.
« Surtout dans le contexte du virus H1N1, ce n’est pas une corvée, le personnel est
fier de dire qu’il a obtenu son agrément, dit-elle. » L’Unité des soins intensifs, le 8
Nord-Ouest et le 4 Nord-Ouest ont aussi emboîté le pas dans le projet. Le 4 Ouest,
l’Unité d’hémodialyse, le 8 Ouest et le 6 Nord-Ouest suivront sous peu. P
jgh.ca/mainpropres
Dites au revoir aux
bouteilles d’eau en plastique
V
X
ous cherchez à acheter une bouteille d’eau en plastique dans la cafétéria de l’HGJ. Désolé, pas de chance.
Norma Ishayek, chef, Service de diététique, nous informe que les bouteilles
d’eau en plastique ont été éliminées par
souci environnemental. À la place, près
de la caisse, il se trouve une machine qui
offre de l’eau filtrée et vous pouvez vous
en servir gratuitement. Le personnel est
encouragé à apporter tasses et bouteilles
réutilisables. P
Qu’est-ce qui mijote?
Des légumes!
M
ême si un régime alimentaire
sain doit comprendre des légumes, il ne faut pas penser qu’ils
doivent être crus pour offrir un
maximum d’éléments nutritifs. C’est
en effet ce qu’a affirmé Dr Richard
Béliveau, expert en cancérologie,
lors de sa visite le 14 mai dernier à
l’HGJ. Dans le cadre d’une conférence au Centre de prévention du cancer
Stroll (CPC), Dr Béliveau, auteur et
conférencier sur le sujet des aliments
qui combattent le cancer, affirme que
certains aliments offrent plus d’antioxydants, dont les carottes, les épinards et les champignons, lorsqu’ils
sont cuits.
Dr Béliveau a aussi dit au public,
composé de personnel hospitalier et
membres d’un groupe d’entre aide
pour le cancer de la prostate, que de
nombreuses personnes ne font pas
encore les bons choix alimentaires,
malgré les bénéfices potentiels. Après
la présentation des paquets-cadeaux
furent distribués, ils contenaient des
canneberges séchées, des épices et
de grains de lin, quelques-uns des
aliments auxquels Dr Béliveau fait
référence dans son livre Les aliments
contre le cancer. Les gâteries ont été
une gracieuseté des Marchés Naturels
TAU, Amira Inc. et Shah Trading et
furent empaquetées par les bénévoles
du CPC et de L’Espoir, c’est la vie. P
– Reesa Knight, coordinatrice, CPC
(De la droite): Reesa Knight, Dr Richard Béliveau, et Dr Michael Dworkind,
Directeur adjoint, Centre de prévention du cancer.
PULSE • AUTOMNE 2009
11
Au-delà des soins
Le coeur à l’ouvrage : des employés à l’honneur
E
n l’honneur de ses 40 ans de service exemplaire à l’emploi de l’HGJ,
Terry Cloran, mécanicien au Service
des installations matérielles, affirme
« souhaiter pouvoir continuer sur cette
lancée pour encore 40 ans. » Dans le
cadre du programme Au-delà des soins,
une initiative du Comité de l’humanisation des soins, la contribution de M.
Cloran fut reconnue le 26 mai dernier.
Selon Hela Boro, coprésidente du programme Au-delà des soins, ce programme souligne la contribution du personnel « qui rend une visite à l’hôpital, une
expérience plus agréable ».
« Quotidiennement, Terry est l’incarnation véritable de ce que signifie le
don de soi et va au-delà de ses fonctions,
écrit Joanne Laing, administratrice,
Service des installations matérielles,
qui a nominé M. Cloran pour ce prix.
Tandis qu’il marche dans les couloirs, il
s’arrêtera pour réparer les roues d’une
marchette, aider un patient en chaise
roulante ou pour accompagner un patient à son département. Terry est toujours de bonne humeur et il a toujours
une gentillesse à dire à chacun. En tant
que mécanicien, il est constamment
sollicité pour rendre service et accomplir des tâches supplémentaires dans
d’autres départements. Ce n’est pas un
secret pour personne, vous pouvez
compter sur Terry Cloran. Il est respecté
par ses collègues pour son dévouement
et, en plus c’est un charmeur. »
Outre d’avoir félicité M. Cloran, Kotiel Berdugo, directeur des Services
techniques, fait rire ceux présents en
déclarant, « nous avons
travaillé ensemble 15
ans, cependant avec
toutes les heures supplémentaires cela cumule à
30 ans. Avec ton ouverture d’esprit, ton
énergie et ton dévouement aux patients
et à tes collègues, lorsque j’ai besoin de
quelque chose, un seul nom me vient à
l’esprit. Tu es toujours disponible. Terry,
tu ne peux prendre ta retraite avant
moi ! »
Stephan Simioni, chef du Service des
installations matérielles, est du même
avis. « Je sais que nous pouvons compter sur lui, dit-il. » Betty Laxer, coprésidente du programme Au-delà des soins,
rajoute, « lorsque nous avons appris
que Terry avait été choisi pour recevoir
le prix, tous étaient d’accord pour dire
que l’on n’aurait pu choisir une personne
plus méritante ».
Autre récipiendaire du prix, Jackie
Halton, a reçu sa plaque le 28 mai dernier, pour ses efforts exemplaires en
tant qu’assistante technique en médecine dentaire au Service de médecine
dentaire de l’HGJ. Lors de la cérémonie,
Dr Mervyn Gornitsky, chef émérite du
Service de médecine dentaire, raconte
d’un air blagueur, « on lui a donné un
presse-papiers qu’elle peut me lancer
dessus, parce que je lui en demande
tellement ». Il continue d’un air plus sérieux, « elle personnifie le département,
lorsque les patients sont nerveux en vue
d’un traitement, qu’ils ont peur ou mal,
Jackie est merveilleuse pour les calmer
et les encourager. C’est grâce à elle et
Récipiendaire du prix Au-delà des soins, Terry Cloran, en compagnie de son épouse,
Susan Lighstone, technicienne administrative au Service d’urgence.
12 PULSE • AUTOMNE 2009
Récipiendaire du prix Au-delà des soins Jackie Halton (troisième de la gauche) en
compagnie de (à partir de la gauche), Hela Boro, Dr Mervyn Gornitsky et Dr Melvin
Schwartz.
au rapport qu’elle crée avec les patients,
que les traitements dentaires peuvent
avoir lieu de façon si efficace. » Mme
Halton travaille au sein de ce service depuis 32 ans et dit-elle, « travailler avec
Dr Gornitsky c’est comme si nous étions
de la famille ».
« Pour plusieurs d’entre nous, Jackie
mène par l’exemple, elle crée une atmosphère calmante non seulement pour ses
collègues mais aussi pour les patients
qui sont inquiets », rajoute Dr Melvin
Schwartz, chef du Service de médecine
dentaire.
Pour honorer un collègue qui en fait
toujours un peut plus, consultez la page
web du programme Au-delà des soins et
ou rendez-vous au C-107 et remplissez
le formulaire. P
jgh.ca/AudelaDesSoins
Ah, quel soulagement!
L’ergothérapie vient au secours des employés
À
n’importe quel moment, il y a de
fortes chances qu’un employé de
bureau ou de laboratoire commette un
crime ergonomique C’est alors que Gabi
Rosberger fait son entrée sur la scène
du crime. Elle vient en aide pour prévenir les « agressions qui causent un mal
physique » qu’un employé peut s’infliger
bien à son insu.
Au quotidien, Mme Rosberger, ergothérapeute à l’HGJ, dispense ses conseils
aux patients. Cependant, le personnel
hospitalier bénéficie aussi de son expertise en ergonomie, une science qui
cherche à harmoniser personne, emploi
et outils de travail.
Par exemple, au cours des récentes rénovations de la Division radio-oncologie, Mme Rosberger a contribué à adapter le nouvel espace pour qu’il réponde
mieux aux besoins du personnel. Elle
s’est penchée particulièrement sur les
conditions d’Isabelle Lavoie, dosimétriste (planifie et calcule la dose de radiation nécessaire pour un traitement).
En effet, Mme Lavoie était devenue une
patiente régulière en physiothérapie et
prenait une médication sur ordonnance
pour des maux de tête et aux bras fréquents.
Aujourd’hui, Mme Lavoie n’a plus de
consultation en physiothérapie et peut
travailler toute la journée sans douleur.
Pourquoi ? Parce que Mme Roseberger
lui a configuré un espace de travail. Parmi les améliorations :
• un écran d’ordinateur ajustable et
adapté à sa hauteur.
• un clavier sur le bureau, plutôt que
sur un plateau.
Téléphone
Unité de
rangement
basse
Assis sans
soutien
Plateau pour
clavier
Mauvais
emplacement de
l’écran
Utiliser les
accoudoirs
Jambes
croisées
Casque
téléphonique
Écran
ajustable
Assez d’espace
au-dessus de
l’écran
Clavier sur
le bureau
Assis avec
le soutien
nécessaire
Soutien
approprié pour
les avant-bras
Les deux
pieds au sol
• une chaise dont le siège, le
dos et la hauteur sont ajustés
aux contours de son corps
• un repose-pied qui aligne
correctement ses jambes
lorsqu’elle est assise.
Les besoins sont aussi variés
que les emplois. Dans les laboratoires d’EMG, le personnel
doit maintenir une position qui
peut être inconfortable pendant
qu’il effectue des examens sur les
artères, les nerfs, les muscles des
bras et des jambes des patients. Un plateau ajustable mécaniquement augmente
Micheline Gagnon, technicien- le confort du technicien et du patient.
ne, avoue que Mme Rosberger
a apporté un soulagement en « aidant asseoir durant l’examen. Ils permettent
les techniciens à éviter les blessures aussi au technicien de s’asseoir plus
causées par les mouvements répétitifs près du patient, réduisant ainsi le stress
ou la mauvaise posture ». L’une de ses du patient et du technicien. Une autre
solutions fut d’attacher un plateau ajus- amélioration était l’installation de retable mécaniquement au lit, pour éviter pose-bras, suspendus par le plafond, et
la fatigue physique du technicien et qui qui permettent au patient de maintenir
leurs bras en l’air durant l’examen, tout
sert aussi de repose-pied au patient.
Après une étude des laboratoires en permettant au technicien de mener
d’EMG, Mme Rosberger a improvisé confortablement l’examen sur certains
des supports ajustables, faits de mate- sites qui ne sont pas faciles d’accès.
las recyclés déchiquetés et bourrés dans Il y a plusieurs façons pour qu’un emdes tubes de tissus élastique, presque ployé organise son espace de travail et
comme des grosses saucisses. Ces sup- crée un environnement de travail plus
ports sont utilisés pour surélever des sain. P
patients plus faibles, qui ont du mal à
FAIRE
NE PAS FAIRE
Utiliser un casque écouteur.
Travailler avec le téléphone sur
l’épaule.
Placer votre écran d’ordinateur directement en
face de vous et l’ajuster pour qu’il soit aux 2/3
supérieurs de votre vision.
Installer votre écran trop haut ou
trop bas, ou sur le côté.
Reposer les 2/3 de vos avant-bras sur votre
bureau.
Laisser vos bras sur les
accoudoirs de la chaise.
S’asseoir avec les deux pieds sur le plancher et
vos genoux pliés à un angle de 90 degrés.
Croiser vos jambes.
Centrer votre clavier sur votre bureau.
Utiliser un plateau pour le clavier.
S’asseoir adossé au dossier de la chaise. Les
chaises avec un soutien lombaire doivent être
adaptées à la courbe de la colonne vertébrale.
S’asseoir au bord votre chaise.
Utiliser les tiroirs comme espace de rangement
ou commander une unité de rangement en hauteur qui vous laissera la place nécessaire pour
ajuster votre écran à votre champ de vision.
Placer une unité de rangement
basse au-dessus de votre bureau.
PULSE • AUTOMNE 2009
13
Des dirigeants américains de la santé ont un aperçu de l’HGJ
«
Plus j’entends parler de vous, plus je
constate que nous partageons plusieurs des mêmes défis », affirme une
responsable senior de la santé de l’état
américain de la Georgie, lors d’une récente visite à l’HGJ. Dre Rhonda Medows, commissionnaire au Service de
la santé communautaire pour l’état de
la Georgie, note que les deux systèmes
de santé, de chaque côté de la frontière,
doivent répondre à un volume élevé de
patients âgés, qui bien souvent ont plusieurs maladies chroniques et des profiles de santé plus compliqués.
En Georgie dit-elle, les ressources
sont de plus en plus affectées aux soins
de longue durée, conformément au «
modèle de gestion de la maladie », qui
met davantage l’accent sur la prévention, les soins primaires, le maintien
et le diagnostic précoce. Dre Medows,
spécialiste de la médecine familiale,
ajoute que sa visite a été très instructive,
surtout maintenant que le système de
santé public-privé des Etats-Unis, est
très en demande à cause de la crise économique.
La visite de Dre Medows à l’HGJ s’inscrit dans le cadre d’une visite de cinq
jours des institutions de santé de Montréal et dans la région de Québec; et fait
suite à l’invitation du premier ministre
du Québec, Jean Charest, de « venir visiter [parce que] nous faisons mieux les
choses ici ». Dre Medows est en quelque
sorte la ministre de la santé de l’état de la
Géorgie, elle dirige une agence responsable de la planification et la réglementation des soins de santé pour plus de
2,1 millions de résidents.
Durant sa visite Dre Medows a pu entendre, les remarques importantes de :
•Isabelle Caron, directrice des soins
infirmiers pour les services de médecine, de psychiatrie et gériatrie, qui
décrit le mandat de la nouvelle CRIU
(Clinique Réseau Intégrée Universitaire), qui offre des soins primaires
plus systématiques et continuels aux
patients plus âgés en perte d’autonomie et qui parfois n’ont pas de médecins de famille.
•Dr
Joseph Portnoy, directeur des
Services professionnels Services, qui
souligne que l’HGJ forge et solidifie
ses relations avec les centres de réadaptation et les hôpitaux communautaires.
•Valerie Vandal, directrice des soins
infirmiers en chirurgie, qui explique
que si un traitement médical nécessaire est urgent, l’HGJ est prêt à aider
De la gauche : Dre Rhonda Medows, Dr Marc Afilalo, Valerie Pelletier, infirmière-chef,
Service d’urgence, Valerie Vandal.
un patient peu importe où il se trouve
Québec.
•Dr
Gerald Batist, chef du Service
d’oncologie, qui dit que les patients
qui nécessitent une chirurgie simple
peuvent maintenant subir leur intervention dans de plus petits hôpitaux
communautaires, par des chirurgiens
de l’HGJ. Libérant ainsi les installations pour soigner les cas plus complexes. Il a aussi souligné l’importance
de « planifier pour l’inconnu », lorsque l’on conçoit de nouvelles installations, en d’autres termes faire davantage d’espace que ce qui est nécessaire
au moment présent. C’est pourquoi
l’HGJ a prévu des espaces supplémentaires lors de la construction
du Centre du cancer Segal. Ainsi, ils
seront utilisés lorsque la demande
augmentera à l’avenir.
•Dr
Stephen Rosenthal, directeur
des Services d’information, qui dit
que l’HGJ va de l’avant avec l’implantation des dossiers médicaux
électroniques, éventuellement ils
pourront être consultés par tous
professionnels de la santé au Québec. Aussi, les dossiers papier sont
en voie d’être numérisés. P
Un excellent classement pour le Service de l’urgence de l’HGJ
La lettre suivante a été envoyée à tous les membres du personnel, dont les efforts
contribuent au Service de l’urgence de l’Hôpital général juif.
A
u nom des patients, du conseil d’administration et de la direction de l’Hôpital général juif, je souhaite vous exprimer ma sincère reconnaissance pour votre dévouement inconditionnel au Service
d’urgence de l’HGJ, tel qu’en reflète le rapport annuel sur les urgences
récemment publié. Pour la troisième année consécutive, notre Service
d’urgence, sous l’admirable direction du Dr Marc Afilalo, a enregistré
le plus court temps d’attente de tous les hôpitaux universitaires de l’île
de Montréal.
Je souhaite offrir mes plus sincères félicitations pour cet excellent résultat qui fut atteint malgré le fait que notre Service d’urgence traite le
plus grand nombre de patients âgés (dont les besoins demandent souvent beaucoup de temps et sont complexes) et que notre hôpital est l’un
des plus achalandé en ce qui concerne le nombre de visites à l’urgence
par ambulance. Ce sont ces normes d’excellence que vous appliquez
quotidiennement dans vos fonctions qui nous ont permis de gérer si
efficacement les conditions difficiles entourant la grippe A (H1N1).
À maintes reprises, votre performance exceptionnelle a été remar-
14 PULSE • AUTOMNE 2009
quée par les instances gouvernementales et les professionnels de la santé
partout au Québec, qui perçoivent l’HGJ comme un exemple d’efficacité
de l’approche multidisciplinaire centrée sur le patient. Considérant votre préoccupation sincère pour le respect et la dignité de chaque patient,
ainsi que votre engagement à faire fonctionner le système de santé aussi
efficacement que possible, il n’est pas surprennent que le Service d’urgence de l’Hôpital général juif possède une renommée de chef de file dans
son domaine.
J’anticipe pleinement que ce même engagement permettra à l’HGJ
d’accroître sa réussite et de continuer à améliorer sa performance au bénéfice de nos patients.
Avec ma sincère appréciation,
Dr Hartley Stern
Directeur général
Prenez charge de votre santé
L
orsque vous consultez un médecin, une infirmière ou un autre
professionnel de la santé, vous pensez être un simple patient. Pas forcément vrai, vous êtes bien plus que
cela, vous êtes un partenaire. Comme ce fut expliqué par les experts
de l’HGJ, lors de la dernière session
l’École Mini-Med de l’HGJ, la médecine du 21e siècle est souvent plus efficace lorsque les individus prennent
un rôle actif dans leur santé.
Consulter son médecin pour
une « solution rapide » est un modèle démodé de soins de santé, car
aujourd’hui les avancées de la médecine permettent de prolonger la vie
humaine et augmentent les risques
de vivre avec une maladie chronique, telle que les maladies du cœur,
le diabète, les accidents vasculaires
cérébraux (AVC) et l’arthrite. « Ces
conditions sont une réalité quotidienne pour un tiers des Canadiens,
affirme Judy Bianco, infirmière-chef
en gériatrie et coordinatrice en soins
infirmiers, en maladie chronique
et vieillissement. Elles doivent être
gérées par le biais d’un style de vie
sain qui s’étale à travers plusieurs
décennies et pas simplement par des
interventions d’urgence ou des soins
de santé épisodiques. La meilleure
façon de vivre avec une condition
chronique, c’est savoir comment
prendre soin de soi. »
Au cours de la session de six semaines de l’École Mini-Med, divers
Les participants de l’École Mini-Med 2009 montrent fièrement leurs diplômes. Rangée avant de la gauche : Glenn J. Nashen,
directeur, Affaires publiques et communications; Judy Bianco et Dr Ruby Friedman.
experts de la santé de l’HGJ ont affirmé qu’aucune thérapie de pointe,
ou personnalisée, ne peut atteindre
son efficacité maximale – peu importe la condition - si le patient ne
suit pas un régime alimentaire sain
(faible en calories, en sodium et en
aliments transformés), pratique de
l’exercice, évite de fumer et s’éduque
sur sa condition. « Lorsque j’étais à
l’école de médecine, il y a 25 ans, les
pronostics étaient terribles pour de
nombreuses conditions chroniques,
dit Dr Ruby Friedman, directeur
adjoint, Division de gériatrie et directeur, Soins de longue durée. Mais
aujourd’hui, tandis que les patients
s’informent et prennent charge
de santé, ils vivent effectivement
mieux. »
Autres faits saillants de l’École
Mini-Med :
Dre Tina Kader, conférencière à
l’École Mini-Med démontre l’impact
positif d’un style de vie actif et d’une
alimentation saine sur la santé.
• Dre Marie Hudson, rhumatologue et épidémiologiste, rappelle que
les risques (effets secondaires) et les
bienfaits (soulagement de la douleur) doivent être pris en considération pour traitement de la douleur et
de l’inflammation de l’arthrite. Elle
ajoute que certaines thérapies alternatives et complémentaires, telles
que l’acuponcture et les massages,
peuvent soulager certains patients.
• Dr Jeffrey Minuk, neurologiste, et
Catherine Forbes, infirmière clinicienne spécialisée en neurologie et
coordinatrice de l’équipe des AVC de
l’HGJ, expliquent que famille et amis
peuvent aider au rétablissement d’un
patient en lui parlant, en le faisant
bouger, en étant positif et en informant le personnel soignant de tout
changement de son état.
• Dr Eddy Lang, urgentologue,
Arlene Greenberg, bibliothécaire
médicale en chef et Francesca Frati,
spécialiste, Information pour les
patients, conseillent à l’auditoire de
chercher de l’information médicale
équilibrée, objective et fondée sur
des preuves réputées, en ligne ou
dans les médias d’information.
• Dr Richard Sheppard, cardiologue, Monique van Ockenburg et
Esther LaForest, infirmières cliniciennes à la Clinique de la fonction
cardiaque, et Chantal Bellerose, nutritionniste, sont tous accords pour
affirmer qu’une saine alimentation
stabilise les conditions cardiaques,
contrôle les symptômes et optimise
les effets de la médication. Cela si-
gnifie choisir un régime alimentaire
faible en gras et en sodium, riche
en fibres et favoriser les plats faits
à la maison plutôt que des aliments
transformés.
• Dre Tina Kader, endocrinologiste, signale que le diabète a atteint des
proportions épidermiques, et est responsable pour près de la moitié des
admissions à l’HGJ. Elle affirme que
le diabète de type 2 peut entraîner
AVC, maladies cardiaques, maladies
rénales, cécité, et d’autres conditions
sérieuses, mais il peut être géré par
l’exercice, la médication et un régime
alimentaire sain. P
PULSE • AUTOMNE 2009
15
Une célébration pour le
personnel de l’hôpital avec
une touche humaine
L
Danny Broccoli démontre ses habilités.
Comment un emploi d’été
est devenu le travail d’une vie
L
e jour où Danny Broccoli, préposé, est revenu au travail après ses vacances, il s’est rendu compte à quel point l’HGJ était un lieu de travail
privilégié. Avant ses vacances M. Broccoli avait le soin d’un patient en
particulier. Cependant, ce monsieur âgé en question reçut son congé de
l’hôpital durant les vacances du préposé. À la grande surprise de M. Broccoli, le patient effectue une visite spéciale pour venir le voir. « Il est venu
jusqu’à l’hôpital en autobus, et avec sa marchette, juste pour me remercier », dit-il avec un sourire aux lèvres.
M. Broccoli était aux études, en comptabilité à l’Université Concordia,
quand il accepta ce qui devrait être qu’un emploi d’été. Cette expérience
a changé le chemin qu’il emprunta dans la vie et c’est devenu une carrière de 18 ans. « J’aime ce travail, dit-il. Je ne peux m’imaginer faire autre
chose. »
M. Broccoli a débuté avec une formation d’un mois, mais il a beaucoup
appris en « observant les techniques du personnel infirmier et des autres
préposés ». Il a fait le tour de l’hôpital en travaillant dans toutes les unités, dont l’urgence, les salles d’opérations, en gériatrie (sa spécialité) et
maintenant, temporairement, au 5 Nord-Ouest (chirurgie). Ces jours-ci,
il partage aussi son expérience avec les nouveaux préposés. « Il y a une
lacune entre la vraie vie et ce qu’ils vous apprennent à l’école. Par exemple,
ils vous apprennent que même lorsque vous êtes en manque de personnel,
il faut toujours être deux pour déplacer un patient, surtout s’il prend ses
premiers pas après une chirurgie. »
Chef d’équipe du Code Blanc, M. Broccoli intervient lorsqu’un patient
devient agressif. « Dans la plupart des cas, dit-il, simplement en parlant
calmement avec le patient on peut calmer la situation. Souvent le patient
cherche uniquement à parler à quelqu’un. » Et parler est quelque chose
qu’il sait faire et en particulier avec humour. « J’essaie de les faire sourire,
je leur dis bonjour et demande comment ça va, afin de les aider, même
pour un instant, à oublier leurs soucis. »
Une oreille sympathique aide aussi les membres de la famille à affronter la maladie. « Il faut être un peu psychologue pour les rassurer que le
patient est entre de bonnes mains, dit-il. Et, comme ils ne peuvent pas
toujours rendre visite au patient, j’essaie d’en prendre soin avec respect et
dignité, comme s’il était un membre de ma famille. »
Ce sens de la famille s’étend aussi à des collègues, M. Broccoli s’explique.
« J’essaie d’impliquer tous mes collègues et le personnel infirmier. Nous
nous motivons les uns les autres et nous nous aidons mutuellement. Ce
qui contribue à l’élément crucial du travail en équipe. « Lorsque vous soulevez 100 livres, à quatre, le stress et la charge sont beaucoup plus légers,
dit-il. Ensemble, nous améliorons les soins aux patients, car ils sont notre
priorité numéro un. » P
16 PULSE • AUTOMNE 2009
es préposés et les aides-infirmiers,
dont les mains font tant pour aider
les patients, étaient traités aux petits
soins, le 25 mai dernier, tandis qu’ils
recevaient des massages professionnels
à l’HGJ. C’était, entre autres, ce qui les
attendait lors de la seconde Journée annuelle des préposés aux bénéficiaires,
organisée par le Service des soins infirmiers et le syndicat de la CSN. L’expression préposé aux bénéficiaires englobe
tous les emplois dont la fonction est
d’assister le personnel infirmier.
« Nous célébrons nos préposés, car
sans ceux il serait impossible d’offrir un
niveau de soins supérieurs, dit Rosalie
Johnson, coordonnatrice, Centre des
ressources en soins infirmiers. Ils sont
des membres essentiels de notre équipe
et ils sont la fondation sur laquelle se
basent nos soins. » Les 383 préposés
de l’HGJ, un ratio d’un préposé pour
chaque trois ou quatre infirmières, sont
responsables pour aider les patients à se
nourrir, changer les draps, laver et raser les patients ainsi que pour les soins
d’hygiène générale. Ils aident aussi à déplacer les patients d’un endroit à l’autre
afin de prévenir certaines complications, comme les caillots sanguins et
l’atrophie musculaire.
En plus de prix de présence et d’un
repas, les préposés ont reçu des conseils
et des instructions sur la sécurité des
patients, ainsi que sur la leur. Des physiothérapeutes offraient des conseils
pour éviter les blessures, comment par
exemple éviter de se faire mal au dos
en déplaçant un patient. Aussi, une infirmière des soins de la peau expliquait
le risque d’escarres chez les patients
immobiles. Un aperçu des divers programmes de l’hôpital a été offert, dont
l’agrément, la gestion de la qualité et du
risque et le refus de tolérer la violence
en milieu de travail. P
Le site Web de l’HGJ
se refait une beauté
J
uste à temps pour célébrer le 75e anniversaire de l’hôpital, le site Web de
l’HGJ se refait une beauté et, les changements sont bien plus que superficiels.
Certes, la mise en page et les graphiques
sont plus riches, attirants et vibrants,
mais il y en a davantage à profiter grâce
aux améliorations et ajouts qui y sont
constamment apportés.
Voici ce que vous trouvez aujourd’hui
sur le nouveau site HGJ :
•Une navigation plus simple, plus logique qui vous aide à vous rendre où vous
souhaitez aller plus rapidement et plus
facilement.
•La possibilité d’agrandir ou de diminuer la taille de la police pour faciliter la
lecture à l’écran.
•Des outils qui vous permettent de partager plus facilement une page web avec
vos amis ou d’envoyer au webmaître vos
commentaires et suggestions sur des pages individuelles.
Voici à quoi vous attendre :
•Un outil sécuritaire qui vous permettra de faire une demande de rendez-vous
en remplissant un formulaire en ligne.
•La possibilité de vous inscrire et de
payer pour certains événements et pro-
duits (des fleurs de la boutique florale
des Auxiliaires).
•Un contenu riche en formats de présentations, dont : PowerPoint, clips vidéos, baladodiffusion, animation Flash
et autres médias intéressants.
•Les pages formatées pour les plateformes mobiles, tel le BlackBerry.
•Des forums de discussion et des blogs.
•Un outil pour rendre les couleurs du
site Web plus claires ou plus intenses, selon votre préférence.
Si votre service souhaite établir sa
présence sur le site Web de l’HGJ, ou si
vous avez des idées ou des suggestions
concernant le site, veuillez communiquer avec Orit Misrachi au poste 2676
ou via Lotus Notes. P
jgh.ca
Les sarraus bleus du bonheur
Les bénévoles de l’HGJ honorés lors du déjeuner annuel
D
e la touche rassurante d’un préposé
aux civières, au sourire de sollicitude d’un préposé à l’accueil, les bénévoles de l’HGJ omniprésents et vêtus d’un
sarrau bleu apportent joie, réconfort et
soutien à d’innombrables patients, visiteurs et employés tout au long de l’année. Le 9 juin dernier, c’était au tour du
Service de bénévolat d’être aux petits
soins de ses bénévoles, en les invitant au
Déjeuner annuel des bénévoles, qui eu
lieu dans l’Auditorium Samuel Cohen A,
joliment transformé par des fleurs et des
ballons aux couleurs vibrantes.
Cette année quelque 1 100 bénévoles
ont contribué 97 000 heures à l’hôpital,
que ce soit par interaction directe avec
les patients et familles ou en aidant aux
tâches administratives. Leur temps,
connaissance et attention ont un impact
immense sur l’hôpital, affirme Barbara
Lang, directrice, Service de bénévolat.
« Tous nos bénévoles s’adaptent remarquablement bien aux changements
constants de notre très dynamique institution, dit-elle. Nous répondons aux
besoins sans cesse changeants des patients et du personnel et nous permettons à l’HGJ de fonctionner à un haut
niveau, et ce, dans chaque secteur de
l’hôpital. »
En remerciant les bénévoles qui
continuent et maintiennent l’héritage
de l’HGJ, Bernard Stotland, président
de l’HGJ, raconte la contribution historique des bénévoles. «Ils étaient essentiels à la réussite de l’HGJ dès ses
débuts, dit-il, en aidant à amasser des
fonds et en offrant le don de soi pour les
patients. » Myer Bick, président et chef
de la direction de la Fondation HGJ, fait
l’éloge « de l’incroyable coopération »
entre les bénévoles, le corps médical,
personnel de soutien, les donateurs et
les dirigeants de l’hôpital. « Quotidiennement, les bénévoles offrent réconfort
et espoir aux patients, dit-il, ne donnant
pas ce qu’ils ont, mais ce qu’ils sont. »
On souligna les 50 années de bénévolat de Rose Sonabend, qui a travaillé
dans de nombreux services, dont au
café-bar, aux collectes de sang et plus
récemment à la Foire d’automne des
Auxiliaires, ainsi que dans d’autres
projets spéciaux. Les intervenants ont
aussi rappelé le partenariat unique entre le Service de bénévolat et l’École le
Sommet, dont les étudiants acquièrent
De la gauche: Barbara Lang et Bernard Stotland honorent deux générations de
bénévoles à l’HGJ, Blanche Stober et sa fille, Sheila Kirstenberg.
des compétences professionnelles utiles,
dans la salle de manutention du courrier
et dans d’autres secteurs de l’hôpital. Le
directeur des Services de la pastorale,
Rabbin Raphael Afilalo, remercie les
bénévoles de l’HGJ et remarque « plusieurs souhaitent devenir bénévoles,
mais ce n’est pas tout le monde qui passe
à l’action. Vous avez toute mon admiration. »
Pour savoir comment devenir bénévole à l’HGJ, communiquez avec le Service de bénévolat, au poste 5983. P
jgh.ca/benevole
Un bénévole remercié pour ses loyaux services
Dr Hartley Stern (droite)
remercie le bénévole
Pinek Kraindels
(deuxième à droite), qui
est accompagné de sa
famille (continuant à
droite) Sigal Kraindels,
Dr Edward Kubersky,
Malka Kubersky, Noam
Mendelson, Edna
Mendelson et Mark
Mendelson.
P
inek Kraindels, un bénévole reconnu pour sa personnalité chaleureuse et pour ses plaisanteries avec le public, dit
au revoir à l’HGJ le 10 août dernier, lors d’une rencontre informelle autour d’un café dans le bureau de Dr Hartley Stern,
directeur général. En effet, c’était la deuxième retraite de M.
Kraindels, 82 ans, qui exploitait un café du centre-ville jusqu’à
l’âge de 65 ans. Depuis les 15 dernières années, il s’est forgé
une seconde carrière en vendant des fleurs et en accueillant
les visiteurs de l’HGJ. « Qu’est-ce que j’allais faire d’autre à 65
ans, m’asseoir à la maison? dit-il provoquant le rire de proches
venus avec lui afin de marquer l’occasion. Je suis venu ici pour
travailler et j’ai été très heureux. J’ai aimé aider les gens dans le
couloir, tout le monde venait à moi. » P
Blanche en
bleu: une
bénévole
vivace
A
près plus de trente ans de
service de bénévolat à l’HGJ
et à l’approche de son centenaire,
Blanche Stober demeure « l’une
de nos plus jeunes bénévoles », enfin c’est que pense Esther Lorenz,
responsable des emplois du temps
au Service du bénévolat. « Blanche est toujours prête à remplacer
quelqu’un qui ne peut pas rentrer.
Elle est fiable et toujours souriante.
Quelle inspiration. »
Mme Stober, qui donne de son
temps au Coin des fleurs de l’HGJ,
dit ne pas être certaine que ses
nombreuses années de services ont
été une inspiration directe pour sa
fille, son beau-fils et pour sa petite-fille, qui ont tous été bénévoles à
l’hôpital. « Mais je sais que j’étais là
en premier !, dit-elle en rigolant. »
« J’ai commencé il y a 30 ans, je
faisais les compositions florales,
mais maintenant c’est Elvira (Loukachevitch). Elle est si talentueuse.
Aujourd’hui moi je les vends seulement. Je m‘accorde vraiment bien
avec les gens avec qui je travaille.
Nous sommes proches. J’ai fait de
mon mieux et je souhaite pouvoir
faire plus, j’aime ce que je fais. » P
PULSE • AUTOMNE 2009
17
Sous le microscope : Research News
nations suivantes : Dr Wilson Miller est
nommé directeur adjoint à la recherche
clinique; Dre Chantal Autexier est nommée directrice adjointe à la recherche clinique; Dr Stéphane Richard est nommé
directeur adjoint responsable de l’attribution des espaces de recherche (et demeure
directeur par intérim de l’ILD jusqu’au 1er
octobre); et Gustavo Wendichansky est
nommé directeur des Ressources financières.
Dr Roderick McInnes
Lorsque Dr Roderick McInnes assumera ses nouvelles fonctions en octobre,
à la tête de l’Institut Lady Davis de recherches médicales (ILD) de Hôpital général
juif, il ne sera pas seulement le nouveau
directeur de la recherche, mais il sera aussi
nouvellement nommé membre à l’Ordre
du Canada, honoré pour ses contributions comme un généticien de l’homme et
un chef de file dans le développement et
les maladies héréditaires de l’œil.
Dr McInnes possède une renommée
internationale pour ses recherches qui
portent sur la biologie et le développement des cellules souches, et comment
cela s’applique à la vision. Avec son équipe
de recherche, il a révolutionné les principes autour de la dégénération de la rétine,
ce qui a eu des implications importantes
dans le traitement de la cécité de l’homme
partout dans le monde.
Dr McInnes dit avoir hâte de revenir à
Montréal et de travailler en étroite collaboration avec McGill, où il a obtenu son
Ph. D. et a reçu une partie de sa formation
en pédiatrie. Outre ses tâches administratives, il a l’intention de consacrer une
partie de son temps à la recherche.
----------------------------------------------------------------------------l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ a annoncé les quatre nomi-
de l’Ouest américain dont les niveaux
d’arsenic sont élevés dans les eaux souterraines. De plus, elle est impliquée en
recherche translationnelle pour les thérapies oncologiques.
Dr Alan Spatz
Dr Alan Spatz, chef du Service de Pathologie Hôpital général juif, a été parmi
les conférenciers invités, à Paris, en juillet
dernier, lors du premier symposium interactif sur les soins du cancer personnalisés. Dr Spatz, professeur de pathologie et
d’oncologie à l’Université McGill, s’est joint
à des experts internationaux pour aborder
les défis futurs en matière de traitement
individualisé des patients atteints de cancer et basé sur le profil génétique ainsi que
d’autres facteurs. Efforts de structuration
et une vision stratégique au Canada: défis
et besoins était le thème de la présentation
de Dr Spatz, le seul canadien présent. Le
Centre du cancer Segal de l’HGJ est l’initiateur académique du réseau international sur la médecine personnalisée, avec
une douzaine d’autres institutions, dont le
MD Anderson Cancer Center à Houston,
l’Institut Gustave Roussy, près de Paris,
le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, le Karolinska Institutet, près de Stockholm, et la Shangai Cancer Center.
Dr Mark Wainberg (droite) reçoit son prix des mains de Dr Robert Ouellet, président
sortant de l’AMC.
Dr Mark Wainberg
Dr Mark Wainberg, ancien directeur de la recherche à l’HGJ et détenteur d’une renommée internationale pour sa recherche sur le VIH/SIDA à l’Institut Lady Davis, a
reçu la médaille d’honneur de l’Association médicale canadienne, lors de son Conseil
général qui a eu lieu à Saskatoon en août dernier. C’est la plus haute distinction que
l’association confère aux individus qui ne sont pas membres de la profession médicale.
Le président de l’AMC a félicité Dr Wainberg pour son « dévouement à l’avancement
de la recherche médicale, la sensibilisation à la santé publique et l’impact considérable
de son travail dans l’avancement des connaissances sur le VIH ». Lors d’une cérémonie
plus tôt cette année, Dr Wainberg a été nommé Chevalier de la Légion d’honneur, la
plus haute distinction de la France. Il est également Officier de l’Ordre du Canada et
Officier de l’Ordre national du Québec. P
L’Espoir, c’est la vie
est là pour aider
----------------------------------------------------------------------------Le Fonds de la recherche en santé du Québec a annoncé les récipiendaires 2009-210
du Prix Chercheur-boursier aux investigateurs suivants de l’Institut Lady Davis de
recherches médicales à l’HGJ : Dre Chantal Autexier, Dr David Dunkley, Dre Céline Gélinas, Dre Christina Greenaway,
Dre Susan Kahn, Dre Carmen Loiselle,
Dr Thierry Muanza, Dr Kostas Pantopoulos, Dr Brent Richards et Dr Andrew
Ryder.
mée professeure adjointe au Département d’oncologie de l’Université McGill.
Dre Mann a travaillé avec l’Agence américaine de protection de l’environnement
sur les bassins de cancer dans les régions
S
Dre Koren Mann
Dre Koren Mann, experte en toxicologie
environnementale, s’est jointe à l’Institut
Lady Davis de recherches médicales de
l’HGJ, en tant que directrice de projet et
sera basée au Centre du cancer Segal de
l’HGJ. Elle est aussi nouvellement nom-
18 PULSE • AUTOMNE 2009
i vous êtes atteint d’un
cancer et voulez partager vos inquiétudes et apprendre d’autres patients et
survivants, considérez vous
joindre à l’un des nombreux
groupes d’entraide de l’Espoir, c’est la vie. Certains
s’adressent à des cancers précis, tandis
que d’autres sont d’ordre général. Dirigés par des bénévoles formés et sous la
direction d’une équipe de professionnels, ces groupes se déroulent dans une
atmosphère chaleureuse et encourageante au Centre de bien-être de l’Espoir, c’est la vie de l’HGJ. Pour plus
d’information, veuillez composer le
514 340-3616. P
jgh.ca/espoire
Une technologie savante assure la sécurité
de la médication intraveineuse
L
a sécurité des patients de l’HGJ qui
reçoivent des médicaments par voie
intraveineuse est encore plus grande,
maintenant que les pompes intraveineuses sont plus intelligentes.
Plus tôt cette année, l’Hôpital général
juif est devenu le premier des hôpitaux
d’enseignement universitaire de Montréal à utiliser des pompes intelligentes
digitales, dans chaque service pour s’assure que les patients reçoivent la dose
de médicament au taux approprié. Selon
Aline Markarian, pharmacienne, il y a
10 500 programmations par semaine,
effectuées sur un total 562 pompes qui
dispensent la médication aux patients.
Chaque pompe est reliée, sans fil, à
une base de données qui contient de
l’information sur tous les médicaments
que l’HGJ utilise pour tous patients
dans chaque département. Lorsqu’une
pompe est programmée pour dispenser un médicament à un patient en
particulier, les instructions sont immédiatement envoyées pour être vérifiées
dans la base de données. Si la pompe
détermine que le patient est en danger,
elle rejette la demande et ne dispense
aucune médication et demande au programmeur de corriger l’erreur.
Johanne Boileau, directrice des soins
infirmiers, Soins critiques, félicite la
pharmacie et le personnel infirmier
pour avoir lancé le projet, en collaboration avec le biomédical, les technologies
informatiques et les finances, « pour
leur grande collaboration qui a permis
à ce que ce projet voit le jour ».
Avec l’aide du personnel infirmier,
des médecins et de ses collègues pharmaciens, Mme Markarian a passé deux
mois l’an dernier pour créer la base de
données. Durant cette période, plus de
1 000 infirmières, sur une période de
trois semaines, ont reçu leur formation.
Selon Mme Markarian, la technologie
digitale permet au Service de la pharmacie de compiler des statistiques sur
la programmation des pompes. « Nous
suivons les données afin de pouvoir implanter des améliorations au système »,
dit Mme Boileau. « Nous sommes très
satisfaits de son fonctionnement, ajoute
Mme Markarian. Cela signifie que nous
avons réussi l’implantation de mesures
sécuritaires, améliorant davantage un
bilan de sécurité qui est déjà très bon. »
Dans les unités de soins critiques, les
Au chevet du lit de Robert Di-Fiore à l’Unité des soins coronariens, Aline Markarian (gauche), pharmacienne, montre les fonctions
de la nouvelle pompe intelligente à Catherine Lagacé, infirmière, qui s’apprête à la programmer.
patients ont souvent plusieurs conditions et ils sont soignés simultanément
avec plusieurs médications par intraveineuse. Dans l’USI, seulement, plus
de 150 médications sont administrées
par le biais des pompes. La technologie
collabore grandement à la gestion de la
complexité des thérapies intraveineuses,
affirme Martine Gagnon, conseillère à
la formation en soins infirmiers à l’USI.
Les pompes intelligentes aident
à plusieurs niveaux :
•SÉCURITÉ : La pompe augmente le
niveau de vigilance et réduit les erreurs humaines, surtout avec de nouveaux médicaments et ceux qui sont
peu utilisés.
•STANDARDISATION
: Les pratiques en soins infirmiers à travers
l’hôpital suivent les mêmes paramètres pour la dilution du médicament et la vitesse d’administration.
•SIMPLICITÉ: Pour les médicaments
particulièrement puissants ou «critiques», la pompe facilite le calcul du
taux d’administration lorsque la dose
doit être ajustée au poids du patient.
•SÛRETÉ : Un autre dispositif utile
est l’option de verrouillage, pour éviter de corrompre les médicaments.
Les pompes sont également munies
d’une option de délai, permettant
ainsi de préprogrammer une pompe
pour qu’elle se mette en marche d’elle-
même ultérieurement. Ainsi, si une
infirmière est retardée par une autre
tâche, le patient est certain d’obtenir
sa médication à temps.
Les bénéfices de la pompe intelligente
ne seront pas confinés à l’HGJ. L’hôpital partage son expertise sans cesse
grandissante des pompes intelligentes.
« Nous sommes le premier centre au
Québec à implanter un tel programme,
et nous sommes reconnus comme chef
de file dans ce domaine, dit Mme Boileau. Nous recevons des appels et des
visites d’autres centres à travers la province qui veulent apprendre de notre
expérience. » P
Un atelier du service social met l’accent sur le trauma
T
ravailleurs sociaux, psychologues et
conseillers pédagogiques des quatre
coins de Montréal se sont retrouvés, le 2
juin à l’HGJ, pour un atelier qui abordait
de nombreux thèmes, dont le stress aigu
et le stress post-traumatique. « Je suis
profondément ravi et surpris du nombre de personnes qui ont démontré un
intérêt », dit Allan Ptack, Chef, Département de service social, en accueillant
les participants à la seconde Journée
annuelle clinique pour l’excellence en
travail social David Stendel.
L’atelier, Dealing with the Impact of
Current and Past Trauma in our Clients,
a attiré des professionnels de divers milieux culturels et immigrants qui soignent enfants, adolescents, jeunes adultes et patients gériatriques. L’événement,
sous la direction Judith Black une experte en trauma psychosocial, a été or-
ganisé en collaboration avec l’École de
travail social de l’Université McGill. Les
faits saillants comprenaient des discussions sur l’impact des facteurs culturels,
psychologiques et trans-générationnels
sur les individus et les familles traumatisées, les traitements possibles fondés
sur les preuves et non pharmacologiques, et des conseils pour que le clinicien prenne soin de lui. P
PULSE • AUTOMNE 2009
19
Opportunité d’avancement professionnel pour employés
H
uit employées de l’HGJ ont été acceptées au Programme de la relève
de cadre, subventionné par le gouvernement et qui débutera cet automne à
l’Université Laval. Ce programme, qui
accepte un total de 250 participants du
secteur de la santé et des services sociaux, a été créé par l’Agence de la santé
et des services sociaux de Montréal afin
de former une nouvelle génération de
cadres qui combleront les nombreuses
places libérées suite au départ à la retraite de plusieurs d’entre eux.
Maria Monaco, conseillère en recrutement au Service des Ressources humaines, est d’avis que ce programme est
une excellente opportunité professionnelle et appuie la philosophie de l’HGJ
de promouvoir à l’interne. Pour cette
raison, dit-elle, elle se sent privilégiée
d’avoir été sélectionnée.
Les candidates doivent réussir un
processus rigoureux d’entrevue mené
par un représentant du programme. Au
dire de Pamela Zeilig-Rudie, employée
au Centre de formation et développement du personnel à l’HGJ, l’évaluateur
a été extrêmement satisfait de la qualité
des candidats cette année, ainsi que du
degré de participation de l’hôpital.
Pour les deux prochaines années, les
participantes devront suivre des cours
PHaits PHarma
Antibiotiques 101
L
es antibiotiques, l’une des médications les plus prescrites, aident
le corps à combattre les maladies en travaillant avec le système
immunitaire pour percer ou tuer la bactérie et l’empêchant ainsi de
se multiplier. La pénicilline, le premier antibiotique fut découvert
accidentellement par Alexander Fleming en 1928. Aujourd’hui, on
en retrouve plus de 100 sortes sur le marché, chacune efficace pour
combattre une catégorie de bactéries.
Différents genres d’antibiotiques servent à traiter les maux mineurs, telles une sinusite, ou des maladies potentiellement mortelles, telle une pneumonie bactrienne. Cependant, il est important
de savoir que les antibiotiques soignent uniquement les infections
bactriennes et non les virus, tel le rhume. Ils sont aussi efficaces
pour traiter les champignons. Seul un professionnel de la santé
peut déterminer quel antibiotique est efficace pour soigner une
maladie particulière.
En fait, un mauvais emploi d’antibiotique peut contribuer à un
plus grand problème, puisque la bactérie développe une résistance
face l’augmentation de la présence de la médication. Par exemple,
quelques antibiotiques communs, comme la pénicilline, sont devenus inefficaces pour certaines infections causées par la bactérie du
streptocoque.
Quelques conseils : • Lorsque l’on vous prescrit des antibiotiques, il est important de
prendre toute la dose prescrite. Il ne faut pas s’arrêter si l’on se sent
mieux.
• Ne pas garder les antibiotiques pour les utiliser plus tard ou les
partager avec quelqu’un d’autre.
• Ne pas jeter les antibiotiques dans les toilettes pour s’en débarrasser. Rapportez-les plutôt à la pharmacie. P
– Megan Martin, Agent de communications, Pharmacie HGJ
à raison de deux fois par mois dans un
programme de premier ou deuxième
cycle, selon leur niveau d’éducation.
En tant qu’employée à temps plein,
Stephanie Malley, participante et employée au Service des affaires publiques
et communications, a déclaré : « il aurait
été difficile de retourner à l’école, mais
ce programme me permet de poursuivre une formation professionnelle, tout
en continuant à travailler. »
Lorsque les crédits nécessaires sont
obtenus, il est possible de compléter le
cours et d’obtenir un diplôme d’études
de premier ou second cycle.
Les employées suivantes qui ont été ac-
ceptées à la session « automne 2009 ».
•Linda Cyr, Systèmes informatiques
•Angelica Davantes, Admissions
•Lucie Dubord, Archives médicales
•Antoinette Ehrler, Soins infirmiers
•Lynn Gillespie, Physiothérapie
•Stephanie Malley, Affaires publiques
et communications
•Maria Monaco, Ressources humaines
•Rosa Zito, Ressources humaines
Pour plus d’information ou pour explorer d’autres possibilités professionnelles, veuillez communiquer avec Pamela Zeilig-Rudie au poste 2799 ou via
Lotus Notes. P
Anniversaire double pour Jazz HGJ
De la musique – de jazz,
swinguante, coulante, de
blues, mais surtout vivifiante
– se faisait entendre dans le
coin pique-nique situé près
de l’entrée Côte-des-Neiges,
tout au long de la fin juin et
début juillet, tandis que le
Festival Jazz HGJ revenait
pour sa 10e édition. Bryan
Highbloom, organisateur et
musicothérapeute à l’HGJ, a
salué l’hôpital pour son 75e
anniversaire et a conçu une
programmation
musicale
pour le festival autour du
thème de Chansons pour
réconforter, en référence à la
mission de l’hôpital d’être Au
Service de tous. Il a aussi composé un film de photos d’archives de l’HGJ, qui fut présenté dans
l’Amphithéâtre Block. Le film, accompagné de prestations musicales improvisées par M. Highbloom
et ses collègues musiciens, « évoque les souvenirs de soins dispensés par l’HGJ depuis si longtemps
et reflète sur le besoin d’improviser dans le milieu des soins de santé ». Le film sera disponible pour
visionnement sur la page web de Jazz HGJ.
jgh.ca/jazz
TD contest winner
Pietro
Autore
(gauche)
d’Assurance
TD
Meloche
Monnex présente à Robert
Menard (droite), des Services
enviro
HGJ,
gagnant
du
concours Viva El Sol, un chèque
de 2 000$. Le concours est ouvert
exclusivement aux employés
de l’HGJ. Tous les employés,
clients de TD Assurance
Meloche Monnex, sont inscrits
automatiquement. Ceux qui
souhaitent s’inscrire peuvent le
faire en se rendant au site web
de TD et demander une cotation.
.TDAssurance.com
jgh.ca
20 PULSE • AUTOMNE 2009
Cher HGJ !
Je souhaite vous exprimer ma reconnaissance envers l’un de
vos
employés au Service d’urgence. Marlon Wilson (coordinateur
d’unité au Service de l’urgence). Malgré le chaos du triage
à
l’urgence, il m’a impressionné avec son habilité de passer aiséme
nt
d’une crise à l’autre, de gérer les pages, les médecins, les télépho
nes
et les patients. C’était réassurant de savoir qu’il était conscie
nt de
mon inquiétude pour mon père et qu’il savait qui le soignait
afin
de s’assurer que l’on s’occupait de lui.
Chris Carter, Montréal
votre hôpital pour
Récemment, j’ai passé 12 jours dans
du 3 Ouest a été
l
onne
pers
une chirurgie cardiaque. Le
cardiaque, Dr
en
urgi
chir
mer veilleux, y compris mon
le médecin
que
i
ains
lois
Felix Ma, avec Dr Yves Lang
l’infirmier,
sala
Mar
John
,
traitant Dr Michel de Marchie
préposés.
des
et
mier
infir
l
chef, et l’ensemble du personne
mmodant, aimable,
Le personnel n’aurait pu être plus acco
j’ai fait mes tests
où
tant
l’ins
attentionné et efficace. De
a tenté de rendre
un
chac
ital,
au jour où j’ai quitté l’hôp
que possible. Un
ble
orta
conf
i
une situation difficile, auss
différence.
la
e
tout
font
illes
sourire et des paroles gent
vous dire à quelle
Lorsque j’ai subi un revers, je ne peux
nche, rien de
dima
Un
e.
ilisé
vitesse l’équipe s’est mob
édiatement.
imm
e
plac
sur
nt
moins, et les médecins étaie
s’assurant
rôle,
cont
sous
était
En un rien de temps, tout
mentalement. Quelle
que je sois à l’aise physiquement et
journée! Quelle équipe!
Mar vin Kane, Westmount
Merci pour les soins exception
nels que vous avez fournis
à Oscar Weinstein. En particu
lier, nous souhaitons
reconnaître le personnel initial
de l’urgence et ensuite
celui de l’Unité verte et de l’ai
re d’attente. Finalement,
au 2 Main, Dr Alan Azuelos,
Dr Alex Guttman, le
personnel infirmier et les prépos
és étaient serviables
et bienveillants. Aussi, nous som
mes reconnaissants à
Dr Steve Jacobson, Dr Andre
w Szilagyi et Dr Jean
Ahmed Zigby. Enfin, Francine
Venne, infirmière, qui
coordonné tout le nécessaire pou
r le conge du patient
mérite nos chaleureux remerciem
ents pour sa précieuse
aide pour planifier les soins pos
thospitaliers et pour sa
compassion.
Ann Weinstern (épouse) and
Donna Kizmarov (fille)
Montréal
Le 15 juin dernier, j’ai appris que Dre Susi
e Lau trouvait une
masse abdominale de sept centimètres
qui devait être retirée
chirurgicalement, aussi tôt que possible.
Une semaine plus tard,
je reçois un appel de Dr Walter Gotlieb., qui
me confirme la date
de l’intervention et prend le temps de tout
m’expliquer. Ensuite,
le 7 juin, en attendant pour ma chirurgie
avec le nouveau robot
chirurgical, Da Vinci, je rencontre mon
anesthésiste, Dre Elise
Dupont, qui m’explique en langage clair et
simple ce qu’elle ferait.
Et, quelle agréable surprise lorsque Dr Gotli
eb vient se présenter
à moi, se souvenant de notre conversation
téléphonique,
Le reste de l’histoire a une fin très heureuse
. La chirurgie robotique
a été effectuée et la masse abdominale était
bénigne. J’ai été très
bien prise en charge par le personnel soign
ant efficace du 4 NordOuest. Dre Lau est venue me voir, et je suis
rentrée le soir même.
Quel miracle!
Je n’ai que de bonnes choses à dire au sujet
de l’Hôpital général
juif. Les choses auraient pu ne pas se term
iner ainsi, mais mon
intervention a été effectuée à temps. Le
personnel, y compris la
secrétaire, la chère Rosemary, a été gent
il envers la patiente et
courtois. Que peut demander de plus un patie
nt? J’ai été traitée
comme une personne, avec dignité et resp
ect. Il n’y a pas de mots
adéquats pour dire mon appréciation.
The Gazette,
été publiée dans
Cette lettre a
du journal.
le consentement
et publiée avec
journaux
ux articles dans les
En réponse aux nombre
re
not
t
Reva Lipson, Montréal
s qui critiquen
canadiens et américain
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sou
je
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système de san
ieu de
suis réveillé au mil
mon expérience. Je me
s et des
ère
décide de me rendre
re, des nausées sév
d’affilées à vomir, je
la nuit avec de la fièv
res
heu
is
tro
sé
pas
humainement.
es. Après avoir
traité rapidement et
étourdissements extrêm
nce occupée, je suis
rge
d’u
le
n-être. En fait,
sal
bie
une
f. Malgré
la compassion pour mon
de
et
ns
l’Hôpital général jui
soi
des
nu que
que je me sente assez
l’hôpital je n’ai con
sois bien hydraté et
je
Durant mon séjour à
que
ce
à
qu’
et son
jus
pour sa gentillesse
t pas que je quitte
sonnel de l’urgence
le personnel ne voulai
per
le
ier
erc
rem
à
-même. Je tiens
fonctionne.
bien pour le faire moi
de soutien, mais il
e a besoin davantage
tèm
sys
re
Not
me.
lis
professionna
Dame-de-Grâce
Jeffrey Katz, Notre-
PULSE • AUTOMNE 2009
21
Dates à retenir...
Tout le mois de septembre : Mois national de l’arthrite
Tout le mois de septembre : Avez-vous entendu parler
des Gold Parties des Auxiliaires? Les premières sont prévues
Journée professionnelle, de 8h -16h45. Amphithéâtre Block
(B-106). Organisateurs de la conférence à l’HGJ : la Division
en santé mère-enfant et la Clinque d’allaitement Goldfarb au
Centre de Médecine Familiale Herzl.
pour le mois de septembre. Pour plus d’information, veuillez
communiquer avec les Auxiliaires, 514 340-8222, poste 8216.
2 octobre : Fête juive de Sukkot débute au coucher
du soleil.
jgh.ca/auxiliaires
Tout le mois de septembre : Faites votre magasinage des
5 octobre : Conférence gratuite sur le glaucome, offert en
fêtes tôt ! Encouragez l’hôpital en achetant vos fleurs et vos
français. 16h, L’Auditorium Samuel S. Cohen (A-102).
cadeaux auprès des Auxiliaires, 514 340-8222, poste 8216.
jgh.ca/glaucome
jgh.ca/auxiliaires
14 septembre : Conférence gratuite sur le glaucome,
6 octobre : Déjeuner de Sukkot, si la température le
permet, solarium, 6e étage, pavillon B.
jgh.ca/pastorale
offert en anglais. 16h, L’Auditorium Samuel S. Cohen (A-102).
7 octobre : 46e Journée clinique annuelle André Aisenstadt
18 septembre : Jour férié – Rosh Hashanah débute au
de l’HGJ en honneur de Dr Philip Gordon, de 8h-15h15.
coucher du soleil et termine le 20 au coucher du soleil.
Amphithéâtre Block (B-106). Conférenciers invités en
provenance de partout en Amérique du Nord, spécialisés en
jgh.ca/pastorale
19 septembre: Offices religieux, 9h, Auditorium, Samuel S.
chirurgie colorectale et oncologique.
Cohen (A-102). Tout le monde est la bienvenue. Aucun billet ou
9 octobre : Fêtes juives de Shmini Atzeret et de
réservation nécessaire.
Simhat Torah débutent au coucher du soleil et terminent
jgh.ca/pastorale
20 septembre : Offices religieux, 9h, Auditorium, Samuel S.
Cohen (A-102).
jgh.ca/pastorale
27 septembre : Yom Kippour débute au coucher du soleil,
le 11 octobre au coucher du soleil.
12 octobre : Journée férié – Action de grâce
10 octobre : Journée mondiale de la santé mentale
offices religieux débutent à 18h, Auditorium, Samuel S. Cohen
(A-102). jgh.ca/pastorale
28 septembre : Jour férié – Yom Kippour termine au
13 octobre et 10 novembre : Souper-partage pour les
patients atteints du cancer, leur famille et amis, 18h-20h.
Ouvert à ceux récemment diagnostiqués et aux survivants.
coucher du soleil, offices religieux débutent à 9h, Auditorium,
Apportez un plat qui sera partagé par tous. Centre de bien-
Samuel S. Cohen (A-102).
être de l’Espoir c’est la vie de l’HGJ, 4635 ch. Côte-Sainte-
28 septembre : Journée mondiale du coeur
Catherine. Inscription nécessaire : 514 340-3616.
jgh.ca/espoir
29 septembre : Conférence l’Espoir, c’est la vie sur
25 octobre – 1er novembre : Foire annuelle d’automne
l’oncologie gériatrique, 17h30-19 h. Centre de bien-être de
des Auxiliaires, Auditorium Samuel S. Cohen (A-102).
l’Espoir c’est la vie de l’HGJ, 4635 ch. Côte-Sainte-Catherine.
Pour plus d’information, communiquer avec les Auxiliaires,
Inscription nécessaire : 514 340-3616. Conférencières invitées
514 340-8222, poste 8216.
jgh.ca/auxiliaires
: les infirmières Linda Alfonso et Fay Strohschein.
Tout le mois d’octobre : Mois de sensibilisation du cancer
Semaine du 1er novembre: visite d’Agrément à l’HGJ.
jgh.ca/agrement2009
du sein
1er octobre : Semaine mondiale de l’allaitement 2009,
Pour annoncer un événement dans l’édition
d’hiver de Pulse, veuillez communiquer avec
Laure-Elise Singer via Lotus Notes.
22 PULSE • FALL 2009
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