AUTOMNE 2009 GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES Une journée de festivités pour le personnel marque le 75e anniversaire de l’HGJ. dans le nouveau couloir, de ssé, l’innovation a p du e illant g r b a r t i i hér n aven ’ L : ,u s i u n a ’h e 29 juillet dernier, le perL’ H G J à 7 5 jourd L sonnel et les bénévoles de de l’HGJ, lors d’une journée u a ’ l’HGJ sont venus admirer le remplie de festivités et de d bonne chère. nouveau hall d’entrée, tout en célébrant le 75e anniversaire Le personnel s’est assemblé baies vitrées, qui relie le hall d’entrée au pavillon G, c’est là que Dr Hartley Stern a pris la parole pour expliquer l’importance du concept architectural. « L’accent est mis sur la lumière naturelle, le vaste espace et l’ambiance chaleureuse et accueillante. Cela symbolise la façon de faire qui distingue l’HGJ : ici, Suite à la page 2 Célébrations, anniversaires et nouvelles générations T andis que l’HGJ célèbre son 75e anniversaire, Marie-Rose Kavanaght, infirmière-chef adjointe au Centre des naissances de l’HGJ, est sur le point, elle aussi, de célébrer une date importante, celle de l’arrivée imminente de son premier petit-fils. En effet, sa fille, Christine Deller employée au Service des finances de l’HGJ s’apprête à donner naissance. Est-il attendu que Mme Kavanaght, forte d’une expérience de 28 ans soit dans la salle d’accouchement et assiste à la naissance de son petit-fils? « Bien sûr! », s’exclame Mme Deller. Mère et fille ont longtemps travaillé ensemble à l’hôpital. Jeune fille, Mme Deller tra- vaillait sur l’étage, elle passait ses journées pédagogiques et ses vacances d’été dans les salles d’évaluation. À l’âge de 16 ans, elle postule pour un emploi comme agent d’unité la fin de semaine, travaillant officiellement aux côtés de sa mère à la coordination des dossiers, à contacter les infirmières et à appeler les médecins pour des consultations. « C’était un milieu génial pour moi, dit Mme Deller. C’est un département heureux qui est rarement calme, ce qui était parfait, car j’aime être occupée. En grandissant, j’ai voulu être obstétricienne. J’ai même fait des études en santé au cégep, mais j’aime les maths. Suite à la page 5 De la gauche Marie-Rose Kavanaght avec sa fille de Christine Deller, quelques semaines avant qu’elle donne naissance à l’HGJ, et son obstétricienne, le Dr Elsa Quiros-Calinoiu. DANS CE NUMÉRO : jgh.ca Vidéo commémorative du 75e anniversaire de l’HGJ .......4 Nouveau programme d’Agrément Canada.......................8 Journée annuelle des préposés......................................16 Un gala grandiose pour une grande entrée À l’endroit même où l’Hôpital général juif a ouvert ses portes le 8 octobre 1934, de nouvelles portes se sont ouvertes le 18 juin dernier, dévoilant un hall d’entrée récemment rénové - et où se tenait un gala en l’honneur des donateurs et qui marquait le 75e anniversaire de l’hôpital. Environ 500 invités ont participé à ce gala. Sous une immense tente érigée à quelques pas de l’entrée principale, située sur le chemin CôteSainte Catherine, ils ont pu visionner une vidéo, entendre de la musique, des chansons et des discours. En s’adressant à une foule de philanthropes, de dirigeants de l’hôpital et de politiciens, Samuel Mintzberg, président, affirme que l’objectif de ces rénovations était bien plus que d’offrir un nouvel accès à l’hôpital. « En ouvrant ces portes, dit-il, nous nous vouons à être ouverts à de nouvelles directions, à de nouveaux partenariats et à de nouvelles collaborations afin que les soins de santé pour nos patients soient plus efficaces, efficients, fiables, sécuritaires et plus rassurants. » Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a fait l’éloge des valeurs fondamentales de l’hôpital évidentes lorsque « vous recevez des patients et dispensez des soins dans un esprit de compassion, d’ouverture et d’inclusion ». Pour Lawrence Bergman, membre de l’Assemblée nationale, « l’Hôpital général juif est devenu un leader en recherche, il possède sa place au rang des grands instituts d’enseignement et son administration est un modèle à suivre en terme d’efficacité ». Reconnaissant la présence de politiciens Dr Hartley Stern, directeur général, constate que leur présence « est un puissant rappel de combien nous sommes importants pour les Québécois et de la contribution que faisons à la ville de Montréal et au reste du Canada ». En s’adressant aux donateurs de l’hôpital, il ajoute « vous ne contribuez pas uniquement à bâtir des installations, vous contribuez à rebâtir des vies. Vous n’appuyez pas uniquement des programmes, vous appuyez des individus dans leurs moments les plus faibles et vulnérables. » Le 3 juin dernier, le Parlement a été informé de l’anniversaire de l’hôpital, tandis qu’Irwin Cotler, membre du 2 Parlement pour la circonscription de Mont Royal, s’est levé dans la Chambre des communes et a félicité l’hôpital comme étant « l’une des institutions de santé les plus importante, engagée et à la pointe de la technologie de la province. » Il a aussi invité ses collègues à rendre hommage à l’hôpital « pour les soins compréhensifs, accessibles, innovateurs, ouverts et centrés sur les patients et offerts non seulement aux québécois mais également à ceux d’ailleurs ». P Le personnel de la Fondation et des Affaires publiques et communications célèbrent le succès de cet événement avec Myer Bick (centre, en cravate jaune), président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ et Larry Sidel (devant centre, en cravate jaune), directeur de la Fondation de l’HGJ. L’HGJ à 75 Suite de la page 1 le traitement médical s’accompagne d’autres formes de soutien pour tenir compte de l’ensemble des besoins des patients, dit-il. » Au total trois réceptions ont eu lieu ce jour là, pour permettre au plus grand nombre possible de bénévoles et d’employés de venir entendre Dr Stern et de se régaler de quelques rafraîchissements, y compris des petits gâteaux d’anniversaire. Dans l’Amphithéâtre Block, se tenait de multiples séances de visionnement d’une nouvelle vidéo, de huit minutes, qui résume les 75 ans d’histoire de l’HGJ et, dont la narration comprend des remarques du personnel soulignant les qualités particulières et les accomplissements de l’HGJ. La nouvelle configuration de l’en- trée principale et du hall d’entrée a plu à plusieurs présents. Au dire de James Reid, acheteur au Service des achats, « même si les lieux physiques de l’hôpital, les technologies et les méthodes travail ont changé au cours des derniers 75 ans, la passion et l’attention du personnel, à l’égard de tous ceux qui traversent le seuil de nos portes, n’a pas changé ». P jgh.ca/75e Dr Hartley Stern s’adresse au personnel et aux bénévoles de l’HGJ, lors d’une cérémonie dans le nouveau couloir qui relie l’entrée principale au pavillon G. jgh.ca HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • AUTOMNE 2009 3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2 Glenn J. Nashen - Directeur des Affaires publiques et des Communucations, Laure-Elise Singer - Co-rédactrice, PULSE Henry Mietkiewicz - Co-rédacteur, PULSE Stephanie Malley - Contributrice Dana Frank - Contributrice Orit Mizrachi - Contributrice Sean Martin - Contributeur Régine Banon - Traduction Latitudes Marketing and Design - Design Services d’Audio-visuel - Photos Les Emballages Colorama - Imprimerie Prière d’envoyer les textes à : [email protected] ou de téléphoner au poste 4120. Bur. : A-106 Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. » PULSE • AUTOMNE 2009 Journée de plaisir sous le soleil pour le personnel de l’HGJ H ot dogs, clowns, peinture de visage, prix de présence, t-shirts gratuits, musique et bien plus encore, le 14 juin dernier, c’était ainsi que l’HGJ a dit un gros « Merci » à son personnel, pour le dévouement continuel à l’endroit des patients. La Journée plaisir en famille à l’HGJ, qui s’est déroulée par un dimanche ensoleillé dans le stationnement des employés de la rue Legaré, célébrait aussi les 75 ans de l’hôpital et a attiré plus de 1 000 employés, bénévoles et leur famille. Le personnel du Service des affaires publiques et de communications a organisé cet événement et en compagnie d’autres employés de l’HGJ qui ont contribué leur temps afin d’assurer le succès retentissant de ces célébrations. Jeux et activités ont diverti les jeunes et les jeunes de coeur. Le coin bambin, fut occupé tout l’après-midi, tandis qu’enfants et adultes ont profité des peintures de visage, d’activités d’art, des structures gonflables et des jeux d’arcades. Des membres du personnel sont montés sur la scène pour chanter et danser, tandis que le DJ Patrick Hinds, un employé de la cuisine, ajoutait de l’ambiance aux festivités. Le déjeuner, un barbecue - une gracieuseté de généreux commanditaires, offrait ce qu’un employé a décrit comme étant « le meilleur hamburger de ma vie ». Un t-shirt de baseball, avec le chiffre 75 imprimé à l’endos a été offert à chaque membre du personnel et bénévole présent. Aussi, des prix de présence furent tirés et offerts dans le cadre de la tombola du 75e anniversaire, dont un sac de golfe, des certificats-cadeaux, un panier de produits de beauté, et bien plus encore. Des prix de cette tombola seront encore tirés et, dans le cadre de cette année anniversaire, 75 gagnants seront annoncés au total. P jgh.ca/75e Soigner le corps tout en réconfortant l’esprit L a nouvelle entrée principale de l’HGJ mène directement à des soins améliorés – littéralement. Lorsque vous franchissez le seuil des nouvelles portes et empruntez les escaliers, tout proches, ou l’ascenseur, vous vous retrouvez dans la Division de radio-oncologie, récemment agrandie afin d’y rajouter près de 3 000 mètres carrés pour les aires de traitements. Ces nouvelles installations ont été méticuleusement conçues et munies de la plus récente technologie pour offrir aux patients atteints du cancer la meilleure qualité de radiothérapie. Afin de assurer que les traitements sont administrés en toute sécurité, l’installation a été construite à plus de neuf mètres sous le niveau de la rue. Toutefois, la nouvelle division ne ressemble pas à un sous-sol, car une grande attention a été accordée à la création d’un environnement agréable pour les patients et le personnel. Le positionnement précis des puits de lumière inonde l’endroit de soleil, un foyer au gaz contribue à l’ambiance et des tableaux de l’artiste québécoise, Dominique Blanc, ornent les murs. P Grâce aux puits de lumière, la lumière du jour pénètre jusqu’au sous-sol. Une entrée écolo Une journée de célébration pour les jeunes et les jeunes de cœur. « Cher HGJ… » Depuis le début du mois d’août, patients et visiteurs signent le livre d’honneur qui se trouve dans le nouveau couloir qui relie le hall d’entrée récemment rénové au pavillon G. Outre les félicitations à l’occasion du 75e anniversaire de l’hôpital et la réouverture de l’entrée principale, on peut y lire des inscriptions en anglais, en français, en hébreu, en arabe et en chinois félicitant les membres du personnel pour leur dévouement et expertise. Voici quelques-uns des commentaires. « Je suis là pour ma troisième crise cardiaque. Si jamais j’en ai une autre, je reviens ici. L’équipe des Soins coronariens est la a meilleure. » « Les médecins et les infirmières de l’HGJ prennent un soin excellent de tous. Aussi merci pour les donations qui viennent en aide à hôpital. » « Merci aux médecins, personnel infirmier et personnel de soutien pour le succès de mon intervention chirurgicale. Aussi merci au personnel en radiologie. J’apprécie tous les services offerts par cet hôpital. » C ’est avec beaucoup de fanfare que l’entrée principale et le hall d’entrée ont été ouverts cet été. Et, c’est bien plus qu’une belle architecture moderne. Au dire de Georges Bendavid, Coordonnateur des installations matérielles, et l’un des principaux planificateurs de l’entrée, l’intégration d’éléments écologiques était incontournable. « C’était important d’assumer notre responsabilité environnementale dans notre conception, dit-il. Nous voulons faire une différence. » Les initiatives environnementales comprennent un jardin situé, au niveau de la rue et près de l’entrée, qui sert également de toit à la Division de radio-oncologie (situé sous le niveau de rue entre le pavillon B et le chemin de la Côte Sainte-Catherine). Non seulement ce toit vert sauve de l’énergie en isolant mieux la bâtisse qui s’y trouve en des- sous, mais le jardin est irrigué par les tuyaux qui se trouvent sous la terre. Ils arrosent directement les plantes par les racines, réduisant ainsi évaporation et gaspillage d’eau. Le choix de baies vitrées, surtout le long du couloir entre le hall d’entrée et le pavillon G, a aussi un impact environnemental. Grâce à la grande quantité de lumière naturelle, le besoin de recourir à l’éclairage électrique est moindre; en hiver le soleil contribue à réchauffer l’espace. Aussi durant la saison hivernale, les portes tournantes fonctionnent avec un système de ventilation qui repousse l’air froid lorsqu’elles fonctionnent. De plus, les trottoirs chauffants, sous l’auvent de l’entrée principale, éliminent l’épandage du sel, ou d’autres éléments nocifs pour l’environnement, nécessaires pour fondre glace et neige. P PULSE • AUTOMNE 2009 3 Ce que l’HGJ signifie pour moi Pour marquer le 75e anniversaire de l’HGJ, nous avons demandé au personnel ce que signifie, pour lui, l’HGJ. Voici quelques-unes des réponses. C omme tant d’autres, je suis née à l’HGJ. Mes premiers souvenirs sont d’une hospitalisation, au 6 Ouest. Les candy stripers, les adolescents bénévoles de l’époque, en uniformes rayés, me fournissaient régulièrement des livres à colorier et des crayons pour me distraire de l’inconfort chirurgical. Je garde de bons souvenirs de mes visites à mon regretté père, Dr Morris Salomon, au Service de santé, où il s’est occupé des employés de l’hôpital pour plus de 30 ans. Le summum de ma visite était lorsque Shopsy, le pâtissier (oui, il y en avait un!) du Service de diététique, passait nous voir avec éclairs fraîchement cuits. En fin de semaine, tandis qu’il visitait ses patients, je restais dans la résidence des infirmières (pavillon A) avec Molly Hart, l’infirmière de mon père. Adolescente, j’ai travaillé comme préposée à la stérilisation à la Centrale d’approvisionnement pendant l’été. J’avais hâte de faire ma livraison de fournitures médicales telles que seringues (en verre à l’époque), cathéters et ensembles chirurgicaux à toutes les unités. Ce fut une merveilleuse expérience d’apprentissage, j’ai acquis un sens aigu de la responsabilité, le respect et les soins pour les autres. La relation avec l’HGJ se poursuit encore, car depuis 1992 j’ai la chance de travailler comme coordinatrice de recherche avec Dr Howard Chertkow. P - Shelley Solomon, Coordinatrice de recherche, Laboratoire de neuroscience cognitif et au Centre Bloomfield de recherche sur le vieillissement de l’ILD M on vécu comme infirmière à l’Hôpital général juif : Depuis 1978, j’ai comblé ma carrière, mes objectifs et l’un de mes nombreux rêves. Je me sens privilégiée et reconnaissante d’avoir reçu mon épinglette pour 30 ans de service. L’Hôpital général juif représente pour moi le véritable reflet du passé, du présent et de l’avenir sans cesse grandissant de l’histoire de la médicine. P – Helena Amaral, 6 Nord-Ouest (Gériatrie) 4 J e travaille à l’HGJ depuis 1963, y compris trois ans d’études en soins infirmiers. J’ai grandi dans cet hôpital et il est pour moi un endroit particulier où travailler. J’ai compilé une liste de 75 mots qui décrivent ce que l’HGJ signifie pour moi. Attentionné Soutien Compassion Bilingue Progressif Non-fumeur Agrandissement Compagnon Accueillant Propre Professionnel Compétence Défi Continuité Organisé Distinct Dévoué Éthique Inclusive Unique Versatile Authentique Supérieur Constant Compréhensif Leadership Confortable Remarquable Amical Efficace Accessible Expertise Accommodant Aidant Tact Complet Uniforme Estimé Sentimental Débrouillard Sensible Fiable Énergique Réceptif Qualité Réaliste Enthousiaste Distingué Connecté Humanisation Intensif Long terme Gentillesse Réalisations Guérison Authentique Digne de confiance À l’épreuve du temp Fournisseur de soins Travail d’équipe Bénéfique Capable Favorable Confiance Confidentialité Cohésif Famille Fiable Empathique Réfléchi Chimie Cacher Vibrant Techniques Diverse – Debbie Basevitz, infirmière, Clinique de suivi néonatal P jgh.ca/75e Réconfort pour les nouvelles mamans L es mamans qui arrivent à l’HGJ pour accoucher reçoivent une carte joliment décorée qui contient une bénédiction pour un accouchement et une naissance faciles. Même si le contenu de cette carte émane de la tradition juive, elle est appropriée pour toutes les mamans, peu importe leur origine. Sur un côté de la carte, il est inscrit le texte hébraïque du Psaume 121. D’après le livre de la Kabbale, qui traite du mysticisme juif, il est bon de garder ce texte dans la salle de naissance durant le travail de la maman et au moment de l’accouchement. De l’autre côté de la carte se trouve une prière, en français et en anglais, rédigée par le Rabbin Raphael Afilalo, directeur des Services de la pastorale à l’HGJ, qui est offerte au nom de la maman du nouveau né. La prière d’une mère peut déplacer une montagne, ils disent Aide-moi Seigneur, en tant que mère, je prie Bénis cet enfant, qu’il grandisse dans la paix, la santé et la joie Que mon enfant à Tes yeux et aux yeux de tous, trouve grâce Garde nous, mon bébé et moi de tout mal Renforce notre courage et notre foi pour discerner avec sagesse, le bien et le mal Anges dans les cieux Sur vos ailes, portez vite cette prière Car il n’y a rien d’aussi précieux Que la sincère prière d’une mère P –Rabbin Raphael Afilalo, directeur, Service de la pastorale Lumières, caméra, 75 ans d’action! L e 29 juillet dernier, le personnel et les bénévoles de l’HGJ visionnaient en avant-première la vidéo commémorative en l’honneur du 75e anniversaire de l’HGJ. Ce film de huit minutes célèbre l’héritage de l’HGJ d’être Au soin de tous et se penche sur la signification de l’hôpital auprès de ses employés, bénévoles et patients. Tout au long de la journée, des centaines d’employés et de bénévoles ont assisté aux 12 représentations, qui ont PULSE • AUTOMNE 2009 eu lieu dans l’Amphithéâtre Block. « Employée de longue date et fille de l’un des patients interviewés dans la vidéo, il était impressionnant d’entendre patients et membres de la communauté parler des soins compatissants qu’ils ont reçus, dit Paula Calestagne, coordinatrice, Programme de la satisfaction des patients du Programme de la qualité de l’HGJ. Voir mon père parler ses sentiments par rapport à l’hôpital, à peine six mois après une chirurgie qui lui a sauvé la vie, était très émouvant. » Chaque membre du personnel recevra un exemplaire DVD de cette vidéo commémorative, tel qu’annoncé dans Coup d’œil HGJ. Pour recevoir votre copie, passez au bureau des Affaires publiques et des communications (A-106). Pour le visionner en ligne, consultez la page web dédiée aux 75e anniversaire. P jgh.ca/coupdoeil jgh.ca/75e Santé au féminin : une approche holistique L a perte subie par Dr Togas Tulandi, chef du Service de gynécoobstétrique, fut l’élément déclencheur qui résulte en la naissance du nouveau Centre des soins des femmes de l’HGJ. « Lorsque ma sœur était malade, elle a dû courir à droite et à gauche pour ses soins médicaux, dit Dr Tulandi. Voir cette femme, autrefois si active et déterminée, abattue par la fatigue et la douleur, j’ai essayé de penser à ce qui pouvait être fait pour réduire sa souffrance. » Malheureusement, elle n’a pas vécu pour voir naître la vision de son frère. Cependant, son expérience est l’inspiration qui permettra de soulager les angoisses d’autres femmes. Son histoire fut contée, par Dr Tulandi, à un public de femmes d’affaires, qui furent invité, le 16 juin dernier, par la Fondation de l’HGJ, à un panel-discussion sur le nouveau Centre des soins des femmes hautement spécialisé. Parmi les présentateurs à cet événement, Dre Louise Miner, directrice du Service d’échographie obstétrique, Dre Walter Gotlieb, gynéco-oncologiste et Dr Alex Ferenczy, gynéco-pathologiste à l’HGJ. “La beaute sans la sante n’existe pas” – Lise Watier, experte des produits de beauté et hôte invitée lors de la rencontre avec les femmes d’affaires du Québec. L’objectif du Dr Tulandi est de créer un éventail compréhensif et unique de services qui offrent des soins de pointe en santé des femmes. « Je me suis imaginé un lieu où tout ce dont une femme pourrait avoir besoin pour sa santé serait offert sous un même toit : des soins cliniques à l’éducation, de la science de pointe au soutien. » Le Centre des soins des femmes est situé au troisième étage du pavillon H et regroupe divers services dont le Service de gynéco-obstétrique, le Service d’échographie obstétrique, le Centre Périnatal, des salles de colposcopie et des cliniques ambulatoires pour la santé des femmes, qui étaient auparavant dispersés à travers le pavillon A. Le Centre offre les services ambulatoires dont les femmes ont besoin tout au long de leur vie. Au cours des dernières années, Dre Miner a remarqué une augmentation du taux des naissances à risques, ce qui s’explique par le fait que les femmes ont des enfants à un âge plus avancé et donc elles sont plus susceptibles d’avoir une condition chronique. Aussi les traitements de fertilité, communs chez les femmes plus âgées, résultent en une augmentation du taux de naissances multiples et des complications qui en découlent. Au Centre, des soins hautement personnalisés sont disponibles pour les cas plus complexes de femmes enceintes et atteintes d’une maladie cardiaque ou des reins, ou encore même d’un cancer, ce qui pose un risque tant pour la mère que pour le fétus. Le Centre des soins des femmes accorde une importance particulière à la prévention et au traitement. Dans les salles de colposcopie, les gynécologues déterminent l’endroit précis sur le col de l’utérus où la biopsie est nécessaire et si la patiente a un cancer, si elle a une condition précancéreuse, ou si elle n’a pas de cancer. Les conditions potentiellement à risque, tel le diabète de grossesse, sont également identifiées au début de la grossesse. Une équipe de professionnels de soins de santé, dont des obstétriciens, endocrinologues, nutritionnistes et infirmières, est dévouée à suivre ces futures mamans Nouvelles générations Alors, à défaut d’être obstétricienne, je travaille ici comme comptable. » Mme Deller est née à l’HGJ, comme son frère Carl-Olivier Deller qui est agent d’unité à l’hôpital. Elle attend avec impatience de donner naissance elle aussi à la prochaine génération à Une cérémonie d’inauguration le 30 juillet dernier célèbre l’ouverture du Centre des soins des femmes de l’HGJ. À partir de la gauche : Marie-Rose Kavanaght, Audrey Miller, infirmière clinicienne, Centre des soins des femmes, Dr Togas Tulandi; Dr Hing Hum, obstétricien-gynécologue; Joyce Ross, infirmière, Centre, Dr Hartley Stern, directeur général, Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, et Valerie Frunchak. de plus près, tout en les informant sur les mesures à prendre durant la grossesse, par exemple : comment utiliser correctement un glucomètre pour contrôler les niveaux de sucre, à la maison, et comment maintenir une alimentation saine. Tout le monde travaille ensemble pour gérer et limiter les conséquences de la condition non seulement pour la mère, mais aussi pour le fœtus et pour l’enfant après sa naissance Maggie Newing, infirmière clinicienne spécialisée, Centre des soins des femmes, explique « qu’il y a un changement dans la définition de santé des femmes, un changement qui va au-delà de ce qui est physique. Par exemple, nous aimerions aussi venir en aide aux femmes qui souffrent de dépression post-partum. » L’importance d’adopter une vision holistique des soins de la femme est aussi partagée par Lyne Charbon- Suite de la page 1 l’hôpital, avec l’aide de son médecin, Dre Elsa Quiros-Calinoiu, gynécologue-obstétricienne à l’HGJ. Pour Mme Deller, la grossesse à ses hauts et ses bas, du Centre périnatal, qui était situé avant dans le sous-sol du pavillon A au nouveau Centre des soins des femmes, situé au 3e étage du pavillon H. « Au début de ma grossesse, j’allais au sous-sol pour mes échographies, dit-elle. C’était comme dans un cave. La salle d’attente était petite, sombre et vieille, il y avait une mauvaise odeur et les lits n’étaient neau, infirmière clinicienne spécialiste en néonatologie. « Nous devons examiner la santé des femmes et comment elle est si étroitement liée aux autres aspects de la vie, ses hormones, sa santé mentale, et avec les événements qui marquent sa vie, dit-elle. La santé des femmes c’est bien plus que sa santé reproductive ». Ce continuum de soins est desservi, dit Mme Newing, « en centralisant nos services. Nous fournissons aux femmes un accès plus facile à leurs soins de santé, et nous pouvons les aider à naviguer à travers un système souvent complexe ». Pour Valerie Frunchak, directrice des soins infirmiers, Centre de santé mère-enfant, « l’objectif que cette équipe chevronnée et interdisciplinaire est de prendre des embryons de programmes et de les faire évoluer pour répondre aux besoins changeants des femmes de notre communauté. » P séparés que par un rideau. Mais au Centre des soins des femmes, quelle différence! C’est clair et frais, les salles sont nouvelles et spacieuses, C’est aussi plus privé avec des portes qui ferment. Même le personnel semble plus heureux dans son nouvel environnement. P PULSE • AUTOMNE 2009 5 Têtes d’affiche Félicitations de technologie informatique. À l’emploi de l’HGJ depuis 2000, Mme Cohen s’est distinguée comme coordinatrice Internet et architecte de portail et en 2003 elle est décernée le Prix d’excellence en informatique-santé. À titre de gérant des projets de TI, elle fut impliquée dans une grande variété de projets dans des domaines tels que l’oncologie, la télésanté et l’entreposage de données. De la gauche, Stephanie LeSage, Marianne McGee et Jessica Emed à Saskatoon, où elles présentent leur article lors de la 8e conférence annuelle de la Society for Vascular Nursing - Canadian Chapter. Lynne McVey reçoit son diplôme de Dr Greg Shea, directeur académique du programme de gestion pour cadres en soins infirmiers Johnson & Johnson Wharton Fellows. Lynne McVey Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers à l’HGJ, faisait partie d’un groupe sélect de cadres en soins infirmiers qui terminé avec succès, en juillet dernier, un programme de formation intensive de trois semaines en gestion du Wharton School de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie. Ce groupe de 38 personnes, composé de dirigeants en soins infirmiers américains, australiens, italiens et canadiens, était venu suivre le programme de gestion pour cadres en soins infirmiers Johnson & Johnson - Wharton Fellows. Les participants ont acquis d’importantes connaissances d’affaires et de gestion qui leur permettront d’affiner leur rôle dirigeant dans le milieu en évolution constante des soins de santé. Sabine Cohen Sabine Cohen est nommée chef de la Gestion de l’information, elle contribuera à assurer l’intégrité et l’intégration de l’information dans les nouveaux projets 6 Jeremy avec ses parents et ses heures quelques heures après sa naissance à l’HGJ. Dre Judy Hagshi et Glenn J. Nashen Mazel tov à Dre Judy Hagshi, médecin au Service de médicine familiale de l’HGJ, et à Glenn J. Nashen, directeur des Affaires publiques et des communications, pour la naissance de leur fils, Jeremy Daniel. Fidel à la tradition familiale, et comme ses deux sœurs Nicole, 9 ans et Nathalie, 6ans, Jeremy a vu le jour à l’HGJ. Félicitations à Jessica Emed, infirmière clinicienne spécialiste en médicine et en thrombose à l’HGJ, qui avec Stephanie LeSage et Marianne McGee, diplômées d’une maîtrise en soins infirmiers de l’Université McGill, ont rédigé et remporté un prix pour leur article Knowledge of Venous Thromboembolism (VTE) Prevention Among Hospitalized Patients. L’article a été publié dans la revue Journal of Vascular Nursing (JVN) en décembre 2008. Mme McGee travaille présentement à l’HGJ au 5 nordouest (chirurgie). La revue reconnaît les auteurs « dont les articles contribuent à l’ensemble des connaissances en soins infirmiers vasculaires et qui font preuve d’excellence en matière de rédaction ». Articles sont jugés sur le contenu, l’originalité, la clarté, champ d’application et de pratique et la pertinence. Pierre Allard Félicitations à Pierre Allard, physiothérapeute à l’HGJ depuis1984, pour sa récente nomination au conseil d’administration de l’Association canadienne de physiothérapie. M. Allard a participé au Congrès ainsi qu’à la réunion de l’Assemblée générale annuelle, qui ont eu lieu à Calgary en mai dernier. M. Allard possède une formation dans divers aspects de la pathologie vertébrale adulte, le traitement des hernies discales, de la sténose spinale (qui affecte particulièrement les personnes âgées) et les difficultés associées à l’arthrite. Il travaille en étroite collaboration avec les services d’orthopédie et de radiologie de l’hôpital, ainsi qu’au Centre de la douleur chronique de l’HGJ. PULSE • AUTOMNE 2009 del McKenna, membre des Services de la sécurité de l’HGJ, de décrocher la première place dans deux importantes compétions de culture physique. Au printemps 2008, M. McKenna a remporté le Physique Québec Testé pour sa catégorie, ce qui l’a qualifié pour se présenter en 2009 à l’échelle canadienne, où il remporte aussi la première place. Les deux compétitions s’inscrivent dans le cadre de « culture physique naturelle », car les participants atteignent leur forme musculaire sans recourir à des stimulants de performance. Son entraînement commençait tôt le matin et poursuivait après ses heures de travail. En effet, sa semaine de travail de 40 heures ne l’a pas empêché de continuer à s’entraîner. « Je suis heureux de l’aboutissement de tout ce travail, ditil. Je vais m’arrêter pour l’instant, deux ans d’entraînement c’est pas facile sur le corps. Mais, je serai de retour, c’est certain. » Bienvenue Dre Isabelle Dumont Kendel McKenna et ses trophées de culture physique. Kendel McKenna Plusieurs mois d’entraînement et de régime alimentaire ont permis à Ken- Dre Isabelle Dumont, travailleuse sociale, se joint à l’Hôpital général juif forte d’une expertise clinique et en recherche pour conseiller les familles affectées par le cancer. Dre Dumont, qui a travaillé au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York, aura un bureau au Centre du cancer Segal et sera impliquée dans le Programme d’oncologie psychosocial de l’Université McGill. Ceci renforcera les liens entre le Service d’oncologie de l’HGJ et l’Ecole de travail social de l’Université McGill. Suite à la page 7 Têtes d’affiche Suite de la page 6 Dre Te Vuong Dre Te Vuong est nommé chef de la radio-oncologie au Centre du cancer Segal de l’HGJ. En souhaitant la bienvenue à Dre Voung, Dr Gerald Batist, chef du Service d’oncologie, dit « elle apporte des éléments qui sont entièrement enlignés avec la mission et l’approche du Centre du cancer Segal. Elle possède une renommée internationale dans son champ de recherche et qui a contribué à aider directement des milliers de patients. Elle est aussi une dirigeante douce, généreuse et forte et un mentor qui apprécie ses collègues et chaque membre de l’équipe. Notre vision commune est l’excellence, l’innovation, et des soins attentionnés et Dre Vuong possède toutes ces qualités. » Dre Vuong, radio-oncologue praticienne et oncologue médicale certifiée, est co-directrice de la radio-oncologie et professeur adjointe à l’Université McGill, ainsi que directrice du McGill Rectal Radiation Research Program. Clinicienne et scientifique des Instituts de recherche en santé du Canada, le champ d’intérêt principal de Dre Vuong comprend la mise au point de nouvelles technologies pour le traitement des tumeurs gastro-intestinales. À l’Institut national du cancer du Canada, elle copréside la Chair en études colorectales et a reçu plusieurs bourses pour mettre au point de nouvelles technologies de radiation et des études sur la qualité de vie. Depuis les quatre dernières années, Dre Vuong a développé des réseaux de recherche internationaux et nord-américains pour le cancer rectal. Dans sa nouvelle fonction à l’HGJ, Dre Vuong succède au directeur par intérim Dr Boris Bahoric, dont la contribution à la division fut chaleureusement reconnue par Dr Batist. Dr Huy Le Dr Huy Le se joint Service de radiologie, il pratiquera la radiologie musculosquelettique et générale. Il a complété ses études de premier cycle à l’Université McGill en 2003 et a complété en 2008 le programme formation de Diagnostic Radiology Residency à l’Université McGill. Condoléances Jackie Raboy Thaw L’Hôpital général juif offre ses condoléances à Jackie Raboy Thaw, infirmière-chef à l’USI, pour le décès de sa mère, Shirley Raboy. P Le flambeau est passé aux nouvelles coprésidentes des Auxiliaires L e 13 mai dernier, après avoir fièrement annoncé que les Auxiliaires ont amassé plus de 1,8 million de dollars, durant son mandat biennal à la présidence, Rona Green passe le flambeau de la relève à Linny Blauer et Phyllis Karper. Décrivant son mandat comme « stimulant et satisfaisant », Mme Green déclare aux Auxiliaires, lors de la 73e Assemblée générale annuelle, tenue dans l’Auditorium Samuel S. Cohen, que les fonds amassés lors de la Journée boutique, la Foire d’automne et le Spring Fling, entre autres, ont permis aux Auxiliaires de faire l’achat d’équipement médical tant nécessaire, dont un système d’ultrafiltration pour les patients cardiaques, un coloscope de pointe et de l’ameublement spécialisé pour le Service de gériatrie. Les Auxiliaires ont aussi apporté leur soutien à divers programmes dont, le programme d’allaitement, l’Espoir, c’est la vie et la mise sur pied d’un centre de formation au Service d’urgence. Après avoir remercié Mme Green pour « ses conseils, ses encouragements et sa gouverne », mesdames Blauer et Kaper se sont dites « prêtes à relever le défi » et d’élever les Auxiliaires à de nouveaux sommets avec l’aide de membres chevronnés et l’enthousiasme des nou- veaux membres. L’un des points saillants de la réunion fut le discours de la conférencière invitée Diane Proulx Guerrera, récipiendaire du prix 2009 l’Espoir, c’est la vie et fondatrice de la Fondation Cure pour la recherche, l’éducation et la sensibilisation pour le cancer du sein. Le personnel de l’HGJ a appuyé cette cause en portant du demin et un ruban rose au travail, lors de la Journée nationale du demin de la Fondation Cure, le 12 mai dernier. Mme Proulx Guerrera, dont le traitement à l’HGJ pour son cancer du sein l’a inspiré à mettre en place « le cycle de la philanthropie », a remercié le personnel pour « la constance de l’excellence des soins, de l’énergie, de la générosité et de l’expertise ». P jgh.ca/auxilieres Linny Blauer et Phyllis Karper. Nouvelle politique pour les interventions en phase critique D epuis le 1er juillet les médecins de l’HGJ ont une nouvelle façon de communiquer les décisions sur la façon dont une équipe de soins de santé devrait réagir si un patient présente une maladie aiguë, potentiellement mortelle, un événement ou subi un arrêt cardio-pulmonaire. Les directives médicales classiques des médecins, comme Code complet, Pas de code et Ne pas ressusciter, sont remplacées par cinq types d’activité (appelés niveaux d’intervention). Cela permet de communiquer rapidement des instructions plus précises en cas d’urgence. Une nouvelle ordonnance médicale, intitulée Les niveaux d’intervention portant sur la réanimation et d’autres interventions critiques, a remplacé la feuille orange d’intervention critique. Une feuille d’ordonnance avec d’importantes informations pour guider les médecins accompagne cette nouvelle politique. On y retrouve une description des cinq niveaux d’intervention; des exemples de discussions types, où patients et familles discutent des interventions critiques, et un aperçu des rô- les des différents membres de l’équipe soignante. Elle propose également des stratégies pour gérer et résoudre des conflits éventuels. La nouvelle politique et ainsi qu’un sommaire sont publiés par le Comité d’éthique clinique à la page Web du CEC. Pour plus d’information sur cette politique, veuillez contacter Dr Paul Warshawsky, au poste 7500 ou via Lotus Notes. P – Dre Carolyn Ells, présidente, Comité d’éthique clinique jgh.ca/fr/DecouvrezleCEC PULSE • AUTOMNE 2009 7 En préparation pour l’agrément A u cours de la semaine du 1er novembre, la nouvelle approche d’Agrément Canada relative au processus d’agrémentation sera appliquée, lors de la visite à l’HGJ. Au cours des années précédentes, les évaluateurs (des professionnels d’autres institutions de santé déjà agrémentées, qui mènent des examens de pairs) rencontraient chaque équipe de l’HGJ. Cependant, le nouveau programme Qmentum, implanté en 2008, demande aux évaluateurs de rencontrer juste quelques équipes spécifiques, en visitant personnel, patients et familles directement dans les unités de soins, Les évaluateurs utiliseront également des traceurs, une méthode appliquée dans le secteur des soins de la santé pour suivre un processus clinique ou administratif et pour cumuler les données sur la qualité et la sécurité des soins et des services dispensés. Il existe deux types de traceurs : •Clinique : recourt aux dossiers mé- dicaux, entrevue avec le personnel, les patients et les familles, et observation de diverses pratiques pour suivre les soins et services offerts à un patient en particulier. •Administratif : suit les nouvelles initiatives, met au point de nouvelles politiques ou procédures administratives (par exemple : comment est commandé, étalonné et entretenu un nouvel équipement). Et, suit également le traitement de l’information. Les traceurs doivent effectuer quatre étapes (voir graphique) : •Réviser les dossiers des patients et les documents •Parler et écouter lors d’entrevues individuelles et dans des discussions de groupe •Observer directement et durant les visites Activités du traceur RÉVISER dossiers patients et documents PARLER et ÉCOUTER d’entrevues individuelles et discussions de groupe ENREGEISTRER ce qui est entendu, lu et vu OBSERVER directement et durant les visites •Enregistrer ce qui est entendu, lu et vu Au cours des mois de septembre et octobre, des simulations cliniques et administratives de sessions avec des traceurs auront lieu dans plusieurs secteurs de l’HGJ, en guise de préparation à la visite des évaluateurs. P –Jocelyne Pépin, Coordinatrice à l’agrément 2009 jgh.ca/accreditation2009 Forte présence de l’HGJ lors d’un symposium sur la sécurité. L es initiatives de l’Hôpital général juif pour actualiser la qualité de ses soins seront exposées au grand jour lors d’un symposium national sur les soins de santé, cet automne. Ceci fait suite à la décision prise par les organisateurs isins o v s Fier de la conférence d’accepter 12 des 15 propositions de l’HGJ pour présenter des affiches sur la sécurité. Les affiches seront en exposition à Montréal au mois d’octobre et au Symposium sur la sécurité des soins de santé au Canada (Halifax 9), la plus importante réunion annuelle en son genre au Canada et qui regroupe des délégués de 200 organisations à travers le pays. Au total 100 affiches seront présentées, ce qui fait de l’Hôpital général juif, l’institution avec le plus grand nombre d’affiches en exposition. Le contenu des affiches est le reflet de l’important désir du Montage personnel de du l’HGJ d’améliorer à 100% la qualité des soins format final aux patients. Dans ses efforts constants, le personnel analyse régulièrement un large éventail d’actidepuis 1934 vités de l’hôpital, puis cible et modifie des pratiques qui pourraient potentiellement produire des lacunes en matière de sécurité. Les résumés suivants seront en exposition lors du symposium : • The Development and Imple- 8 PULSE • AUTOMNE 2009 mentation of a Fall Prevention Program in a University Teaching Hospital: A Multidisciplinary Initiative to Improve Patient Safety. Auteurs : Jennifer Emed, Diane Brault, Judy Bianco et Estelle Kalfon. •Mistake-Proofing I.V. Medication Administration with the Use of Smart Pumps. Auteurs : Aline Markarian et Johanne Boileau. Education. Auteurs : Maggie Newing, Francesca Frati et Paula Calestagne. •Hurdles to Successful Implementation •Patient of the Surgical Safety Checklist: A Pilot Study. Auteurs : Anna Pevreal et Dr Simon Bergman. Satisfaction Surveys: Asking Patients About Medication Delivery. Auteurs : Paula Calestagne, Diane Brault et Jocelyne Pépin. •Graduated Pressure Stockings for Ve- •Critical Incident Reviews: A Process nous Thromboembolism Prevention: A Policy and Procedure to Improve Patient Safety. Auteurs: Anna Pevreal et Jessica Emed. Aimed at Improving Patient Safety in the Hospital System. Auteurs : Paula Calestagne et Lianne Dzygala. Disclosure Pamphlet: •Nursing Rounds Support Patient Sa- •Tool for Patients, Staff fety Initiatives. Auteurs : Diane Brault et Véronique Roger. •Implementation of the National Safer Healthcare Now! Venous Thromboembolism Intervention in a Montreal Hospital. Auteurs : Jessica Emed, Marie-Claude Germain et Dre Shannon Fraser. •The Patient Education Network Wor- king Group: A Hospital-Based Interprofessional Collaboration to Foster Patient An Essential and Families. Auteurs : Paula Calestagne et Lianne Dzygala. •Hospital-Wide Patient Identification Safety Initiatives. Auteurs : Paula Calestagne et Lianne Dzygala. •Incorporating Patient Feedback in the Design of a Cancer Centre. Auteurs: Paula Calestagne, Antoinette Ehrler, et Lianne Dzygala. P MISE À JOUR : CONSTRUCTION Unité/Service Ce qui est à faire Ancien emplacement Nouvel emplacement Débuté Terminé Angiographie #2 Rénover; remplacer de l’équipement médical Pav. D, 2e, Radiologie Même Juin 2009 (plans) Fin 2009 Centre du sein Déplacer Pav. D, 2e Pav. E, 10e Août 2009 (conception, plans) Début 2010 Cardiologie Rénover; faire deux fois plus de place Pav. E Sous sol (temporaire) Pav. E, 2e Mai 2009 (construction) Automne 2009 Centre des soins pour la santé mentale des enfants Consolider* Van Horne / Victoria; Pav. A, 4e; IPFC sous sol; IPFC rez-dechaussée 1er site: à l’ouest de IPFC Juillet 2009 Fin 2009 * Toutes les cliniques du Centre des soins pour la santé mentale des enfants sous un même toit afin de mieux répondre aux exigences du programme; offrir un environnement apaisant; accommoder plus de services et d’enfants; réduire les temps d’attente pour l’inscription; améliorer la qualité des soins et accroître l’efficacité générale et la sécurité. Deux nouvelles cages d’ascenseurs; un nouvel ascenseur ajouté pour accommoder le volume de Herzl, Centre des soins des femmes N/A N/A Automne 2008 Spring 2009 Urgence - Rouge C Aération ajoutée pour sécuriser 18 zones civières pour traiter des patients H1N1. Pression négative sera ajoutée pour l’isolation. N/A Pav. D, rez-dechaussée Nov. 2008 Dec. 2008 Endocrinologie Agrandir l’ancien emplacement de l’oncologie Pav. E, 1e Même Juin 2009 Jan. 2010 Endoscopie Agrandir dans l’ancien emplacement de gastro; ajouter des chambres, une salle de réveille Pav. G, 3e Même 2009 (conception, plans) 2010 Gastrœntérologie Doubler l’espace en agrandissant dans l’ancien emplacement de l’oncologie Pav. G, 3e Pav. E, 1e Juin 2009 Jan. 2010 Eliminer les chambres de 3 et 4 lits; créer des chambres semi privées et privées avec le même nombre de lits. Une unité avec supervision pour les patients agressifs. Pav. D, 6e Même Juin 2009 Automne 2009 Pav. E, 2e (temporaire) Pav. B, 3e Eté 2009 Été 2009 Ascenseurs, Pav. H Soins gériatriques Inhalothérapie Relocaliser plus proche des salles d’opération, USI Entrée principale Agrandir, accès direct à la radiooncologie, Pav. G Côte-Ste-Catherine Même Août 2008 Juillet 2009 Soins palliatifs Agrandir, accès direct à la radiooncologie, Pav. G Pav. B, 4e Même Jan. 2009 Mai 2009 ** Général, Pav. H Pav. H, Plaza Côte des-Neiges Juillet 2009 Juillet -Août 2009 Stationnement ** 225 des 616 places du stationnement général seront déplacées pour accommoder le Centre des soins pour la santé mentale des enfants; 190 places ajoutées au stationnement du pav. H, au même prix, pour les détenteurs d’un permis. Des permis spéciaux seront offerts à ceux qui travaillent après 14h. Plus de personnel assigné au stationnement signifie que les voitures seront déplacées plus vites et plus efficacement. L’HGJ essaie de sécuriser 250 places supplémentaires à la Plaza CDN (et peut-être dans d’autres sites proches) avec un service de navette. Un projet à long terme prévoit aussi 375 places sous le pav. K. Salles d’opération et U.S.P.A (Unité des soins postanesthésie) Stérilisation Centre des soins des femmes et Recherche en soins infirmiers Inhalothérapie plus près des patients pour un meilleur soutien; ventilation remplacée (aussi dans l’unité de réveille); ajout d’aire de rangement et d’espace. Pav. B, 3e Même Nov. 2008 Juin 2009 Déplacer la stérilisation, les activités de nettoyages pour mieux répondre aux normes de stérilisation Pav. B, 3e Pav. C, Sous sol Été 2009 Nov. 2009 Consolider, un centre accueillant pour les soins des femmes, y compris une clinique de colposcopie, d’échographie et G.A.R.E. Pav. A, 6e; Pav. B, rez-dechaussée Pav. H, 3e Jan. 2009 Mai 2009 PULSE • AUTOMNE 2009 9 Affronter le cancer … et Mère Nature! Le Cyclo-défi contre le cancer est inauguré avec style M ême si le ciel s’affichait gris pour la meilleure partie du premier Cyclo-défi contre le cancer, les résultats eux sont rayonnants Un montant incroyable de 5,7 millions de dollars a été amassé, les 11 et 12 juillet, lors de ce parcours de 270 kilomètres à vélo entre Montréal et Québec, pour battre le cancer au Centre du cancer Segal et dans d’autres institutions de santé au Québec. Peu de temps après le départ des 1 450 participants du Stade Olympique de Montréal, le ciel s’est ouvert pour laisser tomber des averses. Mais, inspirés par la motivation et la détermination des amis et de la famille au nom desquels ils ont entrepris cette aventure, les participants continuent de pédaler et affrontaient le froid. Finalement, fatigués mais toujours enthousiastes, ils franchisent l’étape intermédiaire – le campement à Trois-Rivières, où ils passeront la nuit. Ils ont mangé, dansé et se sont couchés assez tôt pour récupérer leurs forces en vue d’accomplir la seconde phase de l’aventure. La seconde journée, les cyclistes continuent - beau temps, mauvais temps - afin d’atteindre Québec où ils seront accueillis à la ligne d’arrivée par famille et amis. « Ce premier événement a été un grand succès en dépit de tout ce que Mère Nature nous a affligé, explique Alexis Gaiptman, cycliste et directrice des événements spéciaux de la Fondation de l’HGJ. C’était certainement un défi personnel pour moi. Voir le dévouement des autres cyclistes m’a motivé à continuer, qu’il fasse beau ou qu’il pleuve. J’ai hâte de recommencer en 2010 et j’espère pouvoir profiter de la fin de l’été pour commencer mon entraînement pour l’an prochain. » Les inscriptions sont maintenant ouvertes pour l’événement 2010, qui aura lieu les 10 et 11 juillet. Consultez le site du Cyclo-défi contre le cancer ou composez 1-866-996-8356. P – Siobhan O’Brien, coordinatrice associée, Alexis Gaiptman (gauche) et Jackie Liebov, coordinatrice associée, Événements spéciaux de la Fondation de événements spéciaux de la Fondation célèbrent à la ligne d’arrivée l’HGJ contrelecancer.ca à Québec. Tous les cancers féminins bénéficieront du Week-end - édition 2009 M Jane Hum (droite), Inhalothérapeute, HGJ, marche en compagnie des autres membres de l’équipe Twin Peaks 10 PULSE • AUTOMNE 2009 archer à travers divers quartiers de Montréal, bavarder avec vos amis et avec les étrangers qui marchent à vos côtés, danser jusqu’à la tombée de la nuit et travailler pour vaincre le cancer… quelle façon de passer son week-end ! Et, c’est exactement ce qu’ont fait les 2 195 participants pour marquer le 5e anniversaire du Week-end pour vaincre le cancer du sein au bénéfice du Centre du cancer Segal à l’HGJ. Cette année, le Week-end qui s’est tenu les 22 et 23 août 2009, a amassé 5,7 millions de dollars. Après cinq ans, le Week-end a attiré un total de 12 000 participants qui ont amassé plus de 36 millions de dollars. Cet événement a un impact tangible sur les patients et leur famille de la région montréalaise, et d’ailleurs au Québec. Cette année l’impact fut davantage ressenti puisque les organisateurs ont élargi le mandat du Week-end, pour y inclure tous les cancers féminins. L’an prochain, ce nouveau mandat sera officialisé et l’événement sera renommé le Week-end pour vaincre les cancers féminins. Iris Gourdji, infirmière en gynéco oncologie, est ravie du changement. « Le Week-end pour vaincre le cancer du sein est une expérience incroyable à tous égards, en unissant femmes et hommes qui parcourent 60 kilomètres pour une cause commune, dit-elle. C’était mon deuxiè- me Week-end et je me suis déjà inscrite au Week-end pour vaincre les cancers féminins de 2010. Cet événement est si important pour la lutte contre le cancer du sein et tous les cancers gynécologiques, dont le cancer des ovaires, du col de l’utérus et les cancers de l’endomètre. Nos efforts de levée de fonds bénéficieront la recherche au Centre du cancer Segal ce qui nous rapprochera d’une cure. Ensemble nous pouvons faire une différence. » Faites partie du Week-end pour vaincre les cancers féminins, qui aura lieu les 21 et 22 août 2010. Consultez le site web du Weekend pour vaincre les cancers féminins ou composez le 514-393-9255 pour plus d’information ou pour vous inscrire. P – Siobhan O’Brien, Coordinatrice associée, Événements spéciaux, Fondation de l’HGJ vaincrelecancer.ca Certifiées propres! Mary Grace Espinosa, infirmière-chef, 5 Ouest, observe, Gayathri (Gaya) Kalyanasundaram, préposée aux bénéficiaires, compléter, en ligne, le module canadien sur l’hygiène des mains pour les professionnels de la santé de l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP). « Lorsqu’une ou deux personnes commencent, cela devient contagieux, et tout le monde s’excite », dit Mme Espinosa, après le lancement ce printemps du Programme hygiène des mains de l’HGJ à l’unité post-partum. Près des deux tiers du personnel a complété le module et obtenu son agrément. « Surtout dans le contexte du virus H1N1, ce n’est pas une corvée, le personnel est fier de dire qu’il a obtenu son agrément, dit-elle. » L’Unité des soins intensifs, le 8 Nord-Ouest et le 4 Nord-Ouest ont aussi emboîté le pas dans le projet. Le 4 Ouest, l’Unité d’hémodialyse, le 8 Ouest et le 6 Nord-Ouest suivront sous peu. P jgh.ca/mainpropres Dites au revoir aux bouteilles d’eau en plastique V X ous cherchez à acheter une bouteille d’eau en plastique dans la cafétéria de l’HGJ. Désolé, pas de chance. Norma Ishayek, chef, Service de diététique, nous informe que les bouteilles d’eau en plastique ont été éliminées par souci environnemental. À la place, près de la caisse, il se trouve une machine qui offre de l’eau filtrée et vous pouvez vous en servir gratuitement. Le personnel est encouragé à apporter tasses et bouteilles réutilisables. P Qu’est-ce qui mijote? Des légumes! M ême si un régime alimentaire sain doit comprendre des légumes, il ne faut pas penser qu’ils doivent être crus pour offrir un maximum d’éléments nutritifs. C’est en effet ce qu’a affirmé Dr Richard Béliveau, expert en cancérologie, lors de sa visite le 14 mai dernier à l’HGJ. Dans le cadre d’une conférence au Centre de prévention du cancer Stroll (CPC), Dr Béliveau, auteur et conférencier sur le sujet des aliments qui combattent le cancer, affirme que certains aliments offrent plus d’antioxydants, dont les carottes, les épinards et les champignons, lorsqu’ils sont cuits. Dr Béliveau a aussi dit au public, composé de personnel hospitalier et membres d’un groupe d’entre aide pour le cancer de la prostate, que de nombreuses personnes ne font pas encore les bons choix alimentaires, malgré les bénéfices potentiels. Après la présentation des paquets-cadeaux furent distribués, ils contenaient des canneberges séchées, des épices et de grains de lin, quelques-uns des aliments auxquels Dr Béliveau fait référence dans son livre Les aliments contre le cancer. Les gâteries ont été une gracieuseté des Marchés Naturels TAU, Amira Inc. et Shah Trading et furent empaquetées par les bénévoles du CPC et de L’Espoir, c’est la vie. P – Reesa Knight, coordinatrice, CPC (De la droite): Reesa Knight, Dr Richard Béliveau, et Dr Michael Dworkind, Directeur adjoint, Centre de prévention du cancer. PULSE • AUTOMNE 2009 11 Au-delà des soins Le coeur à l’ouvrage : des employés à l’honneur E n l’honneur de ses 40 ans de service exemplaire à l’emploi de l’HGJ, Terry Cloran, mécanicien au Service des installations matérielles, affirme « souhaiter pouvoir continuer sur cette lancée pour encore 40 ans. » Dans le cadre du programme Au-delà des soins, une initiative du Comité de l’humanisation des soins, la contribution de M. Cloran fut reconnue le 26 mai dernier. Selon Hela Boro, coprésidente du programme Au-delà des soins, ce programme souligne la contribution du personnel « qui rend une visite à l’hôpital, une expérience plus agréable ». « Quotidiennement, Terry est l’incarnation véritable de ce que signifie le don de soi et va au-delà de ses fonctions, écrit Joanne Laing, administratrice, Service des installations matérielles, qui a nominé M. Cloran pour ce prix. Tandis qu’il marche dans les couloirs, il s’arrêtera pour réparer les roues d’une marchette, aider un patient en chaise roulante ou pour accompagner un patient à son département. Terry est toujours de bonne humeur et il a toujours une gentillesse à dire à chacun. En tant que mécanicien, il est constamment sollicité pour rendre service et accomplir des tâches supplémentaires dans d’autres départements. Ce n’est pas un secret pour personne, vous pouvez compter sur Terry Cloran. Il est respecté par ses collègues pour son dévouement et, en plus c’est un charmeur. » Outre d’avoir félicité M. Cloran, Kotiel Berdugo, directeur des Services techniques, fait rire ceux présents en déclarant, « nous avons travaillé ensemble 15 ans, cependant avec toutes les heures supplémentaires cela cumule à 30 ans. Avec ton ouverture d’esprit, ton énergie et ton dévouement aux patients et à tes collègues, lorsque j’ai besoin de quelque chose, un seul nom me vient à l’esprit. Tu es toujours disponible. Terry, tu ne peux prendre ta retraite avant moi ! » Stephan Simioni, chef du Service des installations matérielles, est du même avis. « Je sais que nous pouvons compter sur lui, dit-il. » Betty Laxer, coprésidente du programme Au-delà des soins, rajoute, « lorsque nous avons appris que Terry avait été choisi pour recevoir le prix, tous étaient d’accord pour dire que l’on n’aurait pu choisir une personne plus méritante ». Autre récipiendaire du prix, Jackie Halton, a reçu sa plaque le 28 mai dernier, pour ses efforts exemplaires en tant qu’assistante technique en médecine dentaire au Service de médecine dentaire de l’HGJ. Lors de la cérémonie, Dr Mervyn Gornitsky, chef émérite du Service de médecine dentaire, raconte d’un air blagueur, « on lui a donné un presse-papiers qu’elle peut me lancer dessus, parce que je lui en demande tellement ». Il continue d’un air plus sérieux, « elle personnifie le département, lorsque les patients sont nerveux en vue d’un traitement, qu’ils ont peur ou mal, Jackie est merveilleuse pour les calmer et les encourager. C’est grâce à elle et Récipiendaire du prix Au-delà des soins, Terry Cloran, en compagnie de son épouse, Susan Lighstone, technicienne administrative au Service d’urgence. 12 PULSE • AUTOMNE 2009 Récipiendaire du prix Au-delà des soins Jackie Halton (troisième de la gauche) en compagnie de (à partir de la gauche), Hela Boro, Dr Mervyn Gornitsky et Dr Melvin Schwartz. au rapport qu’elle crée avec les patients, que les traitements dentaires peuvent avoir lieu de façon si efficace. » Mme Halton travaille au sein de ce service depuis 32 ans et dit-elle, « travailler avec Dr Gornitsky c’est comme si nous étions de la famille ». « Pour plusieurs d’entre nous, Jackie mène par l’exemple, elle crée une atmosphère calmante non seulement pour ses collègues mais aussi pour les patients qui sont inquiets », rajoute Dr Melvin Schwartz, chef du Service de médecine dentaire. Pour honorer un collègue qui en fait toujours un peut plus, consultez la page web du programme Au-delà des soins et ou rendez-vous au C-107 et remplissez le formulaire. P jgh.ca/AudelaDesSoins Ah, quel soulagement! L’ergothérapie vient au secours des employés À n’importe quel moment, il y a de fortes chances qu’un employé de bureau ou de laboratoire commette un crime ergonomique C’est alors que Gabi Rosberger fait son entrée sur la scène du crime. Elle vient en aide pour prévenir les « agressions qui causent un mal physique » qu’un employé peut s’infliger bien à son insu. Au quotidien, Mme Rosberger, ergothérapeute à l’HGJ, dispense ses conseils aux patients. Cependant, le personnel hospitalier bénéficie aussi de son expertise en ergonomie, une science qui cherche à harmoniser personne, emploi et outils de travail. Par exemple, au cours des récentes rénovations de la Division radio-oncologie, Mme Rosberger a contribué à adapter le nouvel espace pour qu’il réponde mieux aux besoins du personnel. Elle s’est penchée particulièrement sur les conditions d’Isabelle Lavoie, dosimétriste (planifie et calcule la dose de radiation nécessaire pour un traitement). En effet, Mme Lavoie était devenue une patiente régulière en physiothérapie et prenait une médication sur ordonnance pour des maux de tête et aux bras fréquents. Aujourd’hui, Mme Lavoie n’a plus de consultation en physiothérapie et peut travailler toute la journée sans douleur. Pourquoi ? Parce que Mme Roseberger lui a configuré un espace de travail. Parmi les améliorations : • un écran d’ordinateur ajustable et adapté à sa hauteur. • un clavier sur le bureau, plutôt que sur un plateau. Téléphone Unité de rangement basse Assis sans soutien Plateau pour clavier Mauvais emplacement de l’écran Utiliser les accoudoirs Jambes croisées Casque téléphonique Écran ajustable Assez d’espace au-dessus de l’écran Clavier sur le bureau Assis avec le soutien nécessaire Soutien approprié pour les avant-bras Les deux pieds au sol • une chaise dont le siège, le dos et la hauteur sont ajustés aux contours de son corps • un repose-pied qui aligne correctement ses jambes lorsqu’elle est assise. Les besoins sont aussi variés que les emplois. Dans les laboratoires d’EMG, le personnel doit maintenir une position qui peut être inconfortable pendant qu’il effectue des examens sur les artères, les nerfs, les muscles des bras et des jambes des patients. Un plateau ajustable mécaniquement augmente Micheline Gagnon, technicien- le confort du technicien et du patient. ne, avoue que Mme Rosberger a apporté un soulagement en « aidant asseoir durant l’examen. Ils permettent les techniciens à éviter les blessures aussi au technicien de s’asseoir plus causées par les mouvements répétitifs près du patient, réduisant ainsi le stress ou la mauvaise posture ». L’une de ses du patient et du technicien. Une autre solutions fut d’attacher un plateau ajus- amélioration était l’installation de retable mécaniquement au lit, pour éviter pose-bras, suspendus par le plafond, et la fatigue physique du technicien et qui qui permettent au patient de maintenir leurs bras en l’air durant l’examen, tout sert aussi de repose-pied au patient. Après une étude des laboratoires en permettant au technicien de mener d’EMG, Mme Rosberger a improvisé confortablement l’examen sur certains des supports ajustables, faits de mate- sites qui ne sont pas faciles d’accès. las recyclés déchiquetés et bourrés dans Il y a plusieurs façons pour qu’un emdes tubes de tissus élastique, presque ployé organise son espace de travail et comme des grosses saucisses. Ces sup- crée un environnement de travail plus ports sont utilisés pour surélever des sain. P patients plus faibles, qui ont du mal à FAIRE NE PAS FAIRE Utiliser un casque écouteur. Travailler avec le téléphone sur l’épaule. Placer votre écran d’ordinateur directement en face de vous et l’ajuster pour qu’il soit aux 2/3 supérieurs de votre vision. Installer votre écran trop haut ou trop bas, ou sur le côté. Reposer les 2/3 de vos avant-bras sur votre bureau. Laisser vos bras sur les accoudoirs de la chaise. S’asseoir avec les deux pieds sur le plancher et vos genoux pliés à un angle de 90 degrés. Croiser vos jambes. Centrer votre clavier sur votre bureau. Utiliser un plateau pour le clavier. S’asseoir adossé au dossier de la chaise. Les chaises avec un soutien lombaire doivent être adaptées à la courbe de la colonne vertébrale. S’asseoir au bord votre chaise. Utiliser les tiroirs comme espace de rangement ou commander une unité de rangement en hauteur qui vous laissera la place nécessaire pour ajuster votre écran à votre champ de vision. Placer une unité de rangement basse au-dessus de votre bureau. PULSE • AUTOMNE 2009 13 Des dirigeants américains de la santé ont un aperçu de l’HGJ « Plus j’entends parler de vous, plus je constate que nous partageons plusieurs des mêmes défis », affirme une responsable senior de la santé de l’état américain de la Georgie, lors d’une récente visite à l’HGJ. Dre Rhonda Medows, commissionnaire au Service de la santé communautaire pour l’état de la Georgie, note que les deux systèmes de santé, de chaque côté de la frontière, doivent répondre à un volume élevé de patients âgés, qui bien souvent ont plusieurs maladies chroniques et des profiles de santé plus compliqués. En Georgie dit-elle, les ressources sont de plus en plus affectées aux soins de longue durée, conformément au « modèle de gestion de la maladie », qui met davantage l’accent sur la prévention, les soins primaires, le maintien et le diagnostic précoce. Dre Medows, spécialiste de la médecine familiale, ajoute que sa visite a été très instructive, surtout maintenant que le système de santé public-privé des Etats-Unis, est très en demande à cause de la crise économique. La visite de Dre Medows à l’HGJ s’inscrit dans le cadre d’une visite de cinq jours des institutions de santé de Montréal et dans la région de Québec; et fait suite à l’invitation du premier ministre du Québec, Jean Charest, de « venir visiter [parce que] nous faisons mieux les choses ici ». Dre Medows est en quelque sorte la ministre de la santé de l’état de la Géorgie, elle dirige une agence responsable de la planification et la réglementation des soins de santé pour plus de 2,1 millions de résidents. Durant sa visite Dre Medows a pu entendre, les remarques importantes de : •Isabelle Caron, directrice des soins infirmiers pour les services de médecine, de psychiatrie et gériatrie, qui décrit le mandat de la nouvelle CRIU (Clinique Réseau Intégrée Universitaire), qui offre des soins primaires plus systématiques et continuels aux patients plus âgés en perte d’autonomie et qui parfois n’ont pas de médecins de famille. •Dr Joseph Portnoy, directeur des Services professionnels Services, qui souligne que l’HGJ forge et solidifie ses relations avec les centres de réadaptation et les hôpitaux communautaires. •Valerie Vandal, directrice des soins infirmiers en chirurgie, qui explique que si un traitement médical nécessaire est urgent, l’HGJ est prêt à aider De la gauche : Dre Rhonda Medows, Dr Marc Afilalo, Valerie Pelletier, infirmière-chef, Service d’urgence, Valerie Vandal. un patient peu importe où il se trouve Québec. •Dr Gerald Batist, chef du Service d’oncologie, qui dit que les patients qui nécessitent une chirurgie simple peuvent maintenant subir leur intervention dans de plus petits hôpitaux communautaires, par des chirurgiens de l’HGJ. Libérant ainsi les installations pour soigner les cas plus complexes. Il a aussi souligné l’importance de « planifier pour l’inconnu », lorsque l’on conçoit de nouvelles installations, en d’autres termes faire davantage d’espace que ce qui est nécessaire au moment présent. C’est pourquoi l’HGJ a prévu des espaces supplémentaires lors de la construction du Centre du cancer Segal. Ainsi, ils seront utilisés lorsque la demande augmentera à l’avenir. •Dr Stephen Rosenthal, directeur des Services d’information, qui dit que l’HGJ va de l’avant avec l’implantation des dossiers médicaux électroniques, éventuellement ils pourront être consultés par tous professionnels de la santé au Québec. Aussi, les dossiers papier sont en voie d’être numérisés. P Un excellent classement pour le Service de l’urgence de l’HGJ La lettre suivante a été envoyée à tous les membres du personnel, dont les efforts contribuent au Service de l’urgence de l’Hôpital général juif. A u nom des patients, du conseil d’administration et de la direction de l’Hôpital général juif, je souhaite vous exprimer ma sincère reconnaissance pour votre dévouement inconditionnel au Service d’urgence de l’HGJ, tel qu’en reflète le rapport annuel sur les urgences récemment publié. Pour la troisième année consécutive, notre Service d’urgence, sous l’admirable direction du Dr Marc Afilalo, a enregistré le plus court temps d’attente de tous les hôpitaux universitaires de l’île de Montréal. Je souhaite offrir mes plus sincères félicitations pour cet excellent résultat qui fut atteint malgré le fait que notre Service d’urgence traite le plus grand nombre de patients âgés (dont les besoins demandent souvent beaucoup de temps et sont complexes) et que notre hôpital est l’un des plus achalandé en ce qui concerne le nombre de visites à l’urgence par ambulance. Ce sont ces normes d’excellence que vous appliquez quotidiennement dans vos fonctions qui nous ont permis de gérer si efficacement les conditions difficiles entourant la grippe A (H1N1). À maintes reprises, votre performance exceptionnelle a été remar- 14 PULSE • AUTOMNE 2009 quée par les instances gouvernementales et les professionnels de la santé partout au Québec, qui perçoivent l’HGJ comme un exemple d’efficacité de l’approche multidisciplinaire centrée sur le patient. Considérant votre préoccupation sincère pour le respect et la dignité de chaque patient, ainsi que votre engagement à faire fonctionner le système de santé aussi efficacement que possible, il n’est pas surprennent que le Service d’urgence de l’Hôpital général juif possède une renommée de chef de file dans son domaine. J’anticipe pleinement que ce même engagement permettra à l’HGJ d’accroître sa réussite et de continuer à améliorer sa performance au bénéfice de nos patients. Avec ma sincère appréciation, Dr Hartley Stern Directeur général Prenez charge de votre santé L orsque vous consultez un médecin, une infirmière ou un autre professionnel de la santé, vous pensez être un simple patient. Pas forcément vrai, vous êtes bien plus que cela, vous êtes un partenaire. Comme ce fut expliqué par les experts de l’HGJ, lors de la dernière session l’École Mini-Med de l’HGJ, la médecine du 21e siècle est souvent plus efficace lorsque les individus prennent un rôle actif dans leur santé. Consulter son médecin pour une « solution rapide » est un modèle démodé de soins de santé, car aujourd’hui les avancées de la médecine permettent de prolonger la vie humaine et augmentent les risques de vivre avec une maladie chronique, telle que les maladies du cœur, le diabète, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et l’arthrite. « Ces conditions sont une réalité quotidienne pour un tiers des Canadiens, affirme Judy Bianco, infirmière-chef en gériatrie et coordinatrice en soins infirmiers, en maladie chronique et vieillissement. Elles doivent être gérées par le biais d’un style de vie sain qui s’étale à travers plusieurs décennies et pas simplement par des interventions d’urgence ou des soins de santé épisodiques. La meilleure façon de vivre avec une condition chronique, c’est savoir comment prendre soin de soi. » Au cours de la session de six semaines de l’École Mini-Med, divers Les participants de l’École Mini-Med 2009 montrent fièrement leurs diplômes. Rangée avant de la gauche : Glenn J. Nashen, directeur, Affaires publiques et communications; Judy Bianco et Dr Ruby Friedman. experts de la santé de l’HGJ ont affirmé qu’aucune thérapie de pointe, ou personnalisée, ne peut atteindre son efficacité maximale – peu importe la condition - si le patient ne suit pas un régime alimentaire sain (faible en calories, en sodium et en aliments transformés), pratique de l’exercice, évite de fumer et s’éduque sur sa condition. « Lorsque j’étais à l’école de médecine, il y a 25 ans, les pronostics étaient terribles pour de nombreuses conditions chroniques, dit Dr Ruby Friedman, directeur adjoint, Division de gériatrie et directeur, Soins de longue durée. Mais aujourd’hui, tandis que les patients s’informent et prennent charge de santé, ils vivent effectivement mieux. » Autres faits saillants de l’École Mini-Med : Dre Tina Kader, conférencière à l’École Mini-Med démontre l’impact positif d’un style de vie actif et d’une alimentation saine sur la santé. • Dre Marie Hudson, rhumatologue et épidémiologiste, rappelle que les risques (effets secondaires) et les bienfaits (soulagement de la douleur) doivent être pris en considération pour traitement de la douleur et de l’inflammation de l’arthrite. Elle ajoute que certaines thérapies alternatives et complémentaires, telles que l’acuponcture et les massages, peuvent soulager certains patients. • Dr Jeffrey Minuk, neurologiste, et Catherine Forbes, infirmière clinicienne spécialisée en neurologie et coordinatrice de l’équipe des AVC de l’HGJ, expliquent que famille et amis peuvent aider au rétablissement d’un patient en lui parlant, en le faisant bouger, en étant positif et en informant le personnel soignant de tout changement de son état. • Dr Eddy Lang, urgentologue, Arlene Greenberg, bibliothécaire médicale en chef et Francesca Frati, spécialiste, Information pour les patients, conseillent à l’auditoire de chercher de l’information médicale équilibrée, objective et fondée sur des preuves réputées, en ligne ou dans les médias d’information. • Dr Richard Sheppard, cardiologue, Monique van Ockenburg et Esther LaForest, infirmières cliniciennes à la Clinique de la fonction cardiaque, et Chantal Bellerose, nutritionniste, sont tous accords pour affirmer qu’une saine alimentation stabilise les conditions cardiaques, contrôle les symptômes et optimise les effets de la médication. Cela si- gnifie choisir un régime alimentaire faible en gras et en sodium, riche en fibres et favoriser les plats faits à la maison plutôt que des aliments transformés. • Dre Tina Kader, endocrinologiste, signale que le diabète a atteint des proportions épidermiques, et est responsable pour près de la moitié des admissions à l’HGJ. Elle affirme que le diabète de type 2 peut entraîner AVC, maladies cardiaques, maladies rénales, cécité, et d’autres conditions sérieuses, mais il peut être géré par l’exercice, la médication et un régime alimentaire sain. P PULSE • AUTOMNE 2009 15 Une célébration pour le personnel de l’hôpital avec une touche humaine L Danny Broccoli démontre ses habilités. Comment un emploi d’été est devenu le travail d’une vie L e jour où Danny Broccoli, préposé, est revenu au travail après ses vacances, il s’est rendu compte à quel point l’HGJ était un lieu de travail privilégié. Avant ses vacances M. Broccoli avait le soin d’un patient en particulier. Cependant, ce monsieur âgé en question reçut son congé de l’hôpital durant les vacances du préposé. À la grande surprise de M. Broccoli, le patient effectue une visite spéciale pour venir le voir. « Il est venu jusqu’à l’hôpital en autobus, et avec sa marchette, juste pour me remercier », dit-il avec un sourire aux lèvres. M. Broccoli était aux études, en comptabilité à l’Université Concordia, quand il accepta ce qui devrait être qu’un emploi d’été. Cette expérience a changé le chemin qu’il emprunta dans la vie et c’est devenu une carrière de 18 ans. « J’aime ce travail, dit-il. Je ne peux m’imaginer faire autre chose. » M. Broccoli a débuté avec une formation d’un mois, mais il a beaucoup appris en « observant les techniques du personnel infirmier et des autres préposés ». Il a fait le tour de l’hôpital en travaillant dans toutes les unités, dont l’urgence, les salles d’opérations, en gériatrie (sa spécialité) et maintenant, temporairement, au 5 Nord-Ouest (chirurgie). Ces jours-ci, il partage aussi son expérience avec les nouveaux préposés. « Il y a une lacune entre la vraie vie et ce qu’ils vous apprennent à l’école. Par exemple, ils vous apprennent que même lorsque vous êtes en manque de personnel, il faut toujours être deux pour déplacer un patient, surtout s’il prend ses premiers pas après une chirurgie. » Chef d’équipe du Code Blanc, M. Broccoli intervient lorsqu’un patient devient agressif. « Dans la plupart des cas, dit-il, simplement en parlant calmement avec le patient on peut calmer la situation. Souvent le patient cherche uniquement à parler à quelqu’un. » Et parler est quelque chose qu’il sait faire et en particulier avec humour. « J’essaie de les faire sourire, je leur dis bonjour et demande comment ça va, afin de les aider, même pour un instant, à oublier leurs soucis. » Une oreille sympathique aide aussi les membres de la famille à affronter la maladie. « Il faut être un peu psychologue pour les rassurer que le patient est entre de bonnes mains, dit-il. Et, comme ils ne peuvent pas toujours rendre visite au patient, j’essaie d’en prendre soin avec respect et dignité, comme s’il était un membre de ma famille. » Ce sens de la famille s’étend aussi à des collègues, M. Broccoli s’explique. « J’essaie d’impliquer tous mes collègues et le personnel infirmier. Nous nous motivons les uns les autres et nous nous aidons mutuellement. Ce qui contribue à l’élément crucial du travail en équipe. « Lorsque vous soulevez 100 livres, à quatre, le stress et la charge sont beaucoup plus légers, dit-il. Ensemble, nous améliorons les soins aux patients, car ils sont notre priorité numéro un. » P 16 PULSE • AUTOMNE 2009 es préposés et les aides-infirmiers, dont les mains font tant pour aider les patients, étaient traités aux petits soins, le 25 mai dernier, tandis qu’ils recevaient des massages professionnels à l’HGJ. C’était, entre autres, ce qui les attendait lors de la seconde Journée annuelle des préposés aux bénéficiaires, organisée par le Service des soins infirmiers et le syndicat de la CSN. L’expression préposé aux bénéficiaires englobe tous les emplois dont la fonction est d’assister le personnel infirmier. « Nous célébrons nos préposés, car sans ceux il serait impossible d’offrir un niveau de soins supérieurs, dit Rosalie Johnson, coordonnatrice, Centre des ressources en soins infirmiers. Ils sont des membres essentiels de notre équipe et ils sont la fondation sur laquelle se basent nos soins. » Les 383 préposés de l’HGJ, un ratio d’un préposé pour chaque trois ou quatre infirmières, sont responsables pour aider les patients à se nourrir, changer les draps, laver et raser les patients ainsi que pour les soins d’hygiène générale. Ils aident aussi à déplacer les patients d’un endroit à l’autre afin de prévenir certaines complications, comme les caillots sanguins et l’atrophie musculaire. En plus de prix de présence et d’un repas, les préposés ont reçu des conseils et des instructions sur la sécurité des patients, ainsi que sur la leur. Des physiothérapeutes offraient des conseils pour éviter les blessures, comment par exemple éviter de se faire mal au dos en déplaçant un patient. Aussi, une infirmière des soins de la peau expliquait le risque d’escarres chez les patients immobiles. Un aperçu des divers programmes de l’hôpital a été offert, dont l’agrément, la gestion de la qualité et du risque et le refus de tolérer la violence en milieu de travail. P Le site Web de l’HGJ se refait une beauté J uste à temps pour célébrer le 75e anniversaire de l’hôpital, le site Web de l’HGJ se refait une beauté et, les changements sont bien plus que superficiels. Certes, la mise en page et les graphiques sont plus riches, attirants et vibrants, mais il y en a davantage à profiter grâce aux améliorations et ajouts qui y sont constamment apportés. Voici ce que vous trouvez aujourd’hui sur le nouveau site HGJ : •Une navigation plus simple, plus logique qui vous aide à vous rendre où vous souhaitez aller plus rapidement et plus facilement. •La possibilité d’agrandir ou de diminuer la taille de la police pour faciliter la lecture à l’écran. •Des outils qui vous permettent de partager plus facilement une page web avec vos amis ou d’envoyer au webmaître vos commentaires et suggestions sur des pages individuelles. Voici à quoi vous attendre : •Un outil sécuritaire qui vous permettra de faire une demande de rendez-vous en remplissant un formulaire en ligne. •La possibilité de vous inscrire et de payer pour certains événements et pro- duits (des fleurs de la boutique florale des Auxiliaires). •Un contenu riche en formats de présentations, dont : PowerPoint, clips vidéos, baladodiffusion, animation Flash et autres médias intéressants. •Les pages formatées pour les plateformes mobiles, tel le BlackBerry. •Des forums de discussion et des blogs. •Un outil pour rendre les couleurs du site Web plus claires ou plus intenses, selon votre préférence. Si votre service souhaite établir sa présence sur le site Web de l’HGJ, ou si vous avez des idées ou des suggestions concernant le site, veuillez communiquer avec Orit Misrachi au poste 2676 ou via Lotus Notes. P jgh.ca Les sarraus bleus du bonheur Les bénévoles de l’HGJ honorés lors du déjeuner annuel D e la touche rassurante d’un préposé aux civières, au sourire de sollicitude d’un préposé à l’accueil, les bénévoles de l’HGJ omniprésents et vêtus d’un sarrau bleu apportent joie, réconfort et soutien à d’innombrables patients, visiteurs et employés tout au long de l’année. Le 9 juin dernier, c’était au tour du Service de bénévolat d’être aux petits soins de ses bénévoles, en les invitant au Déjeuner annuel des bénévoles, qui eu lieu dans l’Auditorium Samuel Cohen A, joliment transformé par des fleurs et des ballons aux couleurs vibrantes. Cette année quelque 1 100 bénévoles ont contribué 97 000 heures à l’hôpital, que ce soit par interaction directe avec les patients et familles ou en aidant aux tâches administratives. Leur temps, connaissance et attention ont un impact immense sur l’hôpital, affirme Barbara Lang, directrice, Service de bénévolat. « Tous nos bénévoles s’adaptent remarquablement bien aux changements constants de notre très dynamique institution, dit-elle. Nous répondons aux besoins sans cesse changeants des patients et du personnel et nous permettons à l’HGJ de fonctionner à un haut niveau, et ce, dans chaque secteur de l’hôpital. » En remerciant les bénévoles qui continuent et maintiennent l’héritage de l’HGJ, Bernard Stotland, président de l’HGJ, raconte la contribution historique des bénévoles. «Ils étaient essentiels à la réussite de l’HGJ dès ses débuts, dit-il, en aidant à amasser des fonds et en offrant le don de soi pour les patients. » Myer Bick, président et chef de la direction de la Fondation HGJ, fait l’éloge « de l’incroyable coopération » entre les bénévoles, le corps médical, personnel de soutien, les donateurs et les dirigeants de l’hôpital. « Quotidiennement, les bénévoles offrent réconfort et espoir aux patients, dit-il, ne donnant pas ce qu’ils ont, mais ce qu’ils sont. » On souligna les 50 années de bénévolat de Rose Sonabend, qui a travaillé dans de nombreux services, dont au café-bar, aux collectes de sang et plus récemment à la Foire d’automne des Auxiliaires, ainsi que dans d’autres projets spéciaux. Les intervenants ont aussi rappelé le partenariat unique entre le Service de bénévolat et l’École le Sommet, dont les étudiants acquièrent De la gauche: Barbara Lang et Bernard Stotland honorent deux générations de bénévoles à l’HGJ, Blanche Stober et sa fille, Sheila Kirstenberg. des compétences professionnelles utiles, dans la salle de manutention du courrier et dans d’autres secteurs de l’hôpital. Le directeur des Services de la pastorale, Rabbin Raphael Afilalo, remercie les bénévoles de l’HGJ et remarque « plusieurs souhaitent devenir bénévoles, mais ce n’est pas tout le monde qui passe à l’action. Vous avez toute mon admiration. » Pour savoir comment devenir bénévole à l’HGJ, communiquez avec le Service de bénévolat, au poste 5983. P jgh.ca/benevole Un bénévole remercié pour ses loyaux services Dr Hartley Stern (droite) remercie le bénévole Pinek Kraindels (deuxième à droite), qui est accompagné de sa famille (continuant à droite) Sigal Kraindels, Dr Edward Kubersky, Malka Kubersky, Noam Mendelson, Edna Mendelson et Mark Mendelson. P inek Kraindels, un bénévole reconnu pour sa personnalité chaleureuse et pour ses plaisanteries avec le public, dit au revoir à l’HGJ le 10 août dernier, lors d’une rencontre informelle autour d’un café dans le bureau de Dr Hartley Stern, directeur général. En effet, c’était la deuxième retraite de M. Kraindels, 82 ans, qui exploitait un café du centre-ville jusqu’à l’âge de 65 ans. Depuis les 15 dernières années, il s’est forgé une seconde carrière en vendant des fleurs et en accueillant les visiteurs de l’HGJ. « Qu’est-ce que j’allais faire d’autre à 65 ans, m’asseoir à la maison? dit-il provoquant le rire de proches venus avec lui afin de marquer l’occasion. Je suis venu ici pour travailler et j’ai été très heureux. J’ai aimé aider les gens dans le couloir, tout le monde venait à moi. » P Blanche en bleu: une bénévole vivace A près plus de trente ans de service de bénévolat à l’HGJ et à l’approche de son centenaire, Blanche Stober demeure « l’une de nos plus jeunes bénévoles », enfin c’est que pense Esther Lorenz, responsable des emplois du temps au Service du bénévolat. « Blanche est toujours prête à remplacer quelqu’un qui ne peut pas rentrer. Elle est fiable et toujours souriante. Quelle inspiration. » Mme Stober, qui donne de son temps au Coin des fleurs de l’HGJ, dit ne pas être certaine que ses nombreuses années de services ont été une inspiration directe pour sa fille, son beau-fils et pour sa petite-fille, qui ont tous été bénévoles à l’hôpital. « Mais je sais que j’étais là en premier !, dit-elle en rigolant. » « J’ai commencé il y a 30 ans, je faisais les compositions florales, mais maintenant c’est Elvira (Loukachevitch). Elle est si talentueuse. Aujourd’hui moi je les vends seulement. Je m‘accorde vraiment bien avec les gens avec qui je travaille. Nous sommes proches. J’ai fait de mon mieux et je souhaite pouvoir faire plus, j’aime ce que je fais. » P PULSE • AUTOMNE 2009 17 Sous le microscope : Research News nations suivantes : Dr Wilson Miller est nommé directeur adjoint à la recherche clinique; Dre Chantal Autexier est nommée directrice adjointe à la recherche clinique; Dr Stéphane Richard est nommé directeur adjoint responsable de l’attribution des espaces de recherche (et demeure directeur par intérim de l’ILD jusqu’au 1er octobre); et Gustavo Wendichansky est nommé directeur des Ressources financières. Dr Roderick McInnes Lorsque Dr Roderick McInnes assumera ses nouvelles fonctions en octobre, à la tête de l’Institut Lady Davis de recherches médicales (ILD) de Hôpital général juif, il ne sera pas seulement le nouveau directeur de la recherche, mais il sera aussi nouvellement nommé membre à l’Ordre du Canada, honoré pour ses contributions comme un généticien de l’homme et un chef de file dans le développement et les maladies héréditaires de l’œil. Dr McInnes possède une renommée internationale pour ses recherches qui portent sur la biologie et le développement des cellules souches, et comment cela s’applique à la vision. Avec son équipe de recherche, il a révolutionné les principes autour de la dégénération de la rétine, ce qui a eu des implications importantes dans le traitement de la cécité de l’homme partout dans le monde. Dr McInnes dit avoir hâte de revenir à Montréal et de travailler en étroite collaboration avec McGill, où il a obtenu son Ph. D. et a reçu une partie de sa formation en pédiatrie. Outre ses tâches administratives, il a l’intention de consacrer une partie de son temps à la recherche. ----------------------------------------------------------------------------l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ a annoncé les quatre nomi- de l’Ouest américain dont les niveaux d’arsenic sont élevés dans les eaux souterraines. De plus, elle est impliquée en recherche translationnelle pour les thérapies oncologiques. Dr Alan Spatz Dr Alan Spatz, chef du Service de Pathologie Hôpital général juif, a été parmi les conférenciers invités, à Paris, en juillet dernier, lors du premier symposium interactif sur les soins du cancer personnalisés. Dr Spatz, professeur de pathologie et d’oncologie à l’Université McGill, s’est joint à des experts internationaux pour aborder les défis futurs en matière de traitement individualisé des patients atteints de cancer et basé sur le profil génétique ainsi que d’autres facteurs. Efforts de structuration et une vision stratégique au Canada: défis et besoins était le thème de la présentation de Dr Spatz, le seul canadien présent. Le Centre du cancer Segal de l’HGJ est l’initiateur académique du réseau international sur la médecine personnalisée, avec une douzaine d’autres institutions, dont le MD Anderson Cancer Center à Houston, l’Institut Gustave Roussy, près de Paris, le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, le Karolinska Institutet, près de Stockholm, et la Shangai Cancer Center. Dr Mark Wainberg (droite) reçoit son prix des mains de Dr Robert Ouellet, président sortant de l’AMC. Dr Mark Wainberg Dr Mark Wainberg, ancien directeur de la recherche à l’HGJ et détenteur d’une renommée internationale pour sa recherche sur le VIH/SIDA à l’Institut Lady Davis, a reçu la médaille d’honneur de l’Association médicale canadienne, lors de son Conseil général qui a eu lieu à Saskatoon en août dernier. C’est la plus haute distinction que l’association confère aux individus qui ne sont pas membres de la profession médicale. Le président de l’AMC a félicité Dr Wainberg pour son « dévouement à l’avancement de la recherche médicale, la sensibilisation à la santé publique et l’impact considérable de son travail dans l’avancement des connaissances sur le VIH ». Lors d’une cérémonie plus tôt cette année, Dr Wainberg a été nommé Chevalier de la Légion d’honneur, la plus haute distinction de la France. Il est également Officier de l’Ordre du Canada et Officier de l’Ordre national du Québec. P L’Espoir, c’est la vie est là pour aider ----------------------------------------------------------------------------Le Fonds de la recherche en santé du Québec a annoncé les récipiendaires 2009-210 du Prix Chercheur-boursier aux investigateurs suivants de l’Institut Lady Davis de recherches médicales à l’HGJ : Dre Chantal Autexier, Dr David Dunkley, Dre Céline Gélinas, Dre Christina Greenaway, Dre Susan Kahn, Dre Carmen Loiselle, Dr Thierry Muanza, Dr Kostas Pantopoulos, Dr Brent Richards et Dr Andrew Ryder. mée professeure adjointe au Département d’oncologie de l’Université McGill. Dre Mann a travaillé avec l’Agence américaine de protection de l’environnement sur les bassins de cancer dans les régions S Dre Koren Mann Dre Koren Mann, experte en toxicologie environnementale, s’est jointe à l’Institut Lady Davis de recherches médicales de l’HGJ, en tant que directrice de projet et sera basée au Centre du cancer Segal de l’HGJ. Elle est aussi nouvellement nom- 18 PULSE • AUTOMNE 2009 i vous êtes atteint d’un cancer et voulez partager vos inquiétudes et apprendre d’autres patients et survivants, considérez vous joindre à l’un des nombreux groupes d’entraide de l’Espoir, c’est la vie. Certains s’adressent à des cancers précis, tandis que d’autres sont d’ordre général. Dirigés par des bénévoles formés et sous la direction d’une équipe de professionnels, ces groupes se déroulent dans une atmosphère chaleureuse et encourageante au Centre de bien-être de l’Espoir, c’est la vie de l’HGJ. Pour plus d’information, veuillez composer le 514 340-3616. P jgh.ca/espoire Une technologie savante assure la sécurité de la médication intraveineuse L a sécurité des patients de l’HGJ qui reçoivent des médicaments par voie intraveineuse est encore plus grande, maintenant que les pompes intraveineuses sont plus intelligentes. Plus tôt cette année, l’Hôpital général juif est devenu le premier des hôpitaux d’enseignement universitaire de Montréal à utiliser des pompes intelligentes digitales, dans chaque service pour s’assure que les patients reçoivent la dose de médicament au taux approprié. Selon Aline Markarian, pharmacienne, il y a 10 500 programmations par semaine, effectuées sur un total 562 pompes qui dispensent la médication aux patients. Chaque pompe est reliée, sans fil, à une base de données qui contient de l’information sur tous les médicaments que l’HGJ utilise pour tous patients dans chaque département. Lorsqu’une pompe est programmée pour dispenser un médicament à un patient en particulier, les instructions sont immédiatement envoyées pour être vérifiées dans la base de données. Si la pompe détermine que le patient est en danger, elle rejette la demande et ne dispense aucune médication et demande au programmeur de corriger l’erreur. Johanne Boileau, directrice des soins infirmiers, Soins critiques, félicite la pharmacie et le personnel infirmier pour avoir lancé le projet, en collaboration avec le biomédical, les technologies informatiques et les finances, « pour leur grande collaboration qui a permis à ce que ce projet voit le jour ». Avec l’aide du personnel infirmier, des médecins et de ses collègues pharmaciens, Mme Markarian a passé deux mois l’an dernier pour créer la base de données. Durant cette période, plus de 1 000 infirmières, sur une période de trois semaines, ont reçu leur formation. Selon Mme Markarian, la technologie digitale permet au Service de la pharmacie de compiler des statistiques sur la programmation des pompes. « Nous suivons les données afin de pouvoir implanter des améliorations au système », dit Mme Boileau. « Nous sommes très satisfaits de son fonctionnement, ajoute Mme Markarian. Cela signifie que nous avons réussi l’implantation de mesures sécuritaires, améliorant davantage un bilan de sécurité qui est déjà très bon. » Dans les unités de soins critiques, les Au chevet du lit de Robert Di-Fiore à l’Unité des soins coronariens, Aline Markarian (gauche), pharmacienne, montre les fonctions de la nouvelle pompe intelligente à Catherine Lagacé, infirmière, qui s’apprête à la programmer. patients ont souvent plusieurs conditions et ils sont soignés simultanément avec plusieurs médications par intraveineuse. Dans l’USI, seulement, plus de 150 médications sont administrées par le biais des pompes. La technologie collabore grandement à la gestion de la complexité des thérapies intraveineuses, affirme Martine Gagnon, conseillère à la formation en soins infirmiers à l’USI. Les pompes intelligentes aident à plusieurs niveaux : •SÉCURITÉ : La pompe augmente le niveau de vigilance et réduit les erreurs humaines, surtout avec de nouveaux médicaments et ceux qui sont peu utilisés. •STANDARDISATION : Les pratiques en soins infirmiers à travers l’hôpital suivent les mêmes paramètres pour la dilution du médicament et la vitesse d’administration. •SIMPLICITÉ: Pour les médicaments particulièrement puissants ou «critiques», la pompe facilite le calcul du taux d’administration lorsque la dose doit être ajustée au poids du patient. •SÛRETÉ : Un autre dispositif utile est l’option de verrouillage, pour éviter de corrompre les médicaments. Les pompes sont également munies d’une option de délai, permettant ainsi de préprogrammer une pompe pour qu’elle se mette en marche d’elle- même ultérieurement. Ainsi, si une infirmière est retardée par une autre tâche, le patient est certain d’obtenir sa médication à temps. Les bénéfices de la pompe intelligente ne seront pas confinés à l’HGJ. L’hôpital partage son expertise sans cesse grandissante des pompes intelligentes. « Nous sommes le premier centre au Québec à implanter un tel programme, et nous sommes reconnus comme chef de file dans ce domaine, dit Mme Boileau. Nous recevons des appels et des visites d’autres centres à travers la province qui veulent apprendre de notre expérience. » P Un atelier du service social met l’accent sur le trauma T ravailleurs sociaux, psychologues et conseillers pédagogiques des quatre coins de Montréal se sont retrouvés, le 2 juin à l’HGJ, pour un atelier qui abordait de nombreux thèmes, dont le stress aigu et le stress post-traumatique. « Je suis profondément ravi et surpris du nombre de personnes qui ont démontré un intérêt », dit Allan Ptack, Chef, Département de service social, en accueillant les participants à la seconde Journée annuelle clinique pour l’excellence en travail social David Stendel. L’atelier, Dealing with the Impact of Current and Past Trauma in our Clients, a attiré des professionnels de divers milieux culturels et immigrants qui soignent enfants, adolescents, jeunes adultes et patients gériatriques. L’événement, sous la direction Judith Black une experte en trauma psychosocial, a été or- ganisé en collaboration avec l’École de travail social de l’Université McGill. Les faits saillants comprenaient des discussions sur l’impact des facteurs culturels, psychologiques et trans-générationnels sur les individus et les familles traumatisées, les traitements possibles fondés sur les preuves et non pharmacologiques, et des conseils pour que le clinicien prenne soin de lui. P PULSE • AUTOMNE 2009 19 Opportunité d’avancement professionnel pour employés H uit employées de l’HGJ ont été acceptées au Programme de la relève de cadre, subventionné par le gouvernement et qui débutera cet automne à l’Université Laval. Ce programme, qui accepte un total de 250 participants du secteur de la santé et des services sociaux, a été créé par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal afin de former une nouvelle génération de cadres qui combleront les nombreuses places libérées suite au départ à la retraite de plusieurs d’entre eux. Maria Monaco, conseillère en recrutement au Service des Ressources humaines, est d’avis que ce programme est une excellente opportunité professionnelle et appuie la philosophie de l’HGJ de promouvoir à l’interne. Pour cette raison, dit-elle, elle se sent privilégiée d’avoir été sélectionnée. Les candidates doivent réussir un processus rigoureux d’entrevue mené par un représentant du programme. Au dire de Pamela Zeilig-Rudie, employée au Centre de formation et développement du personnel à l’HGJ, l’évaluateur a été extrêmement satisfait de la qualité des candidats cette année, ainsi que du degré de participation de l’hôpital. Pour les deux prochaines années, les participantes devront suivre des cours PHaits PHarma Antibiotiques 101 L es antibiotiques, l’une des médications les plus prescrites, aident le corps à combattre les maladies en travaillant avec le système immunitaire pour percer ou tuer la bactérie et l’empêchant ainsi de se multiplier. La pénicilline, le premier antibiotique fut découvert accidentellement par Alexander Fleming en 1928. Aujourd’hui, on en retrouve plus de 100 sortes sur le marché, chacune efficace pour combattre une catégorie de bactéries. Différents genres d’antibiotiques servent à traiter les maux mineurs, telles une sinusite, ou des maladies potentiellement mortelles, telle une pneumonie bactrienne. Cependant, il est important de savoir que les antibiotiques soignent uniquement les infections bactriennes et non les virus, tel le rhume. Ils sont aussi efficaces pour traiter les champignons. Seul un professionnel de la santé peut déterminer quel antibiotique est efficace pour soigner une maladie particulière. En fait, un mauvais emploi d’antibiotique peut contribuer à un plus grand problème, puisque la bactérie développe une résistance face l’augmentation de la présence de la médication. Par exemple, quelques antibiotiques communs, comme la pénicilline, sont devenus inefficaces pour certaines infections causées par la bactérie du streptocoque. Quelques conseils : • Lorsque l’on vous prescrit des antibiotiques, il est important de prendre toute la dose prescrite. Il ne faut pas s’arrêter si l’on se sent mieux. • Ne pas garder les antibiotiques pour les utiliser plus tard ou les partager avec quelqu’un d’autre. • Ne pas jeter les antibiotiques dans les toilettes pour s’en débarrasser. Rapportez-les plutôt à la pharmacie. P – Megan Martin, Agent de communications, Pharmacie HGJ à raison de deux fois par mois dans un programme de premier ou deuxième cycle, selon leur niveau d’éducation. En tant qu’employée à temps plein, Stephanie Malley, participante et employée au Service des affaires publiques et communications, a déclaré : « il aurait été difficile de retourner à l’école, mais ce programme me permet de poursuivre une formation professionnelle, tout en continuant à travailler. » Lorsque les crédits nécessaires sont obtenus, il est possible de compléter le cours et d’obtenir un diplôme d’études de premier ou second cycle. Les employées suivantes qui ont été ac- ceptées à la session « automne 2009 ». •Linda Cyr, Systèmes informatiques •Angelica Davantes, Admissions •Lucie Dubord, Archives médicales •Antoinette Ehrler, Soins infirmiers •Lynn Gillespie, Physiothérapie •Stephanie Malley, Affaires publiques et communications •Maria Monaco, Ressources humaines •Rosa Zito, Ressources humaines Pour plus d’information ou pour explorer d’autres possibilités professionnelles, veuillez communiquer avec Pamela Zeilig-Rudie au poste 2799 ou via Lotus Notes. P Anniversaire double pour Jazz HGJ De la musique – de jazz, swinguante, coulante, de blues, mais surtout vivifiante – se faisait entendre dans le coin pique-nique situé près de l’entrée Côte-des-Neiges, tout au long de la fin juin et début juillet, tandis que le Festival Jazz HGJ revenait pour sa 10e édition. Bryan Highbloom, organisateur et musicothérapeute à l’HGJ, a salué l’hôpital pour son 75e anniversaire et a conçu une programmation musicale pour le festival autour du thème de Chansons pour réconforter, en référence à la mission de l’hôpital d’être Au Service de tous. Il a aussi composé un film de photos d’archives de l’HGJ, qui fut présenté dans l’Amphithéâtre Block. Le film, accompagné de prestations musicales improvisées par M. Highbloom et ses collègues musiciens, « évoque les souvenirs de soins dispensés par l’HGJ depuis si longtemps et reflète sur le besoin d’improviser dans le milieu des soins de santé ». Le film sera disponible pour visionnement sur la page web de Jazz HGJ. jgh.ca/jazz TD contest winner Pietro Autore (gauche) d’Assurance TD Meloche Monnex présente à Robert Menard (droite), des Services enviro HGJ, gagnant du concours Viva El Sol, un chèque de 2 000$. Le concours est ouvert exclusivement aux employés de l’HGJ. Tous les employés, clients de TD Assurance Meloche Monnex, sont inscrits automatiquement. Ceux qui souhaitent s’inscrire peuvent le faire en se rendant au site web de TD et demander une cotation. .TDAssurance.com jgh.ca 20 PULSE • AUTOMNE 2009 Cher HGJ ! Je souhaite vous exprimer ma reconnaissance envers l’un de vos employés au Service d’urgence. Marlon Wilson (coordinateur d’unité au Service de l’urgence). Malgré le chaos du triage à l’urgence, il m’a impressionné avec son habilité de passer aiséme nt d’une crise à l’autre, de gérer les pages, les médecins, les télépho nes et les patients. C’était réassurant de savoir qu’il était conscie nt de mon inquiétude pour mon père et qu’il savait qui le soignait afin de s’assurer que l’on s’occupait de lui. Chris Carter, Montréal votre hôpital pour Récemment, j’ai passé 12 jours dans du 3 Ouest a été l onne pers une chirurgie cardiaque. Le cardiaque, Dr en urgi chir mer veilleux, y compris mon le médecin que i ains lois Felix Ma, avec Dr Yves Lang l’infirmier, sala Mar John , traitant Dr Michel de Marchie préposés. des et mier infir l chef, et l’ensemble du personne mmodant, aimable, Le personnel n’aurait pu être plus acco j’ai fait mes tests où tant l’ins attentionné et efficace. De a tenté de rendre un chac ital, au jour où j’ai quitté l’hôp que possible. Un ble orta conf i une situation difficile, auss différence. la e tout font illes sourire et des paroles gent vous dire à quelle Lorsque j’ai subi un revers, je ne peux nche, rien de dima Un e. ilisé vitesse l’équipe s’est mob édiatement. imm e plac sur nt moins, et les médecins étaie s’assurant rôle, cont sous était En un rien de temps, tout mentalement. Quelle que je sois à l’aise physiquement et journée! Quelle équipe! Mar vin Kane, Westmount Merci pour les soins exception nels que vous avez fournis à Oscar Weinstein. En particu lier, nous souhaitons reconnaître le personnel initial de l’urgence et ensuite celui de l’Unité verte et de l’ai re d’attente. Finalement, au 2 Main, Dr Alan Azuelos, Dr Alex Guttman, le personnel infirmier et les prépos és étaient serviables et bienveillants. Aussi, nous som mes reconnaissants à Dr Steve Jacobson, Dr Andre w Szilagyi et Dr Jean Ahmed Zigby. Enfin, Francine Venne, infirmière, qui coordonné tout le nécessaire pou r le conge du patient mérite nos chaleureux remerciem ents pour sa précieuse aide pour planifier les soins pos thospitaliers et pour sa compassion. Ann Weinstern (épouse) and Donna Kizmarov (fille) Montréal Le 15 juin dernier, j’ai appris que Dre Susi e Lau trouvait une masse abdominale de sept centimètres qui devait être retirée chirurgicalement, aussi tôt que possible. Une semaine plus tard, je reçois un appel de Dr Walter Gotlieb., qui me confirme la date de l’intervention et prend le temps de tout m’expliquer. Ensuite, le 7 juin, en attendant pour ma chirurgie avec le nouveau robot chirurgical, Da Vinci, je rencontre mon anesthésiste, Dre Elise Dupont, qui m’explique en langage clair et simple ce qu’elle ferait. Et, quelle agréable surprise lorsque Dr Gotli eb vient se présenter à moi, se souvenant de notre conversation téléphonique, Le reste de l’histoire a une fin très heureuse . La chirurgie robotique a été effectuée et la masse abdominale était bénigne. J’ai été très bien prise en charge par le personnel soign ant efficace du 4 NordOuest. Dre Lau est venue me voir, et je suis rentrée le soir même. Quel miracle! Je n’ai que de bonnes choses à dire au sujet de l’Hôpital général juif. Les choses auraient pu ne pas se term iner ainsi, mais mon intervention a été effectuée à temps. Le personnel, y compris la secrétaire, la chère Rosemary, a été gent il envers la patiente et courtois. Que peut demander de plus un patie nt? J’ai été traitée comme une personne, avec dignité et resp ect. Il n’y a pas de mots adéquats pour dire mon appréciation. The Gazette, été publiée dans Cette lettre a du journal. le consentement et publiée avec journaux ux articles dans les En réponse aux nombre re not t Reva Lipson, Montréal s qui critiquen canadiens et américain t de par re fai s vou te hai sou je té, système de san ieu de suis réveillé au mil mon expérience. Je me s et des ère décide de me rendre re, des nausées sév d’affilées à vomir, je la nuit avec de la fièv res heu is tro sé pas humainement. es. Après avoir traité rapidement et étourdissements extrêm nce occupée, je suis rge d’u le n-être. En fait, sal bie une f. Malgré la compassion pour mon de et ns l’Hôpital général jui soi des nu que que je me sente assez l’hôpital je n’ai con sois bien hydraté et je Durant mon séjour à que ce à qu’ et son jus pour sa gentillesse t pas que je quitte sonnel de l’urgence le personnel ne voulai per le ier erc rem à -même. Je tiens fonctionne. bien pour le faire moi de soutien, mais il e a besoin davantage tèm sys re Not me. lis professionna Dame-de-Grâce Jeffrey Katz, Notre- PULSE • AUTOMNE 2009 21 Dates à retenir... Tout le mois de septembre : Mois national de l’arthrite Tout le mois de septembre : Avez-vous entendu parler des Gold Parties des Auxiliaires? Les premières sont prévues Journée professionnelle, de 8h -16h45. Amphithéâtre Block (B-106). Organisateurs de la conférence à l’HGJ : la Division en santé mère-enfant et la Clinque d’allaitement Goldfarb au Centre de Médecine Familiale Herzl. pour le mois de septembre. Pour plus d’information, veuillez communiquer avec les Auxiliaires, 514 340-8222, poste 8216. 2 octobre : Fête juive de Sukkot débute au coucher du soleil. jgh.ca/auxiliaires Tout le mois de septembre : Faites votre magasinage des 5 octobre : Conférence gratuite sur le glaucome, offert en fêtes tôt ! Encouragez l’hôpital en achetant vos fleurs et vos français. 16h, L’Auditorium Samuel S. Cohen (A-102). cadeaux auprès des Auxiliaires, 514 340-8222, poste 8216. jgh.ca/glaucome jgh.ca/auxiliaires 14 septembre : Conférence gratuite sur le glaucome, 6 octobre : Déjeuner de Sukkot, si la température le permet, solarium, 6e étage, pavillon B. jgh.ca/pastorale offert en anglais. 16h, L’Auditorium Samuel S. Cohen (A-102). 7 octobre : 46e Journée clinique annuelle André Aisenstadt 18 septembre : Jour férié – Rosh Hashanah débute au de l’HGJ en honneur de Dr Philip Gordon, de 8h-15h15. coucher du soleil et termine le 20 au coucher du soleil. Amphithéâtre Block (B-106). Conférenciers invités en provenance de partout en Amérique du Nord, spécialisés en jgh.ca/pastorale 19 septembre: Offices religieux, 9h, Auditorium, Samuel S. chirurgie colorectale et oncologique. Cohen (A-102). Tout le monde est la bienvenue. Aucun billet ou 9 octobre : Fêtes juives de Shmini Atzeret et de réservation nécessaire. Simhat Torah débutent au coucher du soleil et terminent jgh.ca/pastorale 20 septembre : Offices religieux, 9h, Auditorium, Samuel S. Cohen (A-102). jgh.ca/pastorale 27 septembre : Yom Kippour débute au coucher du soleil, le 11 octobre au coucher du soleil. 12 octobre : Journée férié – Action de grâce 10 octobre : Journée mondiale de la santé mentale offices religieux débutent à 18h, Auditorium, Samuel S. Cohen (A-102). jgh.ca/pastorale 28 septembre : Jour férié – Yom Kippour termine au 13 octobre et 10 novembre : Souper-partage pour les patients atteints du cancer, leur famille et amis, 18h-20h. Ouvert à ceux récemment diagnostiqués et aux survivants. coucher du soleil, offices religieux débutent à 9h, Auditorium, Apportez un plat qui sera partagé par tous. Centre de bien- Samuel S. Cohen (A-102). être de l’Espoir c’est la vie de l’HGJ, 4635 ch. Côte-Sainte- 28 septembre : Journée mondiale du coeur Catherine. Inscription nécessaire : 514 340-3616. jgh.ca/espoir 29 septembre : Conférence l’Espoir, c’est la vie sur 25 octobre – 1er novembre : Foire annuelle d’automne l’oncologie gériatrique, 17h30-19 h. Centre de bien-être de des Auxiliaires, Auditorium Samuel S. Cohen (A-102). l’Espoir c’est la vie de l’HGJ, 4635 ch. Côte-Sainte-Catherine. Pour plus d’information, communiquer avec les Auxiliaires, Inscription nécessaire : 514 340-3616. Conférencières invitées 514 340-8222, poste 8216. jgh.ca/auxiliaires : les infirmières Linda Alfonso et Fay Strohschein. Tout le mois d’octobre : Mois de sensibilisation du cancer Semaine du 1er novembre: visite d’Agrément à l’HGJ. jgh.ca/agrement2009 du sein 1er octobre : Semaine mondiale de l’allaitement 2009, Pour annoncer un événement dans l’édition d’hiver de Pulse, veuillez communiquer avec Laure-Elise Singer via Lotus Notes. 22 PULSE • FALL 2009