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Spé y 2008-2009 page 1/8 Devoir n°6
Spé y 2008-2009 Devoir n°6
CONVERSION DE PUISSANCE
CENTRALE PSI 2006
Partie A
A.1) On a U = E0 – RI avec E0 = FW donc U = FW – RI.
La caractéristique U = f(I) à W fixé est donc une droite de pente –R. La pente des droites de
la figure 1 permet donc trois déterminations de R.
L’ordonnée à l’origine des droites est FW. Comme on connaît W, on en déduit trois détermi-
nations de F.
A.2) D’après la relation U = E0 – RI, le schéma électrique de la
machine est le suivant :
La puissance induite fournie au circuit est donc PIND = E0I = FWI.
D’après le théorème de la conversion de puissance, la puissance
mécanique reçue de la part des force de Laplace est PLAP = –PIND = – FWI. Comme cette puissance
reçue est PLAP = CW, il vient C = –FI.
A.3) F est le flux propre de la machine. Son unité est donc le Weber (Wb). Dans le cadre de
l’électrotechnique, on peut aussi utiliser le V.tr–1.mn en référence à la relation E0 = FW.
A.4) La courbe 2 fournit les variations de E0 avec ie. Chacune des cour-
bes est tracée pour une valeur fixée de
. Comme E0 = F(ie).W, la courbe E0(ie)
est proportionnelle à celle de F(ie), le coefficient de proportionnalité de chaque
courbe étant W1, W2 ou W3. La courbe F(ie) a donc l’allure ci-contre.
A.5) Ÿ pour ie < i, la courbe montre que F est proportionnel à ie. Ce cou-
rant, circulant dans les bobines de l’inducteur, crée dans le milieu ferromagnéti-
que une excitation de valeur algébrique H proportionnelle à ie d’après le théo-
rème d’Ampère. Si le milieu est linéaire dans ces conditions, le champ magnétique crée est propor-
tionnel à H. Le flux F étant proportionnel à B, on obtient bien F = bie.
Ÿ pour ie > i, la courbe montre que F est indépendant de ie c’est-à-dire qu’il se produit une
saturation du flux. Elle correspondant à la saturation de
dans le milieu ferromagnétique.
A.6) La source d’entrée est une source idéale de tension constante e. Le courant parcourant
l’inducteur en régime établi est constant le convertisseur est un hacheur.
A.7) Avec les orientations indiquées sur la figure ci-contre, on a :
Ÿ phase 0 < t < aT :
K1 est fermé donc uK1 = 0 et iK1 est imposé par la source e donc il est posi-
tif. K2 est ouvert donc iK2 = 0 et uK2 = e > 0 .
Ÿ phase aT < t < T :
K2 est fermé donc uK2 = 0. K1 est ouvert donc iK1 = 0. uK1 = e – uK2 = e > 0.
Comme iK1 = 0, iK2 est imposé par la continuité du courant dans la bobine. On a donc iK2 < 0.
On peut placer les points de fonctionnement sur les caractéristi-
ques (uK, iK).
Pour K1, on a la caractéristique ci-contre . On reconnaît la fonc-
tion Transistor pour un dipôle placé comme indiqué à côté.
Pour K2, on a la caractéristique suivante que l’on peut
redessiner comme indiqué à côté. On reconnaît la fonction
Diode pour un dipôle placé comme indiqué ci-dessous :
ie
i
e
uK1
iK1
(f)
(o)
uK1
iK1
uK2
iK2
(f)
(o)
–u
–iK2
(f)
(o)
uK2
i
E0 U
I
R