PanaMaths [2 - 2] Octobre 2011
Pour tout x réel dans l’intervalle
[
0;1 , on a :
() ()() () ()
() ()
() ()
[]
() ()
{}
()
0;1
11
11
22
1
2
1
2
11
sup
22
x
fP fQ x xPx xQx
xP x Q x
Px Qx
xQx NPQ
∈
⎡⎤
−=+−+⎡⎤
⎣⎦ ⎢⎥
⎣⎦
=−
≤−
−=−
On a donc :
[]
() ()() ()
1
0;1, 2
fP fQ x NPQ∀∈ − ≤ −⎡⎤
⎣⎦ .
Il en découle :
[]
() ()()
{
()
0;1
1
sup 2
x
PfQx NPQ
∈
−≤−⎡⎤
⎣⎦ , soit, finalement :
() ()
()
()
1
2
NfP fQ NPQ−≤−
Ainsi, l’application f est 1
2−lipschitzienne. Il s’agit donc d’une contraction.
L’application f est une contraction de E dans E.
Question 2.
Soit 0
un point fixe de f. On a donc :
00
PP
.
Le polynôme 0
ne peut être le polynôme nul car alors
0
P serait le polynôme constant
prenant la valeur 1
2 et nous n’aurions pas
00
PP
.
Mais alors on a :
()
()
( ) () ()
00000
1
1. . 1
2
dfP d XP dXP dP dP
⎛⎞
=+ = = +≠
⎜⎟
⎝⎠ et on ne peut
avoir
(
00
PP=.
En définitive, l’application f n’admet pas de point fixe.
L’application f n’admet pas de point fixe.
Il découle immédiatement de ce résultat que E n’est pas complet pour la norme N.
En effet, rappelons le résultat général (et fondamental !) : si un espace vectoriel normé est
complet alors toute application contractante admet un point fixe (unique).
L’espace vectoriel
)
E, N n’est pas complet.