SPE MP* 2011-2012 Mathématiques Semaine du 5 au 10-12-2011 Exercices 13 Réduction des endomorphismes et des matrices : 2 2 1 1. Diagonaliser ou à défaut trigonaliser les matrices suivantes : 2 3 2 1 2 0 2. 3. 4. 5. 6. 1 2 a b a c b a 1 2 b c c a c b 1 2 0 0 1 1. 0 0 c b a a 1 1 Existe-t-il des réels a,b,c tels que la matrice 1 b 1 admette 1,2 et 3 comme valeurs propres? 1 1 c Soit u un endomorphisme d'un espace vectoriel réel E de dimension 2 admettant les valeurs propres 1 et 2. Etudier la suite ( x n ) nIN dans E définie par xn au ( xn 1 ) selon le choix du scalaire a et du vecteur x0. Soit u L( IRn [ X ]) défini par u( P) ( X a )( X b) P'nXP . Déterminer les valeurs et vecteurs propres de u, le noyau de u et u-1(1). Soit u L( IRn [ X ]) défini par u( P)( X ) P(1 X ) . u est-il injectif? Surjectif? Diagonalisable? Dans quelle base? L'ensemble des matrices de taille n diagonalisables est-il un ouvert de M n ( IR) ? Est-il un fermé de M n ( IR) ? est-il dense dans M n ( IR) ? 0 0 4 2 1 1 7. Les matrices A 1 0 8 et B 0 0 2 sont-elles semblables? 0 1 3 0 1 5 8. Soient A M pn ( IK ) et B M np ( IK ) . On suppose que n p. Montrer que B I n 0 I n 0 XI n B XI n BA et en déduire que le polynôme caractéristique de AB divise 0 XI A I A I 0 XI AB p p p p celui de BA. Que peut-on dire si n = p ? 9. Soient E un espace vectoriel de dimension n sur IK , u L( E ) et H un hyperplan dont tous les vecteurs sont invariants par u. On suppose que u id . - Montrer qu’il existe un scalaire a tel que u( x) ax H x E . - Montrer que si a = 0 , u est un projecteur. - Donner une CNS sur a pour que u soit diagonalisable. 10. Soient E un espace vectoriel de dimension n sur IK et u L( E ) tel que (u 1id ) (u 2 id )...(u p id ) 0 . On suppose que les p scalaires i sont deux à deux distincts. Montrer l’existence de p endomorphismes v1 , v2 , que P IK[ X ], , v p tels p P(u) P( i )vi . Le résultat reste-t-il vrai si deux des scalaires i coïncident? i 1 11. Soit A une matrice nilpotente non nulle de taille n . - Soit B une matrice diagonalisable de taille n n’ayant qu’une seule valeur propre. Montrer que A + B n’est pas diagonalisable. - On suppose n = 2. Donner un exemple de matrice nilpotente non nulle A et de matrice diagonalisable B telles que A + B soit diagonalisable. - Peut-on, plus généralement, trouver pour toute matrice nilpotente non nulle A de taille n une matrice diagonalisable B telle que A + B soit diagonalisable. Application de la réduction des matrices : suites récurrentes, systèmes différentiels : u 4un 2v n 12. Trouver la limite des suites (un ) nIN et (v n ) nIN définies par n 1 selon u0 et v0. v n 1 3un v n dx dt x y dx x 2 y dt dy 13. Résoudre les systèmes différentiels suivants : x 3y dy x 4y dt dt x (0) y (0) 1 Polynômes d’endomorphismes, polynôme minimal 14. Soit A M n ( C I ) et p IN * tel que Ap = I. Montrer que si est une racine p-ème de l’unité qui n’est pas valeur propre de A-1, I A... p1 A p1 0 . 15. Trouver tous les sous-espaces de IR3 stables par l’endomorphisme dont la matrice dans la base canonique s’écrit 2 3 1 1 2 1 . 2 6 3 16. Soient E un espace vectoriel de dimension n sur IK et u L( E ) . On définit les endomorphismes gu , du , et u de L(E) en posant g u (v) u v, d u (v) v u, u (v) u v v u . - On suppose u diagonalisable. Montrer que gu , du , et u le sont aussi. - On suppose u nilpotent. Montrer que gu , du , et u le sont aussi. - On suppose u non diagonalisable. Montrer que gu et du ne le sont pas non plus. Que dire de u ? 0 0 1 17. Montrer que la matrice 0 0 1 n’annule aucun polynôme de degré inférieur ou égal à 2. Montrer qu’elle est c b a 2 diagonalisable ssi 4b 3 a 2 b 2 27c 2 4a 3 c 18abc 0 . Réduire la matrice pour a = 3, b = 2, c et pour a = 3 3 b = 3, c = 1. Une méthode numérique 18. Soit A une matrice réelle admettant n valeurs propres réelles distinctes 1 , 2 ,..., n . On suppose que 1 2 ... n . Pour i = 1,...,n , on note ei IR n un vecteur propre associé à la valeur propre i . Soit enfin n V0 x i ei un vecteur fixé de IRn. i 1 Montrer que la suite V p pIN définie pour tout p>0 par V p AV p 1 AV p 1 vérifie « en général » lim AV p 1 . p Quels sont les cas d’exception? Montrer qu’avec les mêmes exceptions, les suites V2 p pIN et V 2 p 1 pIN convergent l’une et l’autre vers un vecteur colinéaire à e1 . Montrer que A et tA ont les mêmes valeurs propres. Soient E1 un vecteur colonne propre pour A pour la valeur propre 1 et E’2 un vecteur colonne propre pour tA pour la valeur propre 2 . Montrer que tE1E’2 = 0. On suppose de plus que E1 est un vecteur colonne de norme euclidienne 1 ; montrer que les valeurs propres de B A 1 E1 t E1 sont 0, 2 ,..., n . Application à la programmation.