BTS ABM – 1e année – BTS Blanc
3. La ticarcilline (formule ci-dessous), la pipéracilline et la ceftazidime (céphalosporine 3e
génération) sont actives sur P. aeruginosa.
3.1. A quelle famille ces antibiotiques appartiennent-ils ?
3.2. Nommer et représenter la partie active de la
molécule.
3.3. Expliquer la notion de génération en ce qui concerne
la classification des céphalosporines.
4. Certaines souches (10 à 20 %) de P. aeruginosa présentent une résistance vis à vis des
antibiotiques de cette famille (question précédente). Cette résistance est liée à la présence
d’une enzyme inactivant l’antibiotique, et dont la synthèse est déréprimée.
4.1. Donner le nom de cette enzyme et localiser précisément son site d’action sur la
molécule d’antibiotique.
4.2. Expliquer la mise en évidence de cette enzyme au laboratoire.
5. Pour contrer cette résistance, la ticarcilline peut être associée à l’acide clavulanique,
molécule dont l’activité antibactérienne intrinsèque est faible. Pourtant, l’activité antibactérienne
de la ticarcilline est restaurée par cette association. Expliquer le rôle de l’acide clavulanique.
6. La résistance de P. aeruginosa aux aminosides est également fréquente. Des enzymes
(phosphotransférases, acétyltransférases…) modifient l’antibiotique qui est ainsi inactivé. Il
s’agit d’une résistance extra-chromosomique.
6.1. Quel est le mode d’action des aminosides ?
6.2. Citer un exemple d’aminoside.
6.3. Quels sont les supports génétiques de la résistance extra-chromosomique ?
6.4. Pourquoi les résistances extra-chromosomiques sont-elles redoutées, notamment en
milieu hospitalier ?
7. Afin d’adapter convenablement le traitement du malade infecté par P. aeruginosa, il est
nécessaire de déterminer in vitro l’activité des antibiotiques sur ce germe (document 1).
7.1. Proposer un protocole complet permettant de déterminer cette activité à partir d’une
souche de P. aeruginosa isolée sur milieu tryticase-soja en boite de Pétri.
7.2. Interpréter le résultat obtenu pour le disque repéré sur le document 1.
7.3. Une méthode alternative est proposée dans le document 2.
- Exposer le principe de cette méthode.
- Définir et déterminer la CMI en chloramphénicol pour la souche testée.