Contrôle connaissances Chapitre 3 la croissance économique est

Contrôle connaissances
Chapitre 3 la croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l’environnement ?
I) Définitions (2 x 4 = 8 points)
-Qu’est-ce-que le développement durable ?
L’analyse économique du développement soutenable, ou durable, met l’accent sur la préservation des possibilités de
développement futur.
La notion de veloppement durable, ou soutenable, est apparue pour la première fois en 1987 dans le rapport
Brundtland, intitulé « Notre avenir a tous ». La définition proposée dans ce rapport, sert de définition aujourd'hui.
Selon ce rapport, le développement durable doit répondre « aux besoins du présent sans compromettre la capacité
des générations futures de répondre aux leurs ». Le sommet de Rio de 1992 élargit la notion de veloppement
durable. Celui-ci comprend désormais trois piliers : un pilier écologique qui vise à limiter les effets négatifs de la
croissance économique sur l’environnement ; un pilier économique pour favoriser la création de richesses et
d’emplois, et pour améliorer les conditions de vie matérielle ; et un pilier social qui cherche à prévenir l’exclusion, à
améliorer l’état sanitaire des populations et son niveau scolaire.
-Comment définir un bien commun ?
Un bien commun est une ressource qui est non excusable, mais dont la consommation est rivale. Il est impossible
d’empêcher un agent de consommer ce bien, mais sa consommation diminue les quantités disponibles pour les
autres
- Que montre la courbe environnementale de Kuznets ?
La courbe environnementale de Kuznets montre que le développement d’un pays se traduit, dans un premier temps,
par l’augmentation des niveaux de pollution. Puis, dans un second temps, par une régression de ceux-ci, sous l’effet
à la fois du progrès technologique et du développement du secteur tertiaire.
-Qu’est-ce qu’une externalité ?
Une externalité correspond à l’action d’un agent économique qui affecte directement d’autres agents économiques,
action pour laquelle il ne paie ni ne reçoit aucune indemnisation, ce qui montre une défaillance du marché, car non
pris en charge par celui-ci.
Exemples d’externalité positive (utilité ou avantage gratuit engendré par un agent sur un autre agent) :
l’implantation d’une usine qui profite aux commerçants locaux, infrastructures publiques de transports, système
éducatif…
Exemples d’externalité négative (désutilité, ou dommage engendré par un agent sur un autre agent) : pollution (
fumée, nuage toxique, déchets, bruit…), épuisement des ressources naturelles
II) Questions de connaissances (réponse argumentée, développée, méthode AEI) (6 points)
1) Comparez l’approche de la soutenabilité dite faible avec celle de la soutenabilité dite forte
Deux grandes conceptions de la soutenabilité s’opposent :
une approche de la soutenabilité dite « faible »qui s’inscrit dans le cadre de l’économie néoclassique orthodoxe et
une approche de la soutenabilité dite « forte » qui s’inscrit dans le cadre d’une économie orthodoxe.
Ces deux théories visent à doter les populations d’outils pour déterminer si leurs comportements économiques
quotidiens sont soutenables, c’est-à-dire s’ils permettent à la génération suivante de bénéficier d’un niveau de bien
être au moins équivalent à celui de la génération actuelle.
Toutes deux peuvent être abordées à travers la théorie des capitaux : on peut distinguer différents types de
capitaux : le capital physique (bien produit par l’homme : machine, bâtiment, terrain), le capital humain (capacité
physique ou intellectuelle des individus ou d’un groupe d’individu), le capital naturel (ressource diverse de la
nature : biodiversité, mer, richesse du sol du sous sol) et le capital social (ensemble des relation d’un individu ou
d’en groupe) ou institutionnel (ensemble des institutions qui contraignent les individus).
Pour les tenants de la soutenabilité dite « faible », les différents capitaux à la base de notre bien-être sont
substituables. A ce titre, une détérioration du capital naturel ne compromet pas la soutenabilité si les évolutions des
autres capitaux permettent de bénéficier d’un volume global de capital au moins équivalent à celui de la période
précédente.
Les tenants de la soutenabilité dite « forte » estiment au contraire que le capital naturel est un capital spécifique
qui revêt une valeur du simple fait qu’il existe. A ce titre, ils rejettent la possibilité de substituer les capitaux entre
eux. Dans cette optique, le développement pourra être durable seulement si le stock de capital naturel est au moins
préservé.
2) Présentez les instruments économiques permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Deux instruments dits économiques peuvent être mis en place pour lutter contre les émissions de gaz à effet de
serre. Le premier est la taxation environnementale. Il s’agit d’imposer une taxe sur les émissions de gaz à effet de
serre comme le CO2. Cette mesure permet d’agir sur les prix et oblige les agents économiques pollueurs à
internaliser les couts externes, selon le principe du « pollueur-payeur ». La taxe carbone adoptée en Suède et le
projet avorté de cette taxe en France en sont des illustrations.
Le second instrument consiste à mettre en place un marché de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Des quotas
sont alloués par les pouvoirs publics aux entreprises. Celles-ci ont alors le choix entre engager des dépenses
d’investissement pour réduire leur niveau de pollution et acheter les quotas manquants sur le marché. L’offre
provient des entreprises peu polluantes ou qui ont fait des efforts importants de dépollution. La rencontre d’une
offre et d’une demande permet de déterminer un prix de marché. Le système européen d’échange de quotas
d’émission illustre ce type de marché.
III) Etude d’un document (6 points)
Vous présenterez le document et analyserez les relations entre croissance, développement et dégradation de
l’environnement
Il s’agit d’un document statistique de PNUD (programme des nations unies pour le développement), de 2011, il
compare pour 10 pays leur classement pour l’empreinte écologique [mesure de la pression qu'exerce l'homme sur
l'environnement, par la mesure de l'épuisement du capital naturel (forêt, eau, sols, climat...) qu’entraînent nos
activités économiques.]sur 124 pays, leur classement IDH (indicateur de développement humain : c’est un indice
statistique composite, créé par le PNUD en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du
monde. L'IDH se fonde sur trois critères majeurs : l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation, et le
niveau de vie), comparaison sur 169 pays. Et le PIB hab qui permet de mesurer le niveau d’activité économique, il
permet donc de mesurer le niveau de vie moyen dans un pays, comparaison sur 184 pays.
I. lien entre La croissance et le développement
La croissance implique le développement (ex. : États-Unis), mais la relation n’est pas automatique (ex. :
Émirats arabes unis).
Les Etats Unis, sont classés au 9e rang en ce qui concerne le PIB/hab, cette richesse pour les membres de la société
américaine, entraine également un bon classement en ce qui concerne IDH au 4 e rang dans ce cas. La croissance
entraine donc le développement
Mais l’exemple des Emirats arabes unis en ai un contre exemple, en effet, leur niveau de richesse est élevé 5e rang,
mais leur classement selon l’IDH les classe seulement 32 e, cela est du à de très forte inégalités dans ce pays, la
richesse produite profitant qu’à une petite partie de la population détenant le capital, et la majorité de la population
est exclue du partage de ces richesses.
II. La croissance et le développement augmentent l’empreinte écologique
La croissance dégrade l’environnement (ex. : Haïti, Émirats arabes unis).
Plus un pays est développé plus il dégrade sont environnement ce que l’on voit avec les EU 9e rang selon le PIB par
hab, mais 122e au niveau de l’empreinte écologique, de même pour les Emirats Arabes Unis, qui sont 5e selon le PIB
par hab et dernier 124 pour l’empreinte écologique, cela montre que ces pays croisse sans se soucier de l’impact de
leur croissance sur l’environnement.
De même Haïti pays sous développé est très bien class é en fonction de l’empreinte écologique 1, mais cela est du au
manque de croissance de ce pays, sans « usine, voiture »…les individus ne dégradent pas leur environnement mais ils
vivent dans des conditions très difficiles.
Les pays développés sont donc les principaux responsables de la pollution, la dégradation se poursuit également
avec le développement des pays émergents, conformément à la courbe de Kuznets environnementale : qui montre
que le développement d’un pays entraîne, dans une première phase, la croissance engendre des atteintes fortes à
l’environnement sous la forme d’une utilisation plus intensive des ressources naturelles et d’effets externes
(pollution). Puis dans une seconde phase, les émissions polluantes vont régresser, les activités moins polluantes se
substituent aux industries lourdes, et limitent les émissions polluantes. Prise de conscience des effets néfastes de la
pollution, d’ou efforts de dépollution, investissements en RD.
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