Q3 – Qu’est-ce que l’empreinte écologique ?
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Q4 – Que montre le texte et le graphique ?
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4 – L’épargne nette ajustée est un indicateur de la Banque mondiale inspiré de cette tradition qui cherche à mettre en évidence
le surplus de ressources dont dispose l’économie à l’issu d’un cycle annuel de production et de consommation, une fois
compensée la dépréciation du capital économique, humain et naturel. L’épargne nette ajustée est calculée comme l’épargne brute
(production moins consommation), tirée de la comptabilité nationale, moins la consommation de capital fixe (dépréciation du capital
économique), plus les dépenses d’éducation (consommations requalifiées en investissement en capital humain), moins les
dommages aux actifs naturels (dépréciation du capital naturel). Dans cette approche, le capital humain et le capital naturel sont
considérés comme des éléments patrimoniaux à part entière. Les dommages environnementaux sont évalués, comme la réduction
des stocks d’énergie, de minerais et de forêt, auxquels sont ajoutés les dommages causés par les émissions de CO2. Ils sont
calculés en référence à un modèle théorique fondé sur la tarification des ressources épuisables.
L’épargne nette ajustée est exprimée en pourcentage du revenu national brut. Plus l’indice est élevé, plus la capacité du pays
à augmenter son patrimoine (entendu au sens large) est importante. Dans ce type d’approche, on considère que les ponctions
opérées sur les ressources naturelles épuisables peuvent être compensées par un surcroît d’investissement en capital économique
ou humain (via notamment des efforts de formation). Cette hypothèse de parfaite substitution entre les différentes formes de
capital, discutable, explique que les pays émergents d’Asie et en particulier la Chine, pourtant gourmands en ressources naturelles,
dégagent actuellement une épargne croissante, grâce à de bonnes performances économiques. A l’inverse, les pays du Moyen-
Orient, fortement dépendants des ressources pétrolières, affichent généralement une épargne nette ajustée négative
(Source : Laurent Gasnier et Sylvie Le Laidier, Où en est la statistique publique en matière de développement durable ?, Insee 2008)
Q5 – A partir du texte, notez la définition de l’épargne nette ajustée :
Epargne nette ajustée = PIB +……………………………………- (Consommation de capital…………et de capital……………….)
Q6 – Quelles sont les deux hypothèses retenues pour que ce calcul soit possible ?
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c) – La croissance est-elle soutenable ?
1 – La soutenabilité pose la question de savoir si l’on peut espérer que le niveau actuel du bien-être pourra être au moins
maintenu pour des périodes ou des générations futures (…)
L’idée est la suivante : le bien-être des générations futures, en comparaison avec le nôtre, dépendra des ressources que nous
leur transmettrons. De nombreuses formes différentes de ressources sont en jeu. Le bien-être à venir dépendra du volume des
stocks de ressources épuisables que nous laisserons aux prochaines générations. Il dépendra également de la manière dont nous
maintiendrons la quantité et la qualité de toutes les autres ressources naturelles renouvelables nécessaires à la vie. D’un point de
vue plus économique, il dépendra en outre de la quantité de capital physique (machines et immeubles) que nous transmettrons, et
des investissements que nous consacrons à la constitution du « capital humain » de ces générations futures, essentiellement par
des dépenses dans l’éducation et la recherche. Et il dépendra enfin de la qualité des institutions que nous leur transmettrons, qui
sont une autre forme de « capital » essentiel au maintien d’une société humaine fonctionnant correctement
(Source : Joseph Stiglitz, Rapport de la commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, 2009)
Q1 – A quelle condition la croissance est-elle compatible avec le développement naturel selon l’auteur ?
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2 – Après avoir longuement nié ou minimisé les problèmes de soutenabilité (épuisement des ressources ou dégradation
générale des écosystèmes), un certain nombre d’économistes néoclassiques (dont le pionner Solow) ont finalement développé une
approche de la soutenabilité que l’on qualifie généralement de « soutenabilité faible ». Cette dernière s’appuie notamment sur la
théorie selon laquelle le prix d’une ressource évolue en fonction de sa rareté, si bien qu’à épuisement la demande s’annule,
remplacée par l’apparition d’un substitut technologique. […] Cette hypothèse de substituabilité suggère à peu de choses près que
l’épuisement des ressources ou la dégradation de l’environnement sont légitimes à partir du moment où ces ressources (ou ces
dégradations) permettent la création d’un capital artificiel (technologique ou financier) qui sera lui-même légué aux générations
futures... en lieu et place du capital naturel dégradé ou épuisé. L’hypothèse de substituabilité a de quoi surprendre. Mais [il] faut
dire que cette hypothèse a de quoi séduire puisque, grâce à elle, la croissance économique apparaît alors non plus comme le
problème, mais au contraire comme la solution : c’est en effet elle qui est censée permettre à l’humanité de développer la
recherche et le capital technologique qui permettront de faire face aux problèmes écologiques… et ceci, bien entendu, sans avoir
besoin de remettre profondément en cause nos habitudes de production et de consommation.
(Source : Aurélien Boutaud, « Croissance, décroissance et soutenabilité »,, Revue Critique d’Ecologie Politique, 2007)