Présentation théorique (partie 1). Septembre 2008. ppt

publicité
Approches économiques
théoriques du
développement durable
Gaetan Dartevelle, chercheur-associé à étopia
Erwan Mouazan
1
Quel concept économique
théorique pour le DD?

Des positionnements divers vis-à-vis d’une
théorie économique dominante.
1.
La théorie néoclassique
2. L’économie écologique
3. vers un après développement?
2
I. La théorie neoclassique
(soutenabilité faible)

Plus de croissance pour qu’il y ait moins de pauvreté et
moins de problèmes d’environnement
La courbe en « U » inversé ou courbe de Kuznets
3
La croissance durable: un modèle
de soutenabilité faible
Le bien-être est mesuré – entre autres - par
le revenu par habitant. La question est: Comment
faire pour que ce niveau de bien-être soit maintenu
d’une génération à l’autre ?
 Il faut investir (accumuler du capital) pour produire
des biens et des services et transmettre ce stock de
capital aux générations futures.
 Le capital est constitué de différents éléments,
pouvant se substituer parfaitement les uns aux
autres : le « capital naturel » peut être remplacé par
du capital créé par les hommes.

4
Limites de l’approche néoclassique
 Une
confiance exagérée dans le progrès
technique: Lequel doit nécessairement s’appuyer
sur une base matérielle et énergétique…
 Peut-on faire confiance au « marché » pour
affronter correctement le long terme ?
 Pas de démonstration générale d’existence de
courbes en « U » inversé
5
Tous les pays sont en voie de
développement…durable
6
II. Economie écologique
(soutenabilité forte)


L’environnement est le facteur limitant du
développement économique. Il appelle une
gestion particulière, n’étant pas considéré
comme un bien économique comme un autre.
Certaines des propriétés et qualités du « capital
naturel » sont irremplaçables (peu substituable).
D’où une hypothèse de complémentarité entre le
« capital naturel » et les autres formes de
capital. Mais comment mesurer les seuils et
degrés de substituabilité ?
7

Il faut conserver un stock de «capital
naturel» et le transmettre aux générations
futures

L’économie de fonctionnalité : vendre
l’usage du bien pour casser la logique de
la croissance de la production
(mais : ne joue que s’il y a internalisation
des coûts & risque de dépendance de
l’usager à la firme oligopolistique)
8
Exemple: L’écologie industrielle



Etudier les systèmes économiques comme des
systèmes écologiques : étudier leur «métabolisme
industriel », en mesurant les flux de matière et
d’énergie qui y circulent.
Réduction et bouclage de ces flux de matières et
d’énergie : mesures d’économie, gains de
productivité, activités de recyclage (déchets des uns
= matières premières des autres…).
(attention : peut aussi l’être dans une version
néoclassique)
9
Exemple: Les trajectoires
technologiques

Cf. présentation Kevin Maréchal
10
III. Vers un après-développement ?

Des points de vue hétérodoxes qui
s’accordent sur le fait que :
 Le
développement n’est pas automatique.
 Le développement ne se résume pas à la
croissance.
11
L’écodéveloppement
(Ignacy Sachs)

Une croissance qui doit être mise au service de la
collectivité et de la gestion raisonnable de
l’environnement.

Redistribuer les richesses pour ouvrir des possibilités
d’amélioration des conditions de vie.
 Le développement : un projet propre aux communautés,
lesquelles sont caractérisées par une identité, une histoire,
un contexte écologique…
 L’accent mis sur les « techniques appropriées » et sur
l’idée d’une « planification participative ».
12
La « décroissance conviviale »
(Serge Latouche)
 Une
critique de la société de consommation.
 Une désaliénation qui passe aussi par la
diminution du temps de travail.
 Avoir moins de biens et plus de liens…
 Mais,
sous une contrainte forte de soutenabilité,
va-t-on nécessairement dans le sens d’une
pluralité de styles de développement ?
13
IV. Que peut dire l’économie au sujet
du développement soutenable ?

Deux grands débats :
 Sur
l’importance du « capital naturel » (et sa
substituabilité). La nature n’est-elle qu’un
ensemble de ressources à notre disposition ?
 Sur le développement qui amène peu à peu à
une interrogation de plus en plus politique sur
la dynamique du capitalisme.
14
Au coeur de la réflexion




Quel place accorder à la technique?
Quels instruments et institutions pour mieux répartir
les richesses et gérer au mieux les ressources et
l’environnement (des prix, des normes techniques,
des contraintes quantitatives…).
Quels sont les acteurs les mieux à même de porter
le changement social qu’appelle le développement
soutenable? : les individus rationnels, les
entreprises, les pouvoirs publics, les militants...
Comment mesurer le progrès économique et
social? Avec quels indicateurs?
15
Téléchargement