-Développement DurableA. La limite de la croissance et émergence du concept de développement durable. Depuis les années 1980 : => •Il y a un épuisement des ressources (hydrocarbure/fossile, minéraux/nucléaire, bois, biodiversité et nourriture, eau potable, espace/sol/terre) qui entrainent des problèmes : => •Pollution : de l’air et l’eau/ accumulation de déchet non biodégradable, gaz à effet de serre/réchauffement/pluie d’acide/couche d’ozone percée : entrainant des maladies respiratoire, des effets cancérigènes et une baisse de la fertilité [dans les pays en voie de développement] => •Il y a aussi une hausse de la population et une montée des niveaux de vie marqués par une consommation croissante en parallèle Il y a donc 3 facteurs qui nous dirigent vers le choix du développement durable : l’épuisement des ressources, la pollution, et l’augmentation démographique. Empreinte écologique : Surface dont un individu a besoin pour produire ce qu’il va consommer et pour rejeter ses déchets. [(Terres cultivables + forêt + pêcherie + pâturages + terres construites + décharge) 1,8 Hag ou Hectare global par Hab / 4,8 en France] -Corrélation : PIB↗ = Nvx de vie↗ = Hag/Hab ↗, soit l’empreinte écologique augmente avec le PIB et l’IDH. Soutenabilité : Peut-on maintenir cette croissance compte tenu des 3 facteurs ? La soutenabilité est le maintien d’une capacité constante d’une société à produire du bienêtre. L’empreinte écologique en est une mesure. Actuellement il faudrait 1,2 planète pour que la population soit satisfaite et traite tous ses déchets, et si tout le monde consommait comme la population des pays développé, il faudrait 5 planètes. De plus, il y a une raréfaction qui entraine une augmentation des prix de matière de première : •↘ de l’offre qui diminue progressivement, ou de matière brutale (choc d’offre négatif) •↗ de la demande avec l’augmentation démographique => Cette effet entraine des bulles spéculatives, ainsi qu’une hausse de coût marginale et du coût de production. Le Développement Durable ce base sur : 3 Principes : •Solidarité (face aux inégalités grandissantes entre Riche et Pauvre) •Participation (tous les acteurs doivent être associé au processus de décision) •Précaution (étudier l’impact de toute action avant de la mettre en œuvre) 3 Dimension : •Economique (gestion optimale des capitaux pour une croissance moins dangereuse) •Sociale (richesse équitablement répartie et conserver pour les prochaines générations) •Environnementale (préserver les ressources et la planète) B. La croissance est-elle soutenable ? Il faut donc laisser des stocks constants en qualité et en quantité. Stiglitz dit que les stocks en capitaux sont substituables jusqu’à un certain point (interdépendance) : •Stocks de K physique (bien de prod., locaux, …) •Stocks de K humain (qualification, compétence, …) •Stocks de K social (carnet d’adresse, …) •Stocks de K institutionnel •Stocks de K naturel Certains biens environnementaux ont un pris et d’autre ne peuvent être estimé, il est très difficile de mesurer la quantité disponible, et donc aussi les prix de demain. On fait donc des projections. Cela implique de considéré qu’il n’y pas d’innovation technique, ni de changement de l’évolution de la consommation. Il y a plusieurs façons de s’intéresser à la valeur environnementale : •valeur indirecte (tourisme des parcs naturels) •prix implicite (valeur de l’immobilier écologique) •dégradation/coût de restauration et de protection Soutenabilité faible : thèse optimiste (les dégâts ne seraient pas irréversibles) Les capitaux substituables (humain, technologique, sociale et physique) peuvent remplacer grâce à des investissements/innovations le capital naturel amputé. Le but serait de transmettre un capital grandissant aux générations futurs peu importe sa composition. • La raréfaction du capital naturel entraine une envolée des prix, qui guide les consommateurs/producteurs vers l’innovation et les substituts économiques. • L’intensité énergétique (qté d’energie par rapport au PIB) diminue avec la hausse de la richesse grâce aux substituts. • Lorsqu’on s’enrichit on est plus productif, avec le principe de gain de productivité (technique plus efficace avec moins ou autant d’énergie). Aussi il délocalise et se tertiarise et diminue son intensité énergétique (courbe de Kuznets). • L’enrichissement d’un pays lui donne des ressources dans les capitaux humain et technologique [sensibilisation à l’environnement, appropriation des technologies moins polluantes] Soutenabilité forte : thèse pessimiste (les dégâts seraient irréversibles) Les capitaux ne sont pas tous substituable, le capital naturel est limité et ne peut pas être amputé puis substituer indéfiniment. Il faut appliquer le principe de précaution, car la croissance serait insoutenable. Le progrès technique ne pourrait satisfaire tous les problèmes et il y a un effet rebond (ex : la surconsommation en audiovisuel compense les économies faites sur d’autres technologies). Il faudrait vivre modérément et ne plus chercher la croissance. Soutenabilité mixte : thèse empreinte des deux points de vue Une partie du capital naturel est substituable, la biodiversité et le climat ne permettent pas un retour en arrière et sont à surveiller et protéger. C. Quels instruments pour les politiques climatiques ? La modification climatique a deux causes : •une cause naturelle (les mouvements astronomiques poussent aux réchauffements climatiques) •une cause humaine (transports, énergie, pollution, épuisement des ressources) Externalité : Lorsqu’un agent économique, à travers son activité produit un avantage ou un désavantage à autrui, sans compensation monétaire. Externalité négative : La pollution n’est pas compensé monétairement sans l’intervention de l’état, les entreprises ne paient pas le coût social de leur activité. Cela entraine une défaillance du marché puisque le prix est faussé et ne reflète pas l’ensemble des coûts et des bénéfices de l’activité. De plus le PIB ne comptabilise pas les bienfaits à l’environnement, autant que des effets négatifs augmentent le PIB (une catastrophe entraine une dépollution couteuse qui entraine des coûts et donc une hausse de la VA). En effet l’épuisement des ressources augmente le PIB, ainsi les dégâts provoqués par la croissance ne sont pas comptabilisés. Mais le PIB n’a pas été prévu pour cela, on cherche une croissance en connaissance de cause et en sachant que cela nuit à l’environnement, l’outil n’est donc pas bon. Rivalité d’un bien : La consommation d’un individu empêche ou réduit celle d’un autre individu. Exclusion d’un bien : Exclus les individus qui n’ont pas payé pour la consommation. Bien commun : C’est un bien rival et difficilement excluable (climat). Bien collectif : C’est un bien ni rival, ni excluable (éclairage publique) => « La tragédie des biens communs » Tout le monde cherche à profiter en maximisant ses rendements et en optimisant la consommation de biens communs, or personne n’est régulé, et personne ne cherche à réparer les dommages et l’épuisement (coût supplémentaire inutile si non-obligatoire). Pour préserver les ressources, on peut privatiser (la ressource devient excluable comme les prairies an Angleterre), ou étatiser (réguler par l’état avec des quotas, une interdiction, …), on peut aussi coopérer (participation de ceux qui utilisent et de ceux qui veulent préserver les biens communs) => Outils : Pour susciter une externalité positive ou limiter une externalité négative : •Norme d’émission (seuil maximal/limitation) •Norme de procédé/processus (exiger des technologies moins polluantes) •Norme de produit (caractéristique du produit contrôlée) •Norme de qualité (contrôle/mesure| ex : limite de vitesse lors de période de pollution) => Limite : Malgré que la règlementation soit uniforme et doit toucher tout le monde de la même façon : •Les grandes entreprises sont protégés, car solides financièrement, les petites entreprises en pâtissent plus. •Les grandes entreprises délocalisent leurs activités polluantes (transferts de pollution vers le Sud) •Effet rebond du progrès technique : le progrès technique s’adapte (on consomme moins), mais on utilise plus (effet pervers, on finit par consommer plus dans l’ensemble). •Les décrets (régulations) nécessitent des moyens (couteux) pour être appliqués, et pour vérifiés les sanctions des régulations. => Bonus/Malus : On peut aussi récompenser les externalités pos. (Subventions) et sanctionner les externalités nég. (Taxation), on internalise ainsi l’externalité au prix de vente, et on modifie les comportements des entreprises et des ménages avec des incitations. => Limite : Ceux-ci coutent cher à l’état (bonus plus nombreux que malus) et il y a un effet pervers qui se mets en place, il y a un envole des ventes avant la mise en place puis une diminution des ventes qui favorise le substituable propre. => La Taxe Carbone : Instauré par A.C.Pigou, « plus on pollue, plus on paie », on intègre au prix la pollution et on révèle ainsi au consommateur le vrai prix d’achat, ici l’état perçoit de l’argent (désinstitutionnaliser en France) => Limite : • L’impôt est proportionnel et il est donc injuste • L’impôt touche les plus pauvres et il est donc inéquitable • Touche d’avantage la population rurale • Provoque une baisse de la demande globale et un ralentissement de l’économie • Baisse la compétitivité. => Politique des quotas d’émissions : Instauré par Roman Coase. Les entreprises ont des quotas d’émissions, il y a un marché de quotas où les entreprises les plus polluantes achètent le droit de pollué à des entreprises moins polluantes, de ce fait une demande trop important augmente le prix => Limite : • Ceci est peu incitatif en Europe car il y a plus de quotas que de pollution. • Cela entraine une demande de droit à polluer faible à cause de la récession, ainsi le prix est faible. • De plus les quotas sont déjà généreux, car il ne faut pas trop dégrader la compétitivité. • Il n’y a pas de mécanisme qui entraine l’innovation, et le système ne se limite qu’à l’Europe (bien que le but serait qu’il soit internationalisé). => Bilan climatique au niveau mondiale (pas de gouvernement mondiale = pas d’institution mondiale) : Les mouvements étatiques ne fonctionnent pas, seule la coopération existe [protocole de Kyoto 1997, réduction des gaz à effets de serre, avec objectif différentié / le MDP ou mécanisme de développement propre, les pays industrialisés qui investissent dans le Sud pour diminuer les gaz peuvent réduire leur propre bien dans le cadre du MDP / la convention de Rio sur la conservation de la biodiversité]. Elle se heurte à des obstacles, comme le phénomène de passager clandestin [ Usa et Canada ont signé le protocole de Kyoto mais ne l’ont pas ratifié, ils ne l’appliquent pas et laissent les autres faire en en bénéficiant sans altéré leur compétitivité, ils sont ainsi suivis par la Chine et l’Inde qui adoptent un comportement de mimétisme].