A- Limites de la croissance et émergence du concept de développement durable
Aujourd’hui, la Terre connait certains problèmes environnementaux comme l’épuisement des
ressources naturelles (pétrole, poisson, eau, déforestation…), la pollution (entrainant des pluies
acides, la détérioration de la couche d’ozone, diminution de la fertilité des sols) et le réchauffement
climatique (dont l’origine est discutée). =>environnement
La quantité de pétrole sur terre est estimée en fonction des stocks, de la demande, de la découverte
de nouveaux gisements… De 1995 aux années 2000, la consommation de pétrole > découvertes. On
estime qu’il reste encore assez de pétrole pour à peine 50 ans car le renouvèlement des ressources
est trop lent (Risque d’apparition de « Pic Oil » :lorsque l’exploitation de pétrole cesse d’augmenter
et commence à diminuer à cause d’une surconsommation de la ressource).
->LOI DE SURPOPULATION ABSOLUE
Selon Thomas Malthus (1766-1834) Essais sur le principe de population (1798), les ressources
augmentent de façon arithmétique et la population de façon exponentielle, conduisant ainsi à terme
à des pénuries, des famines, etc… Il préconise donc de limiter la population à travers la restriction du
nombre de naissances et l’élimination des « improductifs ». C’est une vision pessimiste qui s’oppose
à celle de Smith.
Plus le PIB PPA / habitant est élevé, plus l’empreinte écologique est importante. Cette corrélation est
due à l’amélioration du niveau de vie, à l’augmentation de l’utilisation des moyens de transport et de
la consommation. Aucun pays n’a une empreinte écologique soutenable. Si tous les pays avaient le
même niveau de développement, alors la planète Terre seule ne suffirait pas. =>soutenabilité,
empreinte écologique.
Lien entre K naturel et prix
-Baisse du capital naturel => baisse de l’offre et augmentation de la demande. La raréfaction peut
entrainer une substitution du bien ou une diminution progressive de l’offre-> inflation, amplifiée par
un phénomène de spéculation->risque de crise économique.
-La croissance des pays émergeant augmente le besoin, donc la demande. Une partie des surfaces
agricoles peut être utilisée pour des agro-carburants (colza)-> baisse de l’offre alimentaire. Pour le
pétrole, si l’offre diminue, que la demande et les prix augmentent, cette hausse des prix va se
transmettre à toute l’économie puisque le pétrole est une composante de base.
Conséquence sur le consommateur : baisse du pouvoir d’achat
sur le producteur : baisse de la compétitivité.
Nuisible pour l’économie et hausse des inégalités. Les plus pauvres sont les plus touchés.
La pollution va également entrainer des décès prématurés. La pollution a donc un coût économique
et humain. Il faut dépenser de plus en plus d’argent pour lutter contre les nuisances de la production
(assainissement de l’eau). Cela peut également remettre en cause la cohésion sociale (émeutes de la
faim).