div
v (
r ) = g(
r ) et
rot
v (
r ) =
V (
r )
accompagné de contraintes.
Ces équations sont dites équations locales parce qu'elles font appel à une
connaissance localement très précise de la façon dont varie le champ vectoriel
v
autour de tout point de l'espace, si l'on veut connaître la valeur du champ en ce point.
Cependant, cette dénomination peut être trompeuse : par exemple, le champ
électrique coulombien créé en un point P par une distribution de charges en volume
est calculé à partir du champ d
E créé par chaque élément du volume chargé,
assimilé à une charge ponctuelle, et du principe de superposition. Il s'agit dans ce cas
de faire la somme des contributions de tout le volume qui crée le champ en un point
P choisi de l'espace. Par contre les équations locales conduisent à la connaissance du
champ en ce point P à partir de la connaissance de sa variation autour de ce même
point P. Pour cette raison, en anglais on appelle les équations locales "differential
laws", par opposition "integral laws".
Il faudra toujours distinguer dans le cas général les points de l'espace qui créent le
champ et ceux autour desquels on le mesure.
3) Rotationnel et théorème de Stokes
3-a le rotationnel
Un point P de l'espace dans lequel existe le champ de
vecteurs
v est repéré par le vecteur
r à partir
d'une origine arbitraire O. C est un contour fermé
autour de ce point, orienté par un sens de parcours et
sur ce contour s'appuie une surface quelconque
(simple, non connexe pour simplifier) d'aire S. Le
périmètre du contour est choisi assez petit pour
considérer la surface comme plane. Celle-ci peut alors
être représentée par un vecteur
S =S.
n , normal
à la surface, orienté dans le sens positif correspondant au sens de parcours sur le contour. On
peut alors évaluer la circulation du vecteur
v sur le contour par unité de surface limitée par
le contour :
La notation S(Cf) signifie : aire de la surface délimitée par le contour fermé Cf remplissant
les conditions précédentes.
Le résultat dépend en général du choix du contour. Si C1 est le résultat obtenu pour un
premier contour et C2 le résultat obtenu pour un deuxième contour enserrant une surface d'aire
plus faible, on peut écrire : C1=C2 + reste. Si la valeur absolue du reste diminue quand la
surface diminue, il peut exister une limite, quand le contour est assez petit pour que ni sa
forme ni la longueur de son périmètre ne compte. Compte tenu du fait que ce contour est
orienté dans l'espace, on définit le rotationnel à partir de cette limite par :
lim
S
1
S(Cf)
v
Cf
.dl
rot
v
(r
). n