!C’est l’écriture locale du théorème d’Ampère ˛M∈Γ
#»
B(M)·d#»
&M=µ0Ienlacé =µ0!
P∈Σ
#»
(P)·d#»
SP.
'MVY EV DIBNQ NBHOÏUJRVF
Le champ #»
Best à flux conservatif :
"
M∈Σ
#»
B(M)·d#»
SM=0 , pour toute surface fermée Σ.
L’écriture locale de cette propriété est
div #»
B(M)=0. (4)
1PUFOUJFM WFDUFVS
Un champ à divergence identiquement nulle est un champ de rotationnel :
#»
B(M)=# »
rot #»
A(M)
où #»
A(M) est le potentiel vecteur dont dérive le champ #»
B(M).
!On en déduit la relation intégrale ˛M∈Γ
#»
A(M)·d#»
&M=!
P∈Σ
#»
B(P)·d#»
SP.
!Le potentiel vecteur #»
Aest défini à un gradient près : le potentiel #»
A$(M)=
#»
A(M)+
# »
grad f(M)
vérifie aussi #»
B(M)=# »
rot #»
A$(M).
!Le potentiel vecteur a les propriétés de symétrie d’un vecteur polaire.
!Le potentiel vecteur est continu .
3FMBUJPO EF QBTTBHF EV DIBNQ NBHOÏUJRVF
À la traversée d’une répartition surfacique de courants, la composante tangentielle du champ magné-
tique subie une discontinuité :
#»
B2(M)−
#»
B1(M)=µ0
#»
s(M)∧#»
n12 .
!Cette relation de passage se substitue aux équations locales (3) et (4) dans le cas d’une modéli-
sation surfacique de la distribution de courants.
-F DIBNQ ÏMFDUSPNBHOÏUJRVF QFSNBOFOU
Champ électrique Champ magnétique
Relation intrinsèque # »
rot #»
E=
#»
0 div #»
B=0
Relation champ-source div #»
E=ρ(M)
ε
# »
rot #»
B=µ0
#»
(M)
Potentiel #»
E=−
# »
gradV
#»
B=# »
rot #»
A
Relation potentiel-source ∆V(M)+ρ(M)
ε0
=0
Relation de passage #»
E2(M)−
#»
E1(M)=σ(M)
ε0
#»
n12
#»
B2(M)−
#»
B1(M)=µ0
#»
s(M)∧#»
n12
14* +BDBN & 4BVESBJT
3
Les relations de passage se substituent aux équations locales dans le cas d’une modélisation sur-
facique des sources.
!Les champs #»
Eet #»
Bpermanents sont découplés.
!Les relations champ-source et potentiel-source sont linéaire : on peut utiliser le principe de su-
perposition pour déterminer les champs et les potentiels.
!La connaissance en tout point de l’espace de la divergence et du rotationnel d’un champ vecto-
riel qui tend vers zéro à l’infini (cas d’une distribution de dimension finie) permet de le détermi-
ner de façon unique. Les relations locales vérifiées par #»
Eet #»
Bcontiennent donc toute l’informa-
tion sur le champ électromagnétique permanent.
!Le potentiel vecteur #»
An’est connu que par son rotationnel. Il faut donner une expression à sa
divergence pour le déterminer complètement. Le choix d’une valeur particulière pour div #»
As’ap-
pelle un « choix de jauge ».
!Dans le cas du champ magnétique permanent, on adopte la jauge de Coulomb div #»
A=0 . Le
potentiel vectoriel est alors relié aux sources, comme le potentiel scalaire, par une équation de
Poisson : ∆
#»
A+µ0
#»
(M)=
#»
0.
%ÏUFSNJOBUJPO EFT DIBNQT
Dans la pratique, les relations locales div #»
E=ρ
ε0et # »
rot #»
B=µ0
#»
ne permettent pas de déterminer sim-
plement les champs #»
Eet #»
B: déduire un vecteur de son rotationnel n’est pas chose aisée (ne cherchez
la touche # »
rot−1sur votre calculatrice !).
Dans le cas de distributions possédant des symétries élevées, on utilisera les lois intégrales (théorème
de Gauss et théorème d’Ampère), en ayant soin de faire précéder leur application d’une étude soignée
des symétries et des invariances de la distribution. En particulier :
– en tout point d’un plan de symétrie d’une distribution, le champ électrique est contenu dans ce plan
(sa composante normale à ce plan est donc nulle) ;
– en tout point d’un plan de symétrie d’une distribution, le champ électrique est normal à ce plan.
Partant des lois locales, il est plus simple de déterminer le potentiel scalaire à partir de l’équation de
Poisson, et surtout, dans le cas d’une région vide de charges, de l’équation de Laplace ∆V=0.
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