Même quand les territoires aux alentours sont pris aux mains d’Israël,
Jérusalem n’est pas conquise et reste la fierté du peuple juif. Et c’est
justement pour cette raison que la majorité des prophéties du peuple juif sont
en rapport avec Jérusalem : il faut faire attention de ne pas la perdre.
De la même manière, le deuil s’exprime par Jérusalem : le jour le plus triste
pour le לארשי םע est le jour où Jérusalem est détruite. Jérusalem n’est pas
seulement une ville, c’est tout un symbole : c’est elle qui signifie
l’indépendance de la nation juive. Chaque exil est un exil de Jérusalem et
quand nous prions, nous prions en direction de Jérusalem.
Après avoir été exilés pendant près de 2000 ans, le peuple juif peut enfin
rentrer su sa terre. Mais, le cœur du pays est toujours sous le joug des
nations : les juifs ne peuvent que très difficilement aller prier au Kotel, seul
vestige de la muraille du second שדקמה תיב.
Au moment de la guerre d’indépendance, une guerre très difficile a lieu à
Jérusalem : la vieille ville est assiégée et durant de nombreuses semaines ses
habitants vivent dans des conditions extrêmement pénibles. Après une
bataille de plusieurs jours la vieille ville tombe sous les mains des jordaniens.
Ils chassent tous les juifs de la vieille ville et détruisent tous les bâtiments.
Le לתוכ, lui, est transformé en dépotoir.
Au moment de la guerre des six jours en 1967, une occasion unique se
présente à l’armée israélienne : prendre la ville des mains des jordaniens. Et
c’est ainsi que le רייא ח"כ l’armée
israélienne pénètre au sein de la vieille
ville.
Les soldats entrent par la porte des Lions
dans la vieille ville, ils prennent le Mont
du temple et continuent leur avancée : ils
cherchent le לתוכ. Ce n’est que quelques
heures plus tard que les parachutistes
vont enfin arriver devant ce mur. C’est un
moment de joie mêlé de tristesse et de
grande émotion.
L’aumônier des armées, le Rav Shlomo
Goren sonne du רפוש et récite la הכרב de
וניחהש ainsi que la הכרב de ןויצ םחנמ récitée
habituellement le jour de באב העשת. Les
soldats pleurent devant le mur mais se
remettent tout de suite au combat,
Jérusalem doit être complètement
libérée.