Sémiologie radiologique. Pr Leblanche.
Cours d’Inès Masmoudi. DCEM1 2010-2011.
RADIOLOGIE GYNECOLOGIQUE
I. Introduction
1. Examens utilisés
- TDM : pour les maladies extra-pelviennes. Bilan d’extension. Cancer du col et de l’ovaire.
- Pelvimétrie par TDM ou IRM.
- Echographie-doppler et IRM son les examens du pelvis de la femme.
2. Le signe en 10 points
- Le moment du cycle.
- L’existence ou l’absence.
- La composition.
- La persistance après « suppression de graisse ».
- Le lieu.
- Le nombre.
- La taille.
- Le rehaussement ou non après injection de complexe au gadolinium.
- Le déplacement de l’organe.
3. thode diagnostique en 5 points
- Morphologique.
- Topographique (extension) :
o Infiltration de la graisse péritonéale.
o Franchissement des limites.
- Dynamique (courbe de rehaussement).
- Cinétique (mouvement).
4. Pelvimétrie
- « L’irradiation prénatale est liée à une incidence plus importante de cancers dans l’enfance ».
- Bannir la pelvimétrie conventionnelle : irradiante et imprécise
- TDM : moins irradiante et précise
- Préférer l’IRM de principe.
II. Hémorragie du post-partum
- Après complications de certains gestes tels que la césarienne.
- On recherche les fuites de produits de contraste : extravasation de produit de contraste iodé.
- On envoie dans l’artère un cathéter et on bouche l’artériole qui saigne.
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III. Cancers
1. Cancer du col
- Epithelioma : virus dépendant.
- Partie saine : hypointense.
- Partie cancéreuse : remplie d’eau donc plus intense.
- On remarque qu’il y a un gel échographique dans le vagin pour l’observation des culs de sacs
vaginaux et les autres structures en rapport avec la masse cancéreuse.
- Lorsqu’on recherche un image de cancer de col en IRM T2 :
o Hyperintense due à la présence importante de liquide.
o Au sein d’un col hypointense.
o C’est ce contraste naturel qui permet de repérer la tumeur.
2. Cancer de l’endomètre
- Masse centro-cavitaire.
- Question de l’oncologue : franchissement de la moitié de l’épaisseur du myomètre.
- Question :
o Tumeur cervicale qui remonte vers le corps.
o Tumeur corporéale qui descend ver le col.
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- Pondération de l’image ci-dessus : T1.
o Tumeur hypointense.
o Vessie hypointense (liquide).
3. Léïomyofibromes utérins
- Leiomyofibromes : hypointense en pondération T2.
- Image ci-dessous : gel dans cavité vaginale et dans cavité anale.
- Utérus monte très haut dans l’image ci-dessous (rectum plein).
- Pas de scanner pour exploration gynécologique.
- IRM utilise pour le suivi des syndromes tumorales : pour connaitre le devenir de la cavité utérine.
o J2 : fibrome embolisé hypointense car n’est plus vascularisé.
o M3 : fibrome embolisé toujours hypointense.
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4. Adénomyose
- Présence de glandes endométriales au sein du myomètre.
- Zone jonctionnelle (entre myomètre et endomètre) devenue épaisse.
5. Syndrome de Rokitansky-Kuster-Hauser
- Aménorrhée primaire.
- Echographie.
- Agénésie de l’utérus.
- Associée à des agénésies rénales (absence de rein gauche sur image).
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- Défaut de résorption des canaux de Muller à l’origine d’un petit septum qui empêche l’œuf de
migré. A l’origine de fausses couches à répétition. Traitement : on le resèque.
IV. Tumeurs bénignes de l’ovaire
- Kystiques.
- Solides.
- Solido-kystiques.
1. Kystes
- Pondération T2 :
o Image de gauche : hyperintense donc kyste.
o Image de droite : hypointense donc solide.
- Sémiologie à signaux inversé : kyste solide (normalement hypointense) saigne (hyperintense), il
change de signal.
- Kyste liquidien en coupe coronale : kyste cloisonné. Attention aux tumeurs borderline de l’ovaire
(pas encore maligne mais qui pourraient le devenir).
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