Pharmacologie – Lionel Hary.
Cours d’Inès Masmoudi. DCEM1 2010-2011.
- DIPRIVAN propofol :
o Fortement métabolisé: « pilotable ».
- HYPNOMIDATE étomidate :
o Inbition cortico-surrénalienne.
- KÉTALAR kétamine :
o Analgésique très puissant, pas réel anesthésique.
o État proche de catalepsie.
o « Hallucinations au réveil ».
- Neuroleptoanalgésie: morphinique (FENTANYL®) + neuroleptique (DROLEPTAN®).
- Variabilités : enzymes, récepteurs, masse grasse, débit cardiaque, « tolérance » (alcoolisme
chronique) adaptations.
5. Adjuvant
- Avant: anxiolytiques, analgésiques, atropine.
- Pendant: bloquants neuromusculaires.
- Après: parasympathomimétiques analgésiques stimulants respiratoires.
II. Anesthésiques locaux
- Structure chimique proche de celle de la cocaïne.
1. Introduction
- Inhibition de la conduction nerveuse là où ils sont administrés.
- Insensibilité à la douleur pour le territoire correspondant à cette innervation
2. Mécanisme
- Inhibition de l’ouverture des canaux sodium voltage dépendants (voir aussi anti-arythmiques et
antiépileptiques).
- Inhibition de perméabilité membranaire au Na+.
- Inhibition de dépolarisation et de conduction nerveuse :
o Action intracellulaire.
3. Effet anesthétique local
- Réversible.
- Apparition et durée d’effet selon produit et concentration.
- L’étendue du territoire insensible dépend des modalités d’administration (au niveau de
terminaisons nerveuses ou d’un tronc nerveux).
- Toutes les fibres nerveuses concernées.
- D’abord sensitives (petit Ø et non myélinisées).
- Puis éventuellement motrices et végétatives.
- Ordre de disparition des sensations: douloureuse, thermique, tactile.
- Récupération en sens inverse.
4. Autres propriétés
- VD (pas la cocaïne).
- Association avec vasoconstricteur (adrénaline) pour éviter la diffusion (sauf extrémités :
ischémie!).