Le pendule pesant
Introduction.
L’étude du pendule pesant nous permettra de retrouver dans le domaine de la mécanique le
phénomène d’oscillations temporelles déjà rencontré en électricité (circuit (R,L,C)).
On dégagera expérimentalement les caractéristiques du mouvement du pendule.
I. Etude expérimentale du pendule simple (voir Travaux Pratiques).
1. Résultats.
Ecarter de sa position d’équilibre et abandonné à lui-même, un pendule simple décrit des
oscillations mécaniques libres non amorties (si les frottements sont suffisamment faibles et si
l’on observe les oscillations sur une durée relativement courte).
Il oscille de part et d’autre de la verticale, c'est-à-dire de part et d’autre de sa position
d’équilibre, avec une amplitude θm.
Sa position peut être repérée à tout instant t par l’angle orienté θ que fait le pendule avec la
verticale.
θ est appelé l’abscisse angulaire ou l’écart angulaire ou encore l’élongation angulaire du
pendule simple.
On observe alors un régime périodique.
Il y a isochronisme des petites oscillations du pendule ; si l’amplitude des oscillations reste
faible (typiquement θm < 10°), la période des oscillations peut être considérée indépendante de
l’amplitude.
On établie expérimentalement et par analyse dimensionnelle que la période propre du pendule
simple à pour expression :
T0 = 2
Où L est la longueur du pendule simple et g l’accélération de la pesanteur.