la presse bulgare – n°3644 - Ambassade de France en Bulgarie

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Lundi 20 janvier 2014
AMBASSADE DE FRANCE EN BULGARIE
LA PRESSE BULGARE – N°3644
LA VISITE
LE DEPUTE PSB STRAHIL
ANGUELOV EN VISITE EN SYRIE
LA POLEMIQUE
SERGUEI STANICHEV : « JE
CREUSERAI LA TERRE POUR
GARANTIR LA VICTOIRE DU PSB
AUX EUROPEENNES »
L’ANALYSE
LES DEFIS DU MARCHE DU TRAVAIL
BULGARE
LA VISITE
LE DEPUTE PSB STRAHIL
ANGUELOV EN VISITE EN SYRIE
Le député Strahil Anguelov (PSB), après
avoir échoué à partir pour Damas avec une
délégation parlementaire à la fin de l’année
dernière, a réalisé son objectif maintenant,
écrit Sega à propos de sa visite « en solo »
en Syrie. Un reportage d’une télévision
arabe l’aurait montré à côté du président du
Parlement syrien, Mohammed al-Laham.
Devant Sega, le député bulgare a relevé
qu’il s’était rendu à Damas en sa qualité de
président du groupe d’amitié Bulgarie-
Syrie à l’Assemblée nationale, qu’il n’était
pas envoyé en mission par le Parlement et
qu’il couvrait lui-même ses frais de
déplacement. Son objectif était d’échanger
sur la situation des réfugiés syriens en
Bulgarie et la crise humanitaire en Syrie.
Sans donner des détails sur les personnes
qu’il a rencontrées ou rencontrerait, M.
Anguelov a toutefois souligné qu’il n’a pas
l’intention de parler avec les forces
rebelles.
« Un socialiste accorde son soutien ‘à titre
privé’ à la Syrie », écrit Troud qui informe
de la visite d’une délégation de députés
bulgares dans ce pays, avec en tête Strahil

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Anguelov. Le journal raconte que la
télévision nationale syrienne aurait diffusé
un reportage sur la visite de M. Anguelov à
Damas dans lequel celui-ci aurait déclaré
son soutien au régime syrien en déplorant
que la presse internationale ne couvre pas
de façon fidèle les actes de l’armée de
Bachar el-Assad.
Interrogé par Troud, le ministère des
Affaires étrangères déclare qu’il n’a pas
participé à l’organisation de cette visite et
que les positions exprimées par les députés
ne reflètent pas la position officielle
bulgare.
Pressa croit savoir qu’en même temps que
M. Anguelov, à Damas se sont rendus
Zachari Zachariev, président de la
Fédération d’amitié avec les peuples de la
Russie et de la CEI et ancien député PSB ;
Roumen Detchev, vice-président du Club
« 1er novembre », des citoyens de Dobritch
militant pour la cause « la Bulgarie contre
une guerre à l’encontre de la Syrie et
d’Iran » et des représentants de
l’Associaton syrienne en Bulgarie.
Cette visite intervient alors que l’agence
Reuters fait état d’allégations selon
lesquelles des armes russes auraient
récemment été livrées à Bachar el-Assad
par la Bulgarie, la Roumanie et l’Ukraine,
ce que les trois pays ont officiellement
démenti (Sega, Troud, Pressa, Reuters)
LA POLEMIQUE
SERGUEI STANICHEV : « JE
CREUSERAI LA TERRE POUR
GARANTIR LA VICTOIRE DU PSB
AUX EUROPEENNES »
Toute la presse couvre le séminaire
national du PSB qui a réuni, samedi dernier
à Plovdiv, près de 400 à 500 députés,
ministres et dirigeants nationaux,
régionaux et municipaux de ce parti.
Bien que le thème de la formation ABC de
l’ancien président Gueorgui Parvanov
(2002-2012) ne figurait pas dans l’ordre du
jour, observe Pressa, il a dominé la
conférence de presse donnée à l’issue de la
rencontre par la direction du parti.
Le PSB accordera une dernière chance aux
soutiens d’ABC : qu’ils se rendent à la
raison et cessent de travailler pour une
deuxième liste socialiste. Selon Dimiter
Dabov, vice-président du PSB, les
sympathisants du projet politique ABC ne
seront pas exclus du parti, mais risquent
d’être éliminés automatiquement parce que
ne répondant plus à l’exigence de la
disposition de l’art. 1 des Statuts : œuvrer à
l’unité du parti. La démarche de M.
Parvanov est une grave et stupide erreur
politique trahissant de la schizophrénie
politique, a-t-il ajouté.
Le leader Sergueï Stanichev, quant à lui, a
nié les rumeurs selon lesquelles il serait
tête de liste aux élections européennes. « Je
n’ai pas l’intention de me sauver, il n’a
jamais été difficile pour moi de devenir
eurodéputé ou commissaire européen », a-
t-il déclaré.
Sega relève l’absence des dirigeants
régionaux du parti de Montana, Dobritch et
Pleven, avertis par téléphone qu’ils ne
seraient pas les bienvenus à Plovdiv. (tous
journaux)
L’ANALYSE
LES DEFIS DU MARCHE DU TRAVAIL
BULGARE
Dans un entretien, accordé à 24 Tchassa, la
vice-ministre du Travail et de la Politique
sociale Rossitsa Yankova commente la
situation actuelle et les perspectives du
marché du travail en Bulgarie.
Selon elle, les Bulgares, qui ont voulu
s’établir et travailler dans un autre Etat
membre, l’ont déjà fait. La vague
d’émigrants que redoutaient certains
gouvernements européens n’a pas déferlé,
parce que les Bulgares se montrent plutôt
attirés par les travaux agricoles saisonniers
qui ne durent que 2 à 3 mois par an,
considère-t-elle.
Par contre, il existe actuellement un intérêt
soutenu à l’endroit des universités à
l’étranger. A la fin de leurs études, une
bonne partie des étudiants bulgares
retournent au pays, estime Mme Yankova.

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Selon elle, cela est dû en partie à une
bonne pratique appliquée par le ministère
depuis quelques années : des bourses de
travail sont organisées au sein des grandes
communautés estudiantines bulgares à
l’étranger.
Pour la Bulgarie, le plus grand risque à
venir reste lié au personnel de santé.
L’ouverture du marché européen peut
susciter une augmentation du nombre de
médecins décidés à partir et s’établir hors
le pays. Les craintes en sont alimentées par
les rémunérations beaucoup plus
importantes dans les autres pays de l’Union
européenne et le grand nombre de postes
vacants.
Invitée à préciser pourquoi les statistiques
montrent un taux de croissance parallèle du
chômage et de l’emploi, la vice-ministre
estime que la raison en est le
rétrécissement de la part détenue par
l’économie souterraine : « En 2010, cette
part était de 42% environ, alors que
maintenant elle atteint 31%. Du fait des
nombreuses campagnes de sensibilisation,
les Bulgares ont commencé à mieux
défendre leurs droits auprès des
employeurs », dit-elle.
La montée du taux de chômage a son
explication aussi. « Nous avons démarré
des campagnes de motivation auprès des
personnes dites « découragées », qui ne
faisaient pas de démarches pour chercher
un emploi ou participer une formation. […]
Ces personnes sont désormais prises en
compte dans les statistiques du chômage »,
souligne Mme Yankova. Quelque 23 000
personnes trouveront un emploi dès cet
hiver grâce à des mesures financées par le
budget national.
Une attention toute particulière est réservée
aux Roms. Un projet suisse, dont
l’enveloppe s’élève à 6 millions de francs
suisses (9,5 millions de leva), financera
l’alphabétisation et l’inclusion sur le
marché du travail de la population rom.
Cela se fera grâce à des projets intégrés
orientés vers l’amélioration des conditions
de vie et de la culture sanitaire, la
rescolarisation des enfants, le retour à
l’emploi.
Sega informe, par ailleurs, que l’Agence de
l’Emploi a délivré 189 permis de travail à
des ingénieurs et des agents de maîtrise
chinois sur les 706 autorisations accordées
au total en 2013.
116 permis ont été délivrés à des
techniciens turcs et 67 à des Macédoniens.
Parmi ces derniers dominent les
travailleurs détachés, indique le journal qui
précise qu’un tel document n’est exigé que
pour des travailleurs non communautaires
hautement qualifiés.
Par rapport à 2012, le nombre des
travailleurs étrangers en Bulgarie a
nettement progressé, de 584 à 706, conclut
le journal. (24 Tchassa, Sega)