Bien entendu la méthode marche car la dérivée de la partie réelle est la partie réelle de la dérivée.
Soit à calculer la primitive de a cos (wt+) qui vaut bien sûr
sin(wt + ):
Il faut calculer la primitive de A exp jwt =
dont la partie réelle est bien
sin (wt + ).
Là encore la méthode marche car la primitive de la partie réelle est bien la partie réelle de la primitive.
Intégrer en complexe revient à diviser par jw, intégrer deux fois revient à diviser par
(jw)² soit -w², intégrer trois fois à diviser par -jw3....
Attention: Le lecteur vérifiera que la méthode ne marche pas lorsque l’on veut
multiplier entre elles deux fonctions sinusoïdales car le produit des parties réelles n’est
pas égal à la partie réelle du produit.
Remarque : pour simplifier la notation nous ne mettrons plus dans la suite du cours de barres au dessus des
grandeurs complexes, c’est au lecteur de bien voir quand il travaille sur des grandeurs complexes !!!
d) Régime sinusoïdal forcé.
Un circuit électrique sera dit en régime sinusoïdal forcé si tous les tensions et courants sont alternatifs
sinusoïdaux de même pulsation imposés par un générateur. Cela suppose que si il existe un éventuel régime
transitoire dans le circuit, ce régime s’est amorti (voir chapitre 6) et est devenu négligeable.
Pour la suite de ce cours, les courants et tensions instantanés (donc dépendant du temps) seront notés
avec des petites lettres (u et i), les amplitudes correspondantes avec des grandes lettres (U et I).
III/ Comportement forcé des dipôles R, L et C lorsqu’ils sont soumis à des courants ou des tensions
sinusoïdales. Notion d’impédance complexe.
a) Résistance.
La tension aux bornes d’une résistance est donnée par la loi d’Ohm u = Ri en convention récepteur. On
voit donc que si une résistance R est soumise à une tension alternative sinusoïdale u = U cos (wt + )
d’amplitude U, le courant qui la traversera sera donc i =
cos (wt + ).
On voit que le courant est lui aussi sinusoïdal de même pulsation w, de même phase à l’origine et d’amplitude
I =
.
En notation complexe, on pourra donc aussi écrire (R étant un réel!):
u = U exp j(wt + ) ; i =
exp j(wt + ) soit
également.
Réciproquement si une résistance est traversée par un courant i alternatif sinusoïdal i(t) = I cos (wt +), il en
résulte à ses bornes une tension u = Ri cos (wt+) de même pulsation, de même phase à l’origine et d’amplitude
RI.
b) Bobine pure.
La loi reliant la tension et le courant dans un tel composant est : u =
.
* Si l’on impose aux bornes d’une bobine pure une tension u sinusoïdale alternative de type