
une peur face à une situation que le patient est obligé d’affronter (obligatoirement ?) et qui lui
semble au-dessus de ses forces (on parle du « syndrome d’Atlas »).
4 D’autres hypothèses non conventionnelles
Dans le résumé de l’introduction, nous avons émis l’hypothèse d’une peur de l’inconscient,
qui par les céphalées de tension, pousse involontairement, le patient à se replier, sur lui-même
(même si le patient tente, avec efforts, de résiste à la forte emprise de ses céphalées).
La persistance de C.T.C. aiguës, sans cause déclenchantes claires et précises, serait-il le signe
/ l’indication, à décrypter, d’une une folie (psychose) cachée, dissimulée ? Ou d’un état pré-
psychotique ?
Dans notre société, selon son degré de fragilité face aux agressions psychologiques, une
personnes peut :
a) soit couler et s’enfermer ( ?) glisser dans un « autre-monde », comme dans la
schizophrénie, _ ou dans la mégalomanie délirante
ou dans d’autres états schizophrènes ou
schizoïdes, border-lines ....
b) soit lutter, avec courage ou désespoir, pour ne pas perdre pieds, ne pas perdre sa raison, et
rester dans la société. Mais peut-être que cet effort n’est pas abouti (inachevé) et le patient
parvient seulement à rester dans état intermédiaire de replis sur soi, forcé par l’inconscient
(qui n’est pas la schizophrénie, mais un état conscient de son état, mais fragile, dans un
« enfermement » partiel).
L’auteur reconnaît ici qu’expliquer ces dernières notions intuitives ne sont pas évidentes.
Une angoisse pourrait d’exprimer par des rêves / cauchemars angoissants, oppressants _ tels
que rêves où l’on ressent l’impression angoissante qu’on ne s’en sort pas, qu’on est au fond
d’un tunnel noir sans issues, dans un gouffre sans fonds, ou avec l’idée quelque de chose de
gigantesque d’oppressant vous écrase sans fin, comme les parois d’une prison se refermant
sans fin … par exemple _ ou bien par une somatisation extrême de ces angoisses extrêmes
constantes, existentielles, dissimulées, profondes et refoulées (mais qui vont s’exprimer,
malgré tout, quoiqu’on fasse (relaxation, yoga …), d’une manière ou d’une autre).
Certaines de ces angoisses peuvent exprimer le danger représenté par des parents « pervers
narcissiques »
aimant le pouvoir, le contrôle sur leur enfants, leurs motivations étant centrés
sur le besoin de pouvoir et de domination.
Note diverse : L’auteur émet aussi une autre hypothèse, en relation avec celle-ci, dans le domaine de la
transsexualité. Pour lui, dans certains cas, la transsexualité à vocation féminine, celle se manifestant par une
inclinaison irrésistible, pourraient être aussi une forme de « recroquevillement » sur soi, une sorte de « refus »
partiel de la réalité, inconsciemment perçue par la personne qui la vit, à cause d’un fort désir, chez elle,
inconscient de se faire protéger (Il y a chez elle alors l’illusion de qu’elle serait mieux protégés des aléas de la
vie, en étant une femme. Cette illusion peut être lié au raisonnement inconscient qu’une petite fille reçoit, en
général en France, plus d’affection et de protection, de la part de ses parents, qu’un petit garçon au cours de son
enfance et surtout de sa prime enfance).
L’auteur explique la mégalomanie délirante comme le résultat de mécanismes de (sur)compensations (de
l’égo), mécanismes devenus déréglés, pour compenser (mal) une dévalorisation permanente extrême.
Selon la terminologie de Marie-France Irigoyen, employée dans son livre "le harcèlement moral" (Poche).