Une nouvelle hypothèse sur l`origine des céphalées de tension

1
Hypothèses sur l’origine des céphalées de tension chroniques
Par Benjamin LISAN, le 15 septembre 2006.
Avertissement : ce texte n’est qu’un brouillon et une liste d’idées et de notes diverses
couchées en vrac sur le papier. Plus tard, si le temps le permet à l’auteur, ce papier devrait
déboucher un papier ou un travail plus achevés et fouillés.
Nous ne parlerons dans l’article, que des céphalées de tensions chroniques (C.T.C.) les plus
graves, en particulier des C.T.C. aiguës. Et nous utiliserons éventuellement, par la suite,
l’abréviation C.T.C. pour les désigner, et C.T. pour les « simples » céphalées de tensions.
L’hypothèse : Certaines céphalées de tension chroniques pourraient être l’indicateur d’une
extrême vulnérabilité psychologique, d’une tendance (inclinaison) et contribution de
l’inconscient à signaler un danger psychologique imminent. Dans des cas graves de C.T.C. ils
pousseraient, par ce mécanisme, à un « repli » voire à un enferment involontaire sur soi, de la
personne, dernier mécanisme de protection de l’inconscient, mécanisme exprimant une peur
de la réalité ( ?).
Dans certains cas de C.T.C. graves, celles-ci serait l’indication extérieure d’un état
psychologique qui pouvant précéder l’état « d’enfermement schizophrénique ».
Les C.T.C. pourraient être déclenché par des mécanismes automatiques (innés) à l’homme. Ils
seraient activé par l’inconscient profond. Ces mécanismes seraient différent de celles des
contractions des muscles du cou et des douleurs somatiques du dos, dus aux contrariétés et
aux états de stress.
1 Introduction, manifestations
D’une manière générale, on considère les céphalées de tension y compris chronique, comme
modérées (contrairement à certaines formes de migraines), d’autant que les contractions des
muscles observés sur les électromyogrammes sembleraient peut-être indiquer des tensions
musculaires modérées ( ?). Donc de ce fait, un patient qui se plaindrait sans cesse de ses
céphalées seraient peut-être une personne qui exagère sa douleur (hypochondriaque).
L’auteur de l’article s’inscrit en faux contre cette vision des C.T.C. vues comme modérées.
Même si elles apparaissent « modérées », elles créent une gène réelle forte, et son fortement
invalidante (dans l’activité professionnelle, domestique).
Bien des personnes souffrant de C.T.C. fortes, dont l’auteur de cet article, ont eu des
céphalées C.T.C. pouvant durer plusieurs mois, les empêchant de se concentrer un seul
instant, totalement de réfléchir, de se souvenir de la moindre chose, de mémoriser et sont
extrêmement épuisantes. Durant ces périodes de crises de C.T.C., ces C.T.C. créaient une
forte gêne pour dormir et empêchaient même de dormir, tant que duraient ces céphalées
puissantes
1
.
1
Cette impression d’épuisement est-il psychologique (voire imaginaire) ou lié au manque de sommeil ? L’auteur
ne sait pas. En tout cas, l’auteur n’a pas la sensation que cet épuisement soit imaginaire.
2
Comme l’indique l’OMS [1] « Les céphalées de tension chroniques, l’un des syndromes
céphalalgiques quotidiens chroniques, sont moins courantes que les céphalées de tension
épisodiques mais elles sont présentes de façon quasi permanente, parfois pendant
longtemps. Cette variante des céphalées de tension est beaucoup plus incapacitante. ».
Dans certains cas rares, ses céphalées contribuaient à une impression de nausée (tout comme
certaines migraines _ bien que ces céphalées C.T.C. ne soient pas des migraines _ ce dont
l’auteur est sûr _, et contrairement à ce qu’il est affirmé dans la littérature [2]).
Les personnes souffrant de C.T.C., dont l’auteur, durant les plus fortes crises, ont l’impression
qu’une pince géantes (à l’image de celle des grues des casses d’auto) auraient pris et enserré
tous le crâne, le privant de toute liberté de pensée et donc d’action (ne serait-ce par une
impossibilité de réfléchir, de se concentrer, de se souvenir … pendant plusieurs mois).
Aucune thérapie, relaxation ne semble soulager ces patients, durant les crises de C.T.C.
aiguës.
A cause de sa propre et longue expérience, l’auteur émets donc de sérieuses réserve, sur
l’hypothèse médicale classique affirmant que le patient pourrait se libérer de cette emprise
puissante des céphalées de tension chroniques, en pratiquant juste des techniques de
relaxation (ou d’autres techniques douces comme le Yoga, l’hypnose
2
…).
L’auteur affirme, au contraire, que lorsque des céphalées C.T.C. sont installées durablement et
sont d’une intensité forte, le patient n’a jamais a aucun contrôle conscient (même partiel) sur
ces derniers. Ces C.T.C. sont totalement hors de tout contrôle psychologique de ce dernier.
2 Rôle des céphalées C.T.C. dans le cadre de l’Evolution
Pour trouver les causes d’une céphalée de tension, il faudrait déjà savoir quelle est l’utilité des
ces C.T.C. pour les êtres humains qui en souffrent.
Pourquoi l’Evolution (les lois de l’Evolution des espèces vivantes) a inventé ce mécanisme de
contractions musculaires douloureuses ?
Il faudrait aussi pouvoir expliquer ses mécanismes.
Nous supposeront que les C.T.C. ont une utilité et qu’elles ne sont pas le résultat d’une erreur
(de conception) de la nature.
Rôle des migraines
3
Pour les migraines, mieux connues, on pourrait que les lois de l’Evolution les ont créés peut-
être pour alerter une personne, d’un danger pouvant atteindre son cerveau (telle qu’une
intoxication par un gaz mortel inodore _ CO2, CO … _, une tumeur …).
2
D’autant que certaine personnes, dont l’auteur, sont réfractaires à l’hypnose (elle ne marche pas dans leur cas).
3
Les céphalées de tension seraient dues à la contracture durable de muscles péri-crâniens. Tandis que les
migraines sont dues à des vasodilatations pulsatives, des vaisseaux sanguins péri-crâniens, selon la littérature.
3
Mais il semblerait aussi que ce mécanisme d’alerte puisse se dérégler, par exemple, dans les
cas des migraines familiales héréditaires (cas des migraine hémiplégique familiale ou MHF)
4
.
Dans ces derniers cas, les migraines, au lieu d’être une aide, deviennent un handicap
chronique, pour ceux qui les vivent.
Sinon, certaines migraines se déclenchent (se produisent), chez les tempéraments migraineux,
en cas de stress, de tensions ou de problèmes psychologiques.
Rôle des C.T.C.
A quoi sert, pour l’Evolution, de créer une alerte douloureuse en cas de problème
psychologique ?
Modérées, elles pourraient effectivement et utilement alerter d’un danger lié à une situation
donnée particulière _ pour signaler à quelqu’un, par exemple, qu’il est dans une mauvaise
situation (comme être au mauvais endroit au mauvais moment) et qu’il doit obligatoirement
s’en sortir _, alors que le danger n’est pas toujours perceptible au premier regard.
Mais à quoi servent-elle quand elles deviennent « intolérables » et handicapantes ? Dans ce
dernier cas, on pourrait peut-être alors soupçonner un « loupé » de l’Evolution (une erreur de
la nature) ou un effet collatéral non désiré, d’un mécanisme de C.T.C., utile au départ.
Les C.T.C. serait un mécanisme physiologique qui pourrait être adaptée dans certains cas et
inadaptée dans d’autres.
3 A la recherche du mécanisme caché des C.T.C.
Sinon, selon l’auteur, le mécanisme d’alerte, qui génère les C.T. et C.T.C., serait, à la source,
inné (et non appris). Les C.T.C. pourraient être déclenché par des mécanismes automatiques
(innés) à l’homme.
Selon l’auteur, le mécanisme des C.T. seraient peut-être liée à une structure archaïque ( ?)
Peut-être serait-elle, par exemple, située dans le cervelet (?).
Mais il semblerait, selon l’auteur, qu’interviendrait dans la chaîne des mécanismes conduisant
aux C.T., il y aurait deux niveau _ un niveau inné (le mécanisme « mécanique » déclenchant
les C.T., en relation avec les contractions musculaires) _ et un niveau acquis _ l’inconscient
en rapport avec une sorte de stockage cumulatifs d’expériences traumatiques ou non, certaines
provoquant le déclenchement des C.T.
Peut-être un mécanisme d’alertes apprises liées aux expériences psychologiques douloureuses
passées (?). Une façon pour l’inconscient d’alerter du risque de reproduction d’une situation
passée, potentiellement dangereuse au niveau psychologique ( ?).
Une façon de signaler un problème potentiel, qui est le résultat / le fruit de l’expérience de
trauma psychologiques passés.
Le modèle connu décrivant le mécanisme des C.T. comme semblable au mécanisme « de
baisser la tête pour esquiver un coup », instinctivement_ selon un mouvement instinctif qui
4
Source : La migraine est-elle héréditaire ? Doctissimo. Dernière mise à jour : 2003.
http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/migraine/sa_7077_migraine_heredite.htm
4
serait intériorisé [somatisé au niveau du cou] _ est-il pertinent pour décrire le mécanisme des
C.T. ?
Ce mécanisme serait-il semblable au mécanisme, connu, de contractions des muscles du cou
et des douleurs somatiques du dos, liées aux contrariétés et aux états de stress ?
L’auteur en doute, à cause de la persistance forte, tenace, de C.T.C. sur plusieurs mois, même
quand il ne se passe rien dans la vie du patient.
Sa source (son origine) seraient beaucoup plus profonde. Les C.T.C. aiguës seraient activées
par l’inconscient profond. Les causes seraient plus existentiels, liés à des traumatismes
5
très
profonds, remontant à la plus lointaine enfance.
Quelque chose que le patient ne peut pas résoudre par une simple relaxations.
Sinon, une question :
Si la cause des C.T. est un mécanisme de somatisation (somatisation au niveau des muscles de
la tête, de certains stress), pourquoi alors chez certains individus, la somatisation d’un stress
ou d’un traumatisme, s’extériorisera [somatiquement] plutôt par un eczéma, un asthme, par
une douleur persistante dans le dos, une névralgie, un cancer, un ulcère et non par une C.T. ?
Il y aurait-il chez certains individus une prédispositions aux C.T. voire aux C.T.C. ?
Il y aurait-il un « cocktail explosif et une certaine alchimie » favorisant telle ou telle
somatisation (stress et dépression dans le cas de certains cancer, par exemple), et tel autre
« cocktail et alchimie » pour déclencher les C.T. et surtout les C.T.C. qui sont peu fréquentes
dans la populations (voir estimation de l’OMS [1]) ?
PARTIE INACHEVEE.
Une prédispositions aux C.T.C. ?
Il y a-t-il des prédispositions aux C.T.C. ? Par exemple, chez certaines personnes souffrant de
C.T.C., y aurait-il, chez elle, un terrain favorables aux crampes, spasmes musculaires, aux
crises de tétanie _ qui expliquerait une disposition à avoir plus facilement des tétanisations
des muscles péri-crâniens ?
PARTIE INACHEVEE.
Quelle types d’alertes signalées par les Céphalées de tension ?
En s’inspirant de cette hypothèse d’un mécanique d’alerte, derrière les migraines et par
analogie dans les C.T., on pourrait émettre l’hypothèse que les céphalées de tensions
expriment d’autres type d’alertes ou un autre moyen de les exprimer (que les migraines).
Peut-être le registre des causes déclenchantes est-il différents entre les migraines et les C.T. ?
Selon certains médecins et selon les hypothèses actuelles, ces céphalées de tension
exprimerait souvent soit une tension psychologiques (souvent cachée ou inconsciente), soit
5
ou des peurs, des angoisses extrêmement bien cachées, invisibles, refoulées (par quel mécanisme ?) et
dissimulées au conscient ( ?).
5
une peur face à une situation que le patient est obligé d’affronter (obligatoirement ?) et qui lui
semble au-dessus de ses forces (on parle du « syndrome d’Atlas »).
4 D’autres hypothèses non conventionnelles
Dans le résumé de l’introduction, nous avons émis l’hypothèse d’une peur de l’inconscient,
qui par les céphalées de tension, pousse involontairement, le patient à se replier, sur lui-même
6
(même si le patient tente, avec efforts, de résiste à la forte emprise de ses céphalées).
La persistance de C.T.C. aiguës, sans cause déclenchantes claires et précises, serait-il le signe
/ l’indication, à décrypter, d’une une folie (psychose) cachée, dissimulée ? Ou d’un état pré-
psychotique ?
Dans notre société, selon son degré de fragilité face aux agressions psychologiques, une
personnes peut :
a) soit couler et s’enfermer ( ?) glisser dans un « autre-monde », comme dans la
schizophrénie, _ ou dans la mégalomanie délirante
7
ou dans d’autres états schizophrènes ou
schizoïdes, border-lines ....
b) soit lutter, avec courage ou désespoir, pour ne pas perdre pieds, ne pas perdre sa raison, et
rester dans la société. Mais peut-être que cet effort n’est pas abouti (inachevé) et le patient
parvient seulement à rester dans état intermédiaire de replis sur soi, forcé par l’inconscient
(qui n’est pas la schizophrénie, mais un état conscient de son état, mais fragile, dans un
« enfermement » partiel).
L’auteur reconnaît ici qu’expliquer ces dernières notions intuitives ne sont pas évidentes.
Une angoisse pourrait d’exprimer par des rêves / cauchemars angoissants, oppressants _ tels
que rêves où l’on ressent l’impression angoissante qu’on ne s’en sort pas, qu’on est au fond
d’un tunnel noir sans issues, dans un gouffre sans fonds, ou avec l’idée quelque de chose de
gigantesque d’oppressant vous écrase sans fin, comme les parois d’une prison se refermant
sans fin … par exemple _ ou bien par une somatisation extrême de ces angoisses extrêmes
constantes, existentielles, dissimulées, profondes et refoulées (mais qui vont s’exprimer,
malgré tout, quoiqu’on fasse (relaxation, yoga …), d’une manière ou d’une autre).
Certaines de ces angoisses peuvent exprimer le danger représenté par des parents « pervers
narcissiques »
8
aimant le pouvoir, le contrôle sur leur enfants, leurs motivations étant centrés
sur le besoin de pouvoir et de domination.
6
Note diverse : L’auteur émet aussi une autre hypothèse, en relation avec celle-ci, dans le domaine de la
transsexualité. Pour lui, dans certains cas, la transsexualité à vocation féminine, celle se manifestant par une
inclinaison irrésistible, pourraient être aussi une forme de « recroquevillement » sur soi, une sorte de « refus »
partiel de la réalité, inconsciemment perçue par la personne qui la vit, à cause d’un fort désir, chez elle,
inconscient de se faire protéger (Il y a chez elle alors l’illusion de qu’elle serait mieux protégés des aléas de la
vie, en étant une femme. Cette illusion peut être lié au raisonnement inconscient qu’une petite fille reçoit, en
général en France, plus d’affection et de protection, de la part de ses parents, qu’un petit garçon au cours de son
enfance et surtout de sa prime enfance).
7
L’auteur explique la mégalomanie délirante comme le résultat de mécanismes de (sur)compensations (de
l’égo), mécanismes devenus déréglés, pour compenser (mal) une dévalorisation permanente extrême.
8
Selon la terminologie de Marie-France Irigoyen, employée dans son livre "le harcèlement moral" (Poche).
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !