En effet, les fournisseurs, sous la pression de leurs clients, les distributeurs, sont restreints à copier
des marques de produits déjà existantes sur le marché afin d’augmenter leur rapidité de fabrication
=> représentent ainsi l’organisation la plus efficace et favorable à la croissance (ex : AT&T a de
la sorte pu créer les transistor et logiciel Unix)
=> existence d’ententes monopolistiques (=collusions) : imposition d’une norme sur un produit,
gros avantage pour les consommateurs qui ne sont plus dans le flou concernant la diversité ;
favorise aussi essor de la concurrence, qui se base alors sur un seul type de produit (ex :
Matsushita et la norme VHS)
Pourquoi NON alors ?
=> provoquent un verrouillage du marché : par la domination d’un de leurs produits, finissent
par imposer tout ce qu’ils fabriquent (ex : Microsoft et Internet Explorer installé sur tous ses
derniers systèmes d’exploitation)
=> empêchent totalement tout développement d’un potentiel concurrent : se réduisent à
partager leurs profits avec les consommateurs pour échapper à tout devancement d’une autre
entreprise
=> théorie des marchés contestable : monopoles se considèrent en danger de concurrence dès
qu’une société use sur « leur » marché de son droit de mobilité
Personne pour les réglementer ?
=> Commission européenne gère la politique de la concurrence
=> difficile à contrôler car toute décision entraîne critiques et appels à l’injustice :
=> accord pour une fusion : Commission participe à la domination de ce nouvel ensemble
=> refus d’une fusion : Commission accusée de freiner pour ces entreprises la possibilité
d’être présentes sur le marché international
=> plus simple pour les monopoles naturels : les maintenir sous statut public et dans un
cadre réglementé (ex : SNCF)
=> assure le bon fonctionnement des marchés
=> attaquée par le courant libéral qui plaide la diminution voire suppression de ces
règlementations : problème des monopoles et leur influence sur l’Etat ne se résoudra QUE SI
l’Etat ne contrôle plus l’économie
=> problème du lobbying : pression économique de l’entreprise sur son pays et ses hommes
politiques