Dans un interview récemment publié par le Figaro, le Directeur

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Université Paris I - UFR d’économie - L1 - Janvier 2010
INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE
Cours d’Antoine d’Autume, Nicolas Canry et Jean-Pierre Laffargue
Mercredi 1er septembre 2010, de 15 h 00 à 17 h 00.
Durée : deux heures. Aucun document autorisé.
Corrigé du partiel
Commentaire de texte (10 points) :
1. La concurrence maintient des prix bas ce qui est à l’avantage des consommateurs et plus
généralement permet une allocation efficace des ressources. Elle maximise le surplus social et/ou le
surplus du consommateur.
Pour cela elle lutte contre les pratiques anticoncurrentielles : formation de monopoles et de cartels,
ententes sur les prix, abus de positions dominantes ( obtention de l’exclusivité de certains
fournisseurs…)
Le surplus du consommateur permet de mesurer leurs gains.
Les monopoles et les cartels vendent à un prix supérieur au coût marginal. Ils sont malthusiens et
réduisent les échanges.
2. La politique de la concurrence agit en limitant la concentration (en interdisant les fusions et
acquisitions), en infligeant des amendes aux entreprises coupables de pratiques anticoncurrentielles.
3. En période de crise il faut soutenir la demande, ce qui n’est pas vraiment le problème ici, mais aussi
assurer la bonne santé des entreprises qui se heurtent à une demande plus faible, à des conditions de
crédit plus difficiles et se retrouvent donc dans une situation économique et financière. Maintenir des
prix élevés peut sembler les aider à surmonter la crise. Des fusions aussi car elles les rendent plus
solides. On peut donc souhaiter mettre en sourdine la politique de la concurrence. On retrouve un peu
ici le conflit entre l’argument néoclassique standard contre les monopoles et l’argument schumpetérien.
D’après le texte le NIRA a effectivement autorisé ou même encouragé la formation de cartels.
Les compromis consiste à être flexible et à juger au coup par coup.
Exercice (10 points) :
1. Le multiplicateur de dépenses publiques (financées par emprunt) vaut 1/(1-c) = 3,3 > 1.
(0,5 point).
Hausse de G induit hausse de Y, qui induit en retour hausse de C, etc. (0,5 point).
Si G financé par hausse de T : le multiplicateur vaut 1 (0,5 point).
2.
Y 
1
c  cT  I  4r  G
 1140
1 c
0
U1 = 10 %
(1 point pour Y1 ; 0,5 point pour U1)
3. S1 = (1 – c)Yd – c0 (0,5 point).
Fonction d’épargne non classique car ne dépend pas du taux d’intérêt (0,5 point).
S1 = 246 (0,5 point).
4. Y2 = 1080 (0,5 point).
U2 = 5 % (0,5 point).
La hausse du taux d’intérêt déprime l’investissement et donc l’activité (0,5 point)
5. S2 = 228 (0,5 point).
L’épargne a baissé du fait de la baisse des revenus induite par la baisse de
l’investissement (0,5 point)
Selon la théorie classique, on s’attendrait à ce que la hausse du taux d’intérêt stimule
au contraire l’épargne, mieux rémunérée (0,5 point).
6. A niveau de revenu inchangé, baisse de la consommation : épargne de précaution en
hausse, suite à la hausse du chômage par exemple (0,5 point).
Y3 = 1050 (0,5 point).
Plus d’épargne, moins de consommation et donc baisse de l’activité (0,5 point)
7. Un impôt proportionnel joue un rôle de stabilisateur automatique car le montant
acquitté baisse proportionnellement au revenu, ce qui peut limiter la baisse de la
consommation (0,5 point). Dans l’exercice, il s’agit d’un impôt forfaitaire, qui n’est
donc pas un stabilisateur automatique (0,5 point).
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