Le taux de cortisol baisse en début d’après-midi et cela peut entraîner fatigue, irritabilité,
hypoglycémie, trouble de la vigilance (lors de cette tranche horaire, on serait idéalement plus
enclin à faire la sieste qu’à travailler d’arrache-pied). Il est à noter que le rythme circadien de
sécrétion du cortisol est indépendant des horaires du sommeil. Enfin, une variation de la
courbe du cortisol a pu être observée dans le cadre circannuel : acrophase en été, batyphase en
hiver.
Dans le sang, le cortisol est en grande partie (± 90 %) lié aux protéines (essentiellement à la
CBG = Cortisol Binding Globulin ou transcortine), mais seules les molécules non liées ont
une action sur l'organisme. Ces deux formes sont en équilibre.
Le cortisol et les autres hormones glucocorticoïdes ont un rôle très important dans la
régulation des grandes fonctions de l’organisme.
Action physiologique
Effet sur le métabolisme glucido-protéique
Au niveau du muscle, il permet l'incorporation d'acides aminés dans les protéines, et il
inhibe l'entrée du glucose dans les cellules et sa phosphorylation.
Foie et tissus adipeux : Sur le métabolisme glucidique, le cortisol a une action
hyperglycémiante et favorise la mise en réserve du glucose sous forme de glycogène
dans le [[foie]. Il contribue à transformer les protéines en acides aminés. Il redistribue
également les graisses dans l’organisme. Cf Régulation de la glycémie
Au niveau de l'eau et des électrolytes, il a un effet minéralocorticoïde modéré
(hypokaliémiant et hypernatrémiant) et permet l'augmentation de la filtration
glomérulaire.
Effet sur le squelette
Effet catabolisant à dose pharmacologique
Diminution de l'absorption intestinale de calcium
Conséquences :