
Les tendinites rotuliennes sont le plus souvent des tendinites d’insertion au niveau de la pointe de la rotule.
Elles se rencontrent volontiers dans les sports qui nécessitent des courses, des impulsions, des sauts. Parmi
les sports on retrouve l’athlétisme (saut), le basket, le volley, le handball, le football, le ski.
La localisation au niveau de la pointe de la rotule est la plus fréquente, puis celle au niveau du corps du
tendon et enfin, celle au niveau de l’insertion basse sur la tubérosité tibiale antérieure. Le début des
troubles est habituellement progressif, dans quelques cas il est brutal.
Suivant l’intensité de la pathologie, on retrouve des douleurs au repos : position assise, conduite
automobile, lors de la vie courante : montée des escaliers, descente des plans inclinés, efforts de flexion bi
ou unipodal. Il peut s’agir d’une douleur de dérouillage où le sportif est gêné pendant les premières minutes
et dés que l’échauffement s’est effectué, la douleur disparaît complètement pour ne réapparaître que
lorsque le sport est arrêté ou lorsqu’il a été trop prolongé. Dans les cas les plus légers, la douleur ne se
retrouve que lorsqu’il s’agit d’efforts d’intensité importante.
L’examen clinique doit être bilatéral et comparatif. A la palpation on retrouve une douleur à la pointe de la
rotule, qu’il est parfois plus facile de mettre en évidence, en appuyant sur la base de la rotule, pour
permettre à la pointe de se soulever et ainsi de mieux se dégager. Le genou lors de cet examen est en
extension. C’est la palpation qui retrouvera la localisation exacte de la douleur. Pointe, corps, insertion au
niveau du tibia.
Cette palpation peut retrouver un épaississement, une encoche, un véritable nodule…
Les tests cliniques sont utiles : mise en tension du tendon dans les différentes courses. Compte tenu de la
puissance du muscle quadriceps, il set souvent préférable de mettre le sujet en charge, en appui sur une
seule jambe et de lui demander de fléchir son genou, ce qui reproduit habituellement la douleur, qu’il est
capable de localiser de manière tout à fait précise.
Les examens complémentaires comprennent de manière systématique des radiographies simples de bonne
qualité, avec les trois clichés habituels.
Le cliché de profil est le plus intéressant, puisqu’il permet de visualiser la hauteur de rotule, un éventuel
épaississement du tendon rotulien, si la définition de l’imagerie est suffisance, l’existence de calcifications,
voir de véritables ostéomes, séquelles de maladie de croissance ou d’arrachement. On visualise en outre la
hauteur de la rotule, par rapport au plateau tibial, , une dysplasie de trochlée.
L’échographie est un examen très performant qui permet de visualiser le nodule, l’épaississement, les
bursites associées.
La résonance magnétique est un examen très performant, d’autant que l’on bénéficie à la fois de coupes
sagittales et horizontales.
LA TENDINITE QUADRICIPITALE
Le tendon quadricipital est formé par la réunion des tendons des quatre portions du quadriceps et se
répartissent en 3 plans de la superficie à la profondeur.
Cette tendinite se rencontre dans les sports qui font appel à des efforts dynamiques en charge, des
impulsions brusques ou des blocages en flexion violente : haltérophilie, escrime, volley, basket, patinage.