9. Invoquons un réel.dont la tangente est bien dé…nie. On a les équivalences
tan = sin () sin
cos = sin () ou sin = 0
cos = 1 () ou = 0 []
= 0 [2]() = 0 [].
10. Observer que l’équation proposée est homogène en cos
sin : il sera donc judicieux de normaliser par
cos2(ou sin2) a…n d’obtenir un trinôme quadratique. Allons-y.
Considérons un réel satifaisant l’équation donnée. Si son sinus s’annule, alors l’équation se réécrit
cos2= 0, ce qui est impossible (un réel ne peut avoir à la fois son sinus et son cosinus nuls). On peut
donc diviser l’équation par sin2, ce qui donne 3 = cot22 cot ,i. e. (cot 1)2= 3 + 1, ou encore
cot = 1 p4. Cette dernière égalité équivaut à tan =1 = tan
4ou tan = 3 = tan atn 3 (où le
réel atn 3 vaut environ 72), i. e. =
4[]ou = atn 3 [].
Réciproquement, si vaut (modulo ) l’un des deux réels
4ou atn 3, on peut remonter les équi-
valences ci-dessus pour aboutir à l’équation de départ divisée par sin2, d’où en multipliant par sin2
l’équation de départ.
Finalement, les réels cherchés sont (modulo )
4et atn 3 '72.
11. L’équation n’est pas homogène en cos
sin mais peut le devenir si l’on multiplie le membre de droite
par 1 = sin2+ cos2. Il sera alors judicieux de normaliser par sin4ou cos4.
Donnons-nous un réel.de cosinus non nul. On a alors les équivalences
sin4+ cos4= sin cos :
() sin4+ cos4=sin2+ cos2sin cos
() sin4+ cos4
cos4=sin2+ cos2sin cos
cos4
() tan4+ 1 = tan3+ tan
poser
()
t:=tan t4t3=t1
() t3(t1) = (t1)
() ou t3= 1
t= 1
() t3= 1
test réel
() t= 1
() tan = tan
4
() =
4[].
Par ailleurs, si est un réel de cosinus nul, il ne peut véri…er l’équation étudiée car il serait alors de
sinus nul.
Finalement, en mettant ensemble les deux cas ci-dessus, on en déduit que les réels cherchés sont les
valeurs modulo de
4.
12. La fraction
1+ doit évoquer la formule d’addition de la tangente. Il est donc judicieux d’écrire nos
treize réels sous la forme de tangentes, mettons de treize angles a0< a1< < a12 tous compris dans
2;
2. On veut alors trouver un angle aiet un angle ajtels que 0<tan (aiaj)<2p3. L’inégalité
de gauche ne pose aucun souci (il su¢ t de prendre i < j). Tout le problème revient donc à trouver deux
indices i < j tels que tan (aiaj)<2p3. On se rappellera que le réel 2p3n’est autre que la tangente
de
12 (cf. exo 1).
Or, lorsque i<j, l’argument aiajreste dans
2;
2où la fonction tan préserve l’ordre ;
l’inégalité tan (aiaj)<tan
12 équivaudra donc à aiaj<
12 . Par conséquent, le problème revient à
déterminer deux indices i < j tels que aiaj<
12 , ce qui équivaut à dire que la plus petite des di¤érences
ai
aj
pour i < j est strictement inférieure à 1
12 .
En rangeant les treize angles ai
12 de 1
2;1
2dans douze intervalles consécutifs de même longueurs 1
12 ,
on voit que l’un de ces intervalles contient deux ai
distincts, dont la di¤érence sera alors plus petite que
la longueur de l’intervalle considérer –ce qu’il fallait démontrer.
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