cerise, pêche, pomme, poire, olives…), le lait de vache, le céleri, certaines
espèces végétales (type persil, cerfeuil, carotte, fenouil, poivre vert…), les
crustacés (crabe, crevette, écrevisse, langouste, homard…).
Dans des cas moins fréquents : les fruits exotiques, la farine de blé, les
pommes de terre, la moutarde, les haricots et les pois, la noix de coco…
Et, encore plus rare : le café, le chocolat, les condiments, la levure de
boulanger, le raisin, la tomate…
Avant l’âge de 1 an chez l'enfant, les principaux allergènes sont l’œuf,
l’arachide et le lait de vache.
Entre 1 et 3 ans, les principaux allergènes sont l’œuf (31 %), l’arachide (18 %),
le lait (13 %), le poisson (12,5 %), l’huile d’arachide.
Certains facteurs de risques ont été mis en évidence : la grande diversification
de l’alimentation, l’emploi croissant de protéines alimentaires additionnées
aux préparations industrielles en raison de leurs propriétés… L’industrie
agroalimentaire introduit en effet sans arrêt de nouveaux ingrédients dans ses
préparations. Certains sont potentiellement allergisants :
– les nouvelles céréales,
– les fruits secs variés,
– les fruits exotiques,
– les graines (sésame, pavot…),
– certains additifs alimentaires protéiques (gommes végétales, caséinates,
carmin de cochenille…),
– des protéines modifiées allergisantes : soja texturé, surimi…
On mesure la diversité des causes, souvent démultipliées. Et l’on pourrait
évoquer les doutes subsistant sur les colorants alimentaires ou conservateurs
chimiques… mais la liste est longue et tout n’est pas prouvé.
Le diagnostic d’allergie alimentaire
De ces faits, le diagnostic est difficile, et il nécessite le recours à un immuno-
allergologue spécialisé en allergie alimentaire qui décidera de la stratégie de
prise en charge.
Ainsi, l’apparition d’une urticaire à l’issue d'un repas est un indice de forte
probabilité allergique.
Le risque d’allergie alimentaire est de 20 % si aucun des parents n'est
allergique, de 40 % si l’un des deux est allergique et peut monter jusqu’à 60 %
si les deux parents sont « réactifs ».
Il est utile pour les parents de tenir un petit livret mentionnant les aliments
donnés à l’enfant car cela peut aider votre médecin. Quoi qu’il en soit, le
praticien devra réaliser des tests cutanés et des tests de « provocation » pour
poser un diagnostic.