CM ES ENTRAINEMENT SPORTIF
I) DEFINITION
1) Entraînement, adaptation, surcompensation
2) Types de muscles, métabolisme
3) Types de contraction
4) Compétences motrices
1) L’entraînement sportif
Entraînement sportif : définition :Est défini comme une action complexe exerçant un aspect
systématique et spécifique sur le niveau de la performance sportive et de la capacité de
performance en situation de compétition et d’épreuves = déf. . de CARL 1989 « théorie and
themenfeld der sportivisserohaft (éd. Heffman valang).
L’entraînement sportif est une action complexe qui vise à exercer un effort adéquat sur tous
les facteurs de la performance sportive.
On trouve dans les facteurs de la perfo :
1- LA CONDITION : Capacité de force – Capacité d’endurance – Capacité de vitesse
– Capacité de souplesse.
2- FACTEURS TECHNIQUES : Capacité de coordination – Capacité de mobilisation
3- FACTEURS TACTIQUES : Capacité de réaction adéquate à une situation.
Pour que l’entraînement soit efficace, il faut que le contenu des objectifs, des méthodes, et
que l’organisation soient programmés.
Préparation physique : définition : Ensemble organisé et hiérarchisé des processus
d’entraînement qui vise au développement et à l’organisation des qualités physique du sportif.
Elle doit apparaître de façon permanente au niveau de l’entraînement sportif et répond aux
aspects tecnico-tactique prioritaires de l’action physique. = déf. de PRADET « la préparation
physique » éd. Collection entraînement 2001.
Processus d’adaptation : L’entraînement d’un point de vue biologique et physiologique est
un processus d’adaptation à la charge de travail.
Le stimuli de l’entraînement perturbe l’oméostase (maintien de l’état d’équilibre biochimique
de l’organisme) de l’organisme.
L’organisme s’adapte à la charge d’entraînement en essayant d’établir grâce au système
nerveux et endocrinien un nouvel équilibre.
Le phénomène d’adaptation neuromusculaire et énergétique sera en relation avec le type
d’action sportive.
Niv.ent.
C’est pour ça que les sportifs de haut
Niveau ont du mal à gagner en perfo.
Tps
Les charges d’entraînement avec l’augmentation du niveau de l’entraînement n’auront
plus le même impact sur l’oméostase et engendreront des modifications de moins en
moins marquées sur l’organisme.
SURCOMPENSATION : La variations de l’oméostase de l’organisme est suivie
d’une réaction compensatrice qui tend à annuler le déséquilibre produit par la charge
d’entraînement. Ce processus = SURCOMPENSATION.
travail
Surcom. =oméostase
Tps
Bon entraînement :
=charge de travail
On remet 1 charge de travail à chaque fois qu’on arrive à une surcompensation.
Mauvais entraînement :
Ou surentraînement
Oméostase de base
La base est maintenant ici
Il y a une
diminution du
niveau de base
2) TYPES DE MUSCLES
L’une des particularité du muscle squelettique est qu’il se compose de différents types de
fibres.
On distingue 2 types de fibres :
1) fibres blanches : à gros diamètre, à contraction rapide pour
lesquelles on utilise la notion FT (fast twitch) = secousses
rapides. Ce sont les fibres de type 2.
2) Fibres rouges : plus fines et plus lentes (slow twitch =
secousses lentes) = ST = type 1
TYPE 1 TYPE 2 A TYPE 2 B
Pour type 1, la section de la fibre est de 2000 à 4000 micro-m²
Section de la fibre
On coupe muscle =
=muscle
Fibres
Pour type 2 a = 4000 à 6000 micro-m²
Pour type 2 b = 4000 à 1000 micro-m²
Vitesse de transmission :
Type 1 = 2,5 m/s
Type 2 a = 3 à 5 m/s
Type 2 b = 5,5 m/s
Force motrice sur impulsion unique :
Type 1 = 70 mg
Type 2 a = 80 à 90 mg
Type 2 b = 100 mg
Durée de la contraction :
Type 1 = 100 millisecondes
Type 2 a = 50 à 90 millisecondes
Type 2 b = 40 millisecondes
Chaque stimuli d’entraînement va agir particulièrement sur un type de fibres donné.
Métabolisme du muscle :
Lors de la mise en action du muscle, l’nrj qui permet la contraction du muscle provient de
l’ATP (adénosine triphosphate).
Les réserves en ATP dans le muscle sont limitées. L’ATP permet de maintenir une fraction de
seconde une contraction. C’est pourquoi il se fait en permanence une resynthèse de l’ATP
dans le muscle par voies.
3 voies possibles : - voie anaérobie lactique
- voie anaérobie alactique
- voie aérobie
voie anaérobie alactique : permet de soutenir un effort max. pendant une durée Max
de 7 sde. Cette réaction met en jeu de la créatine phosphate et de l’ATP.
ATP AOP + E NRJ aa
ADP + CP ATP + Créatine
al
aérobie
Tps
7 sde 45 sde
Au bout de 7 sec, une autre voie intervient.
Voie anaérobie lactique : Effort max de 45 sdes
Cette réaction va permettre l production d’ATP par du glucose lactique.
ATP AOP + E
Glucose lactique 2 ATP + lactate
C’est à dire qu’à la fin de l’effort on doit étirer les muscles pour les réoxygèner.
Voie aérobie : Pas de dette d’O². Effort de plus de 45 sdes.
ATP AOP + E
Glucose ou lipide ou protéine ATP + CO² +H²O
3) On distingue 3 régimes principaux de
contraction musculaire
a) la contraction isométrique (ou appelée statique) :
il n’y a pas de développement des leviers osseux sur lesquels s’insèrent les extrémités
musculaires donc il n’y a pas de mouvement..
b) le régime an isométrique :
Contraction musculaire associée à un déplacement des extrémités musculaires, donc il y a un
mouvement des leviers osseux.
2 catégories : - le concentrique (les extrémités musculaires se rapprochent l’une de l’autre)
-excentrique (les extrémités s’éloignent l’une de l’autre).
c) le régime bio métrique : (ex : saut à contrebas, multibonds)
Il s’agit de la combinaison d’une contraction excentrique immédiate suivie d’une contraction
concentrique.
Cela permet un étirement préalable du muscle et donc d’une restitution d’nrj ce qui permet un
indice de force supérieur.
4) Compétences motrices :
Dans différentes compétences motrices on classe :
- endurance
- force
- vitesse
- mobilité
a) Endurance : Capacité du sportif à résister à la fatigue.
FREY distingue l’endurance psychique (désignant la capacité du sportif à résister le plus
longtemps à un stimulus qui exigerai l’interruption de la charge) et l’endurance physique (qui
est la capacité de résistance de l’organisme dans son ensemble et dans différents systèmes)
Endurance de courte durée :
45 sdes à 2 min : peut être assimilée à de la résistance
Endurance de moyenne durée :
2 à 8 min
Endurance de longue durée :
8 min à plusieurs heures.
On distingue : l’endurance musculaire générale qui sollicite plus de 2/3 de la masse
musculaire d’un athlète.
L’endurance locale, qui sollicite 1/3 à 2/3 de la masse musculaire de l’athlète.
Et l’endurance spécifique, sollicitant – d’1/3 de la masse musculaire de l’athlète.
L’endurance est donc la capacité physique, émotionnelle, intellectuelle, qu’a un athlète de
maintenir un effort déterminé grâce à sa capacité, sa durée et sa mobilisation musculaire.
b) La force
= faculté de vaincre une résistance extérieure ou de s’y opposer grâce à la contraction
musculaire.
Facteurs déterminants de la force :
- facteurs morphologiques (taille des leviers osseux, angle formé par l’articulation)
ex : biceps : bras tendu = peu de force
bras plié = davantage de force
- facteurs musculaires : section transversale du muscle, proportion du type de fibres
- facteurs neuromusculaires : recrutement spatial et temporel des unités motrices.
Coordination intramusculaire (= coordination du groupe musculaire dans son ensemble) et
coordination intermusculaire (= contraction du muscle agoniste, décontraction de
l’antagoniste).
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