Psychologie expérimentale sur des patients (Tulving), ce qui a permis de définir la mémoire épisodique
comme étant la mémoire des événements passés. Il faut qu’il y ait des relations temporelles entre les
événements pour parler de mémoire épisodique (contiguïté temporelle).
Pour tester cette mémoire Tulving utilise des listes d’items (qui peuvent être des événements). Il
effectue alors des tests de rappel ou de reconnaissance. Cela peut dépendre de la mémoire sémantique, mais
peut opérer indépendamment de la mémoire sémantique également. Atteinte de la mémoire épisodique sans
atteinte de la mémoire sémantique par exemple. Référence autobiographique ? Ce sont des événements
personnellement vécu. La mémoire épisodique s’appuie sur du matériel sémantique pour pouvoir être
consolidée. Les items pouvaient être considérés comme des événements (encodé personnellement, à un
moment et un lieu donné) mais pose problème.
La mémoire épisodique est une mémoire qui émerge récemment dans le développement, qui se
détériore rapidement, s’oriente vers le passé, plus vulnérable aux déficiences cérébrales, probablement
uniquement humaine, possibilité de voyage mental dans le temps (conscience autonoétique : donne
conscience de soi-même, permet d’expérimenter le soi, le je), s’appuie sur un système neuronal.
Mémoire qui permet d’encoder des événements personnellement vécus dans un contexte spatio-
temporel et qui nécessite la reviviscence des événements. Transformation de la mémoire : certaines
informations passent en mémoire procédurale, sémantique ou autre (sémantisation de la mémoire
épisodique). Qu’en est-il de la mémoire du futur ?
Modèle hiérarchique des systèmes de MLT (Tulving) :
- Argument développemental ontogénétique : mise en place progressive des différents systèmes de
mémoire. Amnésie infantile.
- Argument phylogénétique : tous les animaux n’ont pas toutes ces mémoires (oiseaux -> mémoire
épisodique ?).
Conscience autonoétique :
- Voyager mentalement dans le temps (passé, présent, futur).
- Revivre l’événement (se souvenir).
- Sentiment d’identité et de continuité (self).
- Cortex préfrontal (prise de conscience de soi) et hippocampe (association du quoi, où et quand)
joueraient un rôle dans cette mémoire épisodique (Tulving et Markowitsch, 1998).
Modèle SPI (serial-parallel-independant)
Interaction entre les systèmes lors de l’encodage : quand on encode de l’information on passe par le
système perceptif qui passe par un système de représentation sémantique et éventuellement par un système
de mémoire épisodique. La mémoire épisodique dépend de la mémoire sémantique à l’encodage.
Problème de l’encodage sériel : les patients qui ont un trouble sémantique (démence sémantique,
atrophie du lobe temporal externe et donc l’hippocampe n’est pas touché), et donc qui présente une
dégradation de tous les concepts, n’ont pas de troubles de mémoire épisodique. Hypothèse : ils n’ont pas
perdu toute leur mémoire sémantique et cela suffirait pour la mémoire épisodique. Ces patients peuvent
s’appuyer sur le système perceptif (chemin d’accès du système perceptif jusqu’à la mémoire épisodique ?).
Stockage parallèle : à partir du moment où une représentation est à un certain niveau, on peut stocker
ces informations en parallèle. Qu’en est-il de la sémantisation ?
La récupération peut être indépendante également : on peut récupérer les détails perceptifs sur une
information ou les détails sémantiques ou épisodique.